Pepites d'amour
L’Obéissance est une perle de grande valeur pour Dieu.
Je dirais même que c’est l’élément le plus indispensable dans la vie d’un chrétien.
Dieu attache plus de valeur à notre obéissance, qu’à n’importe quel autre acte de foi.
C’est dans l’obéissance et la soumission totale à Dieu, que notre amour et notre service pour lui seront agréés.
C’est dans l’obéissance parfaite que notre louange devient le symbole d’une offrande pure, d’une vie déposée sur l’autel de la grâce.
Le véritable adorateur que le Père cherche, vit dans l’obéissance, et la dépendance totale à la volonté de son Seigneur et Roi.
Une déclaration d’amour insolite d'un mari à la femme de sa vie.
Je ne t’aime pas parce que tu es la plus belle, mais parce que tout ce que tu as de beau, tu nous le donnes, à moi et à nos enfants.
Je ne t’aime pas parce que tu as le plus beau corps du monde, mais parce qu’il porte les marques de ce que nous avons vécu ensemble.
Je ne t’aime pas parce que tes yeux sont bleus, verts ou bruns, mais parce qu’un jour ils ont accepté de regarder vers le même horizon que les miens.
Je ne t’aime pas parce tu es diplômée, mais parce que tu as décidé de risquer ta vie, en mettant tout ce tu as au service des plus jeunes.
Je ne t’aime pas parce que tu connais des gens importants, mais pour la manière dont tu honores tes parents, les miens et tous les membres fragiles de la famille.
Je ne t’aime pas parce que tu es la meilleure cuisinière du monde, mais parce que tu sais comment préparer la vie, à petit feu.
Je ne t’aime pas parce que nous partageons tout et que tu me suis dans mes aventures, mais parce que tu m’as enseigné que parfois il suffit de se laisser tenter par les loisirs de l’autre.
Je ne t’aime pas parce que tu es l’épouse parfaite des années 1920, mais parce que tu te bats pour être femme, mère et épouse du XXIe siècle.
Je ne t’aime pas parce que tu es la plus amusante du monde, mais parce que quand tu ries, je retombe amoureux de toi.
Je ne t’aime pas parce que je n’ai pas le choix, mais parce que je choisis de t’aimer tous les matins.
Je t’aime pour la façon que tu as de te réveiller. Pour le café fraîchement moulu sans sucre. Parce que tu sors toujours en courant de la maison. Pour ce chemisier bleu vieux de mille ans. Pour cette petite couverture et ce canapé où tu te blottis après le dîner.
Je t’aime pour ton affection. Parce que tu m’as appris qu’un baiser peut contenir tout l’Univers. Je t’aime même quand tu es en colère. Et parce que tu as confiance en moi. Parce que tu veux me voir heureux. Parce que tu respectes ce que je suis, et cela me permet d’exister.
Je t’aime parce que, lors de notre première rencontre, tu m’as emmené au restaurant. Et pour la façon dont tu te donnes à notre famille. Et pour l’amour avec lequel tu accueilles mon histoire, mon passé. Je t’aime parce que j’ai connu Rome à tes côtés, que je suis monté au sommet de la tour Eiffel avec toi.
Je t’aime pour le don que tu m’as fait de la paternité. Parce que tu es courageuse. Pour tous les rêves que nous avons faits ensemble. Pour les fleurs blanches, pour la maison ouverte, pour laisser de la place à l’imprévu.
Je t’aime parce que tu acceptes tes propres faiblesses et que tu m’as toujours accueilli avec les miennes. Je t’aime pour ton écoute attentive, pour ton regard limpide, pour la douceur de ton cœur .
Je t’aime parce que tu as toujours su capter l’essentiel de Dieu, qui est tendresse, et parce que tu es tout simplement toi-même, que tu es un témoignage de Lui.
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L’adoration Eucharistique, c’est vrai que c’est beau et qu’on s’y sent bien. Mais parfois, on perd le focus, on trouve cela un peu long. Voici 10 conseils pratiques pour l’adoration du Saint Sacrement:
- Tu entré dans ce lieu de prière où tu rencontres Jésus dans la Présence Eucharistique. Entre maintenant dans ton cœur, dans la partie la plus intime de ton être.
