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La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5
Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20
Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3
Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28
A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68
Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8
Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme.
En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche;les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme.Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé.Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée.Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »
Nous entrons aujourd’hui dans le temps de l’Avent (l’avènement). C’est le début d’une nouvelle année liturgique. Les trois premiers dimanches vont nous orienter vers l’attente du second avènement du Christ qui conclura l’histoire du monde et de l‘humanité. Cet avènement du Christ concerne TOUS les vivants, y compris ceux qui ne le savent pas. Nous croyants, nous avons pour mission de témoigner de cette attente tout au long des semaines qui nous préparent à Noël. Il ne s’agit pas de préparer une fête qui oublie l’essentiel mais de se tenir en éveil.
Les trois lectures bibliques de ce dimanche nous invitent à changer notre regard sur le temps que nous vivons. Elles nous en rappellent le but ultime des croyants.
En écoutant l’Évangile, nous avons peut-être pensé à toutes les arches de Noé de nos magasins. Depuis les peluches jusqu’aux jouets électroniques, c’est un véritable déluge de gentillesse, de douceur et de rêve qui se prépare. Mais l’Évangile nous parle d’un autre déluge, celui qui est resté dans les mémoires comme LA catastrophe. La Bible nous raconte comment Noé avait assisté à la montée inexorable des eaux. Il avait pris ses dispositions. Mais les gens qui ne s’étaient douté de rien ont tous été engloutis.
Tout cela nous renvoie à ce qui se passe dans nos villes inondées de lumière en pleine nuit, envahies par la verdure des sapins et par la musique commerciale ; beaucoup ne se doutent de rien : c’est le temps des fêtes. Mais un jour, c’est l’accident, la catastrophe, la violence terroriste : « Veillez donc, nous dit Jésus ; tenez-vous prêts vous aussi ». Nous savons tous que nous ne devons pas nous endormir au volant de notre voiture, sinon c’est la catastrophe. Ne prenons pas le risque de nous endormir au volant de la conduite de notre vie.
Jésus insiste : « Tenez-vous prêts, vous aussi ». Ne vous laissez pas distraire. Ne laissez pas passer votre chance. Nous avons une nouvelle arche de Noé : c’est la communauté des baptisés et elle est encore accessible. Toutes les familles de la terre sont invitées à marcher à la lumière du Seigneur. Nous nous y entraînons dans nos assemblées par nos chants, nos cantiques, nos prières. C’est là que s’exerce la vigilance demandée. C’est là que nous nous habillons pour le combat de la lumière.
Veiller c’est agir sur tout ce qui doit changer dans notre vie ; c’est rejeter toutes les formes d’égoïsme et d’indifférence ; c’est renoncer aux comportements qui nous détournent de Dieu et des autres. Mais le plus important, c’est de revêtir le Christ et nous laisser habiter par l’amour et la Lumière qui sont en lui. Noël c’est Jésus qui est venu ; il continue à venir dans notre vie de tous les jours et il reviendra dans la gloire. Il est plus que jamais nécessaire de bien le mettre au centre de notre vie et de notre prière. En fait, il est bien là mais c’est nous qui sommes souvent ailleurs. Nous sommes toujours dehors à nous agiter et à courir dans tous les sens. Ce premier dimanche de l’Avent est là pour nous rappeler que nous sommes fils et filles de Dieu. Cela change tout dans notre vie de tous les jours.
L’eucharistie qui nous rassemble, c’est encore et toujours le Christ qui vient. Il veut demeurer avec nous jusqu’à la fin des temps. Plus nous participons à l’Eucharistie, plus nous revêtirons le Christ. Il veut que nous soyons avec lui pour le rejoindre dans son éternité. « Donne à tes fidèles, Dieu Tout-Puissant, d’aller avec courage sur les chemins de la justice à la rencontre du Seigneur. » Amen
En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
En ce dernier dimanche de l’année liturgique, nous célébrons le Christ Roi de l’univers.
Dans la première lecture (Samuel 5,1-3.) nous voyons Dieu confié une mission à David. Il a été choisi par Dieu pour conduire son peuple, le protéger, être son berger. David et ses successeurs ne sont que des lieutenants du Seigneur. Ils sont chargés de faire régner le droit et la justice, en particulier envers les plus pauvres. Tout cela doit se faire dans le respect de l’alliance conclue avec son peuple.
