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La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5
Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20
Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3
Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28
A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68
Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8
Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10
Ô Jésus Sauveur,
mon Seigneur et mon Dieu,
mon Dieu et mon tout,
qui nous as rachetés par le sacrifice de la croix
et as vaincu le pouvoir de Satan,
je te prie de me délivrer de toute présence maléfique
et de toute influence du Malin.
Je te le demande par ton Saint Nom,
je te le demande par tes Saintes plaies,
je te le demande par ton sang précieux,
je te le demande par ta Sainte croix,
je te le demande par l'intercession de Marie,
immaculée et douloureuse.
Que le sang et l'eau qui jaillissent de ton côtédescendent sur moi pour me purifier, me libérer, me guérir.
Amen !
En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant.Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur.Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé.Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.
En ce début d’année, nous échangeons des souhaits. Et nous avons des formules pour le faire : « Bonne et heureuse année, beaucoup de santé, que tous tes désirs se réalisent. La Bible a aussi ses formules : Dans la première lecture, nous en trouvons une qui est très belle ; il s’agit d’une bénédiction que Dieu a transmise à son peuple : “Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix !” Cette bénédiction s’adressait au peuple de l’ancienne alliance. Elle s’adresse aussi à l’Église d’aujourd’hui et à chacun de nous. Quelles que soient les épreuves qui surviendront en cours d’année, la bénédiction de Dieu nous est toujours offerte.
Il est heureux que nous débutions cette nouvelle année en fêtant Marie, Mère de Dieu.Saint Paul nous dit que « Dieu a envoyé son Fils né d’une femme ». Il nous rappelle ainsi que le Seigneur Jésus, Fils de Dieu, fait pleinement partie de la famille humaine. Dieu nous a donné son Fils pour faire de nous, en Jésus, des fils adoptifs. C’est en écoutant et en suivant le Christ que nous entrons dans une vie de liberté sous la conduite de l’Esprit Saint. Et Marie est toujours là pour nous inviter à faire « tout ce qu’il nous dira ».
L’Évangile nous annonce que Dieu vient nous combler bien au-delà de nos espérances.La nuit de Noël, nous avons fêté la naissance de notre Sauveur. Cette bonne nouvelle aurait dû être annoncée aux gens influents du pays, l’empereur Auguste ou au moins aux habitants de Nazareth. Mais Dieu ne voit pas les choses comme nous. Il envoie ses anges vers les bergers. Ces derniers sont des pauvres parmi les pauvres. Ils sont les premiers à recevoir cette bonne nouvelle ; ils sont les premiers à découvrir Marie et Joseph avec le nouveau-né couché dans une mangeoire. Saint Luc nous dit qu’ils repartent en glorifiant Dieu et en le louant pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu.
En ce début d’année, nous pouvons souhaiter que le Christ nous donne à tous « un cœur de berger », un cœur capable de découvrir le Christ, un cœur capable de s’émerveiller de sa présence au milieu de nous, un cœur capable de déceler la présence du Christ là où nous ne pensions pas le rencontrer. Car le Christ n’est pas qu’à l’église ; il est partout où il y a de l’amour ; il est aussi là où on souffre. Puissions-nous le découvrir partout.
Cette bonne nouvelle doit être proclamée dans le monde entier. Les bergers ont raconté « ce qui leur avait été dit au sujet de l’enfant ». C’est important pour nous aujourd’hui. Pour que la foi se répande, il faut que les gens parlent. Celui qui a découvert le Christ ne peut faire autrement que d’en témoigner. La foi c’est comme la lumière. Elle ne pourra se développer en nous que si nous la transmettons autour de nous.
Pour cette mission, nous ne sommes pas seuls. Après nous avoir parlé des bergers, saint Luc attire notre attention sur Marie, mère de Jésus. L’Évangile n’a retenu que quelques paroles d’elle. Il nous dit aujourd’hui qu’elle « retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. » Elle venait de vivre des événements très forts. En les méditant « dans son cœur », elle découvre la richesse et la beauté de ce qui lui arrive. Ce cœur à cœur avec Dieu est absolument essentiel.
A la suite de Marie, nous sommes tous invités à méditer les événements de notre vie. Et nous avons la chance de pouvoir le faire à la lumière de l’Évangile. Même quand tout va mal, nous ne devons jamais oublier que le Seigneur est là ; nous pouvons toujours compter sur lui.
Ce 1er janvier est aussi la journée mondiale de prière de la paix. Nous pensons à tous ces pays qui sont douloureusement marqués par la guerre, la violence, le terrorisme. Nous n’oublions pas les familles qui se déchirent, les voisins qui ne se parlent plus. Si Dieu nous a envoyé son Esprit d’amour c’est pour que nous soyons des artisans et des messagers de paix et de miséricorde.