- C’est le silence autour de toi. Fais silence en toi. Fais taire toutes les voix qui sont en toi, ne cours pas après les pensées inutiles. Tes problèmes, tes préoccupations, tes angoisses, ne les garde pas pour toi mais offre-les à Jésus. Pendant ce temps d’adoration, occupe-toi bien de Lui, Lui prendra soin de toi, bien mieux que tu ne pourrais le faire toi-même. Demande une grâce d’abandon, de confiance.
- Pose un regard sur Jésus Eucharistie. Commence à faire parler ton coeur commence à aimer Celui qui nous a aimés le premier.
- Évite de prononcer des prières seulement avec les lèvres sans t’arrêter sur les paroles que tu dis. Évite de lire la Bible, les pages les unes après les autres, durant tout le temps de ta prière. Entre dans la prière du coeur. Choisis un verset de psaume, une phrase évangélique, une petite prière simple et répète-la avec le coeur, doucement, continuellement jusqu’à ce qu’elle devienne ta prière, ton cri, ta supplication. Choisis-la selon ce que tu vis actuellement. « Coeur de Jésus, j’ai confiance en toi », « Mon Père je m’abandonne à toi », « Jésus, fils du Dieu vivant, prends pitié de moi pécheur », « Jésus je t’aime », « Mon Amour », « Jésus Amour », « Jésus doux et humble de coeur »…
- Ne passe pas tout ton temps à te lamenter ou à demander. Entre dans l’action de grâce, dans la reconnaissance. Au lieu de considérer ce qui te manque, rends grâce pour qui tu es, ce que tu as. Rends grâce pour ce qui te sera donné demain.
- Tu peux être pris par la fatigue ou les distractions. Courage ! À peine t’en rends-tu compte, recommence doucement la prière du coeur. Demande l’aide de l’Esprit Saint pour qu’il soit ta force dans la faiblesse et qu’Il devienne toujours plus ton maître intérieur.
- Jésus est au centre de l’Église. Il veut être le centre de ton existence. En le regardant, apprends peu à peu à passer du « je » au « tu », de la volonté de réaliser tes projets au désir et à l’accueil de sa volonté sur toi.
- Jésus est exposé solennellement. Accueille la lumière qui émane de sa Présence. Comme le soleil réchauffe et fait fondre la neige, de même, si tu t’exposes à Lui, il pourra continuer à illuminer les ténèbres qui enveloppent ton coeur, jusqu’à les dissiper complètement.
- Jésus se cache sous l’apparence simple et pauvre du pain. Il vient à toi, pauvre, pour que tu puisses apprendre à accueillir dans la vérité et l’humilité tes pauvretés et celles de tes frères.
- Tu es dans le silence, reste dans le silence. Marie, Étoile du matin et Porte du Ciel est auprès de toi, sur ton chemin; elle t’indique le chemin et t’introduit dans la chambre du Roi. C’est elle qui te fera comprendre, dans le silence, qu’en regardant Jésus, tu découvriras la présence de la Sainte Trinité en toi. Tu pourras expérimenter dans ta vie la parole du psaume 34: « Qui regarde vers Lui resplendira sans ombre ni trouble au visage. »
Comment faire de ce Carême un vrai temps de conversion, sans faire aucune concession au Prince des Ténèbres.
Tous les jours, nous devons livrer une bataille spirituelle. La Parole de Dieu nous dit que notre vie sur Terre consiste en un combat permanent contre le démon, et elle nous rappelle que nous avons choisi de suivre le Christ pour être toujours prêts à l’affronter.
Voici dix conseils pour faire de ce temps de Carême un vrai temps de conversion, sans faire aucune concession au Prince des Ténèbres.
1. Menez une vie rangée
Tout d’abord, accordez de l’importance à la prière, qui est le fondement de votre vie spirituelle. Prenez le temps de lire la Bible. À commencer peut-être par le passage de Matthieu 25, 35-40.
D’autre part, soyez fermement ancré dans votre vocation, que ce soit la vie conjugale, la prêtrise ou la vie consacrée. Quel qu’il soit, soyez fidèle en tous points à l’appel que vous avez reçu de Dieu.
Enfin, consacrez du temps à l’Église. Bien sûr, tout le monde n’est pas appelé à un ministère à temps plein, mais chacun de nous peut ajouter sa pierre à l’édifice d’une manière ou d’une autre, selon ses possibilités.
