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Méditation

La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5

Verset à méditer

Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20

Méditation

Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3

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Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour : 14.03.2020
784 articles


MEDITATION

Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28

Verset biblique

A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68

Méditons

Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8

Jésus la vie

Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10

PRIÈRE DU SOIR POUR TROUVER LA PAIX

Publié à 12:27 par neuvaines3 Tags : vie moi monde dieu pensées
PRIÈRE DU SOIR POUR TROUVER LA PAIX

PRIÈRE DU SOIR POUR TROUVER LA PAIX

******************************

 

Ô Sainte Vierge, Mère de Dieu, Ma Mère, Reine de la Paix,
Demandez à votre fils Jésus qu’il me fasse don de sa Paix,

Priez pour moi, pour que je retrouve la Paix,
La paix dans mon cœur, mes pensées et mon âme,
La Paix dans ma famille,
La Paix parmi mes proches,
La Paix de Jésus,

Ô Jésus, mon Dieu et mon Sauveur, mon frère, Prince de la Paix,
Je viens vers vous avec Marie, Reine de la Paix,
Afin de vous demander en toute humilité de m’accorder un peu de votre paix.
Accordez-moi Ô Jésus la paix intérieure,
La paix dans ma famille,
La Paix dans ma vie quotidienne.
Donnez la paix à mon peuple, à tous les peuples,
La paix à tous les humains, la paix au monde entier,

Ô Jésus, vous qui êtes si près du Père,
Emportez-moi tout près du Seigneur pour recevoir sa Paix.

Ô Père, Père de Jésus, Notre Père, Mon Père,
Je viens vers vous avec votre fils Jésus pour demeurer en Paix.
Amen !



27è Dimanche O. A: les vignerons homicides

27è Dimanche O. A: les vignerons homicides

En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : « Écoutez cette parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !” Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. » Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : ‘La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !’ Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits. » 

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Pour la troisième fois consécutive, la liturgie nous parle de la vigne. À travers les textes de ce jour, nous entendons des questions de la plus haute importance : Qu’avons-nous fait de la vigne du Seigneur ? Ne savons-nous pas que nous en sommes tous responsables ?jesus-seigneur23.jpg Certes c’est bien Dieu qui nous a créés ; c’est lui qui nous a donné la vie. Mais n’oublions jamais qu’il nous a donné la responsabilité de la création et donc de nous-mêmes. Un jour, nous aurons à rendre des comptes.

 

Nous savons tous que la vigne demande beaucoup de travail ; il faut s’en occuper toute l’année. Pour le livre d’Isaïe (1ère lecture), cette vigne, c’est le peuple d’Israël. Dans le texte d’aujourd’hui, le prophète nous montre le vrai visage de Dieu. Il a tout fait pour sa vigne. Mais cet amour passionné de Dieu est déçu : il attendait de son peuple le droit et la justice. Or voilà qu’il se trouve pourri par le mensonge, la violence et la trahison.

 

Mais malgré ses lourdes déceptions, Dieu continue à aimer son peuple. Tout au long de bn-dimanche05-10-2017.gifnotre vie, nous sommes invités à reconnaître sa tendresse à notre égard. Malheureusement, notre réponse n’est pas toujours à la mesure de cet amour : la violence, la trahison, les accusations injustes continuent à empoisonner notre vie et celle de notre monde. C’est un affront à l’égard de Celui qui nous a aimés jusqu’à mourir sur une croix. Mais cet amour du Seigneur est bien plus grand que tous les péchés du monde. Il ne cesse de nous appeler revenir vers lui de tout notre cœur. C’est à cette condition que notre vie pourra produire du fruit.

 

Dans la seconde lecture, saint Paul nous invite à la confiance. Malgré les épreuves, rien ne peut empêcher le Seigneur de nous aimer. C’est en restant en communion avec lui que notre vie pourra produire du fruit. Saint Paul insiste sur la prière, la supplication et l’action de grâce. Lui-même sait de quoi il parle : à partir du moment où il a rencontré Jésus, sa vie a été complètement bouleversée ; l’Évangile a été annoncé aux païens ; des communautés chrétiennes sont nées et se sont développées. Cela n’a été possible que parce que toute sa vie est restée centrée sur le Christ. À la suite de Paul et de bien d’autres, nous sommes envoyés pour être des témoins et des messagers de l’Évangile.

 

L’Évangile de ce jour nous parle aussi de la vigne ; mais aujourd’hui, Jésus nous raconte l’histoire d’un patron qui part en voyage ethj4qy4da.gif qui confie sa vigne à des vignerons. Au moment de la vendange, il envoie des serviteurs pour se faire remettre le fruit de la vigne. Nous avons vu ce qui s’est passé : les serviteurs se sont fait malmener, lapider et tuer. Et même le fils du patron n’y échappera pas ; et pourtant, en raison de son rang, il aurait dû jouir d’une impunité. Cette parabole se termine par une question : « Le maître, à son retour, que fera-t-il ? »

 

En racontant cette parabole, Jésus s’adresse aux grands prêtres, aux scribes et aux pharisiens. Les uns et les autres se comportent comme s’ils étaient les propriétaires de la vigne. Tout au long de l’histoire, ils se sont montrés particulièrement odieux. Ils sont même allés jusqu’à tuer le fils du propriétaire. Il faut se rappeler que Jésus raconte cette parabole juste avant sa Passion et sa mort sur la croix.