En ce jour, nous te prions, Seigneur : Que ta Parole nous habite et fasse vivre chacun de nous. Conduis-nous sur le chemin que tu es venu nous montrer. Garde-nous fidèles à ton amour. Amen !
Nous vous adorons, ô Enfant Jésus, notre Roi, nous vous bénissons,
nous vous aimons de tout notre coeur, de toute notre âme, de toutes nos forces;
Nous vous offrons, donnons, consacrons et immolons notre coeur.
Recevez-le et gardez-le tout entier,
purifiez-le, illuminez-le, afin que vous viviez et régniez en lui, maintenant, toujours et dans la suite des siècles. Ainsi soit-il.
O Saint Enfant-Jésus
qui répandez vos grâces sur ceux qui vous invoquent,
regardez-nous prosternés devant Vous
et écoutez notre prière.
Nous Vous recommandons tous les nécessiteux
qui se confient à votre Divin Coeur.
Etendez sur eux votre main toute-puissante
et venez au secours de leur indigence.
Etendez la main sur les malades
pour les guérir et sanctifier leurs peines ;
sur les affligés pour les consoler ;
sur les pécheurs pour les attirer
à la lumière de votre grâce ;
sur ceux qui, accablés par la douleur et la misère,invoquent avec confiance votre aide pleine d’amour.
Etendez la main encore sur nous pour nous bénir.
Accorde ô Petit Roi,
les trésors de votre miséricorde au monde entier
et gardez-nous maintenant et toujours
dans la grâce de votre amour.
Amen !
Tout au long du temps de l’Avent, nous avons médité sur la venue de Jésus. Cette venue était annoncée depuis longtemps par les prophètes de l’Ancien Testament, en particulier par Isaïe. Son message d’espérance était adressé à un « peuple qui marchait dans les ténèbres ». À son époque, c’étaient les ténèbres de l’exil et de l’oppression étrangère. Ça avait duré 40 ans. Aujourd’hui, nous connaissons les ténèbres du terrorisme et des violences de toutes sortes.
Mais voilà qu’en ce temps de Noël, nous entendons une bonne nouvelle : le Seigneur ne nous abandonne pas. Il vient à nous. Il vient « nous rendre espoir et nous sauver ». Tout au long des Évangiles, nous l’entendons nous parler d’un Dieu qui est Père, un Père qui aime chacun de ses enfants. Il est venu « chercher et sauver ceux qui étaient perdus ». Le vrai Dieu n’a rien à voir avec une religion qui fait massacrer des innocents, des hommes, des femmes et même des enfants. La fête de Noël vient nous rappeler que le vrai Dieu est AMOUR. Il ne sait pas être autre chose. Dans un monde pollué par la haine et la violence, il est celui qui nous apporte la vraie lumière.
Ce Jésus dont nous fêtons la naissance a été annoncé aux bergers. Quand nous faisons la crèche dans nos maisons, nous les mettons en bonne place mais beaucoup ne savent pas trop qui ils étaient. En fait, ils faisaient partie d’une catégorie vraiment méprisée. C’étaient des hommes rustres qui n’avaient pas l’habitude de fréquenter les lieux de culte. À travers eux, c’est la bonne nouvelle qui est annoncée aux petits, aux pauvres et aux exclus. Et cela, nous le retrouvons tout au long des Évangiles. Jésus est venu pour nous dire qu’ils ont la première place dans le cœur de Dieu.
C’est vrai, les Évangiles nous rappellent la mission de Jésus auprès de ceux et celles qui sont accablés par des souffrances de toutes sortes. Il a accueilli tous ceux et celles qui étaient infréquentables à cause de leur mauvaise vie. Il a ouvert la porte de la Lumière à Marie-Madeleine, Zachée, Matthieu le publicain, la femme de Samarie et bien d’autres qui étaient rejetés par la société bien-pensante de l’époque. Avec lui, c’est la victoire de l’AMOUR sur le mal et la mort.
Cette bonne nouvelle n’est pas que pour les gens d’autrefois. Elle est pour tous les hommes de tous les temps. Elle doit être proclamée dans le monde entier, y compris dans les « périphéries ». Des associations s’organisent pour aller vers les plus pauvres, les personnes seules, celles qui sont à la rue, celles qui n’ont pas les moyens de faire la fête. Des messes sont célébrées dans les prisons et les hôpitaux. Le Christ rejoint tous ceux et celles qui sont accablés par la souffrance, la maladie, le deuil, le chômage, les conflits familiaux. Bien sûr, il ne va pas faire un miracle pour résoudre tous nos problèmes. Mais il marche avec nous. Parfois même, il nous porte. Il nous ouvre un chemin d’espérance.