2. Rejetez la tentation de manière catégorique
Dans la vie spirituelle, l’un des principaux problèmes réside dans le fait que nos réponses à la tentation sont trop lentes ou trop faibles. Mais avec la grâce de Dieu, nous pouvons renforcer notre volonté et ainsi parvenir à rejeter la tentation fermement et de manière décisive quand elle se présente à nous. D’ailleurs, la tentation survient quand nous nous mettons dans des situations qui nous mènent au péché. Or rappelez-vous ces paroles : quand on joue avec le feu, on finit par se brûler.
3. Appelez l’ennemi par son nom et implorez l’aide de Dieu
Quand nous sommes confrontés à la tentation ou que nous y succombons, il peut être bénéfique de l’admettre : « Je suis en train d’être tenté par le diable, l’ennemi de Dieu ». Appelez-le par son nom, et dites une prière courte et pleine de ferveur pour demander l’aide de Dieu. Dites par exemple : « Jésus, j’ai confiance en toi. » « Seigneur, sauve-moi. » « Seigneur, prends ma défense. » « Ô Marie, protège-moi de ton manteau. » Invoquez avec foi les noms de Jésus, de Marie, de saint Joseph.
4. Combattez la désolation
Connaître la désolation spirituelle, c’est avoir l’impression d’être dans les ténèbres face à la vérité divine, c’est être insensible à la Parole de Dieu, c’est être apathique et incapable de faire le bien, c’est être distant de Dieu. Cette désolation peut survenir soudainement et faire vaciller les bonnes résolutions prises seulement la veille. Saint Ignace disait qu’en cas de désolation, il était important de prier plus, de méditer plus, de faire un examen de conscience (pour savoir d’où vient cet état de désolation) et enfin, d’observer une pénitence qui permette de lutter contre cet état.
5. Combattez la paresse
Vous connaissez sûrement l’expression : « L’oisiveté est la mère de tous les vices. » Autrement dit, si vous n’avez rien à faire, c’est le diable qui va vous donner de quoi vous occuper. Saint Jean Bosco n’aimait pas la période des vacances pour ses garçons de l’Oratoire, car il savait que trop de temps libre laisse la place aux tentations.
6. Utilisez les armes que Jésus a utilisées dans le désert
Une prière fervente et prolongée, une mortification constante (par le jeûne) et une proximité à la Parole de Dieu, par sa méditation ou sa mise en pratique – voici des armes efficaces pour combattre le démon et le vaincre.
7. Confiez-vous à un directeur spirituel
Saint Ignace nous met en garde : le démon aime les secrets. Si une personne se retrouve dans un état de grande désolation mais qu’elle s’en ouvre à un directeur spirituel, la tentation peut être surmontée. Se taire, c’est comme dissimuler une coupure ou une plaie sous des vêtements. Tant que la plaie ne sera pas exposée à l’air libre et nettoyée, non seulement elle ne guérira pas, mais en plus elle ne fera que s’infecter de plus en plus jusqu’à ce qu’il faille éventuellement envisager une amputation. De la même manière, une fois qu’on a parlé d’une tentation à un directeur spirituel, on peut parvenir à la dominer.
8. Utilisez des objets sacrés
Utilisés à bon escient, les objets sacrés peuvent être d’une grande aide dans le combat contre le démon. On peut penser par exemple au scapulaire brun, à la médaille de saint Benoît, à l’eau bénite…
9. Faites appel à l’archange saint Michel
Dans notre lutte contre Satan, utilisons toutes les armes possibles. Dieu a choisi l’archange saint Michel, un ange fidèle et sûr, comme prince de l’armée céleste pour envoyer en enfer Lucifer et les autres anges rebelles. Saint Michel, dont le nom signifie « qui est semblable à Dieu ? » est toujours aussi puissant aujourd’hui qu’il l’était alors.
10. Faites appel à la Vierge Marie
Marie est l’être humain que Satan craint le plus, d’après ce qu’en disent les exorcistes. Marie a plusieurs noms. Quel que soit celui que vous invoquez, cela vous sera utile pour barrer l’accès au malin. Le serpent, le diable peut vous attaquer de sa langue hideuse, vous asperger de son venin… Mais si vous appelez Marie à l’aide, elle lui écrasera la tête.
Et n'oubliez pas la confession et l'Eucharistie aussi souvent que possible. Le démon ne peut rien contre vous si votre volonté s'oppose aux tentations qu'il vous présente, sournoisement.
Lettre d’un père à son fils
Si un jour tu me voies vieux, si je me sali quand je mange et que je ne réussis pas à m’habiller, sois compréhensif, souviens toi du temps que j’ai passé pour t’apprendre.
