>> Toutes les rubriques <<
· Au jour le jour (75)
· Déclaration d'amour (57)
· Saint Valentin (162)
· Mes creas - Jour de la semaine (307)
· Le jour du Seigneur (168)
· Mes creas - Bonne journée (456)
· La vie de l'Eglise (45)
· Gifs dieu nous bénisse (133)
· Carême 2014 Année A (52)
· Carême 2015 Année B (93)
aimer amis amour anges annonce background belle bisous bonjour bonne bonne journée cadeau
RechercherDerniers commentairesamen
Par Anonyme, le 25.07.2021
j'aime vraiment ce message
Par Anonyme, le 25.07.2021
merci mon dieu pour ce nouveau jour que tu m'offres que ton nom soit glorifié à jamais.tout est grâce
Par Stéphane, le 23.06.2021
ma lumière et mon salut c'est le seigneur
Par Anonyme, le 06.06.2021
c'est mon anniversaire
Par Anonyme, le 10.05.2021
· Déclaration d'amour
· Fête st valentin... Poème
· Message d'amour en image
· Poême d'amour
· Merci Seigneur
· Poême d'amour
· Bon Dimanche dans la paix du Christ
· Les 5 préceptes ou commandements de l'église catholique
· St Valentin...Poême
· Bienvenue dans le blog de l'espérance
· Déclaration d'amour
· La prière du Rosaire
· message d'amour
· Neuvaine à St André
· Déclaration d'amour
· lecoindesfilous
· tarcisio
· misericordedivine
· lemondeducielangelique
· chezmamyvel
· monoasis
· canarye
· vasedargile
· chemindivin
· parolepourtaroute
Date de création : 13.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
4342 articles
Toutes ces images sont trouvées sur le net
si une vous appartiens et que vous désirez que je la retire, ecrivez moi
merci
Qu’est-ce donc que l’oraison ? Disons d’abord qu’elle ne doit pas être confondue avec la méditation, laquelle est une activité de l’esprit préparatoire – mais pas indispensable – de l’oraison. Voici comment Thérèse d’Avila la définit : « L’oraison est un échange d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec Dieu dont on sait qu’il nous aime. » Tout est dit dans cette phrase lapidaire. On remarque que tous ceux qui ont voulu traiter de l’oraison sont tributaires de la grande sainte Thérèse. En particulier pour les trois derniers mots, qui sont essentiels.
Saint François de Sales : « Notre-Seigneur aime d’un amour extrêmement tendre tous ceux qui sont si heureux de s’abandonner totalement à son soin paternel… » « Mon esprit, pourquoi voulez-vous toujours vous empresser comme Marthe au lieu de vous tenir en repos comme Madeleine ? »
Le Curé d’Ars : « La prière n’est autre chose qu’une union avec Dieu. Quand on a le cœur pur et uni à Dieu, on sent en soi un baume, une douceur qui enivre, une lumière qui éblouit. Dans cette union intime, Dieu et l’âme sont comme deux morceaux de cire fondus ensemble ; on ne peut plus les séparer. C’est une chose bien belle que cette union de Dieu avec sa petite créature. C’est un bonheur qu’on ne peut comprendre. »
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : « Pour moi, c’est un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le Ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie ; enfin c’est quelque chose de grand, de surnaturel, qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus. »
Et le Père Charles de Foucauld, plus laconique que tous : « Prier, c’est penser à Jésus en l’aimant. »
Mais c’est évidemment Notre-Seigneur dans l’Evangile qui nous donne toute la lumière : « Pour toi, quand tu pries, retire-toi dans ta chambre, ferme la porte sur toi, et prie ton Père dans le secret, et ton Père qui te voit dans le secret t’exaucera. » (Mt 6, 6).
Pourquoi faire oraison ?
Parce que, au milieu de cette vie bruyante et agitée du monde actuel, l’habitude de la prière personnelle, ou de la lecture lente, méditée, comportant un examen sur soi-même et une résolution pratique pour la vie, est indispensable. Elle est le seul remède capable de replacer notre âme dans son axe surnaturel, de la délivrer des fumées de l’illusion et du faux-clinquant de l’amour-propre. Elle est le meilleur des remèdes à l’angoisse qui nous guette au détour des chemins.
