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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Ce n'est pas une légende- Le petit garçon et la poupée

Publié à 20:29 par lusile17 Tags : argent femme photo amour coeur noel enfants article fille fleurs rose voiture
 Ce n'est  pas une légende-   Le petit garçon et la poupée

                                                                                 
  

                                                       Le petit garçon et la poupée

Quand j'ai vu tout le monde qu'il y avait, je me suis mise à maugréer. "Je vais passer un temps interminable ici et j'ai encore tant de choses à faire". Noël commence vraiment à devenir une corvée. Ce serait tellement bien de me coucher et de me réveiller seulement après. Mais je me suis fait un chemin jusqu'au département des jouets et là, j'ai commencé à maugréer contre le prix des jouets en me demandant si les enfants joueraient vraiment avec.
Je me suis retrouvée dans l'allée des jouets. Du coin de l'oeil, j'ai remarqué un petit bonhomme d'environ 5 ans qui tenait une jolie petite poupée contre lui.

Il n'arrêtait pas de lui caresser les cheveux et de la serrer doucement contre lui. Je me demandais à qui était destinée la poupée. Puis, le petit garçon se retourna vers la dame près de lui: "Ma tante, es-tu certaine que je n'ai pas assez de sous?". La dame lui répondit avec un peu d'impatience: "Tu le sais que tu n'as pas assez de sous pour l'acheter". Puis sa tante lui demanda de rester là et de l'attendre quelques minutes. Puis elle partit rapidement.
Le petit garçon tenait toujours la poupée dans ses mains. Finalement, je me suis dirigée vers lui et lui ai demandé à qui il voulait donner la poupée. "C'est la poupée que ma petite soeur désirait plus que tout pour Noël. Elle était sûre que le Père Noël lui apporterait". Je lui dis alors qu'il allait peut-être lui apporter. Il me répondit tristement: "Non, le Père Noël ne peut pas aller là où ma petite soeur se trouve maintenant. Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu'elle lui apporte". Il avait les yeux tellement tristes en disant cela. "Elle est partie rejoindre Jésus. Papa dit que maman va aller retrouver Jésus bientôt elle aussi alors j'ai pensé qu'elle pourrait prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite soeur". Mon coeur s'est presque arrêté de battre. Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m'a dit: "J'ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé d'attendre que je revienne du magasin". Puis il m'a montré une photo de lui prise dans le magasin sur laquelle il tenait la poupée en me disant: "Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle, comme ça, elle ne m'oubliera pas. J'aime ma maman et j'aimerais qu'elle ne me quitte pas mais papa dit qu'il faut qu'elle aille avec ma petite soeur". Puis il baissa la tête et resta silencieux.
Je fouillai dans mon sac à mains, sortis une liasse de billets et demandai au petit garçon: "Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûrs ?" "Ok" dit-il. "Il faut que j'en aie assez". Je glissai mon argent avec la sienne et nous avons commencé à compter. Il y en avait amplement pour la poupée et même plus. Doucement, le petit garçon murmura: "Merci Jésus pour m'avoir donné assez de sous". Puis il me regarda et dit: "J'avais demandé à Jésus de s'arranger pour que j'aie assez de sous pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse l'apporter à ma soeur. Il a entendu ma prière. Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman mais je n'osais pas lui demander. Mais il m'a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche. Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches."
Quelques minutes plus tard, sa tante revint et je m'éloignai en poussant mon panier. Je terminai mon magasinage dans un état d'esprit complètement différent de celui dans lequel je l'avais commencé. Je n'arrivais pas à oublier le petit garçon. Puis, je me suis rappelé un article paru dans le journal quelques jours auparavant qui parlait d'un conducteur en état d'ivresse qui avait frappé une voiture dans laquelle se trouvait une jeune femme et sa fille. La petite fille était morte sur le coup et la mère gravement blessée. La famille devait décider s'ils allaient la faire débrancher du respirateur. Est-ce que c'était la famille de ce petit garçon?
Deux jours plus tard, je lus dans le journal que la jeune femme était morte. Je ne pus m'empêcher d'aller acheter un bouquet de roses blanches et me rendre au salon mortuaire où était exposée la jeune dame. Elle était là, tenant une jolie rose blanche dans sa main, avec la poupée et la photo du petit garçon dans le magasin. J'ai quitté le salon en pleurant, sentant que ma vie changerait pour toujours. L'amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa soeur était tellement incroyable. Et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé.


