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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Conte d'Andersen- Le petit soldat de plomb

Publié à 13:36 par lusile17 Tags : amour nuit jeux image
Conte d'Andersen- Le petit soldat de plomb

Le petit soldat de plomb

Il était une fois un petit garçon qui avait beaucoup de jouets. Un de ses jeux était la bataille des petits soldats de plomb. L’un d’eux n’avait qu’une jambe, mais l’enfant l’aimait beaucoup et le plaçait toujours au premier rang. Le petit garçon ignorait que, pendant la nuit, les jouets s’animaient et parlaient entre eux. C’est ainsi que le petit soldat de plomb fit la connaissance d’une jolie ballerine dont il tomba amoureux. Les nuits passaient et le petit soldat ne trouvait jamais le courage de déclarer son amour.

Pendant les batailles avec les autres petits soldats, il espérait qu’elle verrait combien il était courageux. Le soir, quand la petite danseuse lui demandait s’il avait eu peur, il répondait fièrement que non. Le diable enfermé dans la boîte à surprise aimait bien se moquer du petit soldat mais la gentille danseuse lui avait bien dit : « N ‘écoute pas ce jaloux! J’aime beaucoup parler avec toi!»

Mais un jour, les deux amoureux furent séparés. L ‘enfant prit le petit soldat et le posa sur le rebord de la fenêtre. « Reste ici et monte bien la garde! Aucun ennemi ne doit entrer!» Puis il se mit à jouer sur la table avec les autres petits soldats. Dans l’après-midi, un orage éclata soudainement. Un vent violent fit basculer la statuette de plomb par la fenêtre.



Conte d'Andersen- Le petit soldat de plomb

Publié à 13:27 par lusile17 Tags : papier image
Conte d'Andersen- Le petit soldat de plomb

Le petit soldat de plombLe petit soldat tomba la tête la première, et son fusil se planta dans le sol. La pluie tomba tout autour de lui, formant d’immenses flaques. Aussi brusquement qu’il avait commencé, l’orage s’arrêta. Deux garçons qui sautaient dans les flaques virent soudain le petit soldat planté dans la boue. L’undes garçons le ramassa et le mit dans sa poche.

 De l’autre côté de la rue coulait un ruisseau gonflé par la pluie. Le courant rapide transportait un petit bateau de papier.

« Mettons-y le petit soldat : ce sera un marin!» dit l’enfant qui l’avait ramassé. C’est ainsi que le petit soldat de plomb devint navigateur.

L’eau tourbillonnante du ruisseau entraîna le petit bateau dans une bouche d’égout. L’eau était profonde et boueuse. De gros rats, grinçants des dents, regardaient passer le bateau et son passager. Le petit soldat de plomb avait affronté tant de dangers dans ses batailles qu’il n’avait pas peur du tout.!



Conte d'Andersen- Le petit soldat de plomb

Publié à 12:59 par lusile17 Tags : coeur fond bonne femme image nuit
Conte d'Andersen- Le petit soldat de plomb

Le petit soldat de plomb

 

Le petit bateau arriva finalement dans un rivière où il se renversa. Le soldat de plomb coula dans l’eau profonde. «Je ne verrai plus jamais ma douce ballerine!» se dit-il tristement . Soudain, le pauvre petit soldat fut happé par un gros poisson qui avait été attiré par les couleurs vives de son uniforme. Le poisson n’eut pas le temps de se réjouir de son repas, car il fut aussitôt pris dans des filets d’un pêcheur. Peu après, on le transportait au marché dans un panier.

C’est à ce marché que se rendait justement la cuisinière de la maison où habitait notre héros. Elle acheta le gros poisson et le ramena dans la cuisine. Quand elle l’ouvrit pour le nettoyer, elle s’étonna d’y trouver un petit soldat de plomb. Elle alla l’offrir au petit garçon. « Mais c’est le mien! Comment a-t-il fait pour arriver dans le ventre de ce poisson? Le pauvre! Qui sait tout ce qu’il a dû endurer! » La brave femme plaça le petit soldat sur le rebord de la cheminée, juste à côté de la ballerine. Le destin avait à nouveau réuni les deux amoureux.  

Ils étaient heureux : enfin, la nuit, ils pouvaient se parler et se raconter tout ce qui leur était arrivé.

Quelques jours après, le jeune garçon prit le soldat de plomb et le jeta pour voir s'il allait fondre, dans le feu ouvert, le petit soldat continuait à regarder la danseuse, qui le regardait aussi.

Soudain, la  porte s'ouvrit toute grande et un coup de vent fit s'envoler la petite danseuse qui retomba dans le feu juste a coté du petit soldat de plomb. 

  

Le lendemain, quand la bonne vint retirer les cendres, elle retrouva dans le fond du foyer un peu de plomb en forme de coeur et une broche de la petite danseuse.