 

Cet Évangile est aussi pour chacun de nous. Le Seigneur nous a confié les biens du Royaume. Il nous a confié la bonne nouvelle de l’Évangile. Elle doit être proclamée partout  dans le monde entier. Il fait de nous ses enfants ; il met à notre disposition d’immenses richesses spirituelles ; il a mis sur notre route des frères et des sœurs à aimer. Si nous ne sommes pas fidèles à cette mission, elle sera confiée à d’autres.

 

Nous chrétiens d’aujourd’hui, nous sommes envoyés pour témoigner de l’Évangile du Christ. Mais nous ne devons pas oublier que nous ne sommes pas à notre compte. La mission n’est pas d’abord notre affaire mais celle du Seigneur. Nous vivons dans un monde qui cherche à le mettre dehors. Mais son amour crucifié sera plus fort que tout. C’est avec lui que notre vie portera du fruit.

Dans l’Eucharistie, le Seigneur adopte une attitude totalement opposée à l’égoïsme possessif : « Ceci est mon Corps livré pour vous… Ceci est mon sang versé pour vous… » Demandons-lui qu’il soit toujours avec nous et nous toujours avec lui pour vivre pleinement de ce don.

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Le combat spirituel: 1ère partie

Le combat spirituel: 1ère partie

Le combat spirituel : comment vaincre ses ennemis du monde des ténèbres ?

 

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Bonjour chers frères et sœurs en christ !

 

On parle souvent de combat spirituel et on a parfois l’impression que c’est réservé à un groupe d’élite de chrétien. Pourtant tout chrétien est amené à livrer un combat sans merci aux forces des ténèbres et à les vaincre car nous avons l'autorité du Christ avec nous «Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire.»  Luc 10, 19

 

.Que vous en soyez conscient ou non, c’est la guerre ! Le diable est déchaîné contre les enfants de Dieu, il ne vient que pour dérober, égorger et détruireJean 10.10.

La seule option possible, pour lui faire face, est de prendre votre autorité et de vous revêtir de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté.Ephésiens 6.13

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Mais au juste qu’est-ce que le combat spirituel ?

 

Le combat spirituel est une bataille que le chrétien livre aux forces de ténèbres pour les vaincre et détruire toute leur puissance avec les armes que Dieu lui donne. C’est le démon qui est visé directement de ce fait nous devons connaître les ruses qu’il déploie pour nous détruire.

 

Dans Eph 6, 12 St Paul nous donne une idée de la nature de nos ennemis : «Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes. ».

 

Nous n’avons pas à combattre contre des êtres humains, mais contre des puissances spirituelles ; nos ennemis ne sont pas d’abord des hommes, mais des démons !

 

On relève 3 caractéristiques de ces puissances démoniaques qui nous veulent du mal.

 

Premièrement, elles sont puissantes.

 

C’est là ce qu’évoquent les expressions « principautés » et «souverainetés», ou « les dominateurs du monde des ténèbres». Le diable n’est-il pas en effet, selon les propres mots de Jésus : « le prince de ce monde » (Jn 12.31 ; 14.30 ; 16.11), et il l’est en effet, mais « des ténèbres », non de la lumière ! Jésus est le véritable Prince de ce monde, le Prince de la Lumière, en qui, par qui, et pour qui sont toutes choses.

 

Mais le diable n’en demeure pas moins le prince de ce monde de ténèbres, le prince de tous ceux qui vivent dans les ténèbres, loin de la face de Dieu. « Le monde entier est au pouvoir du Malin », dit St Jean (1 Jn 5.19).

 

La deuxième caractéristique de ces puissances invisibles c’est qu’elles sont mauvaises.

 

Nos ennemis utilisent leur puissance pour le mal, non pour le bien. Ces pouvoirs sont les « dominateurs du monde des ténèbres », « les esprits du mal qui opèrent dans les lieux célestes », dans le monde des réalités invisibles. C’est dire que ces puissances démoniaques ne nous veulent pas du bien. Il est dans leur nature même de chercher à nous faire du mal, et rien ne saurait les arrêter, pas plus que de les intimider. Aucune alliance, aucun pacte, aucun traité de paix n’est possible avec elles, aucune zone de neutralité possible : avec de telles puissances, il s’agit soit de vaincre soit d’être vaincus !

 

L’intention de l’apôtre est donc de nous prévenir contre la tentation toute humaine de sous-estimer la force de notre adversaire, et sa volonté de nuire.

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Troisième caractéristique : ces ennemis sont extrêmement rusés.

