Le Mont Saint Michel

La fléche de l'abbaye

L'Archange Saint Michel qui couronne la fléche (definitivement achevée en 1898)

a été réalisé en 1895 par le sculpteur Emmanuel Frémiet dans les ateliers Monduit

Pélerinage 

Les pelerins affluent au Mont , même pendant la guerre de Cent Ans: les anglais ,maîtres de la région,accordent ,moyennant finances, des sauf - conduits aux fidéles . On voit arriver pêle-mêle ,des nobles ,des riches bourgeois et des gueux qui vivent d'aumônes pendant leur voyage et sont hébergés gratuitement par les moines ,à l'Aumônerie

Cette photo n'est pas de moi .....

L’archange Saint Michel qui couronne la flèche 
(définitivement achevée en 1898) a été réalisé en 1895
par le sculpteur Emmanuel Frémiet dans les ateliers Monduit.

Le Mont Saint Michel

Le desensablement de la baie

Le Mont-Saint-Michel se caractérise par sa baie immense, battue par les plus grandes marées du monde qui s'offre à perte de vue entre ciel et mer, entre sable et eau, entre Normandie verdoyante et Bretagne granitique.

Menacée par la montée des sables, qui peu à  peu l'envahissent ,le Mont Saint Michel l'objet d'un grand projet  écologique nationale.

En 1995, l’Etat, la Région de Basse-Normandie, la Région Bretagne et la commune du Mont-Saint-Michel signent le projet de rétablissement du caractère maritime du Mont Saint Michel

Depuis que la baie est submergée, cela fait 8000 ans, les sédiments s'accumulent naturellement autour du Mont-Saint-Michel.

Ces sables fins, les "tangues", apportés par le flot ne sont pas tous repris par le jusant. Près de 3 % de ces sédiments s'accumule dans les zones hors d'atteinte des rivières, élevant par endroit les grèves de plus d'un mètre le temps d'un seul été.

Les espaces que la marée ne baigne plus que lors des vives eaux sont colonisés par l'herbu, progressant de 25 à 30 hectares chaque année, qui donne ainsi à la baie un caractère plus champêtre que maritime.

Désensabler la baie, c'est a dire enlever les sédiments qui s'y déposent, est hors de notre portée. Mais il est possible de rétablir et de maintenir autour du Mont-Saint-Michel un espace de sable naturellement entretenu par les rivières, criches et filandres, et de stopper l'envahissement des herbus qui menacent d'encercler le rocher.

Pour y parvenir, certains ouvrages construits par l'homme seront modifiés pour que les courants d'érosion fassent leur travail d'entretien.

L’aventure a duré près de dix années, de la conception à la réalisation (2000/2009). Aujourd’hui, le barrage s’inscrit pleinement dans l’histoire du site, mettant à contribution le phénomène naturel des marées pour évacuer, jour après jour, les sables accumulés au débouché du Couesnon dans la baie. Il participe à conserver la biodiversité du lieu (passage des poissons, restauration des grèves naturelles…)

À l’horizon 2025, le Couesnon aura reformé un large estuaire dans la baie. Le Mont aura retrouvé son paysage maritime et le conservera pour longtemps.

Le Mont Saint Michel

Le  désensablement de la baie

Le Mont-Saint-Michel se caractérise par sa baie immense, battue par les plus grandes marées du monde qui s'offre à perte de vue entre ciel et mer, entre sable et eau, entre Normandie verdoyante et Bretagne granitique.

Menacée par la montée des sables, qui peu à  peu l'envahissent ,le Mont Saint Michel l'objet d'un grand projet  écologique nationale.

En 1995, l’Etat, la Région de Basse-Normandie, la Région Bretagne et la commune du Mont-Saint-Michel signent le projet de rétablissement du caractère maritime du Mont Saint Michel

Depuis que la baie est submergée, cela fait 8000 ans, les sédiments s'accumulent naturellement autour du Mont-Saint-Michel.

Ces sables fins, les "tangues", apportés par le flot ne sont pas tous repris par le jusant. Près de 3 % de ces sédiments s'accumule dans les zones hors d'atteinte des rivières, élevant par endroit les grèves de plus d'un mètre le temps d'un seul été.

Les espaces que la marée ne baigne plus que lors des vives eaux sont colonisés par l'herbu, progressant de 25 à 30 hectares chaque année, qui donne ainsi à la baie un caractère plus champêtre que maritime.