 



Conte d'Andersen- La tirelire

Publié à 11:16 par lusile17 Tags : voiture argent soi nuit enfants chez cheval image gratuit
Conte d'Andersen- La tirelire

IL y avait une quantité de jouets dans la chambre d'enfants.

Tout en haut de l'armoire trônait la tirelire sous la forme d'un cochon en terre cuite; il avait naturellement une fente dans le dos, et cette fente avait été élargie à l'aide d'un couteau pour pouvoir y glisser aussi de grosses pièces. On en avait déjà glissé deux dedans, en plus de nombreuses menues monnaies.

Le cochon était si bourré que l'argent ne pouvait plus tinter dans son ventre et c'est bien le maximum de ce que peut espérer un cochon-tirelire. Il se tenait tout en haut de l'armoire et regardait les jouets en bas, dans la chambre; il savait bien qu'avec ce qu'il avait dans le ventre il aurait pu les acheter tous et cela lui donnait quelque orgueil.

Les autres le savaient aussi même s'ils n'en parlaient pas, ils avaient d'autres sujets de conversation. Le tiroir de la commode était entrouvert et une poupée un peu vieille et le cou raccommodé regardait au-dehors.

Elle dit :
- Je propose de jouer aux grandes personnes, ce sera une occupation!

Alors, il y eut tout un remue-ménage, les tableaux eux-mêmes se retournèrent contre le mur ils savaient pourtant qu'ils avaient un envers - mais ce n'était pas pour protester.

On était au milieu de la nuit; la lune, dont les rayons entraient par la fenêtre, offrait un éclairage gratuit. Le jeu allait commencer et tous étaient invités, même la voiture de poupée bien qu'elle appartînt aux jouets dits vulgaires.

Chacun est utile à sa manière, disait-elle; tout le monde ne peut pas appartenir à la noblesse, il faut bien qu'il y en ait qui travaillent.

Le cochon-tirelire seul reçut une invitation écrite. On craignait que, placé si haut, il ne pût entendre une invitation orale                                            . Il se jugea trop important pour donner une réponse et ne vint pas. S'il voulait prendre part au jeu, ce serait de là-haut, chez lui; les autres s'arrangeraient en conséquence. C'est ce qu'ils firent.

Le petit théâtre de marionnettes fut monté de sorte qu'il pût le voir juste de face. Il devait y avoir d'abord une comédie, puis le thé, ensuite des exercices intellectuels. Mais c'est par ceux-ci qu'on commença tout de suite.

Le cheval à bascule parla d'entraînement et de pur-sang, la voiture de poupée de chemins de fer et de traction à vapeur: cela se rapportait toujours à leur spécialité. La pendule parla politique - tic, tac - elle savait quelle heure elle avait sonné, mais les mauvaises langues disaient qu'elle ne marchait pas bien ,la canne se tenait droite, fière de son pied ferré et de son pommeau d'argent; sur le sofa s'étalaient deux coussins brodés, ravissants mais stupides. La comédie pouvait commencer.

Tous étaient assis et regardaient. On les pria d'applaudir, de claquer ou de gronder suivant qu'ils seraient satisfaits ou non. La cravache déclara qu'elle ne claquait jamais pour les vieux, mais seulement pour les jeunes non encore fiancés.

- Moi, j'éclate pour tout le monde, dit le pétard.

- Etre là ou ailleurs... déclarait le crachoir. Et c'était bien l'opinion de tous sur cette idée de jouer la comédie.

La pièce ne valait rien, mais elle était bien jouée. Les acteurs présentaient toujours au public leur côté peint, ils étaient faits pour être vue de face, pas de dos. Tous jouaient admirablement, tout à fait en avant et même hors du théâtre, car leurs fils étaient trop longs, mais ils n'en étaient que plus remarquables.

La poupée raccommodée était si émue qu'elle se décolla et le cochon-tirelire, bouleversé à sa façon, décida de faire quelque chose pour l'un des acteurs, par exemple: le mettre sur son testament pour qu'il soit couché près de lui dans un monument funéraire quand le moment serait venu.

Tous étaient enchantés, de sorte qu'on renonça au thé et on s'en tint à l'intellectualité. On appelait cela jouer aux grandes personnes et c'était sans méchanceté puisque ce n'était qu'un jeu. Chacun ne pensait qu'à soi-même et aussi à ce que pensait le cochon-tirelire et lui pensait plus loin que les autres: à son testament et à son enterrement.

Quand en viendrait l'heure? Toujours plus tôt qu'on ne s'y attend...

Patatras! Le voilà tombé de l'armoire. Le voilà gisant par terre en mille morceaux; les pièces dansent et sautent à travers la pièce, les plus petites ronflent, les plus grandes roulent, surtout le daler d'argent qui avait tant envie de voir le monde. Il y alla, bien sûr; toutes les pièces y allèrent, mais les restes du cochon allèrent dans la poubelle.

