Pierrots-Colombines et Arlequins
Publié à 12:28 par lusile17
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Pierrot et Colombine amoureux
Publié à 12:18 par lusile17
PIERROT et COLOMBINE poème collaboratif
Pierrot triste une larme sur sa joue a perlé.
Pierrot rigole, sur son visage la larme a séché.
Pantin de pacotille, coeur sur la main s'asseoid sur un banc
Gentil personnage, toque noire, habillé de blanc
(morganne)
Viens donc me conter des histoires
Qui réveilleront ma vacillante mémoire,
Me redonnant l'envie de vivre à nouveau
Ces rêves bleus , par monts et par vaux.
(Aacré)
Car j'ai oublié quand tu me disais
Lorsque j'ai les yeux qui brillent
Ces songes que tu faisais
Au coin du feu qui scintille
(croch)
Mon pierrot tout fou auprès de moi,
Tu chantes, met mon coeur en émoi.
Tu ris, je m'enchante près de toi,
Me réfugiant doucement sous ton toit.
(Franck)
Pierrot aime sa Colombine,
Lui tend son coeur d'opaline.
A genou, lève les yeux et la vénère.
Colombine très douce, complice sur la terre.
(morganne)
Publié à 12:17 par lusile17
Pierrot et Colombine amoureux
Publié à 12:16 par lusile17
Pierrot et Colombine amoureux
Publié à 12:12 par lusile17
Pierrot de lune
Un jour les étoiles infantèrent la nuit
Dans une éclaboussure de poussières lunaires
Le soleil fatigué s’y était endormi
Fatigué de briller si fort dans l’univers
Alors Pierrot de Lune demanda au soleil
S’il pouvait tremper son doigt au petit lait
Dans la boule de feu semblant gorgée de miel
Lèvres gourmandes alléchées d'un mets ensoleillé
Bien sûr l'astre blanc de son air hautain
Renvoya notre ami dans ses jolis quartiers
Car du soleil les yeux seuls font un festin
N’en déplaise au bonhomme et à sa douce aimée
Colombine en effet sur un croissant de lune
Attendait elle aussi une cuillère céleste
Et à son doux Pierrot cria son infortune
Que l’astre lui refuse de lui-même un zeste
Et depuis ce jour là le soleil couchant
Se cache dans le ciel de peur que des pillards
Viennent voler une pincée de ses rayons brûlants
Quand il va se coucher dans son pyjama noir
Publié à 12:11 par lusile17
Pierrot sur la lune
Pierrot
Ce n'est plus le rêveur lunaire du vieil air
Qui riait aux aïeux dans les dessus de porte ;
Sa gaîté, comme sa chandelle, hélas! est morte,
Et son spectre aujourd'hui nous hante, mince et clair.
Et voici que parmi l'effroi d'un long éclair
Sa pâle blouse a l'air, au vent froid qui l'emporte,
D'un linceul, et sa bouche est béante, de sorte
Qu'il semble hurler sous les morsures du ver.
Avec le bruit d'un vol d'oiseaux de nuit qui passe,
Ses manches blanches font vaguement par l'espace
Des signes fous auxquels personne ne répond.
Ses yeux sont deux grands trous où rampe du phosphore
Et la farine rend plus effroyable encore
Sa face exsangue au nez pointu de moribond.
Paul VERLAINE (1844-1896)
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