Désensabler la baie, c'est a dire enlever les sédiments qui s'y déposent, est hors de notre portée. Mais il est possible de rétablir et de maintenir autour du Mont-Saint-Michel un espace de sable naturellement entretenu par les rivières, criches et filandres, et de stopper l'envahissement des herbus qui menacent d'encercler le rocher.

Pour y parvenir, certains ouvrages construits par l'homme seront modifiés pour que les courants d'érosion fassent leur travail d'entretien.

L’aventure a duré près de dix années, de la conception à la réalisation (2000/2009). Aujourd’hui, le barrage s’inscrit pleinement dans l’histoire du site, mettant à contribution le phénomène naturel des marées pour évacuer, jour après jour, les sables accumulés au débouché du Couesnon dans la baie. Il participe à conserver la biodiversité du lieu (passage des poissons, restauration des grèves naturelles…)

À l’horizon 2025, le Couesnon aura reformé un large estuaire dans la baie. Le Mont aura retrouvé son paysage maritime et le conservera pour longtemps.

Le Mont Saint Michel

 Le Mont Saint-Michel n'est plus accessible qu'en navette ou en marchant

En 2012 le projet franchi une première étape importante avec l'ouverture du nouveau parking situé à La Caserne, à trois kilomètre au sud du Mont Saint Michel et la mise en place des navettes.En 2012 le projet franchi une première étape importante avec l'ouverture du nouveau parking situé à La Caserne, à trois kilomètre au sud du Mont Saint Michel et la mise en place des navettes.

Le projet ne sera achevé que lorsque la digue-route de 1880 qui mène au mont aura été détruite en 2014 et sera remplacée par un pont-passerelle en 2015. Dès lors le rocher pourra redevenir une île 20 jours par an en moyenne.

Deux types de navettes seront utilisés, de grands bus pouvant accueillir une cinquantaine de passagers qui circuleront la majeure partie du temps. Pour faire face à la demande des visiteurs souhaitant se rendrent au Mont le soir tard, des mini-bus circuleront aux heures de faible afflluence. Les navettes sont gratuites, leur prix étant inclus dans le paiement de la place de parking .

Les navettes réversibles conçues pour le mont ne peuvent transporter que 66 personnes.

Il faut marcher au minimum 800 à 900 mètres entre le parking et le départ des navettes, puis 390 mètres de l'arrivée des navettes au mont.

Il est toujours possible de se rendre à pied au Mont Saint-Michel, en empruntant la digue route ou le futur pont passerelle qui devrait être ouvert au public en 2015

Le Mont Saint Michel

L'abbaye qui menace ruine de toute part est classée au registre des monuments historiques en 1874. Les moines sont de nouveau expulsés, mais cette fois pour une cause juste. L'architecte Edouard Corroyer est nommé pour entreprendre les travaux de restauration. C'est sa servante Annette Poulard qui est à l'origine de la fameuse omelette toujours très prisée aujourd'hui. Les travaux de restaurations donnent au Mont Saint-Michel son apparence actuelle quand en 1898 la flèche est achevée. Lors de la célébration du millénaire du Mont en 1966, des moines ont formé une petite communauté. Installés dans les logis abbatiaux, ils demeurent depuis à l'année sur l'îlot. La ville quant à elle accueille un flot constant de visiteurs, 3 millions par an, et c'est aussi un peu grâce à cela que le Mont saint-Michel est aujourd'hui ce qu'il est.

Le monastére roman

Le  monastére  roman achevé au 11ème siècle, est situé au nord ouest du rocher. Il présente une similitude avec le monastère gothique : les différentes salles sont superposées. Au sommet, le dortoir des moines qui abrite une librairie. Juste au-dessous se trouve le promenoir des moines. Et plus profond encore la salle de l'Aquilon, sombre et froide qui doit son nom au vent qui la traversait.