Le lendemain, sur l'armoire, se tenait un nouveau cochon-tirelire en terre vernie.

Il ne contenait encore pas la moindre monnaie, et rien ne tintait en lui. En cela, il ressemblait à son prédécesseur.

Il n'était qu'un commencement et, pour nous, ce sera la fin du conte.



Conte de Grimm - L'oie d'or

Publié à 10:35 par lusile17 Tags : roman oiseau bonne belle cadeau nuit homme fille bonne journée
Conte de Grimm - L'oie d'or

L'oie d'or 

 

Il était une fois un homme qui avait trois fils. Le plus jeune avait été surnommé le Bêta et était la risée de tout le monde. Ses frères le prenaient de haut et se moquaient de lui à chaque occasion. Un jour, le fils aîné s'apprêta à aller dans la forêt pour abattre des arbres. Avant qu'il ne parte, sa mère lui prépara une délicieuse galette aux oeufs et ajouta une bouteille de vin pour qu'il ne souffre ni de faim ni de soif. Lorsqu'il arriva dans la forêt, il y rencontra un vieux gnome gris. Celui-ci le salua, lui souhaita une bonne journée et dit :
- Donne-moi un morceau de gâteau et donne-moi à boire de ton vin.
Mais le fils, qui était malin, lui répondit :
- Si je te donne de mon gâteau et te laisse boire de mon vin, il ne me restera plus rien. Passe ton chemin.
Il laissa le bonhomme là où il était, et il s'en alla. Il choisit un arbre et commença à couper ses branches, mais très vite il s'entailla le bras avec la hache. Il se dépêcha de rentrer à la maison pour se faire soigner. Ce qui était arrivé n'était pas le fait du hasard, c'était l'œuvre du petit homme.
Un autre jour, le deuxième fils partit dans la forêt. Lui aussi avait reçu de sa mère une galette et une bouteille de vin. Lui aussi rencontra le petit homme gris qui lui demanda un morceau de gâteau et une gorgée de vin. Mais le deuxième fils répondit d'une manière aussi désinvolte que son frère aîné :
- Si je t'en donne, j'en aurai moins. Passe ton chemin.
Il planta le petit homme là et s'en alla. La punition ne se fit pas attendre. Il brandit sa hache trois ou quatre fois et son tranchant le blessa à la jambe.
Peu de temps après, le Bêta dit :
- Papa, laisse-moi aller dans la forêt. Moi aussi je voudrais abattre des arbres.
- Pas question, répondit le père. Maladroit comme tu es, tu n'iras nulle part.
Mais le Bêta insista et son père finit par céder :
- Vas-y, mais s'il t'arrive quelque chose, tu recevras une belle correction.
Sa mère lui donna une galette faite d'une pâte préparée à l'eau et cuite dans les cendres et une bouteille de bière aigre. Le Bêta arriva dans la forêt et y rencontra le gnome vieux et gris, qui le salua et dit :
- Donne-moi un morceau de ton gâteau et laisse-moi boire de ton vin. J'ai faim et soif.
- Je n'ai qu'une galette sèche et de la bière aigre, répondit le Bêta, mais si cela te suffit, asseyons-nous et mangeons.
Ils s'assirent et le Bêta sortit sa galette qui soudain se transforma en un somptueux gâteau et trouva du bon vin à la place de la bière aigre. Ils mangèrent et burent, puis le vieux bonhomme dit :
- Tu as bon cœur et tu aimes partager avec les autres, c'est pourquoi je vais te faire un cadeau. Regarde le vieil arbre, là-bas. Si tu l'abats, tu trouveras quelque chose dans ses racines.
Le gnome le salua et disparut.
Le Bêta s'approcha de l'arbre et l'abattit. L'arbre tomba et le Bêta aperçut entre ses racines une oie aux plumes d'or. Il la sortit, la prit et alla dans une auberge pour y passer la nuit. L'aubergiste avait trois filles. Celles-ci, en apercevant l'oie, furent intriguées par cet oiseau étrange. Elles auraient bien voulu avoir une des plumes d'or. « Je trouverai bien une occasion de lui en arracher une », pensa la fille aînée. Et lorsque le Bêta sortit, elle attrapa l'oie par une aile. Mais sa main resta collée à l'aile et il lui fut impossible de la détacher. La deuxième fille arriva, car elle aussi voulait avoir une plume d'or, mais dès qu'elle eut touché sa sœur, elle resta collée à elle. La troisième fille arriva avec la même idée en tête.
- Ne viens pas ici, que Dieu t'en garde ! Arrête-toi ! crièrent ses sœurs.
Mais la benjamine ne comprenait pas pourquoi elle ne devrait pas approcher, et elle se dit : « Si elles ont pu s'en approcher, pourquoi je ne pourrais pas en faire autant ? » Elle s'avança, et dès qu'elle eut touché sa sœur, elle resta collée à elle. Toutes les trois furent donc obligées de passer la nuit en compagnie de l'oie.
