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musicresearchgasywavegroup
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Venez découvrir les artistes MALGACHES...
Catégorie :
Blog Musique
Date de création :
04.05.2006
Dernière mise à jour :
30.03.2009

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ANALYSE CRISE MADA 09

Publié à 12:00 par musicresearchgasywavegroup
Madagascar a de paradoxal depuis dix ans qu’elle tend à connaître des crises lorsqu’elle est sur la voie de la croissance. C’était le cas en 2001, après que le socialiste Didier Ratsiraka ait fait sa mue libérale pour ouvrir les portes de Madagascar aux investisseurs étrangers et procédé à des réformes de fond. C’est le cas encore aujourd’hui. Le pays est sorti délabré de la crise qui l’a paralysé pendant six mois en 2002 et il a mis trois bonnes années à se relever. Aujourd’hui le bilan économique du Président est pour le moins honorable. Les grands projets se multiplient (Sherritt, QMM, Total, Soalala, Sakoa), les infrastructures se construisent rapidement, la croissance dépasse les 7%, les créations d’entreprises et les IDE atteignent des records, l’assiette fiscale s’élargit, l’inflation est maîtrisée, le tourisme est exponentiel, la protection de la biodiversité malgache améliorée, l’environnement des affaires s’améliore…alors pourquoi cette crise qui ralentira peut-être durablement la marche du pays vers le développement ? Elle résulte d’une gestion autoritaire du pays par le Président, d’un capitalisme d’Etat qui a nuit à de nombreux intérêts et une pauvreté qui ne se réduit pas…

La crise qui paralyse Madagascar depuis maintenant quinze jours n’est pas une surprise pour qui s’intéresse à ce pays. Les signaux d’alerte se multipliaient depuis deux ans et il aura fallu qu’un homme capable de fédérer les mécontents prenne la tête d’un mouvement d’opposition éclaté. Pour beaucoup, l’opposition tient une responsabilité certaine dans la situation actuelle tant elle est restée prisonnière de ses propres luttes intestines. En 2005 déjà, le CRN, plate-forme de l’opposition, annonçait la constitution d’un gouvernement de transition. Il n’en a rien été, chacun laissant l’autre prendre la responsabilité d’un telle démarche. L’opposition à Madagascar n’a par la suite brillé que par sa parcellisation lors des élections présidentielles de décembre 2006 et des législatives de septembre 2007, où aucun front commun n’a pu être constitué. Le résultat a été une réélection du Président de la République malgache avec une Assemblée Nationale dont il contrôle 108 des 127 sièges !
Il ne faut cependant pas négliger un facteur bien plus explicatif de cette hégémonie, à savoir la mainmise du Président sur les élections. Celui-ci promettait pourtant en 2002 que sa priorité serait de réformer le code électoral, afin d’octroyer une indépendance au Conseil National Electoral et à la Haute Cour Constitutionnelle, afin d’instaurer un bulletin unique, un partage du temps de parole dans les médias, un plafonnement financier des élections…Sept ans plus tard, on sait qu’il a utilisé un ATR acheté à Toulouse pour parcourir ses circonscriptions, qu’il a fait de sa chaîne de télévision MBS un outil de propagande, et qu’il a joué de malice avec la Haute Cour Constitutionnelle pour empêcher certains candidats de se présenter aux élections législatives de septembre 2007. Mieux, il a confié aux chefs de fokontany (chefs de quartier), pour 80% analphabètes, la délicate fonction d’établir les listes électorales. Or, il a dans le même temps pris soin de priver ceux-ci de leur indépendance en les faisant nommer par les chefs de district, eux-mêmes désignés par les Chefs de Région, eux-mêmes choisis par…le Président de la République (mais à titre transitoire avait-il promis il y a sept ans !). Le Président a trouvé un néologisme hybride qui réconcilie ces contradictions : « la déconcentralisation ». De fortes pressions ont ainsi été exercées sur ces chefs de fokontany lors des législatives de septembre 2007…