Fêter Noël c’est accueillir cette bonne nouvelle qui vient changer notre vie et celle du monde. Ce Jésus dont nous fêtons la naissance continue à venir. Il frappe à notre porte. Dieu continue à nous envoyer son Fils. À l’approche de Noël, nous sommes donc invités à l’accueillir, lui donner la première place dans notre vie et faire « tout ce qu’il nous dira. » Avec lui, c’est la joie et l’amour qui entrent dans notre vie. Il veut habiter le cœur des hommes. Alors oui, soyons dans la joie et l’allégresse. Un enfant a dit que « Jésus est le plus beau cadeau de Noël ». Il avait tout compris. Ils sont nombreux dans notre monde ceux et celles qui vont fêter Noël sans penser à cette bonne nouvelle. Tout est prévu, le sapin, les décorations, les cadeaux, le réveillon, mais n’oublions pas Celui qui est à l’origine de ces festivités.
L’Eucharistie qui nous rassemble en cette fête de Noël nous rappelle que le Christ ne cesse de vouloir nous rejoindre. Il continue à vouloir venir chez les siens. C’est un cadeau extraordinaire qui nous est offert à tous, gratuitement et sans mérite de notre part. Avant la communion, nous entendons le prêtre nous dire : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. » Ces paroles ne sont pas que pour l’assemblée qui est présente à l’église. Elles sont pour le monde entier. Le Christ ne demande qu’à se donner à tous. Heureux ceux qui ont de cœur de pauvre pour laisser le Christ entrer dans leur vie.
En ces jours de fêtes, nous recevons les paroles de ce chant comme un envoi en mission :
Allez dire à tous les hommes:
Le Royaume est parmi vous,
Alléluia, Alléluia!
Le Royaume est parmi vous.
Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, samère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avantqu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’actionde l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et nevoulait pas la dénoncer publiquement, décida de larenvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange duSeigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils deDavid, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’estlui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole duSeigneur prononcée par le prophète : ‘Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ;on lui donnera le nom d’Emmanuel’, qui se traduit :« Dieu-avec-nous »
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.
Nous sommes à une semaine de Noël. C’est pour nous l’occasion de nous préparer à ce grand événement. Nous le faisons chaque jour, mais pas à la manière du monde. Noël c’est d’abord Jésus qui vient. Il nous rejoint au cœur de notre vie. Il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Il veut être présent au milieu de nous et en nous pour nous faire entrer en communion avec Dieu. Un enfant a dit que « Jésus est le plus beau cadeau de Noël »
Avec l’Évangile, nous arrivons à l’annonce de la naissance de Jésus : Nous sommes familiers du récit de l’annonciation faite à Marie dans l’évangile de Luc. Mais dans l’évangile de Matthieu, c’est à Joseph qu’est adressée l’annonce de la naissance à venir de Jésus : « Joseph, ne crains pas de prendre chez toi Marie ton épouse… L’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ». En l’accueillant, Joseph participe au grand projet de Dieu qui est de sauver son peuple de ses péchés. Cet événement nous rappelle que Dieu nous conduit parfois sur des chemins que nous n’avions pas prévus. La fête de Noël vient nous inviter à reconnaître en Jésus le Fils de Dieu. Accueillons-le avec confiance car il est « Dieu avec nous ».
En cette nuit de Noël, notre regard se portera vers ce petit enfant né dans des conditions misérables, enveloppé de langes et couché dans une mangeoire. Il est grand le mystère de la foi qui se contente de signes aussi humbles. Et pourtant, ce petit enfant, c’est le Fils de Dieu. Avec lui, c’est la promesse d’Isaïe qui se réalise. C’est le sauveur qui vient, non seulement pour son pays de Palestine mais aussi pour le monde entier.
Cet envoyé de Dieu compte sur notre foi et notre confiance. Et surtout, il fait appel à chacun de nous pour que son message soit annoncé partout dans le monde. Notre mission n’est pas de « faire croire » mais de « dire » et de témoigner. Le reste c’est lui qui s’en charge ; c’est son Esprit Saint qui agit dans le cœur de ceux et celles qu’il met sur notre route. Le Cardinal Eyt, archevêque de Bordeaux, disait que « nous ne sommes pas deux mille ans après Jésus Christ, mais deux mille ans avec lui. »
À chaque messe, Dieu nous donne des signes pour nous dire qu’il est « Emmanuel » (Dieu avec nous). Quand nous écoutons sa parole, c’est lui qui nous parle. Quand nous allons communier, c’est lui qui se donne en nourriture. N’oublions pas qu’il est né à Bethléem (nom qui signifie « la maison du pain ») et qu’il a été déposé dans une mangeoire. Le Seigneur est également présent à travers les petits, les pauvres et les exclus que nous rencontrons sur notre route.