 

L’une de ses principales manœuvres consiste à faire croire aux hommes qu’il n’existe pas. Une autre ruse consiste à déjouer notre méfiance en évitant de se présenter de front : nous ne sommes en effet plus sur nos gardes lorsque Satan se présente en « ange de lumière » (2 Co 11.14), ou bien lorsqu’il pénètre dans le troupeau du Christ déguisé en brebis, tandis qu’il est un loup ravisseur !

 Face à un tel adversaire, il convient d’être toujours en éveil, et de ne négliger aucune de ses ruses : Soyez sobres. Veillez ! –dit St Pierre dans 1 P 5,8– Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer.

 

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Le monde spirituel est un monde dangereux et nous y aventurer sans connaissance c’est se jeter dans la gueule du loup. En effet tout ce qui se produit dans le monde physique se réalise d’abord dans le monde spirituel. C’est pourquoi souvent nous faisons des rêves prémonitoires.

 

Le rêve est un monde spirituel dans lequel nous subissons parfois ce qui est fait contre nous (être poursuivi par des chiens, chat, cheval... être bastonner, forcer à faire des choses sans pouvoir réagir) mais parfois nous agissons quand nous avons une certaine force (se battre avec une personne ou un animal et le terrasser). C’est un moyen utilisé par Dieu pour nous informer de ce qui se passe dans notre vie, des plans diabolique envoyés contre nous. C’est également un monde dans lequel on se voit tel que nous sommes : faible, sale, ligoter ou enchainer, enfermer,…

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On n’improvise pas un combat spirituel, il faut se préparer, se revêtir des armes de Dieu, connaître son adversaire, prier avec foi et confiance et compter sur la victoire que jésus nous a acquise sur la croix. Persévérer dans la prière et la vie droite même quand nous subissons de nouvelles attaques ; la vie chrétienne est un combat de tous les jours.

 

Nous allons en quelques leçons apprendre à nous défendre face aux sorciers et autres esprits mauvais qui nous attaquent. Je vous propose par étape un enseignement et un exercice pratique, ainsi à la fin vous serez en mesure de vous défendre face aux maléfices et autres incantations diabolique envoyés contre vous.

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26è Dimanche O. A: « Va travailler à ma vigne »

Publié à 13:02 par neuvaines3 Tags : roman gif monde image centerblog vie bonne homme amour dieu femmes enfant sur lecture
26è Dimanche O. A: « Va travailler à ma vigne »

En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : « Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.” Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. »

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Les textes bibliques de ce dimanche dénoncent les incohérences qui peuvent exister dans nos jugements. C’est ce qui se passait au temps d’Ézéchiel (1ère lecture). Le prophète s’adresse à un peuple déporté loin de sa 0_a8b4b_12a6dd9d_L.gifterre natale. La nation juive a été disséminée en terre païenne. Beaucoup pensent que c’est à cause des fautes des générations précédentes qu’ils subissent une telle catastrophe. Le prophète réagit contre cette mentalité : il rappelle à chacun ses responsabilités ; c’est également important pour nous : nous sommes tous appelés à réorienter notre vie vers le Seigneur et à le suivre.

Mais en lisant l’Évangile de ce jour, nous voyons bien que ce n’est pas gagné, du moins pour certains. Aujourd’hui, Jésus s’adresse à des gens qui prétendent être les meilleurs : ils se considèrent comme l’élite du peuple : c’est vrai qu’ils respectent la loi jusque dans les moindres détails. Mais derrière ce paravent de scrupuleuse perfection, Jésus dénonce une grave infidélité à l’essentiel de la Parole de Dieu : ils sont persuadés de leur qualité religieuse ; ils se sont fermés aux appels à la conversion de Jean Baptiste et à ceux de Jésus. De plus, ils n’ont que mépris à l’égard des pécheurs.

Au même moment, nous avons des mal-croyants notoires, des gens de mauvaise vie, voleurs et tricheurs, des femmes qu’on disait perdues : les uns et les autres étaient considérés comme irrécupérables. Or voilà qu’ils accueillent l’annonce du Salut : ils se convertissent et changent de vie. Leur « non » est devenu un « oui » parce qu’ils ont cru à l’amour de Dieu qui les ouvrait à un avenir nouveau.

Jésus voit ce qu’il y a dans le cœur de chacun : il accueille le pécheur qui revient à Dieu.Les publicains et les prostituées ont commencé par répondre non à cet appel, mais ils se sont convertis. Ils ont accueilli Celui qui pouvait donner un sens à leur existence. Cette rencontre avec Dieu a complètement changé leur vie. Tout au long des Évangiles et dans l’histoire de l’Église, jesus5-1.gifnous découvrons que les grands témoins de la foi sont des pécheurs pardonnés.

Au-delà des grands prêtres et des anciens, Jésus s’adresse aussi à chacun de nous ; c’est à nous qu’il pose la question : « Lequel des deux a fait la volonté du Père ? » La réponse nous appartient mais il ne faut pas oublier d’en tirer les conséquences : nous ne pouvons pas nous contenter de bons sentiments, de superbes résolutions, d’ardentes prières… il en faut bien sûr, mais si les actes ne suivent pas, nous ne sommes pas convertis. Une simple visite à un malade compte plus qu’un beau discours sur la maladie ; un pardon donné a plus de poids qu’une dissertation sur la paix.