Si quand je parle avec toi je répète toujours les mêmes choses, ne m’interromps pas, écoute moi, quand tu étais petit je devais te raconter chaque soir la même histoire avant que tu ne t’endormes.
Quand je ne veux pas me laver ne me fais pas honte, souviens toi quand je devais te courir après en inventant milles excuses pour que tu ailles au bain.
Quand tu vois mon ignorance pour les nouvelles technologies, donne-moi le temps nécessaire et ne me regarde pas avec ce sourire ironique, j’ai eu tant de patience pour t’apprendre l’alphabet.
Quand par moment je n’arrive pas à me souvenir ou que je perds le fil de la conversation, donne-moi le temps nécessaire à retrouver la mémoire et si je n’y arrive pas ne t’énerve pas, la chose la plus importante n’est pas ce que je dis mais le besoin d’être avec toi et de t’avoir là à m’écouter.
Quand mes jambes fatiguées n’arrivent plus à tenir la cadence de tes pas, ne me considère pas comme un boulet, viens vers moi et offre moi la force de tes bras comme je l’ai fait lorsque tu as fait tes premiers pas.
Quand je dis que j’aimerais être mort, ne te fâche pas, un jour tu comprendras ce qui me pousse à le dire. Essaie de comprendre qu’à mon âge on ne vit pas, on survit.
Un jour tu découvriras que malgré mes erreurs, je n’ai toujours voulu que le meilleur pour toi, que j’ai tenté de te préparer la route.
Donne-moi un peu de ton temps, donne-moi un peu de ta patience, donne-moi une épaule sur laquelle poser ma tête de la même façon que je l’ai fait pour toi.
Aide- moi à avancer, aide- moi à finir mes jours avec amour et compréhension, en échange tu n’aurais que mon sourire et l’immense amour que j’ai toujours eu pour toi.
Je t’aime mon fils.
Pourquoi faisons-nous le signe de croix ?
Une question à laquelle tout catholique doit savoir répondre.
« C’est la Croix qui féconde l’Église, illumine les peuples, garde le désert, ouvre le paradis ». (Proclus de Constantinople, évêque.)
La première chose que nos parents catholiques nous apprennent à faire, c’est le signe de croix. L’une des plus belles marques de notre religion ; le geste qui commence et termine nos prières, particulières ou collectives. Un signe extérieur qui « nous tourne vers Dieu ».
Références bibliques
Sa référence est biblique. Dans le livre d’Ezéchiel (9, 3-4), il en fait mention: « Passe à travers la ville, à travers Jérusalem, et marque d’une croix au front ceux qui gémissent et qui se lamentent sur toutes les abominations qu’on y commet ».
Cette croix dessine un Tav (tau grec, notre T), dernière lettre de l’alphabet hébreu, en forme de croix. Ceux qui en sont marqués appartiennent au Seigneur, une partie sacrée et intouchable. Dans l’Apocalypse (7,3) nous trouvons aussi : « Ne faites pas de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, avant que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. » Dans les deux textes, la marque sur le front signifiait le Salut sans lequel l’homme ne serait pas sauvé.
En l’an 211, Tertullien (†220) écrivait : « S’agit-il de nous mettre en voyage et de changer de lieu, d’entrer ou de sortir, de nous habiller, de nous chausser, de descendre au bain, de nous mettre à table, de prendre de la lumière, de nous asseoir, ou d’entrer au lit, quelque chose que nous fassions, nous marquons nos fronts du signe de la croix » (De corona militis 3). Quand Tertullien écrivit ce passage, faire le signe de la croix était donc une coutume déjà ancienne.
Nombreux sont les textes bibliques, qui louent et exaltent la Croix du Christ :
Mt 10, 38 : « Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. » (Cf. Mc 8, 34 ; Lc 9, 23; 14, 27).
Mt 16, 24 : « Jésus dit à ses disciples : Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ».
Gal 2, 19: « Par la Loi, je suis mort à la Loi afin de vivre pour Dieu ; avec le Christ, je suis crucifié ».
Gal 6, 14: « Mais pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste ma seule fierté. Par elle, le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde ».