Le lendemain matin, le Bêta prit son oie dans les bras et s'en alla, sans se soucier des trois filles qui y étaient collées. Elles furent bien obligées de courir derrière lui, de gauche à droite, et de droite à gauche, partout où il lui plaisait d'aller. Ils rencontrèrent un curé dans les champs qui, voyant ce défilé étrange, se mit à crier :
- Vous n'avez pas honte, impudentes, de courir ainsi derrière un garçon dans les champs ? Croyez-vous que c'est convenable ?
Et il attrapa la benjamine par la main voulant la séparer des autres, mais dès qu'il la toucha il se colla à son tour et fut obligé de galoper derrière les autres.
Peu de temps après, ils rencontrèrent le sacristain. Celui-ci fut surpris de voir le curé courir derrière les filles, et cria :
- Dites donc, monsieur le curé, où courez-vous ainsi ? Nous avons encore un baptême aujourd'hui, ne l'oubliez pas !
Il s'approcha de lui et le prit par la manche et il ne put plus se détacher.
Tous les cinq couraient ainsi, les uns derrière les autres, lorsqu'ils rencontrèrent deux paysans avec des bêches qui rentraient des champs. Le curé les appela au secours, leur demandant de les détacher, lui et le sacristain. Mais à peine eurent-ils touché le sacristain que les deux paysans furent collés à leur tour. Ils étaient maintenant sept à courir derrière le Bêta avec son oie dans les bras.
Ils arrivèrent dans une ville où régnait un roi qui avait une fille si triste que personne n'avait jamais réussi à lui arracher un sourire. Le roi proclama donc qu'il donnerait sa fille à celui qui réussirait à la faire rire. Le Bêta l'apprit et aussitôt il se dirigea au palais, avec son oie et toute sa suite. Dès que la princesse aperçut ce défilé étrange, les uns courant derrière les autres, elle se mit à rire très fort.
Le Bêta réclama aussitôt le mariage, mais le roi n'avait pas envie d'un tel gendre. Il tergiversait et faisait des manières, pour déclarer finalement que le Bêta devait d'abord trouver un homme qui serait capable de boire une cave pleine de vin. Le Bêta pensa que le petit bonhomme gris serait certainement de bon conseil et consentirait peut-être à l'aider, et il partit dans la forêt. À l'endroit précis où se trouvait l'arbre abattu par le Bêta était assis un homme au visage triste. Le Bêta lui demanda ce qu'il avait.
- J'ai grand-soif, répondit l'homme, et je n'arrive pas à l'étancher. Je ne supporte pas l'eau. J'ai bu, il est vrai, un fût entier de vin, mais c'est comme si on faisait tomber une goutte sur une pierre chauffée à blanc.
- Je peux t'aider, dit le Bêta. Viens avec moi, tu verras, tu auras de quoi boire.
Il le conduisit dans la cave du roi. L'homme commença à boire le vin et il but et but jusqu'à en avoir mal au ventre. À la fin de la journée, il avait tout bu.
Le Bêta réclama de nouveau le mariage, mais le roi biaisait encore : un tel simplet, un tel dadais -comme d'ailleurs même son nom l'indiquait - pourrait-il devenir le gendre d'un roi ? Il inventa donc une nouvelle épreuve : le Bêta devrait d'abord lui amener un homme capable de manger une montagne de pain. Le Bêta n'hésita pas une seconde et partit dans la forêt. À l'endroit habituel était assis un homme, qui serrait sa ceinture avec un air très contrarié :
- J'ai mangé une charrette de pain, mais à quoi bon quand on a faim comme moi ? Mon estomac est toujours vide et je dois toujours serrer ma ceinture.
Le Bêta fut très heureux de l'apprendre et lui dit gaiement :
- Lève-toi et suis-moi ! Tu verras, tu mangeras à satiété.
Il emmena l'affamé dans la cour royale. Entre-temps, le roi fit apporter toute la farine du royaume et ordonna d'en faire une montagne de pain. L'homme de la forêt s'en approcha et se mit à manger. À la fin de la journée, il avait tout englouti. Et le Bêta, pour la troisième fois, demanda la main de la princesse. Mais le roi se déroba encore en demandant à son futur gendre de trouver un bateau qui saurait aussi bien se déplacer sur l'eau que sur la terre.
- Dès que tu me l'amèneras, le mariage aura lieu.
Le Bêta repartit dans la forêt et, là était assis le vieux gnome gris qui dit :
- J'ai bu pour toi, j'ai mangé pour toi. Et maintenant je vais te procurer ce bateau ; tout cela parce que tu as été charitable avec moi.
Et, en effet, il lui donna ce bateau qui naviguait aussi bien sur l'eau que sur la terre et le roi ne put plus lui refuser la main de sa fille.