Noël c’est Jésus qui vient à nous. Prenons le temps de l’accueillir et de l’écouter loin des bruits et de l’agitation du monde. C’est à ce prix que nous pourrons vivre un bon Noël : Confions ces prochains jours au Seigneur : « SeigneurDieu de l’univers, la terre déjà chante sa joie, ta Parole est promesse de renouveau. Nous t’en prions : que l’annonce de notre délivrance nous parvienne, qu’elle nous tienne dans la patience et l’espérance ; et nos voix acclameront ton Envoyé, ta Parole faite chair… Amen ! »
Chapelet d'adoration et de réparation
Le Chapelet d'adoration et de réparation est basé sur les prières que l'ange apporta aux bergers de Fatima. Il a été crée par une religieuse Dominicaine du Rosaire Perpétuel dont le couvent se trouve à Fatima. Il se récite sur un chapelet classique.
On commence sur la croix par le Credo.
Sur les 5 grains suivants: 1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père, pour l'augmentation de la foi, l'espérance et la charité et les intentions de notre Saint-Père.
Sur les gros grains: Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément, et je Vous offre le très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son très Saint Coeur et du Coeur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Sur les petits grains : Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.
Après chaque dizaine: 1 Gloire au Père puis : O très sainte Trinité, je Vous adore ! Mon Dieu, je t'aime dans le Très Saint Sacrement. ou/et : Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
On termine le chapelet par le Salve Regina
En ce temps-là, Jean le Baptiste entendit parler, dans sa prison, des œuvres réalisées par le Christ. Il lui envoya ses disciples et, par eux, lui demanda : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
Jésus leur répondit : « Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez : Les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! » Tandis que les envoyés de Jean s’en allaient, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : « Qu’êtes-vous allés regarder au désert ? un roseau agité par le vent ? Alors, qu’êtes-vous donc allés voir ? Un homme habillé de façon raffinée ? Mais ceux qui portent de tels vêtements vivent dans les palais des rois. Alors, qu’êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Oui, je vous le dis, et bien plus qu’un prophète. C’est de lui qu’il est écrit : ‘Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour préparer le chemin devant toi.’
Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. »
Le temps de l’Avent, c’est celui de l’avènement : c’est Jésus qui vient. Il nous rejoint dans notre humanité pour « nous nous rendre espoir et nous sauver ». Ce Dieu a un amour de
prédilection pour les pauvres, les petits, les exclus. C’est cette bonne nouvelle que nous retrouvons dans les lectures bibliques de ce dimanche. Elles nous révèlent que Dieu vient à nous pour nous délivrer du mal.
Avec Jésus, nous assistons à la réalisation progressive des prophéties d’Isaïe. C’est cette bonne nouvelle qui est annoncée à Jean Baptiste. Ce dernier a été incarcéré car il gênait les autorités en place. Du fond de sa prison, il réfléchit. Il avait annoncé la venue du Messie. Il l’avait même désigné en montrant Jésus : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Il espérait un Messie triomphant qui délivrerait Israël de tous ses péchés ; il jugerait le méchant. Il voyait en lui un justicier qui couperait les arbres improductifs. Voilà l’image qu’il se faisait du Messie de Dieu : c’est celle d’un Dieu qui a pour lui la puissance et qui la manifeste en écrasant ceux qui font le mal.
Or ce que Jean entend dire de Jésus ne correspond pas du tout à ce qu’il avait prévu. Il n’annonce pas le feu du ciel contre les méchants ; il se mêle aux foules ; il accueille les pécheurs ; il prend le risque de relations douteuses. Tout cela ne cadre pas avec l’idée qu’il se fait de la puissance de Dieu. Il envoie donc ses fidèles disciples lui poser la question la plus importante : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? »
La réponse de Jésus est déroutante : « Allez rapporter à Jean ce que vous voyez et entendez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres ». Comme Jean Baptiste, nous risquons parfois d’être enfermés dans nos doutes, nos questions. Nous pouvons nous enfoncer dans des certitudes qui ne sont pas la vérité de l’Évangile. Nous nous faisons alors une fausse idée sur Jésus.
C’est alors qu’il nous faut regarder ce qu’il fait : avec lui, c’est l’AMOUR qui a le dernier mot. L’homme n’est pas un esclave face à un maître qui aurait droit de vie et de mort sur lui. Nous ne devons pas attendre de Dieu la violence que prêchent les intégristes. Le vrai Dieu c’est celui qui envoie son Fils pour chercher et sauver ceux qui étaient perdus. C’est en écoutant Jésus que nous découvrons ce Dieu. Ses paroles sont celles de la vie éternelle.