Le signe de la croix est puissance de Dieu
Saint Hippolyte de Rome (†235) dit encore, décrivant les pratiques des chrétiens du IIe siècle : « Efforce-toi en tous temps de te signer dignement le front, car c’est le signe connu et éprouvé de la passion contre le diable, si tu le fais avec foi et non pour te faire voir des hommes, mais en l’opposant avec science comme un bouclier. En nous signant le front et les yeux avec la main, écartons celui qui essaie de nous exterminer. » (La Tradition apostolique 42).
Saint Paul exalte la Sainte Croix : « Le langage de la Croix est folie pour ceux qui vont à leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur Salut, pour nous, il est puissance de Dieu ». (1 Cor 1, 18).
Nous pouvons et devons toujours faire le signe de la Croix quand nous allons prier, parler avec Dieu, demander sa protection. En passant dans une église, ou un autre lieu sacré, nous pouvons faire le signe de croix, et bien fait, pour demander à Dieu sa protection. L’important est l’intention de prier, « se tourner vers Dieu ». Le signe de la Croix est par lui-même une prière. L’important est de le faire avec dévotion, et pas comme une superstition.
Devant le Saint-Sacrement, on peut faire le signe de la Croix, mais ce n’est pas obligatoire ; en revanche, oui une génuflexion. Il n’est pas non plus nécessaire de faire un signe de croix pour recevoir la sainte communion, car nous l’avons fait au début de la célébration.
Note : il convient de se rappeler que, le 14 septembre, l’Église célèbre la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix.
« … depuis ce jour jusqu’à maintenant, la Croix est glorifiée ; c’est la Croix, en effet, qui maintenant encore consacre les rois, pare les prêtres, garde les vierges, affermit les ascètes, resserre les liens des époux, fortifie les veuves. C’est la Croix qui féconde l’Église, illumine les peuples, garde le désert, ouvre le paradis… » (Proclus de Constantinople, évêque (c. 390-446) – Sermon pour le Dimanche des Rameaux).
Debout ! Ne vous découragez pas ! Ayez confiance ! Dieu ne vous abandonnera pas, sa Voie va bien au-delà de notre imagination. Car Il est le Dieu des surprises, Il est celui qui surprend à travers les plus étonnantes formes et par les réponses les plus inattendues.
Dès maintenant, assumez les nouveaux défis qui se présentent à vous. Croyez en Dieu, en son amour, en son pouvoir illimité, croyez en vous et en tout ce qu’Il a semé dans votre cœur. Ne prêtez pas attention aux voix qui cherchent à vous décourager et à vous retenir. Souvenez-vous que vous êtes ce résultat de l’amour de Dieu, qui se perfectionne chaque jour de votre vie.
Le secret du triomphe et du bonheur
Nous ne devons jamais cesser d’avoir confiance en Dieu, car Dieu est le seul à avoir le dernier mot pour chaque situation. Cheminez avec assurance et avec l’espoir en Jésus, en ses promesses. Marcher à Ses côtés, tel est le secret du triomphe et du bonheur. Il n’y a pas d’autre route à suivre.
Dieu vous aime. Vous êtes important à Ses yeux et Il veut vous offrir ce qu’il y a de meilleur. Il fera des merveilles en vous ! Savez-vous pourquoi ? Parce que Dieu ne vous a jamais oublié, et jamais Il ne le fera, même dans ces occasions de la vie, où il vous semblera que Dieu reste silencieux ou paraît distant.
Dans ces moments, lorsque vous vous sentirez abandonné et essoufflé dans votre foi, en ces moments où malgré tous vos efforts, rien ne réussira, rien ne marchera, répétez ces paroles avec résolution : « En Christ qui me rend fort, je peux tout ». Le dire ne résoudra pas d’un coup tous vos problèmes, mais cela vous apportera un peu de paix et de sérénité pour affronter les obstacles et les résoudre rapidement.
Il nous faut réaliser et comprendre que notre Dieu est le Dieu des défis et des victoires. Il est le Dieu de l’Espérance et des rêves accomplis. Il est le Dieu de la Joie et le Dieu des Triomphes. Prenons l’habitude de dire :
« Que tous ceux qui te cherchent Soient dans l’allégresse et se réjouissent en toi ! Que ceux qui aiment ton salut Disent sans cesse : Exalté soit l’Éternel! » (Psaume 40, 17).
Pour cela et pour bien d’autres choses, quelles que soient les circonstances, nous ne devons jamais nous sentir abattus. Avec Dieu à vos côtés, il n’y a pas d’adversités qui tiennent. Le secret du triomphe et du bonheur, c’est de confier en Son amour, en Ses promesses, lui rester fidèle, marcher droit et se réjouir de savoir qu’Il chemine avec vous, dans ce merveilleux voyage de la vie.