Jésus sera acclamé comme « fils de David ». Mais sa mission ne sera pas limitée au seul peuple d’Israël. Tout l’Évangile nous le présente comme celui qui vient réconcilier tous les peuples de la terre en livrant son corps et en versant son sang. Il compte sur chacun de nous pour participer à son œuvre de rassemblement. Dans une société où les pauvres sont de plus en plus nombreux, nous sommes envoyés pour être les porteurs de la sollicitude du Christ roi de l’univers. Ils ont la première place dans son cœur.
Dans l’Évangile, saint Luc nous donne la couleur ce cette royauté du Christ : « Une inscription était placée sur sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs ». C’était, bien sûr, un titre de dérision vis-à-vis de Jésus ; il était également très méprisant pour les juifs de la part de Pilate ; un peuple dont le roi est crucifié n’a pas à être fier. Et pourtant, c’est bien par son sacrifice que Jésus manifeste sa Royauté. La croix est le trône où il est monté librement pour dire son amour non seulement aux juifs mais aussi au monde entier ; car « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ».
L’Évangile nous montre plusieurs manières de répondre à ce sacrifice du Christ : le peuple restait là à observer, les chefs religieux le tournent en dérision ainsi que les soldats ; l’un des malfaiteurs condamné en même temps que lui se met à l’injurie. Jésus ne répond pas à ces provocations. Mais il accueille la prière de celui que nous appelons le « bon larron » : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
C’est aussi cette prière que nous faisons monter vers le Seigneur : « Souviens-toi de nous ». Nous reconnaissons en lui l’image du Dieu invisible, le premier ressuscité, la tête de l’Église. Il nous répond par la miséricorde. Cette grâce du jubilé que nous venons de vivre tout au long de cette année doit se répandre au monde entier. À travers nos paroles, nos actes et toute notre vie, nous avons à être les messagers de cette miséricorde.
En ce dernier dimanche de l’année liturgique, que notre prière se fasse plus ardente : oui, Seigneur, souviens-toi de nous dans ton Royaume. Souviens-toi des blessés de la vie, des victimes de la précarité, des guerres et des violences. Fais de nous des témoins et des messagers de l’amour qui est en toi. Et nous avons la ferme espérance qu’un jour tu nous répondras : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis ».
Mon Dieu, daignez me donner
ce sentiment continuel de votre présence,
de votre présence en moi et autour de moi...
et, en même temps, cet amour craintif
qu'on éprouve en présence de ce qu'on aimepassionnément,
et qui fait qu'on se tient devant la personne aimée,
sans pouvoir détacher d'elle les yeux,
avec un grand désir et une volonté de fairetout ce qui lui plait,
tout ce qui est bon pour elle,
et une grande crainte de faire,
dire ou penser
quelque chose qui lui déplaise
ou lui fasse du mal...
En vous,
par Vous
et pour Vous.
Amen.
Seigneur,
Tu m'as toujours donné
la paix du lendemain et,
bien qu'angoissé,
aujourd'hui, je crois.
Seigneur,
Tu m'as toujours tracé
la route du lendemain,
et bien qu'elle soit cachée,
aujourd'hui, je crois.
Seigneur,
Tu m'as toujours éclairé
mes ténèbres,
et, bien que sans lumière,
aujourd'hui, je crois.
Seigneur,
Tu m'as toujours parlé
quand l'heure était propice,
et malgré ton silence,
aujourd'hui, je crois.
En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? » Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. »Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume.
Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. » Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devantdes rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. Cela vous amènera à rendre témoignage.Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense.C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »
Nous approchons de la fin de l’année liturgique. Chaque année, la liturgie nous annonce le basculement vers le monde nouveau.Dans l’Évangile de ce jour, nous avons entendu parler de catastrophes : il y aura la ruine du temple de Jérusalem, des guerres, des famines, des persécutions. Des gourous, des manipulateurs, des sectes de toutes tendances chercheront à en tirer profit pour aliéner ceux qui se laisseront prendre à leurs hameçons. Nous avons tous eu la visite des témoins de Jéhovah. Aujourd’hui, Jésus vient nous ramener à l’essentiel : « Ne vous laissez pas égarer… Ne marchez pas derrière eux… Ces gens ne parlent pas au nom de Dieu ; Ils ne représentent qu’eux-mêmes ».