En ce jour, nous entendons la Parole du Père : « Mon fils, va travailler aujourd’hui à ma vigne ! » Cette vigne c’est le Royaume de Dieu, Royaume d’amour, de justice et de paix. C’est là que Dieu veut rassembler tous les hommes, y compris ceux qui sont loin de lui. Cette bonne nouvelle que nous accueillons chaque dimanche doit être proclamée dans le monde entier.

Travailler à la Vigne du Seigneur, c’est participer à cette œuvre de rassemblement, c’est témoigner de la foi et de l’espérance qui nous habitent. Nous sommes tous envoyés dans ce monde pour y être des messagers de l’Évangile. C’est à notre amour que ns serons reconnus comme disciples du Christ.

Nous allons célébrer ensemble cette Eucharistie : qu’elle soit pour chacun de nous le lieu du repentir qui précède un engagement plus vrai dans la vigne du Seigneur.

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Prière à St Michel, St Gabriel et St Raphaël

Publié à 13:00 par neuvaines3 Tags : vie dieu saint
Prière à St Michel, St Gabriel et St Raphaël

Prière à St Michel, St Gabriel et St Raphaël 

 

Glorieux saint Michel, prince de la milice céleste,protecteur de l'Eglise universelle,
défendez-nous contre tous nos ennemis visibles et invisibles,
et ne permettez pas que nous tombions jamais sous leur cruelle tyrannie.

Saint Gabriel, vous qui êtes appelé à juste titre la force de Dieu,
puisque vous avez été choisi pour annoncer à Mariele Mystère où le Tout-Puissant a déployé la force de son bras,
faites-nous connaître les trésors renfermés dans la personne du Fils de Dieu, et soyez notre protecteur auprès de son auguste Mère.

Saint Raphaël, guide charitable des voyageurs,
vous qui par la vertu divine, opérez des guérisons miraculeuses,
daignez nous guider dans le pèlerinage de cette vie,
et guérir les maladies de nos âmes et celles de nos corps.

Amen.



NOTRE ANGE-GARDIEN : FAUT-IL CONNAÎTRE SON NOM ?

Publié à 11:55 par neuvaines3 Tags : roman dieu soi sur ange pensées anges saint
NOTRE ANGE-GARDIEN : FAUT-IL CONNAÎTRE SON NOM ?

NOTRE ANGE-GARDIEN : FAUT-IL CONNAÎTRE SON NOM ?

 

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Il y a une question que beaucoup de Catholiques se posent : «Comment connaître mon Ange-Gardien ?», «Quel est son nom ?» ou «Comment connaître son nom ?».

Si l’on se réfère aux Écritures et à l’enseignement de l’Église Catholique, il est clairement dit de ne pas chercher à connaître le nom de son Ange-Gardien, ni même de chercher à entrer en contact avec lui par des moyens humains, notamment le spiritisme. Car ces quêtes humaines sont vaines et surtout elles attirent les démons. Derrière les faux noms attribués aux Anges-Gardiens viennent se camoufler les esprits malins. Dès lors ces comportements inappropriés de notre part avec notre Ange-Gardien n’auront que des conséquences mauvaises !
Un Ange étant nommé en fonction de sa mission, par exemple Raphaël (Dieu guérit) car sa mission est de guérir par la grâce divine agissant à travers lui, le nom propre de notre Ange-Gardien n’est pas une élucubration ésotérique (du style Vehuiah, seliel, setaliel, chépasquoi-El, machinbidule-Yah), mais son nom propre est sa mission auprès de nous : « Mon Ange-Gardien ». C’est seulement ainsi qu’il convient de le nommer ou bien « Ange de Dieu qui êtes mon Gardien ». Si nous ne suivons pas les conseils très sages de l’Église, nous prenons les risques :
- d’attirer des légions démoniaques sur nous et de subir les vexations, oppressions, malheurs dont ils seront la cause.
- d’offenser notre Ange-Gardien.
- d’offenser Dieu par notre désobéissance.
Tout cela ne contribuerait qu’à nous faire glisser sur la pente qui conduit à la déchéance et à la damnation éternelle.

Donc, un seul conseil fraternel : ne cherchons pas le nom de notre Ange gardien et ne cherchons pas par des moyens condamnables à mieux le connaître. D’ailleurs, il n’a pas jugé utile de nous dire son nom.

Contentons-nous simplement et sereinement de l’appeler «mon Ange-Gardien».

Prions avec lui dans la simplicité de cœur ! Et prions Jésus aussi dans la simplicité de cœur !

Et pour vous aider à bien prier avec votre Ange-Gardien, voilà de sages recommandations du saint curé d’Ars :
"Il faut, dès le matin, en s’éveillant, offrir à Dieu son cœur, son esprit, ses pensées, ses paroles, ses actions, tout soi-même, pour ne servir que sa gloire. Renouveler les promesses de son baptême, remercier son Ange-Gardien, lui demander sa protection, à ce bon Ange qui reste à côté de nous pendant notre sommeil. Si vous êtes dans l’impossibilité de prier : effacez-vous derrière votre bon Ange, et chargez-le de prier à votre place."