D’autre part, les âmes éprises de perfection ne pourront jamais dépasser un certain stade sans l’oraison. Sainte Thérèse d’Avila nous avertit : « Si quelqu’un vous indique une autre voie que l’oraison pour arriver à l’union à Dieu, il vous trompe.. » (Vie par elle-même)
Dom Romain Banquet : « Dieu attend l’oraison comme le rendez-vous le plus intime de notre âme avec lui ; il nous attend dans l’oraison. Il demande de nous l’oraison, il en a besoin. Et nous le tenons en échec lorsque nous ne la lui donnons pas, cette oraison qu’il a le droit de nous demander et que nous avons besoin, nous aussi, de faire avec soin et assiduité… Quand on se prive de l’oraison, du même coup on se prive de la vie intérieure. »
Ces lignes à elles seules suffisent à montrer l’importance de l’oraison quotidienne. Si donc vous voulez entrer dans l’intimité de Dieu, écouter ce qu’il veut vous dire au fond du cœur et vivre en sa présence au cours de vos journées, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Comment faire oraison ?
Le Père de Foucauld, déjà ermite à Tamanrasset, se mettait à genoux avant l’aube et ouvrait son Evangile en disant : « Seigneur, qu’avez-vous à me dire ? » Puis il lisait lentement le passage marqué la veille. Il s’arrêtait, fermait son Evangile et disait : « Et moi, maintenant, Seigneur, que vous dirai-je ? » Ce doux colloque avec le Maître, c’était toute sa méthode d’oraison, fidèle en cela à la tradition simple et savoureuse des anciens moines.
La meilleure préparation, c’est de commencer par un grand acte de foi : je sais que la lumière de foi infuse, déposée dans mon âme par le sacrement du baptême, est capable de franchir la distance infinie qui sépare la créature de son créateur, et d’atteindre Dieu dans son essence, directement, sans intermédiaire. Telle est la puissance de la vertu théologale de foi. C’est donc cette puissance que je vais mettre en marche au début de l’oraison.
Cette mise en présence de Dieu doit être courte, mais faite avec ardeur et amour, cri invoquant le Saint-Esprit afin qu’il vienne nous aider. « L’Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier. » (Rom 8, 2.6). C’est bien le Saint-Esprit qui est l’acteur principal dans notre oraison, il ne faut pas l’oublier ; c’est pourquoi saint Paul disait que « l’Esprit-Saint prie en nous avec des gémissements inénarrables »
Le recueillement
Il suffit de se recueillir paisiblement, de s’abstraire et de se dégager plutôt que de se concentrer. Il s’agit surtout de se savoir aimé et écouté par Quelqu’un d’infiniment bon, qui fera en nous plus que ne pourraient faire nos pauvres efforts. C’est le conseil que donne Bossuet : « Il faut s’accoutumer à nourrir son âme d’un simple et amoureux regard en Dieu et en Jésus-Christ, et pour cet effet la séparer doucement du raisonnement du discours et de la multitude d’affections, pour la tenir en simplicité, respect et attention et s’approcher ainsi de plus en plus en Dieu, son unique et souverain bien. » Et voici Fénelon : « Il s’agit de rentrer souvent au-dedans de soi, pour y trouver Dieu, parce que son règne est au-dedans de nous. Il s’agit de parler simplement à Dieu à toute heure, pour lui avouer nos fautes, pour lui représenter nos besoins, et pour prendre avec lui les mesures nécessaires par rapport à la correction de nos défauts. Il s’agit d’écouter Dieu dans le silence intérieur. »
Les méthodes d'oraison
Lorsque l'apaisement que l'on cherche dans le receuillement est rendu difficile par les distractions, on peut employer les méthodes d’oraison ; les meilleures sont les plus simples. En voici quelques-unes:
Mais le mot sur lequel s’accordent tous les maîtres spirituels qui traitent de l’oraison, c’est l’union à Dieu, douce, confiante, affectueuse.