En nous rassemblant pour l’Eucharistie, nous nous tournons vers Celui qui est à la source de notre joie. Nous te confions Seigneur ceux qui préparent « les fêtes qui approchent » dans une activité fébrile ou un certain désenchantement. Donne-leur de s’ouvrir au Salut qui vient, au vrai sens de Noël. AMEN !
La Sorcellerie: Ses manifestations et comment la vaincre
La sorcellerie, c’est la magie traditionnelle où l’on fait appel aux esprits méchants, démons et qui permet d’avoir une influence sur les gens et les évènements. La sorcellerie de manière plus claire est l’ensemble des procédés, des pratiques et pensées transmises de générations en générations dans une famille faisant intervenir les démons pour agir sur les hommes et les évènements qui se succèdent dans leur vie.
De ce qui précède, nous pouvons affirmer que la sorcellerie est d’abord et avant tout une histoire de famille de génération en génération. Cet esprit de méchanceté est une force infatigable de la maison de nos parents.
Aussi Jésus a-t-il dit dans Matthieu10.36, que l’homme aura pour ennemi les gens de sa maison. Contrairement aux autres forces qui agissent directement dans la vie des hommes soit par une possession ou une influence, et donc plus faciles à identifier et à affronter ; l’esprit de la sorcellerie, lui possède une personne de notre famille (père, mère, oncle, tante, enfant, frère, sœur, cousin, cousine, coépouse etc.) pour venir nous attaquer.
Cela devient donc compliqué, dans la mesure où nous n’avons pas à combattre contre la chair et le sang.
Or ici, l’esprit du mal est confondu au parent dont le cœur est méchant et qui veut nuire à notre vie.
Nous reviendrons sur cet aspect plus loin. S’il est vrai qu’à la base, la sorcellerie fait intervenir un membre de notre famille, il est important de noter qu’il y a différentes voies qui permettent à cet esprit de posséder une personne. Notons au passage qu’une personne étrangère qui vient vivre avec nous sous le même toit, constitue un membre de la cellule familiale. Cette position lui donne aussi le droit de nous porter préjudice si elle est sorcière.
C’est le cas des servantes ou de toute autre personne étrangère vivant avec nous.
La voie d’initiation
Cette voie se révèle sous trois formes :
Il y a des personnes qui vont rencontrer de grands sorciers pour acquérir cette puissance moyennant quelque chose(présents, argent) pour soit se venger ou protéger leur famille. Une fois les transactions faites, ils sont initiés. Cette initiation est en réalité une alliance ou un contrat établi entre cette personne et la divinité qui désormais agira à travers sa personne.
La deuxième forme d’initiation, c’est celle qui se fait à travers la nourriture chez les grandes personnes comme chez les enfants. Elle se fait lorsque dans les songes, il y a des personnes qui vous donnent régulièrement à manger de la viande ou de la nourriture. Elle se fait aussi de manière physique, dans la réalité lorsqu’une personne sorcière envoute la nourriture qu’elle vous donne à manger pas dans le but de vous tuer mais de semer en vous les germes de la sorcellerie. Cela peut être de la viande, de la nourriture simple, des biscuits, des bonbons ou autre chose donnée à une grande personne ou aux enfants en grande partie.
La troisième forme d’initiation, c’est celle qui se fait par des bains d’eau ou de mixtures diaboliques, ou encore par des gouttes de certains liquides et herbes chargés d’énergie diabolique que l’on met dans les yeux d’une personne malade avec le faux prétexte de vouloir la soigner.
La voie héréditaire
C’est lorsque dans la famille la sorcellerie se transmet de génération en génération. Il y a dans ces familles une personne qui est choisie dans chaque génération et qui est déjà consacrée depuis le ventre de la mère ou à sa naissance comme gardien de cette puissance diabolique.
L’esprit de la sorcellerie peut déjà agir depuis le ventre de la mère comme plus tard quand son heure sonnera. Le choix du gardien peut porter sur n’importe quel enfant de la famille. Mais cela est fait selon la disposition des cœurs à faire du mal ou à éprouver de la méchanceté. Les parents ont un rôle important dans la préparation des cœurs. Autant il y a diverses voies pour être sorcier, il y a aussi diverses formes ou manifestations de la sorcellerie.
Les formes et manifestations de la sorcellerie
La personne n’est pas consciente qu’elle est sorcière. Cela existe de manière latente. Elle présente des dispositions de cœur qui font que les sorciers l’utilisent comme un instrument pour faire le mal. Mais elle ne participe pas de manière active aux activités de la sorcellerie. Cette personne est habitée par des sentiments comme la colère, la haine, la jalousie, les rancunes, la méchanceté, réjouissance face au malheur d’autrui. Si elle n’y prend garde, pour chercher la délivrance, elle passera à l’étape de sorcellerie consciente.