25è Dimanche O. A: Les ouvriers de la 11ièm heure

25è Dimanche O. A: Les ouvriers de la 11ièm heure

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?” Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.” Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.” Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !” Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?” C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

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Ces textes bibliques de ce 25ièm dimanche ordinaire sont porteurs d’espérance. Ils nous disent l’amour gratuit de Dieu qui nous est offert à tous, sans mérite de notre part. Même quand tout va mal, il est là. C’est ce qui est annoncé par le prophète Isaïe dans la première bne-jrnee05-4.giflecture. Il s’adresse à un peuple très éprouvé par de longues années d’exil. Dieu l’invite à se nourrir de sa Parole dans un festin où tout est donné gratuitement.

Le Seigneur se veut proche de tous. Mais il faut le chercher, l’invoquer et le désirer. Il appelle les pécheurs que nous sommes à convertir leur pensée et leur conduite.Nous sommes tous invités à revenir vers Dieu qui est riche en pardon et en miséricorde. Sa sainteté et sa transcendance le placent à une immense distance entre le ciel et la terre. C’est le péché qui a creusé cet écart entre l’homme et le Dieu trois fois saint. Mais Dieu ne cesse de faire le premier pas vers nous. Son amour nous est toujours offert. Il nous rapproche ainsi de ses pensées et de ses chemins.

Dans l’Évangile, nous lisons la parabole des ouvriers de la 11ème heure. Il y aura toujours quelqu’un pour dire : « Je ne suis pas d’accord ; il n’est pas normal que les ouvriers de la 11ème heure soient payés comme ceux de benedct8952.gifla première ». C’est vrai, mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit dans l’Évangile de ce jour. Le vrai message est ailleurs.

On nous a appris qu’il faut faire beaucoup d’efforts pour chercher Dieu, le rencontrer, le « mériter » et ainsi pouvoir accéder à son Royaume. Aujourd’hui, l’évangile voudrait nous aider à corriger notre manière de voir les choses.Ici, c’est le Maître du domaine c’est-à-dire Dieu qui fait le premier pas vers l’homme. Lui-même sort cinq fois pour embaucher des ouvriers pour sa vigne. C’est Dieu qui, le premier, se met à la recherche de l’homme. Il le fait inlassablement sans jamais se décourager.

L’important c’est d’entendre cet appel que le Seigneur nous adresse inlassablement tout au long des jours et des années : « Allez, vous aussi, à ma vigne. »Cette vigne, c’est un symbole très fort que nous retrouvons tout au long de la Bible. Pour l’Évangile, c’est le Royaume de Dieu. Jésus en est le cep et nous sommes les sarments. Il faut absolument que cette vigne produise du fruit. C’est en vue de cette mission que Dieu appelle des ouvriers. Travailler à la vigne du Seigneur c’est témoigner de l’espérance qui nous anime. Nous sommes envoyés vers ceux et celles qui nous entourent, en particulier vers ceux qui sont blessés par les épreuves de la vie, la violence, la maladie, les catastrophes naturelles.

Travailler à la vigne du Seigneur, c’est tout faire pour redonner joie et espérance à ceux qui en manquent, c’est être artisan de paix, d’unité et de réconciliation, c’est tout faire pour que nos communautés deviennent plus vivantes et plus fraternelles. À travers notre accueil, nos paroles et nos actes, ceux qui nous entourent doivent pouvoir découvrir quelque chose de la bonté de Dieu. Ils sont nombreux ceux et celles qui doutent et qui cherchent un sens à leur vie. Ils ont besoin de rencontrerbn-dimanche23-9.gif sur leur route de vrais témoins de la foi.

En réponse à cet engagement, le Christ nous promet « ce qui est juste. » Dans notre esprit, il s’agit d’un salaire proportionnel au travail accompli. Celui qui travaille plus doit gagner plus. Mais la justice de Dieu n’a rien à voir avec cette conception distributive. Elle est fondée sur l’amour, un amour sans limite qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. Le salaire qu’il promet, c’est d’être avec Jésus dans son Royaume. De ce fait, il est forcément le même pour tous. Il ne faudrait pas croire qu’en raison de nos mérites, nous avons des droits sur Dieu. Dieu ne nous donne pas en fonction de nos mérites mais en fonction de son amour qui sans limite.

En célébrant l’Eucharistie, nous demandons au Seigneur de nous ajuster à cet amour qu’il ne cesse de nous porter. Qu’il nous apprenne à regarder les autres comme des frères et des sœurs. Il n’y a pas de premiers ou de derniers. Nous sommes tous appelés à la même table de famille, tous enfants du même Père.