FIN

                                                         



Conte de Grimm - Le loup et les sept chevreaux

Publié à 00:56 par lusile17 Tags : chez enfants mort photo
 Conte de Grimm - Le loup et les sept chevreaux

Le loup et les sept chevreaux

 

 Il était une fois une vieille chèvre qui avait sept chevreaux et les aimait comme chaque mère aime ses enfants. Un jour, elle voulut aller dans la forêt pour rapporter quelque chose à manger, elle les rassembla tous les sept et leur dit :
- Je dois aller dans la forêt, mes chers enfants. Faites attention au loup ! S'il arrivait à rentrer dans la maison, il vous mangerait tout crus. Ce bandit sait jouer la comédie, mais il a une voix rauque et des pattes noires, c'est ainsi que vous le reconnaîtrez.
- Ne t'inquiète pas, maman, répondirent les chevreaux, nous ferons attention. Tu peux t'en aller sans crainte.
La vieille chèvre bêla de satisfaction et s'en alla.
Peu de temps après, quelqu'un frappa à la porte en criant :
- Ouvrez la porte, mes chers enfants, votre mère est là et vous a apporté quelque chose.
Mais les chevreaux reconnurent le loup à sa voix rude.
- Nous ne t'ouvrirons pas, crièrent- ils. Tu n'es pas notre maman. Notre maman a une voix douce et agréable et ta voix est rauque. Tu es un loup !
Le loup partit chez le marchand et y acheta un grand morceau de craie. Il mangea la craie et sa voix devint plus douce. Il revint ensuite vers la petite maison, frappa et appela à nouveau :
- Ouvrez la porte, mes chers enfants, votre maman est de retour et vous a apporté pour chacun un petit quelque chose.
Mais tout en parlant il posa sa patte noire sur la fenêtre ; les chevreaux l'aperçurent et crièrent :
- Nous ne t'ouvrirons pas ! Notre maman n'a pas les pattes noires comme toi. Tu es un loup !
Et le loup courut chez le boulanger et dit :
- Je me suis blessé à la patte, enduis-la-moi avec de la pâte.
Le boulanger lui enduisit la patte et le loup courut encore chez le meunier.
- Verse de la farine blanche sur ma patte ! commanda-t-il.
- Le loup veut duper quelqu'un, pensa le meunier, et il fit des manières. Mais le loup dit :
- Si tu ne le fais pas, je te mangerai.
Le meunier eut peur et blanchit sa patte. Eh oui, les gens sont ainsi !
Pour la troisième fois le loup arriva à la porte de la petite maison, frappa et cria :
- Ouvrez la porte, mes chers petits, maman est de retour de la forêt et vous a apporté quelque chose.
- Montre-nous ta patte d'abord, crièrent les chevreaux, que nous sachions si tu es vraiment notre maman.
Le loup posa sa patte sur le rebord de la fenêtre, et lorsque les chevreaux virent qu'elle était blanche, ils crurent tout ce qu'il avait dit et ouvrirent la porte. Mais c'est un loup qui entra.
Les chevreaux prirent peur et voulurent se cacher. L'un sauta sous la table, un autre dans le lit, le troisième dans le poêle, le quatrième dans la cuisine, le cinquième s'enferma dans l'armoire, le sixième se cacha sous le lavabo et le septième dans la pendule. Mais le loup les trouva et ne traîna pas : il avala les chevreaux, l'un après l'autre. Le seul qu'il ne trouva pas était celui caché dans la pendule.
Lorsque le loup fut rassasié, il se retira, se coucha sur le pré vert et s'endormit.
Peu de temps après, la vieille chèvre revint de la forêt. Ah, quel triste spectacle l'attendait à la maison ! La porte grande ouverte, la table, les chaises, les bancs renversés, le lavabo avait volé en éclats, la couverture et les oreillers du lit traînaient par terre. Elle chercha ses petits, mais en vain. Elle les appela par leur nom, l'un après l'autre, mais aucun ne répondit. C'est seulement lorsqu'elle prononça le nom du plus jeune qu'une petite voix fluette se fit entendre :
- Je suis là, maman, dans la pendule !
Elle l'aida à en sortir et le chevreau lui raconta que le loup était venu et qu'il avait mangé tous les autres chevreaux. Imaginez combien la vieille chèvre pleura ses petits !
Toute malheureuse, elle sortit de la petite maison et le chevreau courut derrière elle. Dans le pré, le loup était couché sous l'arbre et ronflait à en faire trembler les branches. La chèvre le regarda de près et observa que quelque chose bougeait et grouillait dans son gros ventre.
- Mon Dieu, pensa-t-elle, et si mes pauvres petits que le loup a mangés au dîner, étaient encore en vie ?
Le chevreau dut repartir à la maison pour rapporter des ciseaux, une aiguille et du fil. La chèvre cisailla le ventre du monstre, et aussitôt le premier chevreau sortit la tête ; elle continua et les six chevreaux en sortirent, l'un après l'autre, tous sains et saufs, car, dans sa hâte, le loup glouton les avaient avalés tout entiers. Quel bonheur ! Les chevreaux se blottirent contre leur chère maman, puis gambadèrent comme le tailleur à ses noces. Mais la vieille chèvre dit :
- Allez, les enfants, apportez des pierres, aussi grosses que possible, nous les fourrerons dans le ventre de cette vilaine bête tant qu'elle est encore couchée et endormie.
Et les sept chevreaux roulèrent les pierres et en farcirent le ventre du loup jusqu'à ce qu'il soit plein. La vieille chèvre le recousit vite, de sorte que le loup ne s'aperçut de rien et ne bougea même pas.
Quand il se réveilla enfin, il se leva, et comme les pierres lui pesaient dans l'estomac, il eut très soif. Il voulut aller au puits pour boire, mais comme il se balançait en marchant, les pierres dans son ventre grondaient.