C’est la personne qui est consciente qu’elle est sorcière. Elle pratique la sorcellerie, fait partie d’une confrérie ou elle a un rôle à jouer. La sorcellerie est une activité de groupe, et un sorcier fait toujours partie d’un club. Il y a une organisation concrète qui existe dans chaque club ou confrérie. Et les confréries sont établies selon les régions, les villages, les clans et les familles. Il y a des réunions et des conseils qui se tiennent dans le monde spirituel où des décisions sont prises, arrêtées et appliquées. C’est ainsi qu’ils opèrent dans la vie des hommes. Même si les sorciers opèrent par confrérie, une personne ne peut être livrée que par son parent qui fait partie de cette confrérie. Les sorciers opèrent de plusieurs manières et de préférence de 00heures à 3heures du matin au plus tard. Ils sortent souvent de leur corps, prennent des formes d’hommes connus ou inconnus, des formes d’animaux : serpents, chats, chiens, bœufs, oiseaux de mauvaise augure, et même d’insectes. La distance n’est pas un obstacle à leur activité. Ils peuvent aller du sud au nord et de l’est à l’ouest pour atteindre leur cible. Il faut dire qu’une personne possédée par un esprit de sorcellerie n’a ni compassion ni pitié.
Le sorcier n’a qu’un but et un seul objectif qu’il vise ; détruire et tuer, faire le maximum de mal.
Voici les caractéristiques et symptômes que développe une victime de la sorcellerie
Symptômes et caractéristiques
Même s’il est au bas de l’échelle, l’esprit de la sorcellerie est souvent difficile à combattre.
Comment venir à bout de cet esprit qui fait tant de désastre dans les familles ?
La difficulté à combattre cet esprit réside dans le fait qu’il est confondu au parent qu’il utilise comme canal.
Pour arriver à vaincre ce mal, il faut en premier lieu établir la différence entre l’esprit du mal et le parent. Ainsi, nous n’aurons pas pour cible notre parent mais l’esprit qui l’habite et l’utilise à sa guise comme l’enseigne l’apôtre Paul. Nous ne luttons pas contre la chair et le sang mais contre les esprits méchants. C’est pourquoi nous devons prendre les armes de Dieu.
Mais cela n’est pas suffisant, il faut donc passer à une autre phase. Et cela concerne tous les autres cas d’attaque spirituel. Lorsque nous sommes face à des forces qui ne cèdent pas et refusent de nous lâcher, il faut engager ce qu’on appelle le combat spirituel qui lui est différent des simples cas de délivrance ou de brisement des liens. Il s’agit ici d’attaquer l’ennemi sur son propre terrain et cela n’est possible que par ce qu’on appelle l’intercession.
Par l’intercession, nous passons à l’offensive pour frapper l’ennemi au cœur et l’anéantir. Un esprit ne meurt pas, mais il s’agira de mettre fin à leur œuvre et activité en relation avec notre vie.
La bible nous montre dans l’histoire suivante un modèle de combat spirituel.
Exode 17.8-16 : Amalek vint combattre Israël à Rephidim…
Ce passage nous offre les principes à suivre pour le combat spirituel. Il nous décrit comment Israël le peuple de Dieu est venu à bout des Amalécites un peuple ennemi.
Dans notre passage nous voyons que Moïse était sur la montagne accompagné de Hur et d’Aaron, tandis que Josué et les soldats étaient sur le front de la bataille. La prière obéit à la loi de la progression géométrique. Plus on est nombreux, plus on devient fort de manière collective et individuelle. Cinq d’entre vous en poursuivront cent, et cent d’entre vous en poursuivront dix mille, et vos ennemis tomberont devant vous par l’épée. Lévitique26.8. Dans le combat spirituel, il est bon de se faire aidé par d’autres frères et sœurs en Jésus.
Cet aspect se révèle dans l’attitude de Moïse, Aaron et Hur. Ils montèrent au sommet de la colline. Le sommet de la colline symbolise très souvent la présence de Dieu, là où Dieu se révèle. Le jeûne, c’est l’exercice qui nous permet de rechercher la face de Dieu et d’entrer dans sa présence. Il nous permet de dominer sur la chair et ses désirs et permet ainsi à l’esprit d’être en communion avec Dieu. Il est donc important dans le combat spirituel de prendre des moments de jeûne si cela est possible. Mais on ne peut parler de jeûne sans parler de prière car ce serait se priver simplement de nourriture. L’aspect de la prière ressort ici à travers la position de Moïse. Il avait les mains levées, symbole de la prière. Lorsqu’il baissait les mains, l’ennemi prenait le dessus. Mais lorsqu’il avait les mains levées, Israël avait le dessus. Cela nous parle de la persévérance dans la prière. Les mains de Moïse étant fatiguées, il eut besoin de Hur et d’Aaron pour l’aider à tenir les mains levées jusqu’à ce qu’Israël remporte la victoire finale. Généralement, les chrétiens dans le combat spirituel arrêtent de prier quand ils semblent avoir pris le dessus. Et leur situation devient pire que la précédente. Il est important de persévérer dans la prière jusqu’à obtenir la victoire de manière totale sur l’ennemi. C’est ce que firent les enfants d’Israël.