Dans ce contexte là, comment le Président pourrait-il accepter un gouvernement de transition, dirigé par le Maire, qui modifierait un code électoral assurant une réélection à Marc Ravalomanana ? Certains expliquent que la pression qui sera exercée sur le Président dans les prochains mois l’empêchera de jouer avec la loi. Certes…pourtant le SEFAFI (l’Observatoire de la vie publique), le CNOE (Comité National d’Observation des Elections) ou encore le CONECS (Conseil National Economique et Social) ont maintenu une pression permanente sur le Président depuis quelques années, sans grand résultat.
Si l’opposition et le Président se partagent donc des responsabilités dans la crise, le terreau de celle-ci est avant tout social. Souvenons nous des signaux d’alerte : les élections présidentielles de 2006 avaient entraîné une abstention record (moyen pour un peuple démuni de pouvoir exprimer son mécontentent). En avril 2007, des étudiants lancent un fort mouvement de protestation contre le pouvoir dans la plupart des grandes villes de Madagascar exception faite d’Antananarivo (le Maire étant à l’époque un proche du Président, tout comme le préfet, la situation avait été verrouillée). Le mouvement prend une ampleur sans précédent depuis 2002 et commence à s’en prendre directement aux intérêts privés du Président (Magro essentiellement). En mars 2008, au stade de Mahamasina d’Antananarivo, des milliers de supporters s’adonnent à des pillages d’une rare violence à la fin du match. Quelques mois plus tard, un opposant de toujours, Henri Lecacheur, tente de mener la fronde…un essai manqué, que le Maire d’Antananarivo aura su marquer en ce mois de janvier 2009.
Il aura fallu trois éléments déclencheurs pour convaincre une population sous tension de se mobiliser : l’affaire Daewoo fin novembre 2008, déjà âprement relatée, l’achat par le Président de la République d’un Boeing 737 d’une valeur de 60 millions de $ et surtout la fermeture de la télévision Viva du Maire de Tana, l’étincelle qui a mis le feu aux poudres. Pourtant, il ne fait aucun doute que le mouvement prend racine dans un contexte social délicat : un litre d’essence supérieur à un euro, un sac de riz quasiment au prix du SMIC, soit près de 30 euros…

Mais si la population s’inquiète que la pauvreté ne soit pas éradiquée, c’est aussi un ensemble hétéroclite de franges de la société qui exprime son mécontentement. Il y a tout d’abord des entrepreneurs malgaches trop souvent lésés par les interventions du Président pour favoriser son entreprise Tiko. Sans les citer, certains gravitent dans l’entourage du Maire. Le Président s’est également mis à dos l’Eglise catholique, qui, bien que préservant une neutralité officielle, ne cache plus les différends qui l’oppose au chef d’Etat protestant et vice Président laïc de l’Eglise réformée. Le Président Ravalomanana doit également faire face à une fronde massive des villes côtières de province qui voient d’un mauvais œil la « merenisation » présumée du pouvoir, notamment depuis la nomination en janvier 2007 de Charles Rabemanjara à la primature, rompant ainsi le pacte non écrit qui veut qu’un Président Merina nomme un 1er Ministre côtier. Enfin, le Président s’est coupé d’une partie de la haute société tananarivienne qui a mal vécu de voir ses privilèges remis en question par Tiko ou ses terres spoliées par l’Etat. Sur tous ces groupes aux intérêts bien différents viennent se greffer certains opposants de toujours qui ont vu dans Andry Rajoelina une fenêtre d’opportunité dans laquelle s’engouffrer, au premier rang desquels figure Roland Ratsiraka, le seul à pouvoir se prévaloir aujourd’hui d’une popularité nationale.

Ce rassemblement de déçus autour d’un homme providentiel n’est pas sans rappeler la situation de 2002, où le Maire de Tana, Marc Ravalomanana, avait brusquement surgi sur le devant de la scène à l’approche des élections présidentielles de décembre 2001. Quelques mois auparavant, personne ne le voyait susceptible de concurrencer l’Amiral Ratsiraka. Une formule consacrée résume la situation de l’époque : les gens n’ont pas voté pour Marc Ravalomanana, mais contre Didier Ratsiraka. Ce schéma se reproduit aujourd’hui. Il ne semble pas y avoir d’adhésion déterminée au Maire de Tana, mais un rejet massif du régime de Marc Ravalomanana. Par conséquent, sans cette adhésion, qui peut garantir aujourd’hui que le premier ne soit pas une version immaculée du second ? La première décision d’Andry Rajoelina lorsqu’il est arrivé à la mairie de Tana fut de suspendre les autorisations des sociétés publicitaires pour installer les panneaux publicitaires de sa société Injet. Du Ravalomanana dans le texte… Sa jeunesse, son dynamisme, sa non appartenance au sérail politique, son utilisation du religieux à des fins politiques…tout cela rappelle les débuts du Président actuel. Les espoirs déçus de ceux qui avaient cru en Ravalomanana ont été reportés sur un Maire dont on ne sait pas grand-chose jusqu’à maintenant. C’est peut-être en partie pour cette raison que le mouvement pro-TGV semble en perte de vitesse…

