Publié à 01:13 par lusile17
Lamotte-Warfusée. - Eglise Saint-Pierre de Lamotte
L'église de Lamotte-Warfusée fut construite entre 1929 et 1931 par l'architecte parisien Godefroy Teisseire (1874-1938) qui édifia une dizaine d'églises dans la Somme dont celle de Chaulnes. Dans le contexte de la première reconstruction, elle s'inscrit dans un mouvement de recherche novatrice où les nouveaux matériaux sont largement pris en compte et où les performances du béton armé, même s'il n'est pas encore parfaitement maîtrisé, donnent l'occasion d'expérimenter des formes et des volumes intérieurs assez impressionnants.
Les murs de béton armé sont construits sous le parement en briques, selon la tradition picarde. La flèche de béton ajourée est un morceau de bravoure.
Deux artistes se partagent l'essentiel de l'exécution du décor architectural, Dominique Aldighieri pour la peinture et Jacques Gruber pour les vitraux. Le mobilier fut conçu, jusque dans ses moindres détails, par l'architecte.
L'intérêt architectural de cette église, déjà inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1994, ainsi que la réussite de son programme iconographique, en font un monument de premier ordre parmi les édifices de la Première reconstruction.
Publié à 01:09 par lusile17
Grivesnes. - Eglise Saint-Agnan
L'église de Grivesnes fut bâtie entre 1835 à 1842 par le vicomte Antoine Louis Gabriel de la Myre, propriétaire du château de Grivesnes, sur son terrain, à ses frais et selon ses idées. Il s'agit donc d'une réalisation très personnelle, atypique, avec l'idée d'un cylindre se dégageant d'un cube et un grand mélange de styles. Avec ses volumes imposants, cette église est unique dans la région Picardie.
Le choeur en est le principal attrait. On y accède par un large arc triomphal. Il se présente sous la forme d'un grand cylindre en pierre de taille de 12,50 m de diamètre se prolongeant par la coupole de 30 m de haut, le tout placé dans un cube en briques. Une galerie a été ménagée dans l'épaisseur des murs, rythmés par une tribune de style néo-Renaissance et deux occuli.
La construction d'origine a été modifiée à deux reprises. Le portique-péristyle de style néo-classique sur lequel s'ouvrait l'église à l'origine a été remplacé entre 1869 et 1875 par un clocher banal conçu par l'architecte Paul Delefortrie. Durement touché en 1914-1918, le dôme fut reconstruit en béton et recouvert d'une feuille d'aluminium. Il perdit de sa hauteur.
En dépit de ces modifications, l'église de Grivesnes a été classée en raison de son originalité tant pour l'histoire de sa construction que pour sa conception architecturale.
Publié à 01:04 par lusile17
Eglise Saint-Nicolas de Coullemelle
Préservée des atteintes du premier conflit mondial jusqu'en 1918 du fait de son relatif éloignement du front, le village de Coullemelle ne résista pas à la dernière grande offensive allemande du printemps qui fixa pour plusieurs mois les combats à l'Ouest et au Sud de Montdidier. L'Eglise Saint-Nicolas, dont la construction remontait à la fin du Moyen-âge, fut très gravement endommagée et l'on dut se résoudre à dynamiter les ruines du clocher en septembre 1919. En 1921, on confia l'édification d'une nouvelle église à Théodule Morel, architecte de l'arrondissement de Montdidier, et à son confrère rouennais Robert Petit. Leur projet, définitivement approuvé en 1923, adoptait un plan très simple reprenant l'essentiel des dispositions de l'ancien édifice. Le style et les matériaux employés, en revanche, étaient résolument différents: le gothique flamboyant cédait le pas au néo roman et la traditionnelle pierre de taille de calcaire dur se trouvait remplacée par de lourdes maçonneries de moellons de grès ferrugineux.
Dès 1926, la municipalité décida de confier les travaux d'aménagement intérieur à Pierre Ansart (1873-1941) et à son fils Gérard (1903-1991), architectes-décorateurs de grand talent issus de la lignée des Duthoit (célèbres sculpteurs, dessinateurs et architectes amiénois), qui travaillèrent également aux églises voisines de Cantigny et Marquivillers. Ils confièrent l'exécution de leurs dessins aux artistes et artisans qu'ils venaient de rassembler dans le groupement de Notre-Dame-des-Arts, groupement d'art liturgique exclusivement composé d'Amiénois. La réalisation des vitraux conçus par Gérard Ansart et le R.P. Fernique revint en revanche à l'atelier du maître-verrier lillois Pierre Turpin (1871-1944). Enfin, le mosaïste parisien Jean Gaudin (1879-1954), régulièrement associé aux travaux de Gérard Ansart entre 1924 et 1930, exécuta, outre le chemin de croix et la grande frise qui en scande les stations, les ouvrages de mosaïque sur crépi de chaux et ciment, et notamment le saint Nicolas qui orne l'abside. C'est sans conteste la qualité exceptionnelle de cet ensemble Art Déco, faisant appel à toutes les ressources techniques, à tous les matériaux et à toutes les virtuosités en pratique à l'époque, qui a valu à l'église de Coullemelle d'être inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques le 30 novembre 1994.