La puissance ou l’autorité de Dieu est symbolisée ici par le bâton ou la verge de Dieu. Le chrétien avant d’engager le combat spirituel doit être sur qu’il est rempli du Saint Eprit. Cela suppose qu’il s’est confessé de tous ses péchés et qu’il a demandé au Saint Esprit de le remplir et le rendre puissant pour le combat. Le chrétien revêtu de la puissance de Dieu doit combattre au nom de Jésus et non en son propre nom. Car c’est le nom de Jésus qui peut nous donner de triompher des puissances des ténèbres. La pierre placée sous Moïse représente le Christ, le rocher des siècles. Le chrétien en combattant doit savoir que c’est l’éternel qui combat pour lui, c’est lui son bouclier et son rempart, c’est lui sa bannière.
Mais comment savoir qu’on a vaincu totalement l’ennemi ?
La première preuve de la victoire sur l’ennemi sera les changements positifs que la victime connaitra pendant et après le combat.
La deuxième preuve, c’est la confession et la repentance du parent ou des parents et personnes impliqués dans le combat comme des ennemis et donc agents du diable pour détruire et tuer.
La troisième preuve est dure à comprendre, mais c’est simplement la mort de ce parent ou de cette personne à l’origine de tous les malheurs vécus. Il faut souligner que dans une confrérie, c’est à tour de rôle que chaque sorcier livrait ou apportait une personne. Et chaque fois que l’un d’eux se trouvait incapable d’honorer son engagement, il subissait lui-même la sentence qui est la mort s’il ne trouve pas quelqu’un pour remplacer celui qui a été programmé en attendant des moments favorables pour l’avoir. C’est ce qui explique la troisième preuve qui est la mort. C’est aussi ce qui explique le fait qu’ils ne lâchent jamais leur victime au point d‘en périr.
NB : l’heure propice pour le combat, c’est entre minuit et 3heures du matin. Car c’est à ces heures que les esprits sortent pour détruire et tuer, c’est l’heure où ils sèment de mauvaises choses dans les vies.
Voici quelques versets bibliques que vous pouvez utiliser dans le combat :
Psaumes 118/ Psaumes 23,
Le psaume 35 est très efficace dans le combat spirituel, on le récite 7 fois à haute voix et après la 7ièm on proclame la victoire sur nos ennemis, on proclame la destruction, l'anéantissement total au Nom de Jésus de tout édifice satanique qui nous attaque.
ATTENTION: avant d'engager tout combat spirituel il faut se revêtir de la force de Dieu, se protéger ainsi que sa famille et ses biens par le sang de Jésus et le manteau de la Vierge Marie.
Que Dieu vous bénisse au nom de Jésus-Christ !
En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. » Jean est celui que désignait la parole prononcée par le prophète Isaïe : ‘Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.’ Lui, Jean, portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il avait pour nourriture des sauterelles et du miel sauvage. Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain en reconnaissant leurs péchés. Voyant beaucoup de pharisiens et de sadducéens se présenter à son baptême, il leur dit : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ? Produisez donc un fruit digne de la conversion. N’allez pas dire en vous-mêmes : “Nous avons Abraham pour père” ; car, je vous le dis : des pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham. Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. Moi, je vous baptise dans l’eau, en vue de la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient dans sa main la pelle à vanner, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera son grain dans le grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
Les lectures bibliques de ce 2ème dimanche de l’Avent nous annoncent que le grand projet de Dieu c’est de nous ramener tous à lui. Pour lui, c’est une priorité absolue. Il ne se contente pas de nous appeler de loin. Il vient à nous en nous envoyant des messagers. Dans la liturgie de ce jour, nous avons Isaïe, Paul et Jean Baptiste.
Dans l’Évangile de saint Matthieu, nous trouvons un prophète « pur et dur » : il s’agit de Jean Baptiste, le dernier prophète de l’Ancien Testament. Ce qui intéresse l’évangéliste Matthieu, c’est d’abord le message qu’il proclame : « Convertissez-vous… préparez le chemin du Seigneur ». Il rappelle avec insistance la nécessité de « produire du fruit ». La conversion qu’il réclame à tous doit se traduire en actes. Il annonce le jugement de celui qui vient. Aucun privilège ne peut nous en extraire. Il ne suffit pas de faire partie de l’Église pour être sauvés.