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24è Dimanche O. A: PARDONNER 70 FOIS SEPT FOIS

24è Dimanche O. A: PARDONNER 70 FOIS SEPT FOIS

En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

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Les lectures bibliques de ce dimanche nous parlent du pardon. Bien avant la venue de Jésus, Ben Sirac écrivait : « Rancune et colère, voilà des choses abominables ou le pécheur s’obstine ». L’auteur dénonce la vengeance et recommande le pardon. C’est un combat de tous les jours contre nos tendances naturelles. Mais la Bible nous dit que Dieu ne pourra pas nous pardonner si nous-mêmes nous ne pardonnons pas aux autres.

L’apôtre Pierre pensait être très généreux en bne-jrnee35po.gifpardonnant jusqu’à sept fois (sept est un chiffre symbolique qui signifie « sans limite »). Mais Jésus va bien plus loin : il nous dit qu’il faut pardonner jusqu’à 70 fois 7 fois. La mesure du pardon c’est d’être sans mesure. Le vrai pardon ne compte pas ; on n’a jamais fini de pardonner et d’être pardonné. Le Christ ne tolère aucune concession sur ce point : c’est absolument incontournable. Pour y parvenir c’est vers la croix de Jésus que nous nous tournons : livré aux mains des hommes, il a été torturé, bafoué et mis à mort, mais il a pardonné. Lui seul peut nous donner la force et le courage d’aller jusqu’au bout du pardon.

Pour nous aider à mieux comprendre cet appel, Jésus nous raconte une parabole. Il compare Dieu à un roi qui décide de régler ses comptes avec ses serviteurs. On lui en amène un qui devait dix mille talents (soixante millions de pièces d’argent). C’est une somme énorme, absolument impossible à rembourser. En nous racontant cette parabole, Jésus veut nous faire comprendre où nous en sommes envers Dieu. Cette démesure de la dette n’est qu’une image de ce qui se passe entre Dieu et nous. Devant lui, nous sommes tous des débiteurs incapables de rembourser.

Et pourtant, quand nous le supplions, Dieu ne se contente pas de nous accorder un délai. Il va jusqu’à nous faire grâce, tout cela au nom de l’amour qu’il nous porte. L’Évangile nous dit qu’il est « saisi de pitié ». C’est une expression que nous rencontrons souvent, par exemple quand Jésus se trouve devant un malade, un lépreux, un paralysé. C’est le cœur qui parle. Le pardon est donné pour permettre un avenir à celui qui n’en apitie56.gif pas d’autres possibles.

Tous l’Évangile nous dit que Dieu est « pardonneur ». Ce mot n’existe pas dans nos dictionnaires mais il définit très bien qui est Dieu. « Nos péchés les plus graves, disait le curé d’Ars, ne sont qu’un grain de sable face à la montagne de miséricorde du Seigneur. » Oui, Dieu pardonne ; il n’en finit pas de pardonner ; il ne fait pas payer. Jésus n’a pas fait payer à la femme adultère, ni à la samaritaine, ni à Pierre qui l’a renié, ni à ses bourreaux. Ce qu’il nous demande aujourd’hui, il l’a vécu jusqu’au bout.

Si le Seigneur se comporte ainsi à l’égard des hommes c’est pour nous apprendre à suivre son exemple en pardonnant à ceux qui nous ont fait souffrir. C’est vrai que l’offense d’un frère nous fait mal. Mais elle est bien peu de choses par rapport à tous nos manques envers Dieu. Cent euros, c’est insignifiant par rapport aux soixante millions que je dois. Malheureusement, trop de gens sont fâchés jusqu’à la mort. On enferme l’autre dans son passé et sa réputation. On ne lui laisse aucune chance de faire un geste de paix. Mais quand on reste enfermé dans la rancœur, ça ne donne rien de bon : on souffre et on fait souffrir.

Comprenons bien : il ne s’agit pas d’oublier mais de tendre la main à l’offenseur pour l’aider à se relever. Pardonner c’est aimer, c’est repartir ensemble sur de nouvelles bases. Dieu est un Père qui aime chacun de ses enfants. Le grand désir d’un père et d’une mère c’est que leurs enfants s’entendent bien et qu’ils soient unis et solidaires. C’est pour cela que Jésus nous a laissé son grand commandement : « aimez-vous les uns les autres COMME je vous ai aimés » (autant que je vous ai aimés, jusqu’au pardon).

En parlant du pardon, nous n’oublions pas que Jésus nous a donné un sacrement pour l’accueillir. Chaque fois que nous nous adressons à un prêtre pour le demander, c’est Jésus qui est là pour nous tendre la main. Il ne demande qu’à nous décharger de nos fautes pour nous 23c38f44.gifrapprocher de Dieu. Il vient renouveler en nous la grâce du baptême. C’est ainsi que nous retrouvons notre place d’enfants de Dieu.

Dans la seconde lecture, saint Paul nous dit que « nous ne nous appartenons pas à nous-mêmes » ; nous vivons et nous mourrons pour le Seigneur. Avec lui, tout est cadeau. Sa miséricorde est source de joie, de sérénité et de paix. Elle nous ouvre à l’espérance d’être aimés pour toujours malgré nos limites et nos péchés. Pour toutes ces merveilles, nous pouvons chanter : « Gloire à Dieu, paix aux hommes, joie du ciel surla terre.» AMEN !