Publié à 00:47 par lusile17
L'Eglise indivise de Thennes et Berteaucourt les Thennes (Somme)
Le Saint patron de THENNES est Saint QUENTIN, celui de BERTEAUCOURT est Saint JEAN-BAPTISTE,
Ces deux saints sont représentés dans cet église.
1914-1918 : L'église comme le reste du village est détruite à plus de 99%.
1926 : Rebâtie et restaurée, l'église est rendue au culte.
1985 : restauration complète de l’intérieur de l’église
1988 : Le 08 octobre, fête du nouveau coq après la réfection de la toiture
Et n'oublions pas les cloches elles sont trois :
MARIE, la plus grande, ne sonne plus.
FIRMINE-ADELAIDE, la moyenne, tinte l'heure et l'angélus.
EMILIE, sonne à la volée, tinte le glas avec FIRMINE.
Publié à 00:29 par lusile17
Église du Saint-Sépulcre Montdidier (Somme)
Suite à son anéantissement total après la Première Guerre mondiale, Montdidier fête sa résurrection le 7 juin 1931 en inaugurant les édifices reconstruits : les églises Saint-Pierre et du Saint-Sépulcre, de style gothique flamboyant, classées "monuments historiques" en 1920 et fidèlement restaurées, l'hôtel de ville, totalement reconstruit dans le style flamand et décoré dans le style art déco, la Salle du Roy, entièrement réédifiée mais restée flanquée d'une tourelle qui est peut-être le plus ancien vestige du plus lointain Montdidier...
La première église de ce nom fut édifiée au début du XIIe siècle, au retour de la première croisade. Détruite pendant la guerre de Cent Ans, elle fut reconstruite à l'intérieur du rempart élevé par Philippe-Auguste mais son exiguïté entraînera la construction, à l'emplacement actuel, d'une troisième église du Saint-Sépulcre qui sera consacrée en 1519.
À découvrir : les boiseries du chœur qui sont classées, le tableau des litanies de la Vierge qui serait un vestige de la première église, un superbe Christ de pitié, les vitraux du maître verrier Jacques Gruber, les tapisseries de Bruxelles représentant l'histoire de Moïse et des Hébreux.
Publié à 00:16 par lusile17
Montdidier L'église Saint-Pierre
Ville natale de Parmentier, qui introduisit la culture de la pomme de terre en France, une agréable promenade ombragée, la promenade du Prieuré, s'étend derrière l'ancien palais de justice et comprend, à son extrémité, une table d'orientation. De là, on a vue sur la ville, les clochers et le beffroi.
L'église Saint-Pierre (XIVe-XVIe et XXe siècle)
La construction de cette église, pourtant de dimensions modestes, prendra plus de deux siècles !
En 1946, il est fait mention de l'église Saint-Pierre dans une charte de Thierri, évêque d'Amiens, mais son origine remonterait à une époque bien antérieure.
L'église actuelle date de la fin du XIVe siècle mais, du fait des guerres et de la ruine de Montdidier au XVe siècle, sa construction durera 200 ans. Le portail, conçu par Chappion, maître maçon de la cathédrale de Beauvais, est remarquable.
Provenant de la première église, les fonts baptismaux (XIe siècle), de style romano- byzantin, en marbre noir de Tournai, sont particulièrement beaux et curieux. Les reliques des saints Lugle et Luglien, patrons de la ville, sont conservées dans une chasse en bronze plaquée d'argent datant de 1839.
À voir absolument, dans le chœur, un superbe Christ roman du XIIe siècle.
Le parvis de l'édifice est limité à une petite placette, juste au bord de la falaise, qui permet d'avoir une vue en contrebas sur la vallée.
Publié à 23:49 par lusile17
Doullens - Église Notre-Dame.
Vue de la Place de l'Église.
On remarque son fort modeste clocher, sans rapport avec les dimensions et le style de l'édifice.
Pas grand chose a dire
Publié à 23:29 par lusile17
Doullens-L'église Saint-Pierre
L'église Saint-Pierre a été construite au XIIIe siècle.
Il ne reste que les murs
Publié à 23:01 par lusile17
L'église abbatiale de Saint-Riquier
Au centre du transept, un vaste espace protégé par une grille en fer forgé du XVIIe siècle accueille les stalles en chêne sculpté dans lesquelles siégeaient les abbés de Saint-Riquier.
La décoration intérieure est très riche en statues, bas-relief et mobilier. Citons entre autres une sculpture rappelant le passage de Jeanne d'Arc à Saint-Riquier (elle y aurait été enfermée une nuit lors de son transfert Rouen), la sépulture en marbre noir de Jean de Bruges, les fonts baptismaux du début du XVIe siècle, les dizaines de statues (réalisées entrte le XVe et le XVIIe siècle)...
Les stalles en bois sculpté, trois statues de saints (Saint-Antoine, Saint-Sébastien et Saint-Roch) qui étaient souvent appelés contre la peste, le lutrin dans le choeur.
Publié à 22:52 par lusile17
Mobilier, chapelles et déambulatoire
Le transept et le déambulatoire n'ont été que peu remaniés. Ils font partie de la construction originelle du XIIIe siècle. Ils s'accordent harmonieusement avec les éléments de construction plus récents
Huit chapelles s'ouvrent sur le choeur. Quatre sur son côté Nord, trois sur son côté Sud. Au centre, dans l'axe de la nef, se trouve la chapelle de la Vierge qui est la plus vaste.