En raison de cette incertitude, il serait risqué de porter le Maire d’Antananarivo à la Présidence, d’autant qu’il n’a pas l’âge constitutionnel pour y prétendre, ni, comme il l’a lui-même reconnu, l’expérience. Le Président, pour sa part, a perdu ce qui lui restait de légitimité populaire et si celui-ci venait à préserver son mandat, à n’en pas douter une nouvelle crise ferait jour à l’approche des présidentielles de 2011. L’idée d’un gouvernement national est quant à elle difficilement envisageable dans le contextes actuel et risque de soulever les réticences des côtiers qui verraient d’un mauvais que deux Merina président seuls à la destinée de la Nation.
Reste le gouvernement de transition, qu’appelle de ses vœux le Maire d’Antananarivo…une transition qui permettrait d’opérer les réformes constitutionnelles promises depuis si longtemps, d’offrir à l’opposition le temps de se structurer et de dévoiler ses cartes, en d’autres termes de préparer l’alternance dans le calme ! Ce que Madagascar n’a jamais connu depuis l’indépendance…

Source : http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article742

Analyse crise 09 MADA

Publié à 12:00 par musicresearchgasywavegroup
analyse

La France reste prudente mais pas inactive face aux événements sur l'île, soucieuse de ne pas reproduire ses maladresses de 2002, quand le Quai d'Orsay avait tardé à reconnaître la victoire du président Ravalomanana



Profil bas de rigueur. Accusé dans un passé récent de s’ingérer à mauvais escient dans les affaires intérieures de Madagascar, la France se montre très prudente dans la gestion de la crise politique qui secoue actuellement son ancienne colonie, indépendante depuis 1960. Prudente, mais pas inactive.

Ce mercredi, le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, s’est ainsi entretenu avec le président malgache, Marc Ravalomanana, et son rival, le maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, pour «trouver une issue pacifique et durable à la crise». L’ancienne puissance coloniale se dit attachée au respect de «l’ordre constitutionnel» et affirme vouloir rester «strictement impartiale».

Pas si simple, note-t-on à Paris. Car quand le Quai d’Orsay se tait, l’opposition malgache se croit soutenue par la France. Et quand l’ancienne puissance coloniale affirme son attachement à l’ordre constitutionnel, le président Ravalomanana assure qu’elle va l’aider à arrêter les fauteurs de troubles…
Un hôte encombrant: l'ancien président Ratsiraka

Le souvenir de la crise des années 2001 et 2002 est dans tous les esprits. Durant plus de six mois, Paris avait renâclé avant de prendre acte de la victoire de Marc Ravalomanana sur le président sortant Didier Ratsiraka, un proche de Jacques Chirac, alors au pouvoir à l’Elysée. Il avait fallu l’arrivée de Dominique de Villepin au Quai d’Orsay pour que la diplomatie française change - tardivement - de cap.

Dans la crise actuelle, Paris doit compter avec un hôte encombrant. Didier Ratsiraka, en exil dans la capitale française et qui refait parler de lui ces temps-ci. En décembre dernier, le conflit larvé entre le chef de l’Etat malgache et son principal adversaire, le jeune maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, a éclaté au grand jour à la suite de la diffusion sur sa chaîne de télévision «Viva» d’un entretien avec Ratsiraka, très critique contre son successeur. Peu après, le pouvoir ordonnait la fermeture de la chaîne.

Autre source de contentieux: la présence dans l’entourage du maire de la capitale malgache du neveu de l’ancien président, Roland Ratsiraka. Mercredi, le président Ravalomanana a affirmé qu’un mandat d’arrêt avait été lancé contre lui, sans donner plus de précision.
L'ambassadeur français et le mauvais œil

La crise de 2002 a laissé des cicatrices entre Paris et Madagascar. Maîtrisant mal le français, pro-américain par inclination personnelle, le tombeur de Ratsiraka a écarté les entreprises hexagonales de nombreux marchés sur la Grande Ile depuis son accession au pouvoir.