Les fruits de l’oraison
Les âmes d’oraison acquièrent un équilibre de vie, une paix intérieure, un dégagement des passions qu’une ascèse purement volontariste n’obtiendra jamais. Ajouter un bon sens surnaturel qui fait apercevoir toute chose sous la lumière de la foi. Bien au-dessus de la science acquise par le raisonnement, voici quels sont pour saint Bonaventure les fruits de l’oraison : « C’est la meilleure manière de connaître Dieu et d’expérimenter la douceur de son amour. C’est un mode de connaître plus excellent, plus noble et plus délectable que la recherche par voie de raisonnement. »
Laissons maintenant la parole à Dom Romain : « Si l’âme réglait tout son intérieur par l’influence de l’oraison, elle se diviniserait, elle se simplifierait, et elle deviendrait un vrai soldat du Christ. J’en connais qui argumenteraient et raisonneraient un peu moins, économisant temps et peine, et qui verraient plus clair et plus juste. »
«Une âme d’oraison devine la vérité. Elle a l’instinct de la vérité. Quoi d’étonnant ? Elle est en contact avec la vérité même. L’oraison donne le sens des vérités pratiques. L’âme la plus contemplative se trouve la plus pratique dans la vie active, et la plus agissante, la plus féconde. »
«Une âme d’oraison, c’est une âme de Dieu, elle est à Dieu, elle n’est que pour Dieu.»
Un solitaire de Scété alla voir un ancien et lui demanda : « Père, qu’y a-t-il de plus difficile dans la vie monastique ? » L’ancien lui répondit : « C’est la prière. Car dès qu’un homme se met en prière, une nuée de démons s’approche de lui et tente par tous les moyens de l’en détourner. »
Ceci montre comment l’exercice de l’oraison peut parfois revêtir l’aspect douloureux de ce combat spirituel dont Raimbaud disait qu’il était aussi rude que la bataille d’hommes. Les obstacles que l’on rencontre à l’oraison nécessitent une lutte patiente, réaliste, un effort continu. On peut en dénombrer de trois sortes : les distractions, la fatigue, l’activisme.
Les distractions
Personne n’en est exempt. Il ne faut pas les chasser avec fureur, comme si elles étaient mauvaises en elles-mêmes, mais les écarter doucement en revenant sans cesse au but essentiel que l’on se propose : la vie en Dieu, la paix intérieure. Quand elles deviennent obsessionnelles, prendre un livre et réorienter la direction de son regard. Renouveler la protestation de saint Pierre : Seigneur, vous savez bien que je vous aime !On peut parfois « se servir » des distractions en les dirigeant vers Dieu comme on détourne le cours d’une rivière. Exemple : je m’inquiète pour ma mère ou pour un ami ; cette pensée me revient sans cesse. Eh bien, Seigneur, protégez-les, je vous les confie.
Notez qu’une prière où l’on renonce aux distractions en revenant incessamment à l’union d’amour peut être une forme d’oraison très méritoire.
Questionné sur la façon de se débarrasser des distractions, un chartreux nous répondit : « Certaines distractions restent à la surface de l’âme et ne troublent pas vraiment le silence. D’autres (et souvent cela vient d’attaches secrètes à l’objet de la distraction) s’imposent si fortement que le silence est impossible et ne profite plus. Alors il vaut mieux prendre doucement un livre qui vous aide à chasser cette distraction et à vous remettre devant Dieu. Je crois que s’il n’y a pas de distraction, on doit continuer l’oraison sans livre, à condition qu’il y ait toujours une certaine tension de l’âme vers Dieu, je ne sais comment l’exprimer, un certain désir persistant qui empêche de croire que l’on est purement indéterminé. » (Dom Ange Helly, Prieur de Montrieux)
La fatigue
Il y a des moments où l’exercice d’oraison semble impossible : cervelle bourrée d’images, accablement, fatigue nerveuse. On doit alors non pas renoncer à la prière, mais prier autrement, par oraisons jaculatoires (de jacula : javelot), réciter une dizaine de chapelet et se donner un moment de détente. Mais si l’on est toujours fatigué au moment de l’oraison, cela signifie qu’on a choisi une mauvaise heure pour s’y adonner.Il existe aussi une fatigue de l’âme plus dangereuse, c’est le découragement. L’unique remède alors, c’est la persévérance dans l’amour, seul capable de surmonter la tentation d’abandonner l’oraison.