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12 étapes pour apprendre à pardonner

Publié à 14:03 par neuvaines3 Tags : gif vie image centerblog enfants travail histoire dieu soi sur pouvoir aimer sport
12 étapes pour apprendre à pardonner

Cessez de vous acharner à vouloir pardonner ! Et pourtant… « Pardonne à ton frère ! ». Que de parents répètent cette injonction quand leurs petits se disputent, avec la croyance que le pardon se donne sur commande, voire en plein conflit. Vous l’avez peut-être vécu enfant et avez été contraint, bouillant intérieurement de rage ou d’humiliation, de murmurer du bout des lèvres un « je te pardonne », histoire de sentir se relâcher sur votre bras la main de votre père et de pouvoir aller dans votre chambre exprimer seul votre chagrin.

 

Vos parents se trompaient, le pardon ne dépend pas que de notre volonté. Pas plus que le pardon n’empêche la justice, ou exige du repentir de votre offenseur, n’effacerait ce qui s’est passé ou encore vous donnerait une supériorité morale.

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Alors comment se pardonner, en couple ou en famille, les petites offenses ou grosses blessures, voire l’impensable comme l’adultère ou le décès d’un enfant ?

 

Jean Monbourquette, psychologue canadien, nous balise la route avec un chemin intérieur en 12 étapes développées dans Comment pardonner ? aux éditions Bayard.

 

L’auteur propose un chemin spirituel et psychologique, qui nous demande d’aller chercher dans notre âme ce que nous sommes impuissants à réaliser seuls.

 

Les conditions préalables au pardon sont :

 

1. Le choix de ne pas se venger et faire cesser l’offense : pas question de continuer à subir, vous êtes responsable de restaurer votre dignité et de refuser le statut de victime. Vous venger, que ce soit par de petites allusions ou une contre-attaque, ne servirait qu’à alimenter votre rancœur, à retarder la paix, comme une blessure dont vous empêcheriez volontairement la cicatrisation.

 

La guérison psychologique est la phase émotionnelle de votre chemin :

 

2. Reconnaître sa blessure et sa pauvreté : votre souffrance peut être mêlée de honte et d’humiliation, les accueillir vous évite qu’elles ne se déguisent en colère ou déni.

 

3. Partager sa blessure avec quelqu’un : trouvez dans votre entourage une personne qui saura vous permettre de verbaliser vos émotions, de prendre du recul, de vous sentir compris.

 

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4. Bien identifier sa perte pour en faire le deuil : ne minimisez pas ! on ne peut pas comparer deux blessures, votre souffrance est unique. La nommer permet de mieux la cerner sans la nier ni se laisser envahir. Qu’est-ce qui a été touché à l’intérieur de vous dans cette offense ?

 

5. Accepter sa colère et l’envie de se venger : vous êtes… normal ! Accueillez votre colère pour éviter qu’elle ne se projette sur un autre ou contre vous-même, et trouvez des exutoires sains, comme le sport.

 

6. Se pardonner à soi-même : cela vous étonne ? C’est pourtant un risque de s’en vouloir de s’être montré trop vulnérable, confiant, patient… Demandez la grâce de retrouver de la compassion pour vous-même.

 

7. Comprendre l’offenseurpeut être possible après ce temps de travail de guérison de sa blessure, et vous aidera à distinguer l’acte de la personne.

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8. Trouver un sens à l’offense, aussi difficile que ça puisse paraître. Chacune de mes blessures, une fois guérie, peut devenir occasion de croissance. Demandez-vous par exemple ce que vous avez découvert sur vous-même, limites et fragilités, quelles ressources nouvelles vous pouvez identifier, en quoi vos rapports avec les autres vont changer.

 

Vient enfin l’étape du pardon intégral, qui fait appel à toutes vos ressources spirituelles.

 

9. Se savoir digne de pardon et déjà pardonné : faites l’expérience de vous laisser aimer de manière inconditionnelle, par une source d’Amour qui vous dépasse, que vous pouvez nommer Dieu si vous êtes croyant. C’est dans cette certitude d’être aimé et la grande force intérieure qu’elle procure que vous pourrez continuer votre chemin de pardon.

 

10. Cesser de s’acharner à vouloir pardonner : votre pardon vous dépasse, il demande plus qu’une générosité purement humaine. Demandez cette force à Dieu.

 

11. S’ouvrir à la grâce de pardonner :laissez Dieu agir en vous !

 

12. Décider de mettre fin à la relation ou la renouveler : ce pardon vous permet de retrouver votre liberté dans la relation. À vous de la renouveler s’il est possible pour vous deux de le faire, mais mettre fin à la relation peut s’imposer. De toute façon votre regard sur vous-même et sur l’offenseur seront transformés en profondeur, même sans réconciliation ou après le décès de votre offenseur.