Plus anecdotique, mais pas moins révélateur: l’été dernier, le président malgache avait brutalement congédié l’ambassadeur de France, Gildas Le Lidec. Apparemment, «Ravalo» aurait eu peur qu’il lui jette le mauvais œil: Le Lidec était en poste à Kinshasa quand Laurent-Désiré Kabila a été assassiné, et à Abidjan lors des dramatiques événements de novembre 2004, qui ont précipité le départ de plusieurs milliers de Français de Côte d’Ivoire… Le Lidec n’a pas été remplacé depuis et Paris est actuellement représenté par une chargée d’affaires à «Tana».

Quelque 25.000 Français vivent à Madagascar, dont la moitié a la double nationalité. L’île compte aussi 2.500 ressortissants de l’Union européenne. Le porte-parole du Quai d’Orsay a affirmé mercredi qu’aucun navire militaire français n’avait été envoyé au large de la Grande Ile, démentant une rumeur colportée à Madagascar.

Source : http://www.liberation.fr/monde/0101315453-crise-a-madagascar-l-embarras-bleu-blanc-rouge

MADAGASCAR : Crise RAJOELINA et RAVALOMANANA 2009

Publié à 12:00 par musicresearchgasywavegroup
Depuis le début du bras de fer entre le président malgache Marc Ravalomanana et le maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, Madagascar compte une centaine de morts.

Depuis le début du bras de fer entre le président malgache Marc Ravalomanana et le maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, Madagascar compte une centaine de morts. Dans la seule journée de samedi, 28 personnes ont été tuées au cours d'une manifestation de l'opposition, lorsque la garde présidentielle a ouvert le feu, sans sommation, sur la foule. Dénonçant la répression, Cécile Manorohanta, la ministre de la Défense, a annoncé sa démission. Le gouvernement malgache l'a remplacée par le vice-amiral Mamy Ranaivoniarivo, l'ancien directeur de cabinet militaire auprès de la présidence. Depuis fin janvier, c'est l'escalade entre Marc Ravalomanana, le président de la République de Madagascar et Andry Rajoelina. Le maire d'Antananarivo, âgé de 34 ans, s'est fait le porte-voix du ressentiment d'une partie de la population, touchée par des difficultés économiques. Il a engagé des procédures pour destituer le président, mais a lui-même été destitué par les autorités. Dimanche, la situation était considérée comme "calme" et "quasi normale" dans la capitale. L'ONU a réagit en appelant le gouvernement malgache à traduire en justice les responsables de la mort des 28 manifestants. Samedi soir, l'organisation a dépêché un proche collaborateur du secrétaire général Ban Ki-moon, Haile Menkerios.²

Crise à Madagascar / Janv et Fév 2009

Publié à 12:00 par musicresearchgasywavegroup
L’usage de la force par la garde présidentielle était manifestement disproportionné et donc contraire aux dispositions de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatives au droit à la vie et à l’intégrité physique, et au droit de réunion. La ministre de la Défense, Cécile Manorohanta, a démissionné refusant de cautionner l’action des forces de sécurité contre les manifestants.

Crise à Madagascar, appel de la FIDH
La FIDH appelle à la mise en place d’une commission internationale d’enquête indépendante sur la répression sanglante des manifestations

Le 7 février, les forces de sécurité on tiré à balles réelles sur des manifestants qui tentaient de s’approcher du palais présidentiel pour contester la destitution du maire d’Antananarivo, M. Andry Rajoelina. Les forces de sécurité ont tué 28 personnes dont le journaliste Ando Ratovonirina (de Radio et Télévision Analamanga) et blessé plus de 200 autres.


La FIDH appelle les protagonistes de la crise au calme et à entamer un dialogue sous l’égide de l’Union africaine et des Nations unies pour parvenir à un accord politique conforme à la légalité, fondé sur le respect des droits de l’Homme.

La FIDH appelle les autorités judiciaires malgaches à ouvrir une enquête sur les agissements de la garde présidentielle et, le cas échéant, poursuivre et juger les individus responsables de graves violations des droits de l’Homme.

La FIDH demande à la présidente de la CADHP de réagir publiquement sur la crise à Madagascar en condamnant les violations des droits de l’Homme et rappelant les dispositions de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples et les dispositions de l’Acte constitutif de l’Union africaine et de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, qui interdisent tout prise de pouvoir par des moyens anticonstitutionnels.