L’activisme
Certains tempéraments, par une tendance irrépressible, ont du mal à se libérer de l’enchaînement des actions dans la journée. Il faut donc trancher énergiquement et se tailler coûte que coûte un certain temps régulier réservé pour l’oraison. Le meilleur moment semble être le matin,et sans doute il faut un certain courage pour commencer sa journée par du gratuit, quelque chose qui n’a aucune rentabilité. Mais c’est alors que se forge la volonté et que l’oraison devient facteur d’équilibre, capable de soutenir l’âme et de l’orienter pour tout le reste du jour.
Depuis une trentaine d’années, on voit des catholiques, y compris des prêtres et des religieux, se tourner vers les « spiritualités » de l’Orient pour apprendre les « secrets » de la prière. Oubliant ou ignorant nos grands mystiques catholiques (saint Bernard, saint Jean de la Croix, sainte Thérèse d’Avila, saint François de Sales, sainte Thérèse de Lisieux, etc.), ils croient trouver dans toutes ces techniques orientales (yoga, zen…) des méthodes d’oraison.
Consciente de la gravité de cette erreur, la Congrégation pour la doctrine de la Foi écrivit le 15 octobre 1989 à tous les évêques une lettre sur « quelques aspects de la méditation chrétienne » afin de les aider à mettre en garde leurs fidèles contre cette déformation de la prière. Dans cette lettre, le cardinal Ratzinger explique tout d’abord qu’il existe une opposition radicale entre la prière chrétienne et la méditation orientale. « La prière chrétienne est toujours déterminée par la structure de la foi chrétienne, dans laquelle resplendit la vérité même de Dieu et de la créature. C’est pourquoi elle se présente, à proprement parler, comme un dialogue personnel, intime et profond, entre l’homme et Dieu. Elle exprime donc la communion des créatures rachetées à la vie intime des Personnes trinitaires. […] Elle repousse les techniques impersonnelles ou centrées sur le moi, capables de produire des automatismes dans lesquels celui qui prie reste prisonnier d’un spiritualisme intimiste, incapable d’une libre ouverture au Dieu transcendant. »
Le cardinal Ratzinger parle ensuite des dangers inhérents à ces pratiques orientales : « Certains exercices physiques produisent automatiquement des sensations de quiétude et de détente, des sentiments gratifiants, voire même des phénomènes de lumière et de chaleur qui ressemblent à un bien-être spirituel. Les prendre pour d’authentiques consolations de l’Esprit-Saint serait une manière totalement erronée de concevoir le cheminement spirituel. Leur attribuer des significations symboliques typiques de l’expérience mystique, alors que l’attitude morale de l’intéressé ne lui correspond pas, représenterait une sorte de schizophrénie mentale, pouvant même conduire à des troubles psychiques et parfois à des aberrations morales. »
Jean-Paul II, quant à lui, commentant lors d’une homélie (1er novembre 1982) la phrase suivante de sainte Thérèse d’Avila : « L’abandon du mystère du Christ dans la méditation chrétienne est toujours une espèce de "trahison" », rappelle également que l’oraison ne consiste pas à faire un vide mental, mais au contraire à entrer dans une relation plus intime avec le Christ. « Le cri de Thérèse de Jésus en faveur d’une prière toute centrée sur le Christ est valable encore de nos jours, contre certaines méthodes d’oraison qui ne s’inspirent pas de l’Evangile et qui tendent en pratique à se passer du Christ, au profit d’un vide mental sans aucun sens dans le christianisme. Toute méthode d’oraison est valable dans la mesure où elle s’inspire du Christ et conduit au Christ, qui est la Voie, la Vérité et la Vie. » (cf. Jn 14, 6). Deux autres écueils existent dans la manière de faire oraison, l’un consistant à tomber dans une spéculation intellectuelle et l’autre, à l’inverse, à partir dans des rêves sentimentaux.