Cela grogne, cela gronde,
mon ventre tonne !
J'ai avalé sept chevreaux,
n'était-ce rien qu'une illusion ?
Et de lourdes grosses pierres
les remplacèrent.

Il alla jusqu'au puits, se pencha et but. Les lourdes pierres le tirèrent sous l'eau et le loup se noya lamentablement. Les sept chevreaux accoururent alors et se mirent à crier :
- Le loup est mort, c'en est fini de lui !
Et ils se mirent à danser autour du puits et la vieille chèvre dansa avec eux.

                                                                         

Conte de grimm



La légende du joueur de flûte de Hamelin

Publié à 00:04 par lusile17 Tags : image histoire enfants homme musique revenu
La légende du joueur de flûte de Hamelin

Le joueur de flûte de Hamelin est certainement l’une des légendes les plus populaires du folklore allemand. Cette histoire enfantine, popularisée par les frères Grimm en 1816, prend ses racines dans l’Allemagne médiéval du XIIIème siècle.

Mais s’agit-il seulement d’une légende ?

Représentation la plus ancienne du Joueur de flûte <br />(copiée du vitrail de l'église d'Hamelin)

Représentation la plus ancienne du Joueur de flûte
(copiée du vitrail de l'église d'Hamelin)

 

La légende du joueur de flûte de Hamelin

En 1284, la ville de Hamelin, en Allemagne, fut la proie d’une invasion de rats. Toute la ville en était infestée, au grand désespoir des habitants. Un jour, un homme étrange se présenta comme preneur de rat. Il promit pour une cetaine somme d’argent de débarrasser la ville de tous ses rats. Les habitants acceptèrent.

Le preneur de rats sortit une petite flûte et commença à jouer. Aussitôt tous les rats sortirent des maisons et se réunirent autour de lui. Lorsquil fut certain qu’il n’y en avait plus de cachés, il quitta la ville en direction de la Weser (fleuve allemand). Les rats le suivirent jusque dans l’eau où ils se noyèrent.

Après avoir libéré la ville de son fléau, le joueur de flûte vint réclamer son dû auprès des habitants, mais ces derniers refusèrent, oubliant leur promesse. Dès lors, l’homme quitta la ville plein d’amertume.

Il y revint cependant le 26 juin, sous les traits d’un chasseur à l’allure effrayante. Pendant que tout le monde était à l’église, il sortit sa flûte de nouveau et commença à jouer dans les ruelles da la ville. Mais cette fois, ce furent les enfants qui arrivent en courant, ensorcelés par son étrange musique. Il les conduisit par la porte de l’est en continuant de jouer, et ils allèrent jusqu’à la montagne Koppelberg, où il disparut avec eux à jamais.

Seuls deux enfants revinrent, car ils s’étaient attardés en chemin. L’un d’eux étant aveugle ne pu montrer l’endroit où les enfants étaient, l’autre étant muet ne put dire un seul mot. Un petit garçon étant revenu chercher sa redingote échappa lui aussi au malheur. Certains dirent que les enfants avaient été conduits à une grotte d’où ils ressortirent dans la région de Siebenbuergen. Selon la légende, ce jour-là, 130 enfants disparurent ainsi à jamais.

D’après « Légendes allemandes » de Grimm (1816)



Conte de Grimm - Cendrillon

Publié à 21:51 par lusile17 Tags : neige femme bonne belle homme fille travail enfant hiver
Conte de Grimm - Cendrillon

Cendrillon

 


Un homme riche avait une femme qui tomba malade ; et quand celle-ci sentit sa fin prochaine, elle appela à son chevet son unique fille et lui dit :

 

– Chère enfant, reste bonne et pieuse, et le bon Dieu t'aidera toujours, et moi, du haut du ciel, je te regarderai et te protégerai.

