Publié à 20:04 par lusile17
Coiffes de Villers Bocage
Publié à 20:01 par lusile17
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Costumes et coiffes Normands- Mariés 1900
Après la guerre de 1870, les échanges avec des gens d'autres provinces, d'autres milieux s'intensifient et les modes vestimentaires purement régionales s'estompent. Les costumes deviennent sombres. Les femmes portent de stricts ensembles le plus souvent noirs, mais se coiffent d'une bonnette qui demeure un symbole de l'élégance régionale.
La plupart du temps, pour les cérémonies, les hommes s'habillent d'un sobre costume noir et coiffent un chapeau, parfois haut de forme, souvent melon.
Les hommes portent l'habit, pantalon noir ou à rayures et redingotes ou vestes courtes, le chapeau melon ou le haut de forme comme couvre-chef.
La mariée elle-même est vêtue de noir et seuls son châle blanc, son bouquet et sa couronne d'oranger témoignent de l'importance de ce grand jour. La couronne et le bouquet seront d'ailleurs précieusement conservés sous un globe le restant de leur vie
Publié à 18:46 par lusile17
Coiffes normandes .Honfleur
Publié à 18:42 par lusile17
Coiffes Normandes. Bonnet du pays de caux
Sous l'Ancien Régime, il était interdit aux femmes du peuple l'utilisation de certains matériaux nobles, soie, broderie, dentelles, or,... La Révolution abolit ce privilège et les femmes, profitant d'une liberté et d'une aisance nouvelles vont créer et embellir leurs coiffes jusqu'aux limites du "délicat à porter".
D'un simple bonnet de type cornette au début du XIXème siècle, la coiffe évolue au fil du siècle en objet de coquetterie, d'élégance où chaque personne affiche son rang social.La grande coiffe ornée de dentelles et de rubans ne se porte que les "grands dimanches et fêtes carillonnées". Utilisées pendant une période relativement courte, ces grandes coiffes seront remplacées peu à peu par des bonnettes plus modestes.
Publié à 18:33 par lusile17
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LE BONNET CAUCHOIS:
Si la paysanne de la pointe de Caux porte au quotidien , le costume traditionnel composé de la jupe en droguet, du tablier et du corselet agrémenté d'un fichu, et retient ses cheveux dans un petit bonnet rond, elle fait toilette les jours de fête.
c'est à la fin du XVIIIème s, et durant la première moitié du XIXème que la cauchoise aisée arbore cette grande coiffe si particulière appelée "bonnet cauchois".
D'abord porté avec une robe ou un déshabillé en indienne, il a aussi été le complèment des robes empires.Composé d'un cône recouvert de laméd'or ou d'argent, de soie ou de velours, brodé de strass, de cannetille et de paillettes, il est agrémenté de barbes et de mousseline bordées de dentelles.
La particularité est le montage de celles-ci qui varie d'un village à l'autre.
Publié à 18:03 par lusile17
Coiffes et costumes Normands
Vers 1830-1850, les Normandes portent généralement par dessus plusieurs jupons une robe de droguet et un tablier, un fichu et surtout les jours de fête, une grande coiffe.
Le droguet, la chaîne est en lin et la trame en laine. Si en Cotentin, ces droguets sont souvent unicolores, dans le Calvados, ils sont le plus souvent à rayures de couleurs différentes. Les plus anciens sont blancs et rouges, ils datent dit-on, de l'époque révolutionnaire, puis ils mêlent du bleu et du rouge, du brun, du vert. Sous la jupe, plusieurs jupons sont superposés. Un caraco, parfois appelé « canezou » sert de veste sur la chemise de drap de lin le « tous-les-jours », de toile plus fine les jours de fêtes. Sur les épaules, la Normande épingle un fichu souvent de coton imprimé, les motifs floraux sont nombreux. Enfin, elle attache devant elle un tablier, de toile, de soie pour les plus aisées, un « devantei » dont la large « bavette » protège la poitrine.
Et surtout, la Normande porte une coiffe sur sa tête. Coiffe petite, voire modeste bonnet pour les jours ordinaires, elle se pare d'une grande coiffe, les grands jours de fête et les dimanches carillonnés. Ces coiffes étaient différentes d'un village à l'autre : on dit que chaque paroisse avait sa coiffe particulière
Le Normand revêt sa « blaude » et se couvre de sa casquette « à pont ».
A la même époque, les normands utilisent encore des vestes courtes, mais, de plus en plus souvent des blaudes. La blaude existe depuis longtemps, mais vers 1820, elle abandonne son seul rôle de vêtement protecteur et devient habit d'apparat. Elle est de toile de lin très fine, bleue, et se brode au col, aux pattes d'épaules, aux tours de poches et aux poignets. Autour du cou, le col est bien amidonné et un foulard se noue.
Les hommes portent encore la culotte de drap, ou d'autre tissu rustique. Elle est boutonnée aux genoux selon la coupe typique sous l'Ancien Régime, mais la mode du pantalon est apparue et tend à être adoptée. La fermeture, à la ceinture, est dite « à pont », c'est-à-dire faite d'une pièce de tissu plus ou moins grande, qui se relève de l'entre-jambe jusqu'à la ceinture, réminiscence sans doute de l'ancien haut-de-chausse.
Sur la tête, le Normand porte fièrement sa casquette « à pont », plus ou moins haute. D'autres couvre-chefs, bonnets de laine ou de coton, chapeaux de différentes formes ont été aussi utilisés.
Aux pieds, Normandes et Normands ont toujours utilisé des chaussures de cuir solides qu'ils noircissaient volontiers avec un peu de graisse de lard et de la suie de la cheminée. Les sabots étaient utilisés pour un usage plus quotidien.