La FIDH appelle la Communauté internationale à mettre en place une commission internationale d’enquête indépendante sur les violations des droits de l’Homme et des peuples commises depuis le début de la crise, composée notamment du Commissaire de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples en charge de Madagascar.

Source FIDH :

http://www.afrik.com/article16228.html

Andry TGV en ACTION Janvier 2009

Publié à 12:00 par musicresearchgasywavegroup
Vous avez soulevé beaucoup d'espoir auprès de certains Malagasy qui souhaitaient une opposition constructive au pouvoir actuel.

Tout le monde sait que Le Président Ravalomanana n'est pas un exemple de d'honnêteté mais soyons objectifs: il a fait plus que tous les Présidents Malagasy réunis depuis l'indépendance pour développer ce pays, mieux pour changer l'état d'esprit, peu entreprenant des Malagasy.

Oui, Ravalomana n'écoute personne,
Oui, Ravalomanana s'est certainement encore enrichi,
Oui, Ravalomanana est péremptoire et ne se fie pas des protocoles,

mais il a su convaincre le monde entier d'investir à Madagascar (des centaines de milliers de jobs ont été créés en moins de 10 ans); il a pu remettre en place une administration qui est certes loin d'être parfaite, pour lancer et gérer les grands travaux d'infrastructures qui nous manquent tant (routes, ports, fibres optiques, ..).

Bien sur Ravalomanana a ses travers: le Boeing à $60M, probablement la loi sur le bail emphytéotique que les Malagasy n'ont certainement jamais accepté, un style de gouvernance plutôt d'un "Patron de PME" que d'un Président de la République, l'opacité sur le "deal" ou "non-deal" avec Daewoo et bien d'autres certainement.

Mais n'oubliez pas, il a été réélu en 2007 pour 5 ans et je suis prêt à parier que vous avez voté pour lui!

Si vous voulez vraiment la démocratie à Madagascar, il faudrait commencer par respecter les échéances et surtout ce choix populaire qui est valable jusqu'à la prochaine élection présidentielle de 2012.

Andry, vous avez eu l'occasion de structurer une vraie opposition efficace en acceptant de dialoguer avec Ravalomanana et de conduire le gouvernement de transition que vous réclamiez tant: une sorte de cohabitation qui n'aurait été que bénéfique pour le pays.

En lieu et en place, vous avez complètement déliré, aujourd'hui en vous proclamant "Président de Madagascar", ce qui vous a mis tout de suite hors la loi.
Quelle sottise, ça aurait été drôle si des vies humaines n'ont pas été perdues.

Maintenant Ravalomanana va avoir encore les mains libres et pourtant il a besoin d'être encadré et contrôlé; pire pour le pays, les investisseurs vont fuir (voir ce que l'Ambassadeur des Etats-Unis dit dans New-York Times) et les Malagasy vont revenir comme au temps de Ratsiraka.

J'ose espérer que ce n'est pas ce que vous souhaitiez.