« Car l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier, L’Éternel donne la grâce et la gloire, Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. Éternel des armées ! Heureux l’homme qui se confie en toi ! » (Psaume 84, 12-13).
Pildoras de fe/Aleteia.ES
Vous ne laissez pas assez de place pour Dieu au coeur de votre vie ? Suivez ces conseils ! Récemment, un prêtre, que je connais bien, a fait un commentaire à propos des visages mornes et inexpressifs qu’il remarque parfois au cours de la messe. Il a plaisanté en disant : « Certains disent que le Concile Vatican II a sorti toutes les statues des églises mais en fait elles sont toujours là… sur les bancs ! ».
Le prêtre plaisantait bien sûr, mais il faisait tout de même référence à un sujet très sérieux. En d’autres mots, nos pratiques religieuses n’engendrent pas toujours de la joie, de la paix et de la sainteté intérieure.
Il n’y a pas de formule pour que notre vie intérieure soit parfaitement pieuse, tout comme il n’y a pas de recette pour un mariage parfait ou une amitié parfaite. Il y a certainement des pratiques cruciales à la sainteté (c’est-à-dire la messe, le sacrement, la prière, le rosaire, etc). Mais afin d’être en réelle harmonie avec Dieu, il faut cultiver et maintenir une relation intérieure avec lui.
Voici certaines des attitudes et pratiques clés qui peuvent aider à être en parfaite union avec Dieu :
Les attitudes clés
- L’écoute: lorsque l’on écoute Dieu, sa présence devient palpable. Le pape François dit que lorsqu’une personne écoute Dieu, elle trouve « une place sous le regard du Seigneur ». L’union avec Dieu commence en acceptant le regard bienveillant de notre Père et en écoutant ses mots.
- La persévérance : cultiver une vie spirituelle intérieure est très difficile. Il est bien plus facile de vivre sa vie superficiellement plutôt que de plonger dans les profondeurs de son intériorité. Mais c’est aussi bien moins gratifiant. Le pape François a déclaré que la persévérance est nécessaire à celui qui souhaite « embarquer pour un voyage intérieur qui nous mène à travers les affres du péchés jusqu’à la vérité ».
- La volonté de travailler avec ardeur : Saint François de Sales déclara un jour à quelqu’un qu’il avait passé vingt ans à travailler sur sa résolution de douceur et vingt et un ans sur sa résolution d’humilité. Notre vie spirituelle requiert un engagement, du désir, du travail et un effort continu. Si nous voulons se rapprocher de Dieu, il faut se ressaisir sans cesse.
- Être en constante recherche de Dieu : on peut facilement perdre Dieu dans le vacarme de nos vies. Même Marie et Joseph ont perdu Jésus dans Jérusalem. Il faut continuellement chercher Jésus pour avoir une vie intérieure épanouie. Il est nécessaire de toujours se demander : « Ai-je perdu Jésus ? Que puis-je faire dans les prochains jours pour le trouver ? ».
- L’humilité : le bienheureux Giacomo Alberione, fondateur de la Famille Paulinienne, a écrit : « Le Seigneur veut que nous expérimentions la profondeur de notre misère pour que l’on comprenne que c’est Lui qui nous sanctifie. » L’humilité ne consiste pas à s’apitoyer sur son sort. Mais lorsque nous reconnaissons sincèrement nos péchés, nous nous ouvrons à la grâce de Dieu. L’humilité nous aide également a accepter, avec courage, les nombreux échecs inévitables de notre vie spirituelle et de persévérer malgré tout.
Les pratiques
- Donnez du temps et de l’espace à Dieu : la sainteté n’arrive pas simplement parce que nous la demandons. Il faut adapter notre calendrier et notre vie afin de donner à Dieu la priorité. Prenons toujours du temps pour faire nos prières.
- Des mots ou phrases pieux : traditionnellement appelées « aspirations », ce sont des phrases tirées des Écritures ou simplement un mot que vous pouvez répétez au cours de la journée. En voici plusieurs dont « Jésus, aide mon incrédulité, » « Aie pitié de moi, Jésus, » et « Jésus, donne moi de la patience ! » Ces phrases peuvent aider à se rappeler la présence de Dieu à tout moment.