 

Puis elle ferma les yeux et mourut. La fillette se rendit chaque jour sur la tombe de sa mère, pleura et resta bonne et pieuse. L'hiver venu, la neige recouvrit la tombe d'un tapis blanc. Mais au printemps, quand le soleil l'eut fait fondre, l'homme prit une autre femme.

 

La femme avait amené avec elle ses deux filles qui étaient jolies et blanches de visage, mais laides et noires de cœur. Alors de bien mauvais jours commencèrent pour la pauvre belle-fille.

 

Faut-il que cette petite oie reste avec nous dans la salle ? dirent-elles. Qui veut manger du pain, doit le gagner. Allez ouste, souillon !

 

Elles lui enlevèrent ses beaux habits, la vêtirent d'un vieux tablier gris et lui donnèrent des sabots de bois. « Voyez un peu la fière princesse, comme elle est accoutrée ! », s'écrièrent-elles en riant et elles la conduisirent à la cuisine. Alors il lui fallut faire du matin au soir de durs travaux, se lever bien avant le jour, porter de l'eau, allumer le feu, faire la cuisine et la lessive. En outre, les deux sœurs lui faisaient toutes les misères imaginables, se moquaient d'elle, lui renversaient les pois et les lentilles dans la cendre, de sorte qu'elle devait recommencer à les trier. Le soir, lorsqu'elle était épuisée de travail, elle ne se couchait pas dans un lit, mais devait s'étendre près du foyer dans les cendres. Et parce que cela lui donnait toujours un air poussiéreux et sale, elles l'appelèrent « Cendrillon ».

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Conte de Grimm - Cendrillon

Publié à 21:49 par lusile17 Tags : oiseau belle fille argent jardin cheval
Conte de Grimm - Cendrillon

Cendrillon

 

Il arriva que le père voulut un jour se rendre à la foire ; il demanda à ses deux belles-filles ce qu'il devait leur rapporter.

 

– De beaux habits, dit l'une. – Des perles et des pierres précieuses, dit la seconde.

 

– Et toi, Cendrillon, demanda-t-il, que veux-tu ?

 

– Père, le premier rameau qui heurtera votre chapeau sur le chemin du retour, cueillez-le pour moi.

 

Il acheta donc de beaux habits, des perles et des pierres précieuses pour les deux sœurs, et, sur le chemin du retour, en traversant à cheval un vert bosquet, une branche de noisetier l'effleura et fit tomber son chapeau. Alors il cueillit le rameau et l'emporta. Arrivé à la maison, il donna à ses belles-filles ce qu'elles avaient souhaité et à Cendrillon le rameau de noisetier. Cendrillon le remercia, s'en alla sur la tombe de sa mère et y planta le rameau, en pleurant si fort que les larmes tombèrent dessus et l'arrosèrent. Il grandit cependant et devint un bel arbre. Cendrillon allait trois fois par jour pleurer et prier sous ses branches, et chaque fois un petit oiseau blanc venait se poser sur l'arbre. Quand elle exprimait un souhait, le petit oiseau lui lançait à terre ce quelle avait souhaité.

 

Or il arriva que le roi donna une fête qui devait durer trois jours et à laquelle furent invitées toutes les jolies filles du pays, afin que son fils pût se choisir une fiancée. Quand elles apprirent qu'elles allaient aussi y assister, les deux sœurs furent toutes contentes ; elles appelèrent Cendrillon et lui dirent -

 

– Peigne nos cheveux, brosse nos souliers et ajuste les boucles, nous allons au château du roi pour la noce.

 

Cendrillon obéit, mais en pleurant, car elle aurait bien voulu les accompagner, et elle pria sa belle-mère de bien vouloir le lui permettre.

 

– Toi, Cendrillon, dit-elle, mais tu es pleine de poussière et de crasse, et tu veux aller à la noce ? Tu n'as ni habits, ni souliers, et tu veux aller danser ?

 

Mais comme Cendrillon ne cessait de la supplier, elle finit par lui dire :

 

– J'ai renversé un plat de lentilles dans les cendres ; si dans deux heures tu les as de nouveau triées, tu pourras venir avec nous.