Solofo Rafenombolatiana

Sources :
http://maudigascar.blogspot.com/2009/01/andry-ca-suffit.html

CRISE 2002 Bis / CRISE Janvier 2009

Publié à 12:00 par musicresearchgasywavegroup
Bonjour,
> >
> > Ceci est à diffuser à un maximum de personnes que
> vous connaissez. Je m'adresse à tous mes amis, aux
> Malgaches vivant en France, à l'étranger, à tous les
> amis du monde entier qui connaissent des amis qui
> connaissent des Malgaches ...
> >
> > C'est avec les mains tremblotantes que je vous
> écris. Je viens d’avoir une conversation surréaliste au
> téléphone avec quelqu’un proche du gouvernement qui est
> sur place et qui m’éclaire sur la situation en ce
> moment-même à Antananarivo. Il est maintenant 0h27 au
> moment où je commence à écrire, le 28 janvier 2009.
> >
> > Vous êtes peut-être au courant des événements qui
> ont eu lieu lundi 26 janvier à Tana. Le maire
> d'Antananarivo, Andry Rajoelina (aussi connu sous le nom
> de "TGV"), principal opposant au gouvernement de
> Marc Ravalomanana, a fait un appel à la grève générale
> et a organisé une manifestation gigantesque contre le
> Président. Manifestation qui a malheureusement dégénéré
> : pillages, magasins, maisons de particuliers partis en
> fumée, etc ...
> >
> > Les dessous de cette affaire sont très complexes et
> très inquiétantes. Ce à quoi nous avons assisté lundi 26
> janvier (déjà tristement surnommé le Black Monday sur
> internet) n'est qu'une INFIME PARTIE d'un
> iceberg beaucoup plus dévastateur !!!!
> >
>
> > Mais avant d'y venir, cette information sur les
> intentions de Andry TGV : il est prévu qu'il
> s'autoproclame purement et simplement comme le nouveau
> PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DE MADAGASCAR, aujourd'hui,
> 28 janvier 2009, sur la Place du 13 Mai. Donc peut-être que
> si vous lisez ces lignes, il l'aura déjà fait ...
> >
> > Venons-en maintenant aux dessous de cette affaire. Il
> faut remonter un peu avant décembre 2006, élections
> présidentielles. Cette élection devait voir Marc
> Ravalomanana reconduit dans ses fonctions pour un second
> mandat, après sa première élection, en 2002.
> >
> > Décembre 2006 donc, un certain Manandafy, membre
> d’un parti politique : le MFM, effectue un déplacement en
> France pour y rencontrer Didier Ratsiraka, ancien Président
> de la République, au pouvoir durant plus de 25 ans.
> Celui-ci a perdu sa place face à Marc Ravalomanana lors des
> élections de fin 2001, qui s’est compliquée par la suite
> en une grande crise de près de 6 mois, durant la première
> moitié de 2002. Un sommet de l'Union Africaine devait
> se tenir à Madagascar en 2002. En raison de
> l’instabilité politique de l’époque, il a finalement
> eu lieu à Durban, en Afrique du Sud. Compte tenu de la
> crise, Madagascar a été temporairement suspendu de son
> siège à l’Union Africaine, puis a retrouvé son fauteuil
> au sein de l’Union, après que la communauté
> internationale et l’Afrique aie
> nt reconnu officiellement Marc Ravalomanana comme le
> nouveau Président. Cette défaite, Didier Ratsiraka ne
> l’a jamais digérée. Une fois Ravalomanana arrivé au
> pouvoir, Manandafy s’est retourné contre lui, et a noué
> de nouvelles relations avec l’ancien Président,
> Ratsiraka.
> >
> > Le fameux entretien de 2006, entre Manandafy et Didier
> Ratsiraka débouche sur des consignes très claires de
> Ratsiraka : « C’est vous qui l’avez mis là, à vous de
> l’enlever de là ! ». Par « vous », Ratsiraka
> sous-entend les Merina, (pour les amis non Malgaches :
> Merina, ethnie vivant sur les hauts-plateaux, donc
> Antananarivo), dont il voue une haine tenace depuis très
> longtemps.
> >
> > A partir de ce jour-là, le plan se déroule petit à
> petit. Il s’agit de mettre en place le plan qui consistera
> à :
> >
> > - Destituer Marc Ravalomanana
> > - Détruire tous ses biens
> > - Détruire toutes les traces de son ennemi, tout ce
> qu’il a mis en place et ce qui est signe de progrès
> > - Mettre Tana à sac
> > - Remettre Madagascar dans l’état de pauvreté dans
> lequel il était avant Ravalomanana
> >
> > Pour y parvenir, il faut trouver une « marionnette