                                             
                                                                                      

 

 

Anecdote de Noël-Appuyé sur la crèche

Publié à 20:23 par lusile17
Anecdote de Noël-Appuyé sur la crèche

                   Appuyé sur la crèche

Quelqu'un me raconta un jour une anecdote à propos de la crèche de Noël que montait chaque année sa famille
Chaque année on ressortait du placard les décorations de Noël ainsi que tous les personnages en plâtre de la nativité. Cette année là l'un des bergers avait été endommagé par son long séjour en boîte. Sa jambe était cassée et, par malheur, il fallait que ce soit le berger préféré du petit garçon. Vous savez, c'est le berger qui porte un agneau sur ses épaules... Il en faut au moins un dans toutes les crèches qui se respectent. Le petit garçon était bien triste. Il lui était impossible de recoller la jambe cassée du berger qui ne pouvait pas tenir sur une seule jambe. Que faire? Le petit garçon n'en avait pas vu un pareil au magasin. Sa mère, qui avait l'esprit pratique et une plus longue expérience que son fils, lui dit alors: «Essaie d'appuyer ton berger sur le berceau du petit Jésus, peut-être qu'il pourra ainsi tenir.» Le jeune garçon essaya et revint en courant vers sa mère en disant: «Maman, cela marche, mon berger tient bien!»
La maman ajouta alors: «Tu vois, pour nous c'est pareil, on ne tient bien que si on s'appuie sur Jésus.»

                                                                

Poésies de Noël

Publié à 20:08 par lusile17 Tags : enfant fleur nuit poésie noel
Poésies de Noël

         Viens réchauffer    

Viens réchauffer tes mains mon frère
On dit que nous avons un dieu
Que ce n'est pas un militaire...
Ni l'empereur, ni son neveu
Que ce n'est pas de ces notables
Ni de ces bourgeois triomphants
On dit qu'il est né à l'étable
On dit que Dieu n'est qu'un enfant.

Viens réchauffer tes mains trop maigres
On dit que tu as la peau noire
On dit que tu es un sale nègre
Qu'il vaut mieux changer de trottoir
On dit que ma petite "caille"
L'enfant est né à la minuit
Qu'il faisait si noir sur la paille
Sa peau était couleur de nuit.

Viens réchauffer tes deux mains jaunes
Tes poissons maigres de coolies
On dit que tu mendies l'aumôme
Le sang d'une poignée de riz
Qu'on a bombardé vos paroles
Brûlé la fleur, brûlé le champ
On a dit aussi qu'un roi Hérode
A voulu supprimer l'Enfant.


Viens réchauffer tes mains, mon frère
On dit qu'il nous est né un Dieu
Qu'il est né en terre étrangère
Et moi... j'ai oublié le lieu
Toi qui habites le silence
Tes poings serrant un bout de pain
Je voudrais voir si sa naissance
Tu ne la tiens pas dans tes mains

             Jean Debruynne


                  

Poésies de Noël - Chanson de Noël

Publié à 19:07 par lusile17 Tags : ange anges amour fond coeur noel nuit rose argent neige bleu

Chant de Noël

 

                                                  

Noël ! Noël !
Des clochetons !
Noël ! Noël !
Tous les bourdons
Sautent en choeur jusqu'à la lune,
Noël ! Noël !
Il neige doux,
Noël ! Noël !
Des anges flous,
Emmitouflés, dans la nuit brune,
Sonne, sonnez, sonne, allez donc,
Mes belles cloches, dig, ding, dong

                                                           

Dos contrefait,
En capeluche
De blanc duvet,
Chante la bûche...
Les flammes font la ronde autour,
En manteaux vifs
Et décoiffées...
Sus aux hâtifs
Châteaux des fées !
Le nain rouge grimpe à la tour
Pour délivrer sa dame rose.
Hui !... Frou !... tout se métamorphose.

                                                 

Noël ! venez,
La table fume.
Ca, joyeux nez,
Renifle, hume !
C'est la fête au fond des escargots
Et dans le jus
Sacré de l'oie...
Vive Jésus !
Et vive joie,
Vous, ô recluses des fagots,
Bouteilles, vieilles mal peignées
En robe de fils d'araignées !

                                                            

Sans but ni choix,
Ris et paroles,
Tous à la fois
En suites folles
Font des zigzags de papillons.
Noël ! Noël !
Le coeur nous saute,
Noël ! Noël !
Dans la nuit haute,
Jusqu'au battant des carillons...
L'esprit des belles maisonnées
Rit au faîte des cheminées.

                                               

La mère rit,
Le père joue,
Le tout petit
Court, se secoue.
Mais notre beau soldat s'assoit
Tout rouge et bleu
Près de grand'mère ;
Le Roi du feu
Les considère
Et s'esclaffe de ce qu'il voit.
Mais il cherche... "Où me l'a-t-on mise ?..."
Aves son promis la promise.