Le Mont Saint Michel

Notre arrivée

Louis XI institua l'ordre des Chevaliers de Saint-Michel ! Ce roi très pieux se rendit quatre fois au Mont. Lors de son dernier passage, il demanda l'installation de la cage de fer. Le Mont Saint-Michel devient ainsi une prison . A partir de 1523, les moines n'élisent plus leur chef. C'est le roi en personne qui désigne le nouvel abbé: cela s'appelle la commende. Généralement, cet abbé n'est pas un ecclésiastique, et il se fait souvent nommer pour profiter des revenus de l'abbaye. Les moines, à partir de cette date ne trouvent plus de motivation dans leur vie spirituelle et bien que les pèlerins soient toujours aussi nombreux ils délaissent l'abbaye. Les moines qui furent jusqu'à soixante sous la prélature de Robert de Thorigny ne sont plus que treize en 1580. En 1591, la menace effrayante de la guerre de religion se rapproche du Mont Saint-Michel. Les protestants veulent prendre l'abbaye. Sous les ordres de Montgomery, un groupe d'hommes se rapproche de nuit, jusqu'au pied de l'abbaye. Là, pensant obtenir l'aide d'un soldat ennemi acheté quelques jours auparavant, ils attendent que celui-ci les hissent à l'intérieur de l'édifice. Et, de fait, les protestants se retrouvent bientôt à plus de quatre-vingts dans le monastère. Montgomery, étonné de n'entendre aucun bruit de bataille à l'intérieur demande à l'un de ses plus fidèles soldats de monter. Arrivé dans le cellier, ne voyant aucun des siens, il comprend le stratagème et hurle pour prévenir son chef "Trahison, Trahison!" Entendant cela les protestants s'enfuirent laissant derrière eux quatre-vingt-dix- huit des leurs.

En 1790, les moines sont chassés de l'abbaye. Tous les biens sont vendus en 1792. Avec la Révolution, le Mont Saint-Michel devient une véritable prison . A partir de 1792, trois cents prêtres sont enfermés dans les murs de l'abbaye. Ils seront libérés en 1799. A leurs suites seront internés des forçats. Toutes les salles de l'abbaye sont transformées en ateliers. Les prisonniers seront jusqu'à sept cents à travailler dans ces pièces, aussi pour augmenter la surface utilisable, un plancher sépare l'église abbatiale. L'administration pénitentiaire délaisse totalement l'entretien des bâtiments et en 1817, l'ancienne hôtellerie, bâtie durant le règne de Robert de Thorigny, s'effondre.En 1834, un incendie se déclare dans l'église abbatiale transformée en atelier à chapeaux. La toiture est détruite et les travaux de réparations sont trop modestes par rapport à l'ampleur des dégâts. Chaque jour l'abbaye s'enlaidit un peu plus. Heureusement des hommes célèbres, principalement des écrivains (Hugo, Flaubert... ), affligés par un tel désastre, font pression sur le gouvernement. Enfin, en 1863 la prison est supprimée. L'abbaye est louée à l'évêque de Coutances. Des moines habitent de nouveau l'abbaye. Les pèlerins reviennent animer le Mont Saint-Michel. Les hôtels, restaurants et magasins de souvenirs ouvrent de nouveau leurs portes à desvisiteurs de plus en plus nombreux.

Le Mont Saint Michel , vu du bus

Nous arrivons au Mont Saint Michel

En homme prévoyant, il fait construire une citerne pour alimenter en eau douce les moines, les soldats et les habitants du Mont. Quand Rouen, capitale de la Normandie tombe aux mains des Anglais, toute la région sauf le Mont Saint-Michel est occupée par les Anglais. Devant tant de puissance l'abbé Robert Jolivet abandonne son monastère et propose ses services au roi d'Angleterre. En 1424, les Anglais assiègent le Mont, mais l'aide de l'abbé est inutile. Il a si bien conçu le système défensif de la ville que rien ne parvient à l'ébranler.

Les Montois (nom donné aux habitants du Mont) parviennent même par quelques attaques éclairs à décourager les Anglais. En 1425, après avoir subi une défaite plus cuisante que les autres, les Anglais se replient.

Le Mont Saint Michel,vu du bus 

Nous arrivons au Mont Saint Michel

Le Mont Saint Michel , vu du bus

Notre arrivée au mont Saint Michel

L'histoire du Mont Saint-Michel commence par une légende elle même étroitement liée à celle du Monte Gargano, dans les Pouilles (Italie) 

Au début du VIIIème siècle, en 708, Aubert, évêque d'Avranches, suite à une apparition de l'archange Saint-Michel reçoit l'ordre de construire un édifice dans lequel seraient loués les mérites de l'archange. Le pauvre évêque croyant follir n'ose rien faire et décide d'attendre.

Le Mont Saint-Michel

Citerne de l'aumônerie 

Il s'agit d'une citerne construite à l'époque par l'abbé Guillaume de Lamps construite à l'époque par l'abbé au XVIème siècle. Elle fut utilisée pour alimenter l’aumônerie en eau douce, sans être obligé de descendre jusqu’à la fontaine Saint Aubert situé sur la gréve