> », un jeune Merina, crédule, fougueux, et ambitieux. Cette
> personne, « ils » la trouvent en la personne de … Andry
> Rajoelina. Que rêver de mieux pour une vengeance ? Marc
> Ravalomanana était Maire d
> e Tana (diminutif de Antananarivo pour mes amis non
> Malgaches qui ne comprennent pas). Grâce à des soutiens
> puissants (dont celui de Ratsiraka), Rajoelina gravit
> rapidement les échelons et accède à la Mairie
> d’Antananarivo l’année dernière. Maintenant voici
> Andry « TGV » Rajoelina, secrètement soutenu par
> Ratsiraka, en opposant virulent de celui qui a pris sa place
> en 2002 !
> >
> >
> > Samedi 13 décembre 2008 : Fermeture de la station
> Viva, station appartenant à Andry « TGV » Rajoelina.
> >
> > La station du Maire diffusa le 13 décembre 2008 une
> interview de Didier Ratsiraka appelant la population au
> soulèvement et à la révolte contre le régime de Marc
> Ravalomanana. Cette interview, seule la station Viva la
> diffusa en intégralité, avec programmation de rediffusion.
> Toutes les autres chaînes de Madagascar ne l’ont
> diffusée qu’en partie.
> > Le soir même, ordre est donné par le gouvernement de
> fermer la station, qu’il considère « hors-la-loi »..
> Selon la Constitution de Madagascar, aucun message appelant
> à semer le trouble et à déstabiliser la paix et la
> sécurité du pays n’est toléré. Depuis ce jour-là,
> Andry Rajoelina s’appuie sur ce fait pour véhiculer son
> message et s’érige en tant que principal opposant à Marc
> Ravalomanana, inaugurant peu de temps après la nouvelle
> Place de la Démocratie (anciennement Jardin d’Ambohij
> atovo).
> > Le bras de fer s’intensifie entre le Maire de Tana
> et le Président de Mada.
> >
> > Information qui n’est pas forcément connue de tout
> le monde : pendant que la télé cesse d’émettre, la
> radio, elle, continue. Continue jusqu’aux alentours du
> lundi 26 janvier 2009, vers 4h du matin.
> >
> >
> > Lundi 26 janvier 2009
> >
> > Que s’est-il passé ?
> >
> > Une manifestation organisée par le Maire a lieu à la
> Place du 13 Mai. Celui-ci harangue la foule puis
> l’entraîne vers Anosy, siège du Tribunal où sont jugés
> des jeunes étudiants auteurs de vandalisme. Non loin du
> tribunal se trouve la Radio National Malgache. Tout
> dégénère. La RNM brûle !
> > Magasins, Analakely, pas mal de stores situés sous
> les arcades de l’Avenue de l’Indépendance partent en
> fumée. Tous ces événements sont, malheureusement
> accompagnés de fausses rumeurs véhiculés à
> l’extérieur (EPF Ampefiloha brûlé : faux, les
> mercenaires ont fermé la station de Andry TGV et non la
> police : faux, des membres du gouvernement démissionnent,
> ou vont démissionner : FAUX !!).
> > Pendant ce temps, une troupe s’attaque aux stations
> appartenant au Président de la République : MBS + un
> certain nombre de magasins tels Magro, etc.
> >
> > Une tragédie a lieu : une foule en furie est sur le
> point de pénétrer dans la propriété privée de la
> station
> MBS. Un des gardiens de la maison, est tout seul face à
> plusieurs dizaines de personnes déchaînées. Il fait feu
> en l’air pour faire sommation. La foule continue de tenter
> d’entrer en forçant le grillage, cette fois-ci le gardien
> fait feu en direction de la foule. Malheureusement, un jeune
> - que le maire revendique comme étant un de ses «
> militants » alors qu’il a à peine 14 ans - meurt durant
> cet assaut. L’enfant était situé entre la foule, … et
> le grillage !
> >
> > Un membre du gouvernement appelle les pompiers pour
> s’occuper de l’incendie de la RNM. Au bout du fil,
> quelqu’un lui répond : « on arrive ! ». Quelque temps
> plus tard, voyant que le feu s’intensifie, cet homme du
> gouvernement descend près de la RNM pour voir ce qu’il en
> est exactement. Arrivé sur place : pas de pompier ! Là, il
> engage une discussion avec une personne travaillant
> alentour. Il apprend que son interlocuteur, directeur de
> l’établissement situé juste à côté de la RNM a aussi
> appelé les pompiers ! Leur conversation se résume ainsi :
> > - Venez ! la RNM brûle !
> > - Vous êtes qui ?
> > - Je suis le directeur de l’établissement situé