- Envoyez des messages à Jésus : tout comme nous envoyons des messages à nos amis, nous pouvons en envoyez à Jésus. Une des soeurs de ma communauté m’a avoué avoir une liste dans son téléphone qu’elle complète à chaque fois qu’elle pense à quelque chose qu’elle aimerait partager avec Jésus. Peu importe la façon dont nous choisissons de communiquer avec Lui, c’est lorsque nous essayons de « prier sans cesse, » comme nous presse saint Paul de le faire, que nous trouvons Dieu dans chaque moment (1 Th 5, 17).
- La prière comme repère : beaucoup de personnes insistent sur le fait qu’elles n’ont pas le temps de prier mais il y a plusieurs façons de laisser une place à la prière dans son quotidien. Par exemple, prenez quelques points de repère sur votre trajet pour aller au bureau : cela peut-être une porte, une sortie d’autoroute, une rivière ou un escalator. Lorsque vous voyez votre point de repère, ne regardez pas votre téléphone, enlevez vos écouteurs et videz vous la tête. Ces pauses rapides au cours de la journée peuvent faire des merveilles !
- Réception attentive des Écritures: le pape Benoît XVI a écrit : « L’amour et l’amitié véritables sont toujours nourris de regards réciproques, d’intenses et d’éloquents silences emplis de respect et de vénération… si cette dimension est absente, nous pouvons considérer que la communion sacramentelle est superficielle. » Il y a une différence entre recevoir l’Eucharistie en pensant au prochain match de football et recevoir l’Eucharistie le coeur ouvert.
Et vous, avez-vous des attitudes et pratiques clés que vous privilégiez pour vous rapprochez de Dieu ?
Sœur Theresa Aletheia Noble/Aleteia.EN
Comment une simple tasse de café peut sauver une vie
Casey Fisher, étudiante à l’université, a croisé un sans abri qui cherchait de l’argent pour acheter un café. En le voyant, elle a senti qu’elle devait absolument lui parler :
« J’étais chez Dunkin’ Donuts quand j’ai vu un sans abri assis sur le trottoir qui ramassait des pièces. Quelques minutes plus tard, je l’ai vu entrer dans le Dunkin’ Donuts. Alors qu’il comptait son argent afin de s’acheter un café, je me suis approchée de lui pour lui parler alors qu’il n’en avait pas vraiment envie. Il n’avait qu’un dollar en petites pièces, je lui ai donc acheté un café et un bagel et lui ai demandé de s’assoir avec moi. Il m’a raconté que les gens étaient généralement méchants avec lui parce qu’il était sans abri. Sa vie n’avait pas été simple : perte de sa mère en raison du cancer, père absent, drogue… Il ne supportait plus la personne qu’il était devenu. »
Quel est ton prénom ?
Casey lui a demandé son prénom. Une chose qui peut paraître bien simple mais tellement importante : demander le prénom de quelqu’un c’est lui prouver qu’il existe à nos yeux. Et se sentir exister est la chose la plus fondamentale pour pouvoir se sentir aimé. Car dans le fond, ce que nous recherchons tous est l’amour.
Casey Fischer a publié l’histoire de sa rencontre avec Chris sur Facebook. Elle y évoquait l’étrange sensation qui l’avait poussé à lui parler et a posté une photo de lui : « Cet homme adorable s’appelle Chris et c’est une des personnes les plus honnêtes et sincères que j’ai jamais rencontré. Après avoir réalisé qu’il fallait vraiment que je retourne en cours, Chris m’a demandé d’attendre et m’a écrit quelque chose sur un bout de papier. En s’excusant pour son écriture tremblotante, il m’a tendu un ticket de caisse tout froissé, a souri, puis est parti. J’ai lu sa note et voici ce qu’elle disait :“Je voulais me suicider aujourd’hui. Mais grâce à toi, merveilleuse jeune fille, ce n’est plus le cas.Merci.” ».
Une leçon de vie
C’est une leçon que nous devons sans cesse apprendre : notre bonté les uns envers les autres peut faire la différence, elle peut tout changer. On ne réalise pas à quel point il est important de faire attention aux autres et de se rappeler que nous sommes tous des êtres humains. Nous avons tous besoin d’attention, peut importe notre situation matérielle.
Comme le déclarait le pape François le 6 juillet 2015 : « Combien de personnes se sentent exclues des fêtes de famille, mis à l’écart, espérant chaque jour désespérément de trouver un peu d’amour ? »