 

La jeune fille alla au jardin par la porte de derrière et appela :

« Petits pigeons dociles, petites tourterelles et vous tous les petits oiseaux du ciel, venez m'aider à trier les graines :

les bonnes dans le petit pot,

les mauvaises dans votre jabot. »

 

Alors deux pigeons blancs entrèrent par la fenêtre de la cuisine, puis les tourterelles, et enfin, par nuées, tous les petits oiseaux du ciel vinrent en voletant se poser autour des cendres. Et baissant leurs petites têtes, tous les pigeons commencèrent à picorer : pic, pic, pic, pic, et les autres s'y mirent aussi : pic, pic, pic, pic, et ils amassèrent toutes les bonnes graines dans le plat. Au bout d'une heure à peine, ils avaient déjà terminé et s'envolèrent tous de nouveau. Alors la jeune fille, toute joyeuse à l'idée qu’elle aurait maintenant la permission d'aller à la noce avec les autres, porta le plat à sa marâtre. Mais celle-ci lui dit :

 

– Non, Cendrillon, tu n'as pas d'habits et tu ne sais pas danser : on ne ferait que rire de toi.

 

Comme Cendrillon se mettait à pleurer, elle lui dit :

 

– Si tu peux, en une heure de temps, me trier des cendres deux grands plats de lentilles, tu nous accompagneras. – Car elle se disait qu'au grand jamais elle n'y parviendrait.

 

Quand elle eut jeté le contenu des deux plats de lentilles dans la cendre, la jeune fille alla dans le jardin par la porte de derrière et appela :

« Petits pigeons dociles, petites tourterelles et vous tous les petits oiseaux du ciel, venez m'aider à trier les graines :

les bonnes dans le petit pot,

les mauvaises dans votre jabot. »

 

Alors deux pigeons blancs entrèrent par la fenêtre de la cuisine, puis les tourterelles, et enfin, par nuées, tous les petits oiseaux du ciel vinrent en voletant se poser autour des cendres. Et baissant leurs petites têtes, tous les pigeons commencèrent -à picorer : pic, pic, pic, pic, et les autres s y mirent aussi : pic, pic, pic, pic, et ils ramassèrent toutes les bonnes graines dans les plats. Et en moins d'une demi-heure, ils avaient déjà terminé, et s'envolèrent tous à nouveau. Alors la jeune fille, toute joyeuse à l'idée que maintenant elle aurait la permission d'aller à la noce avec les autres, porta les deux plats à sa marâtre. Mais celle-ci lui dit :

 

– C'est peine perdue, tu ne viendras pas avec nous, car tu n'as pas d'habits et tu ne sais pas danser ; nous aurions honte de toi.

 

Là-dessus, elle lui tourna le dos et partit à la hâte avec ses deux filles superbement parées.

 

Lorsqu'il n'y eut plus personne à la maison, Cendrillon alla sous le noisetier planté sur la tombe de sa mère et cria

 

« Petit arbre, ébranle-toi, agite-toi,

jette de l'or et de l'argent sur moi. "

 

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Conte de Grimm - Cendrillon

Publié à 21:46 par lusile17 Tags : belle fille argent oiseau
Conte de Grimm - Cendrillon

Cendrillon

 

Alors l'oiseau lui lança une robe d'or et d'argent, ainsi que des pantoufles brodées de soie et d'argent. Elle mit la robe en toute hâte et partit à la fête. Ni ses sœurs, ni sa marâtre ne la reconnurent, et pensèrent que ce devait être la fille d'un roi étranger, tant elle était belle dans cette robe d'or. Elles ne songeaient pas le moins du monde à Cendrillon et la croyaient au logis, assise dans la saleté, à retirer les lentilles de la cendre. Le fils du roi vint à sa rencontre, a prit par la main et dansa avec elle. Il ne voulut même danser avec nulle autre, si bien qu'il ne lui lâcha plus la main et lorsqu'un autre danseur venait l'inviter, il lui disait : « C'est ma cavalière ».

 

Elle dansa jusqu'au soir, et voulut alors rentrer. Le fils du roi lui dit : « je m'en vais avec toi et t'accompagne », car il voulait voir à quelle famille appartenait cette belle jeune fille. Mais elle lui échappa et sauta dans le pigeonnier. Alors le prince attendit l'arrivée du père et lui dit que la jeune inconnue avait sauté dans le pigeonnier. « Serait-ce Cendrillon ? » se demanda le vieillard et il fallut lui apporter une hache et une pioche pour qu'il pût démolir le pigeonnier. Mais il n'y avait personne dedans. Et lorsqu'ils entrèrent dans la maison. Cendrillon était couchée dans la cendre avec ses vêtements sales, et une petite lampe à huile brûlait faiblement dans la cheminée ; car Cendrillon avait prestement sauté du pigeonnier par-derrière et couru jusqu'au noisetier ; là, elle avait retiré ses beaux habits, les avait posés sur la tombe, et l'oiseau les avait remportés ; puis elle était allée avec son vilain tablier gris se mettre dans les cendres de la cuisine.

 

Le jour suivant, comme la fête recommençait et que ses parents et ses sœurs étaient de nouveau partis, Cendrillon alla sous le noisetier et dit :

 

« Petit arbre, ébranle-toi, agite-toi,

jette de l'or et de l'argent sur moi. »

 

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