> juste en face de la RNM ! Venez vite !
> > - Désolé Monsieur, tant que le Maire ne nous a pas
> donné l’ordre, on n’y va pas …
> > - Coupé.
> >
> > Rappelons-le, l
> es pompiers dépendent de la CUA (Commune Urbaine
> d’Antananarivo), donc du Maire.
> >
> > Voilà pourquoi les pompiers ne sont jamais venus
> éteindre la RNM. Sauf que Andry Rajoelina clame à qui veut
> entendre : « voyez, le gouvernement ne fait rien pour
> éteindre la RNM, je vais aller éteindre cet incendie
> moi-même ! ».
> >
> > A l’extérieur (diaspora, etc), et beaucoup à
> l’intérieur aussi, nous sommes nombreux à nous
> inquiéter : que fait l’Etat ? que fait l’armée ?
> >
> > J’apprends que Marc Ravalomanana dans un premier
> temps préfère éviter de faire intervenir l’armée (ce,
> juste avant que tout dégénère). Armée qui, elle-même,
> est divisée car Ratsiraka a encore sur place des militaires
> à sa solde (des officiers qui faisaient partis de la RESEP,
> armée créée par lui, et de la SPADEM).
> >
> > Résumé de la journée du lundi 26 : RNM brûlé,
> magasins en ville brûlés, magasins appartenant à
> Ravalomanana, brûlés, MBS, brûlé.
> >
> > Tous les moyens de communications dont dispose le
> gouvernement pour communiquer sont coupés.
> > Seules des radios évangéliques et des stations
> pro-TGV continuent d’émettre.
> >
> >
> > Mardi 27 janvier 2009
> >
> > Une réunion devait se tenir aujourd’hui entre
> Ravalomanana et Rajoelina. Celui-ci pose certaines
> conditions :
> > - Qu’on livre à la justice l’
> assassin de l’un de ses « militants » (de 14 ans) qui
> s’est fait tué au cours de l’attaque de la MBS
> > - Que les trois étudiants jugés au Tribunal de Anosy
> qui ont participé à des actes de vandalismes soient remis
> en liberté.
> >
> > Cette réunion n’a pas eu lieu.
> >
> > En fait, ce que certains ne savent pas encore, c’est
> que les trois étudiants accusés de vandalisme, ont été
> libérés avant même que TGV n’en ait fait la demande.
> > De plus, au cours de la journée du mardi 27 janvier,
> les émetteurs ont été restitués à Viva. Viva émet donc
> de nouveau.
> > Comme quoi, pour ceux qui doutent encore, le
> gouvernement est de bonne foi.
> >
> >
> > Mercredi 28 janvier 2009
> >
> > Il est maintenant 1h55. Triste anniversaire pour moi.
> J’aurais aimé d’autres circonstances.
> >
> > Aujourd’hui, les choses vont s’accélérer.
> >
> > Andry Rajoelina a l’intention de s’autoproclamer
> Président de la République, sur la Place du 13 Mai. Des
> mercenaires sont déjà sur place, à Antananarivo pour
> accomplir leur triste besogne : abattre Andry Rajoelina. Des
> mercenaires engagés, bien entendu, par Didier Ratsiraka.
> > Le but ? Très simple : faire accuser Marc
> Ravalomanana de ce crime !!!!!!!!!!
> > Et semer définitivement le chaos !
> >
> > En ce moment même, Pierrot Rajaonarivelo,
> pro-Ratsiraka, exilé en France depuis plusieur
> s années, fait son retour à Madagascar. Pierrot
> Rajaonarivelo, rappelons-le, a financé la création
> d’Injet, société de Andry Rajoelina spécialisée dans
> les panneaux publicitaires. A l’heure où j’écris, il
> doit être déjà à Tamatave. Un convoi de bus se dirige
> actuellement de Tamatave vers Antananarivo pour assister au
> clou du spectacle.
> >
> > Tous les soutiens étrangers de Andry Rajoelina, ainsi
> que beaucoup de ces supporters sont en train de
> s’éloigner de lui. Des proches de Andry Rajoelina tentent
> de le dissuader de cette folie d’aujourd’hui, mais
> celui-ci semble perdre la raison et veut aller jusqu’au
> bout. Jusqu’au bout …
> >
> >
> > Le plan de Didier Ratsiraka pour revenir et détruire
> tout ce qui a été commencé est en train de se dérouler
> à merveille !!!!!!!!!!!!!!!!
> >
> >
> > Il ne faut pas laisser faire ça !!!!!!!!!!!
> >
> > Diffusez ce message à tous ceux que vous connaissez.
> Tout le monde doit connaître la vérité. C’est très
> important. J’espère de tout cœur que ce qui risque
> d’arriver aujourd’hui, ce que j’ai entendu, et ce que
> je raconte, n’auront pas lieu, que tout ceci est un
> cauchemar, mais malheureusement, toutes les informations se
> recoupent.