Lorsque l’exercice d’oraison devient habituel, il se simplifie au point d’accéder à une vie intérieure profonde, proche de la contemplation. La Très Sainte Vierge se fait depuis le début de notre vie spirituelle notre mère et notre éducatrice. Elle devient alors notre modèle et nous enseigne le recueillement : son calme, son silence intérieur. Car deux fois l’Evangile de saint Luc la dépeint en disant que devant le grand événement de l’Incarnation, « Marie gardait toutes ces choses dans son cœur. » (Lc 2, 19 et 51). Dépassant de loin les phénomènes extatiques qu’éprouvent les mystiques, la Très Sainte Vierge entrait de plus en plus profondément dans la vie intérieure ou vie contemplative. Dieu nous l’a donnée comme le modèle de la prière.
C’est surtout aux saints qui ont eu l’expérience de la contemplation que nous demanderons de la définir :
La contemplation peut donc être définie comme étant un simple regard d’amour absorbé en Dieu dans l’immobilité et le silence intérieur de l’âme.
Il n’y a pas de prière plus parfaite, car c’est alors que se réalisent les paroles de saint Paul : « L’Esprit-Saint prie en nous avec des gémissements inénarrables. » (Rom 8, 26)
Cela peut se réaliser sous les apparences les plus simples. On sait comment chaque soir le Curé d’Ars voyait un paysan s’installer au fond de l’église après son travail aux champs et rester là pendant plusieurs heures. Un jour, n’y tenant plus, le saint Curé lui demanda ce qu’il faisait, et le paysan de lui répondre : « Je l’avise et il m’avise. »
Si toute la vie d’oraison tient dans cette fameuse parole de saint Paul « pour moi, vivre c’est le Christ» (Ph 1, 21), parole qui résume tout ce que les âmes assoiffées de perfection rechercheront jusqu’à la fin des temps, c’est à la Très Sainte Vierge que nous demanderons de nous conduire par la main dans les sentiers de la prière, d’échapper aux pièges de l’illusion comme aux tentations de découragement, et de parvenir enfin au seuil de ces régions mystérieuses mais si désirables qui sont voisines de l’éternité.
1. « Adresse-toi plutôt à ton Seigneur lui-même, frappe à la porte de cette demeure où il repose avec sa famille, prie, supplie, insiste. Bien différent de cet ami dont il est question dans la parabole, il se lèvera et te donnera, car il est tout disposé à donner. Tu frappes sans avoir encore obtenu ? Frappe encore, car il veut te donner. Et s’il diffère de te donner ce que tu veux, c’est pour enflammer tes désirs, et pour t’empêcher d’apprécier moins ce que tu aurais obtenu plus tôt ». (Sermon 105).
2. « Oui, Jésus est mieux disposé à nous donner que nous à recevoir ; plus disposé à faire miséricorde que nous ne le sommes à sortir de la misère ». (Sermon 105).
3. « La prière qui s’élève dans sa pureté d’un cœur fidèle est comme l’encens qui monte des saints autels. Rien n’est devant Dieu plus agréable que cette odeur : qu’elle soit l’odeur de tous les fidèles.». (Commentaire sur le psaume 140).
4. « La foi est la source de la prière, et si la foi manque, il n’y a plus de prière. Prions donc pour que notre foi ne vienne pas à faiblir. La foi produit la prière, et la prière à son tour obtient l'affermissement de la foi ». (Catena Aurea).
5. « Si nos prières sont parfois non exaucées, c’est que nous demandons aut mali, aut male, aut mala : aut Mali, en étant mauvais, et pas assez préparés pour demander ; aut male, nous demandons mal, d’une mauvaise manière, avec peu de foi ou sans persévérance, ou avec peu d’humilité ; aut mala, nous demandons des choses mauvaises, ou qui, pour une raison ou une autre, ne nous conviendront pas ». (La Cité de Dieu, 20, 22).