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Même spirituel, le pardon n’est pas une affaire de religion ! Sa valeur curative est prouvée, avec comme effet une baisse de l’anxiété, de la dépression, des accès de colère et une augmentation de l’estime de soi. Cassandra, que son mari a quittée en la laissant seule avec deux enfants en bas âge, est tombée en dépression. Elle peut témoigner aujourd’hui du parcours de pardon qu’elle a pu accomplir : le pardon qu’elle s’est donnée et qu’elle a donné à son mari lui ont permis de retrouver une force de vie en elle, d’enlever la chape de plomb qui pesait sur ses épaules, d’arrêter de se dévaloriser. Alors, vous aussi, pour être libéré, pardonnez !

Source: Aleteia

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23è Dimanche O. A: La correction fraternelle

Publié à 17:04 par neuvaines3 Tags : roman photo gif vie image centerblog moi monde amour mort divers dieu sur lecture saint maison
23è Dimanche O. A: La correction fraternelle

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »

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Les textes bibliques de ce jour veulent nous aider à mieux vivre en Église. Ils nous parlent de la correction fraternelle qui est une composante de la vie fraternelle. Dans la première lecture, nous lisons que le prophète Ézéchiel reçoit la mission de guetteur pour la Maison d’Israël. Dieu ne lui demande pas d’espionner ni de surveiller ses proches. Il lui demande simplement d’être 2e87d791.gifattentif. Le vrai guetteur veille sur les autres, en particulier sur ceux qui risquent de s’orienter vers des chemins de perdition. La mission de l’Église, notre mission, n’est pas de se sauver mais de sauver le monde.

Dans son Évangile, saint Matthieu nous parle de la correction fraternelle à l’intérieur de la communauté des croyants. Il nous dit ce que nous devons faire quand un chrétien a mal agi. Jésus nous enseigne que si mon frère commet une faute contre moi, s’il m’offense, je dois faire preuve de charité envers lui. Je dois lui parler personnellement en lui expliquant que ce qu’il a fait n’est pas bien. Il ne s’agit pas de le corriger ni de lui faire la morale. Le Seigneur nous envoie vers lui pour témoigner de l’amour qui est en Dieu. Notre mission n’est pas d’épier le pécheur mais de lui montrer le chemin qui peut le sauver.

Et s’il ne m’écoute pas, Jésus suggère une intervention progressive, d’abord deux ou trois personnes, puis la communauté de l’Église. « S’il n’écoute pas la 96e5b28f28f91fe97d6e4d3016ef0c091_1.gifcommunauté, considère-le comme le païen et le publicain. »  Non, ce n’est pas la condamnation finale qui exclut le pécheur. C’est lui qui s’est mis en dehors. Mais la communauté va tout faire pour le porter dans sa prière et le ramener à Dieu. Nous connaissons tous la parabole de la brebis perdue. L’Évangile nous dit que son maître fait tout pour la retrouver. Notre mission c’est de participer activement à cette œuvre du Seigneur.

Tout cela suppose une attitude de délicatesse, de prudence, d’humilité et d’attention à l’égard de celui qui a péché. Nous devons éviter les mots qui peuvent tuer ou blesser notre frère. Quand je dis du mal, quand je dis une critique injuste, quand j’écorche mon frère avec ma langue, cela signifie que je peux tuer la réputation de l’autre. C’est vrai, les paroles peuvent tuer. Nous devons tout faire pour éviter la clameur du fait divers et le commérage de la communauté.

Le but c’est d’aider la personne à se rendre compte de ce qu’elle a fait : par sa faute, elle n’a pas seulement offensé une personne. C’est toute la communauté qui est éclaboussée par le contre témoignage qu’elle a donné. Mais nous devons faire preuve d’humilité en nous rappelant que nous aussi, nous sommes tous pécheurs. Nous avons tous besoin du pardon. La correction fraternelle est un service que nous pouvons nous rendre les uns aux autres. Nous en avons tous besoin car nous aussi, nous commettons souvent des erreurs.

C’est pour cette raison qu’à chaque messe, nous sommes invités à reconnaître devant le Seigneur que nous sommes pécheurs. Nous le disons avec des mots et des gestes : « Prends pitié de nous, Seigneur ». Nous ne disons pas : « prends pitié de celui qui est à côté de moi parce qu’il est pécheur » mais « prends pitié de moi ». 896ce9602784e9d50e4cd3133918fdb4-bugs-clipart.gifNous sommes tous pécheurs et nous avons tous besoin du pardon du Seigneur. Et surtout, n’oublions pas cette parole de saint Paul : « Là où le péché a abondé, la miséricorde a surabondé ».

Cet Évangile se termine par un appel à nous unir dans la prière. Quand nous sommes réunis en son nom, Jésus est là. Il est présent aujourd’hui dans l’Eucharistie qui nous rassemble. Il nous rejoint pour mettre son amour en nos cœurs. C’est avec lui que nous pourrons refaire la communion qui est cassée. Et surtout, n’oublions jamais que pour gagner tous ses frères, Jésus s’est donné jusqu’au bout, jusqu’à la mort sur une croix. Alors « aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur mais écoutons la voix du Seigneur». Amen !

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