Les juifs ont été nombreux à répondre à l’appel de Jean et à se faire baptiser par lui. Mais les pharisiens et les sadducéens se sont montrés méfiants car ce mode de pardon des péchés n’était pas prévu dans la loi de Moïse. C’est sans doute leur méfiance qui a provoqué les violentes invectives de Jean Baptiste : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient. Le fait d’être de la descendance d’Abraham n’est pas une garantie de salut. La vraie conversion doit produire un fruit visible. Elle doit nous amener à des gestes d’accueil, de partage et de solidarité.
Cet appel est aussi pour chacun de nous. Mais ce convertir, ce n’est pas d’abord faire des efforts pour essayer de devenir meilleurs. Le plus important c’est de donner notre foi au Christ. Avec lui, on devient autre. « Comme le laboureur retourne la terre pour l’ensemencer, la grâce du Christ retourne le cœur pour y déposer la semence divine ».
Voilà une bonne nouvelle pour nous et pour le monde entier. Le Christ est là, au cœur de nos vies. Cette bonne nouvelle doit être annoncée à temps et à contretemps. Le monde se prépare à fêter Noël mais beaucoup ignorent Celui qui en est l’origine. Noël, c’est Jésus qui est venu, qui vient chaque jour et qui reviendra. Vivre Noël, c’est accueillir Jésus qui vient ; c’est lui donner la première place dans notre vie.
Se convertir, c’est d’abord se reconnaître pécheurs ; Vivre dans le péché, c’est organiser notre vie sans Dieu et en dehors de lui. C’est aussi quand nous nous faisons du mal les uns aux autres. Dieu est atteint dans l’amour qu’il porte à chacun de ses enfants. C’est alors qu’il nous faut réentendre les appels de Jean Baptiste : « Convertissez-vous ! » Et nous répondons à cet appel en allant à la rencontre d’un prêtre pour demander le sacrement du pardon. Quand nous revenons à Dieu, c’est la joie retrouvée, c’est la fête.
Ayant accueilli la miséricorde de Dieu, nous sommes envoyés à notre tour pour en être les messagers dans le monde. Le racisme, la violence et le rejet de l’autre doivent être éradiqués. C’est cela aplanir les routes et combler les ravins. Nous sommes tous envoyés comme messagers de l’Évangile du Christ. Nous ne le transmettons pas comme un simple bagage de connaissances. C’est en nous efforçant de mettre toute notre vie en accord avec tout l’Évangile que nous préparons Noël en vérité.
NEUVAINE DE L'IMMACULÉE CONCEPTION 2016
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Voici la grande « Neuvaine de l’Immaculée Conception » du 30 novembre au 8 décembre 2016, bénie et encouragée par Sa Sainteté le Pape François. Comme chaque année, l’Église Catholique nous demande, en effet, de nous tourner vers l’Immaculée Conception en ces premiers jours de l’Avent. Avec confiance et peu importe la situation dans laquelle nous nous trouvions, nous sommes invités à ouvrir notre coeur pour déposer tout ce que nous portons : nos joies et nos peines, nos luttes et nos échecs, nos désirs, dans le coeur de Marie, notre très Sainte Vierge, au cours de cette Neuvaine Mariale mondiale de Prière.
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En voici le déroulé:
1°) Chaque jour une dizaine de chapelet, suivie de 3 fois l’invocation :
« O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous. »
2°) dire chaque jour au terme de cette dizaine, la prière ci-dessous.
3°) Une communion le jour du 8 décembre ou un jour de l’octave
4°) Recevoir le Sacrement de la Réconciliation avant ou durant l'Octave de la Solennité.
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Prière qui accompagne la Neuvaine
Ô Marie, Vierge Immaculée, debout près de la croix de Jésus, vous portiez avec Lui, dans votre coeur transpercé de douleur, les hommes rachetés par son sang. Il est venu sauver ce qui était perdu et, offrant sa vie pour la multitude, il a rendu au monde l’Espérance.
Souvenez-vous des larmes que vous avez versées pour ceux qui font le mal et pour ceux qui souffrent. Obtenez-nous le repentir, le pardon et la paix.
Avec votre coeur de Mère, intercédez auprès du Père pour l’Eglise, nos frères persécutés et l’immense foule des exilés qui peinent et meurent en chemin.
Par la contemplation des saintes plaies de Jésus, imprégnez nos coeurs de votre compassion, afin de pratiquer les oeuvres de miséricorde envers tous nos frères affamés de pain, d’amour et de vérité.
Que se lève aujourd’hui, à la gloire du Père, un peuple de serviteurs, de prêtres et de saints consacrés à vous pour le salut des âmes.
Amen !