6. « Il peut paraître étonnant que celui qui nous exhorte à prier… soit celui-là même qui sait ce qui nous est nécessaire avant que nous le lui demandions. Alors, pourquoi Dieu fait-il cela ? Nous pourrions nous en inquiéter, si nous ne comprenions pas que le Seigneur notre Dieu n’attend certes pas que nous lui apprenions ce que nous voulons, qu’il ne peut ignorer. Mais il veut que notre désir s'excite par la prière, afin que nous soyons capables d'accueillir ce qu'il s'apprête à nous donner. Car ce que Dieu nous réserve est très grand, tandis que nous sommes petits et de pauvre capacité pour le recevoir. Voilà pourquoi il nous a été dit : Dilatez-vous ». (Lettre 130, à Proba).
7. Toujours maintenir vivant ce désir continuel de Dieu. Mais les soins et les affaires d’ici-bas attiédissent notre désir, c’est pourquoi à certaines heures et à certains temps fixés, nous prions aussi Dieu avec des paroles; par ces paroles, nous nous avertissons nous-mêmes de reprendre nos élans, et nous empêchons que notre esprit soit attiédi et se refroidisse complètement; il s’éteindrait même totalement, faute d’être ranimé fréquemment. (Lettre 130 à Proba).
8. « Que Dieu nous garde de la prière bavarde, mais la prière doit être continue, si la ferveur persévère. Parler beaucoup, c’est traiter dans sa prière d’une chose nécessaire en paroles superflues: mais prier beaucoup, c’est insister auprès de celui que nous prions, par un long et pieux désir du cœur. La plupart du temps, on traite mieux celui que nous prions par les gémissements que par les discours, plus par les larmes que par le langage. » (Lettre 121 à Proba).
9. « Fais ce que tu peux, demande ce que tu ne peux pas, et Dieu t’aidera afin que tu puisses le faire ». (Sermon 43, sur la nature et la grâce).
10. « Si tu parcours toutes les prières de l’Écriture, tu ne trouveras rien, je crois, qui ne soit contenu dans cette prière du Seigneur et n’y trouve sa conclusion (Notre Père) ». (Lettre 130 à Proba).
Bonjour à tous !
Je partage avec vous des étapes pour apprendre à prier, dialogué avec Dieu que j’ai trouvé sur le net. J’ai essayé de le mettre en pratique et je constate un changement en mieux dans ma relation avec le seigneur. J’espère que sa vous aidera aussi.
1 ième étape : Se préparer
Quand j’ai rendez-vous avec un ami ou une amie je me prépare à la rencontre. Je pense à l’avance à ce que je voudrais lui dire, lui confier… Si je le reçois chez moi, je peux même arranger la pièce pour qu’elle soit agréable avec un bouquet, de la musique de fond, etc. Je me prépare le cœur pour donner et pour recevoir. Je me dispose à la rencontre sans savoir exactement ce qu’elle sera.
Un temps de prière est un moment privilégié de rencontre avec Dieu lui-même.
Alors pour vivre ce rendez-vous et ne pas le rater, je m’y prépare :
· Je fixe l’heure et le jour du rendez-vous,
·Je décide de la durée à cocher sur mon agenda, 10 minutes, 20, 30 ? 60 ?
·Je choisis l’endroit où je vais me poser afin d’être tranquille, sans téléphone et sans risque de coup de sonnette intempestif.
·Je peux l’organiser : une bougie, une icône, un fond musical… si cela m’aide.
·Je pense un peu à l’avance à la manière dont je vais prier pour ne pas arriver au rendez-vous en me demandant quel va être le sujet de notre ” conversation “.
2ième étape : Accueillir
Le jour ” J ” quand mon ami(e) arrive, j’ai ma manière à moi de l’accueillir. J’aime bien ce moment où je reçois l’autre tel qu’il se présente, les mains vides ou avec un petit cadeau, ne sachant pas encore tout ce qu’il va me dire, tout ce que nous allons nous partager.