                                                            

Heu ! crois-je pas
Qu'en l'ombre on cause ?
Que dit-on bas ?
Vers ou bien prose
D'un cantique du temps passé ?
L'air est joyeux,
Les mots sont tendres,
Plus neufs, plus vieux
Que flamme et cendres...
Bûche, menons aux fiancés,
Braises, petites voix bénies,
Le choeur léger des bons génies...

                                                

Des clochetons !
Noël ! Noël !
Tous les bourdons
Sautent en choeur jusqu'à la lune,
Noël ! Noël !
Il neige doux,
Noël ! Noël !
Des anges flous,
Emmitouflés, dans la nuit brune,
Sonne, sonnez, sonne, allez donc,
Mes belles cloches, dig, ding, dong !

                                          

Hui!...Les maisons
S'ouvrent ensemble.
Sur les tisons,
Un follet tremble
Et meurt après un petit bond.
Chacun vous prend
Sa pélerine.
Les mères-grand
En capeline
Tournent la clef et puis s'en vont.
Le long des seuils muets et ternes,
Il trotte menu des lanternes.

                                                         

Noël ! Soudain luit un cortège
Vers le lointain
Château de neige
Aux tours sonnantes de cristal
Qui dans la nuit
Vibre et flamboie.
Déjà bruit
De vaste joie
La porte du palais natal
Où le roi dort... "Dodo la Rose."
Avec une si douce pose.

                                                            

Là cent beaux airs
Pleins de louanges
Coulent tout clairs
Du sein des anges ;
Trompes d'argent, violes d'or
Chantent d'amour
Dans la nuit noire,
Chantent autour
Du fils de gloire,
Jésus notre Sire qui dort ;
Cent lustres, là, que l'encens voile,
Bercent leurs corbeilles d'étoiles.

                                                   

Eblouissant,
Le choeur des cierges
Monte et descend,
Telles des vierges,
Les degrés du trône... Noël !
Noël ! Joyeux
Dans la lumière
Le peuple aux cieux
Suit sa prière
Et rit à son Emmanuel.
Les prêtres dorés, à voix basse,
Haut les mains, appellent sa grâce.

                                                       

Simples de coeur
Qui, l'ange en tête,
De l'âtre au choeur
Menez la fête,
Bénis de Dieu qui l'avez vu.
Bel et mignon
Petit qu'on choie,
- Quel compagnon !
De quelle joie ! -
Priez pour le coeur dépourvu
Qui dans la nuit émerveillée
Poursuit son amère veillée.

                                          

Marie Noël, Les Chansons

Poésies de Noël

Publié à 18:45 par lusile17 Tags : noel enfant poésie
Poésies de Noël

                                Poésie de Noël

"Que prépare-ton ? se dit l'âne. On dirait qu'ils font un petit lit d'enfant."

"On aura peut-être besoin de vous cette nuit", dit la Vierge au boeuf et à l'âne.
Les bêtes se regardent longuement pour tâcher de comprendre puis se couchent.

Une voix légère mais qui vient de traverser tout le ciel les réveille bientôt.

Le boeuf se lève, constate qu'il y a dans la crèche un enfant nue qui dort et,
De son souffle, le réchauffe avec méthode, sans rien oublier.
D'un souriant regard, la Vierge le remercie.

Des êtres ailés entrent et sortent,
feignant de ne pas voir les murs qu'ils traversent avec tant d'aisance.

Joseph revient avec des langes prêtés par une voisine
"C'est merveilleux, dit-il de sa voix de charpentier,
un peu forte en la circonstance.

                           Jules Supervielle

 

Poésies de Noël- Les sapins

Publié à 18:41 par lusile17
Poésies de Noël- Les sapins

Les sapins

Les sapins en bonnets pointus
De longues robes revêtus
Comme des astrologues
Saluent leurs frères abattus.
Les bateaux qui sur le Rhin voguent
Dans les sept arts endoctrinés
Par les vieux sapins leurs aînés
Qui sont de grands poètes
Ils se savent prédestinés
A briller plus que des planètes.
A briller doucement changés
En étoiles et enneigés
Aux Noëls bienheureuses
Fêtes des sapins ensongés
Aux longues branches langoureuses...

Guillaume Apollinaire

                                                       

Poésies de Noël- Le sapin de Noël

Publié à 18:38 par lusile17 Tags : argent chien scintillant
Poésies de Noël- Le sapin de Noël

Le sapin de Noël

Le sapin scintillant est recouvert de givre...
C'est le soir de Noël.
Sur ses branches, je vois des jouets et des livres :
Tout paraît irréel.

Maman me tend les bras et Papa me soulève :
« Viens voir dans tes souliers ! »
C'est si beau que je crois faire un merveilleux rêve,
J'ai peur de m'éveiller !

Mais non ! tout est bien vrai ! Je tends ma main qui n'ose
Vers l'arbre illuminé
Et je détache alors les petits paquets roses
D'argent tout ficelés.

« Oh ! le joli canif !... Oh ! ce train électrique !...
Un petit cinéma !...
Et ce chien en peluche à la tendre mimique !...
Tout est vraiment pour moi ? »

Mes bras sont si chargés de jouets qu'ils en tremblent !
Et moi, je ris très fort...
Papa sourit. Dans tes yeux, Maman, il me semble
Voir une larme d'or...

 

Poésies de Noël _Nativité

Publié à 18:29 par lusile17 Tags : douceur
Poésies de Noël _Nativité

Nativité

Plus brillant que la promesse,
Est-ce vous, mon bel Agneau,
Que des deux mains je caresse
Sous cet auvent de roseaux ?

Est-ce vous le roi du monde ?
Je n’ai rien pour vous vêtir,
Que la douceur qui m’inonde,
En vous regardant dormir.

Quand je vous sens solitaire,
Et si nu sur cette terre,
Fragile, craintif et froid,

Ma pauvreté me fait honte :
Mais pour vous garder, je compte
Plutôt sur Dieu que sur moi.


Henri Ghéon

Poésies de Noel

Publié à 18:22 par lusile17 Tags : coeur enfants animaux fleurs neige bleu anges cheval oiseau alphabet brève
Poésies de Noel

Poémes de Noël !!!!

Ainsi qu'ils le font chaque année, 
En papillotes, les pieds nus,
Devant la grande cheminée
Les petits enfants sont venus.

Tremblants dans leur longue chemise,
Ils sont là... Car le vieux Noël,
Habillé de neige qui frise,
A minuit descendra du ciel.

Quittant la guirlande des anges,
Le Jésus de cire et les Rois,
Transportant des paquets étranges,
Titubant sur le bords des toits,

Le vieux bonhomme va descendre ...
Et, de crainte d'être oubliés,
Les enfants roses, dans la cendre,
Ont mis tous leurs petits souliers.

Ils ont même, contre une bûche
Qui venait de rouler du feu,
Rangé leurs pantoufles à ruche
Et leurs bottes de vernis bleu

Puis, après quelque phrase brève,
Ils s'endormirent en riant
Et firent un si joli rêve
Qu'ils riaient encore en dormant.

Ils rêvaient d'un pays magique
Où l'alphabet fut interdit ; 
Les ruisseaux étaient d'angélique,
Les maisons de sucre candi ;

Et dans des forêts un peu folles,
Tous les arbres, au bord du ciel, 
Pleins de brillantes girandoles,
Etaient des arbres de Noël.

Dans ce pays tendre et fidèle,
Les animaux parlent encore,
L'Oiseau Bleu vient quand on l'appelle ; 
La Poule a toujours des oeufs d'or.

... Mais comme venait d'apparaître 
Peau d'Ane en un manteau de fleurs,
Le jour entrant par la fenêtre
A réveillé tous les dormeurs.

C'est un talon qu'on voit descendre ! 
C'est un pied nu sur le parquet ! 
Les mains s'enfoncent dans la cendre,
Comme un bourdon dans un bouquet ! 

"Une armure avec une épée ! 
- Un navire ! Un cheval de bois ! 
- Oh ! la merveilleuse poupée
Et qui parle avec une voix ! 

- Que la bergerie est légère ! 
- Et comme le troupeau est blanc ! 
- Le loup ! - le berger ! - la bergère !"

Tout tremble au bord du coeur tremblant...

Oh ! Bonheur ! Noël de la vie,
Laisse-nous quelques fois, le soir
Aux cendres de mélancolie,
Mettre un petit soulier d'espoir ! 


Poésies de Noel-Les rois mages

Publié à 18:09 par lusile17 Tags : animaux homme enfant argent
Poésies de Noel-Les rois mages

Les rois mages

Donc, Balthazar, Melchior et Gaspard, les Rois Mages,
Chargés de nefs d'argent, de vermeil et d'émaux,
Et suivis d'un très long cortège de chameaux,
S'avancent, tels qu'ils sont dans les vieilles images.

De l'Orient lointain, ils portent les hommages
Aux pieds du Fils de Dieu, né pour guérir les maux
Que souffrent ici-bas l'homme et les animaux.
Un page noir soutient leurs robes à ramages.

Sur le seuil de l'étable où veille Saint Joseph,
Ils ôtent humblement la couronne du chef
Pour saluer l'Enfant qui rit et les admire. 

C'est ainsi qu'autrefois, sous Augustus César,
Sont venus, présentant l'or, l'encens et la myrrhe,
Les rois mages Gaspard, Melchior et Balthazar.