Quand le moment de la prière est arrivé, je prends également le temps d’accueillir Dieu et de me laisser accueillir par lui.
Je l’accueille à ma manière, avec :
·les mots qui sont les miens ou ceux hérités de mes ancêtres dans la foi ” me voici Seigneur “,
·avec des gestes par lesquels je lui dis mon respect en mettant un genou à terre ou en m’inclinant,
·mais aussi que je suis des siens par le signe de croix.
3ième étape : la demande
Avant de me mettre à l’écoute du Seigneur, je prends le temps de lui demander ce que je veux.
Autrement dit, je lui exprime mon désir, ce que, profondément, je souhaite qu’il me donne.
Par exemple, je peux lui demander quelque chose en lien avec le récit évangélique que je vais prier.
Ou bien je peux lui formuler une demande en rapport avec ce que je vis sur le moment :
·lui demander une lumière sur un point précis de ma vie,
·lui demander la paix si je me sens agité,
·… ou simplement lui demander de m’apprendre à prier, de m’aider pour cela !
L’important est de demander au Seigneur quelque chose qui me tient à cœur pour entrer ainsi en relation avec lui en lui présentant mon désir de vivre.
4ième étape : User des sens
Après avoir demandé ce que je désire au Seigneur, je me dispose à écouter ce qu’il veut me dire grâce à tous mes sens, à travers le récit biblique que j’ai préparé, à travers l’œuvre d’art que je vais contempler, ou le psaume que je vais méditer, ou encore le site web que je vais découvrir, ou bien encore à travers tout autre support que j’ai choisi et préparé pour favoriser ma rencontre avec Dieu.
Par exemple, avec un récit évangélique :
·je prends du temps pour regarder où se passe la scène, quels sont les personnages et ce qu’ils font, j’écoute ce qu’ils disent.
·J’essaie d’entrer dans le sens profond et parfois un peu caché de la scène.
Avec une œuvre d’art :
·je prends du temps pour la contempler, m’y plonger, la laisser produire des “choses” en moi…
Comme quand j’accueille un ami, je discute avec Dieu :
·je proteste quand je ne suis pas d’accord,
·je demande des explications,
·je m’émerveille,
·je me laisse toucher.
Je scrute et je goûte, m’arrêtant là où j’éprouve intérieurement le plus de choses.
5ième étape : Reprendre la parole
Quand est venu le temps de se séparer, je ne laisse pas mon ami (e) partir sans lui avoir dit quelques mots sur notre rencontre, ces mots que l’on dit sur le pas de la porte et qui sont si importants.
De même, dans la prière je ne quitte pas le lieu de la rencontre avec Dieu sans prendre le temps de lui dire ce qui a été important pour moi dans ce moment de partage :
·mes découvertes,
·ma joie
·un sincère merci
·une demande de pardon
·un appel à l’aide.
Je reprends donc la parole après avoir laissé Dieu me parler. Et quelques minutes avant le terme de la durée que je m’étais fixée (10, 20, 30 minutes ou plus), je lui dis avec simplicité ce qui m’habite, et le lui confie.
6ième étape : Se séparer
Je marque la fin de la rencontre par un geste mais aussi en m’unissant aux chrétiens du monde entier en disant un Notre Père ou une autre prière d’Eglise qui me met en communion avec tous ceux qui prient.
7ième étape : Se souvenir
Une fois mon temps de prière terminé, je peux mettre par écrit, brièvement et rapidement, ce que je garde au cœur.
Je n’écris pas tout ce qui s’est passé, mais seulement ce qui me paraît essentiel.
Garder ainsi des traces régulières de mes temps de rencontre avec Dieu…
·aide ma mémoire à se souvenir de ce qui se passe dans ma relation avec lui.
·me permet de m’appuyer sur du concret qui je rencontre quelqu’un pour m’aider, pour déchiffrer petit à petit la manière dont le Seigneur me parle.
·m’aide à découvrir ce qu’il a à me dire pour ma vie actuelle, lui qui est Bonne Nouvelle.
J’apprendrai alors à devenir davantage fille ou fils de Dieu.