Il ne faut pas chercher le Christ dans ce qui affole ou qui dramatise l’histoire. Le Seigneur est toujours bien présent au cœur de nos vies. Aucune épreuve ne peut nous séparer de son amour. Quand tout va mal, il est celui qui nous donne le courage de travailler à la construction d’un monde plus juste et plus fraternel. En ce temps de violences et dans nos jours de faiblesse, nous avons du mal à le reconnaître. Le jour du Seigneur semble tarder. Mais n’oublions jamais : Il n’y a pas d’autre sauveur à attendre que Jésus mort sur la croix et ressuscité.
Ceux qui se réclament de lui seront victimes de persécutions. Depuis de nombreux mois, nous voyons bien qu’elles ont pris une ampleur effrayante, surtout dans les régions de culture islamique. Nous pensons aussi aux chrétiens de Chine, de Corée du Nord et de bien d’autres pays. Et même dans nos pays d’Europe, le fait d’être chrétien est de plus en plus souvent motif d’exclusion.
Jésus nous annonce des temps difficiles. Nous aurons à lutter contre les forces du mal qui cherchent à nous détourner de lui. Le danger viendra également des « divertissements de ce monde » qui risquent d’en égarer beaucoup. Ce sont là des idoles qui viennent piéger notre attention et nous avaler tout entier. « Prenez garde ! » nous dit Jésus. La seule attitude qui convient, c’est celle du veilleur. Nous sommes appelés à être ceux qui guettent l’aube du jour du Seigneur.
La liturgie de ce dimanche nous rappelle que nous sommes invités à avancer humblement et avec courage en nous ressourçant chaque jour à la Parole de Dieu. Cette Parole est « lumière pour nos pas ». Chaque dimanche, le Seigneur nous donne rendez-vous pour l’Eucharistie source et sommet de toute vie chrétienne. Puis il nous envoie pour agir comme lui et avec lui au service des autres. C’est avec lui que nous pourrons rester en éveil pour témoigner de l’espérance qui nous anime.
« Fais paraître ton jour… Seigneur ! » À ce monde que tu fais chaque jour avec tendresse, donne un cœur de chair, donne un cœur nouveau. Sur les hommes qu’il t’a plu de créer à ton image, envoie ton Esprit, un Esprit nouveau. Amen !
Bonjour cher frère et soeur en Christ
Dans notre vie nous avons des blocages de toutes sortes. Par nos actes, pensées et paroles nous avons attiré des malédictions sur nous et sur nos enfants. Comment briser ces malédictions, recouvrer la liberté et entrer en possession de ses bénédictions ?
Je vous invite à suivre cette enseignement du frère Mathias Marie, de la malédiction à la bénédiction qui va vous édifié et vous donner des pistes pour vous libéré.
Que Dieu vous bénisse !!
En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : ‘Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.’ Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant; de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur ‘le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.’ Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. »
Les textes liturgiques de ce dimanche nous adressent un message d’espérance. Ils nous parlent de la résurrection des morts et de la vie en Dieu. Ce dogme fait partie de notre foi. C’est même le plus important car il nous montre le but de notre vie.
La foi en la résurrection est au cœur de l’Évangile. Elle en est même l’élément central. Et pourtant, ils sont nombreux ceux et celles qui ont du mal à y adhérer, même parmi les chrétiens. L’Évangile de ce jour atteste que cela n’allait pas de soi dans le judaïsme de l’époque. Les pharisiens l’acceptaient. Mais les Sadducéens plus conservateurs, l’ont toujours refusé parce qu’elle n’était pas inscrite dans la loi de Moïse. Ils allaient même jusqu’à la tourner en dérision.
Les deux groupes, pharisiens et sadducéens interrogent Jésus pour le mettre dans l’embarras. Dans sa réponse, il ne fait pas référence au livre des martyrs d’Israël dont nous venons d’entendre un extrait. Il sait que les Sadducéens ne l’acceptent pas comme Parole de Dieu. Mais il cite le livre de l’Exode : Dieu s’y présente à Moïse comme « le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ». Ces trois patriarches sont morts depuis longtemps. Mais Jésus en conclut que Dieu n’est pas le Dieu des morts mais celui des vivants.
Voilà cette bonne nouvelle qui nous est rappelée en ce dimanche. À la suite des patriarches et de bien d’autres croyants, nous sommes tous appelés à cette vie nouvelle que Jésus appelle le Royaume de Dieu. Ce monde nouveau n’est pas la continuation de celui dans lequel nous vivons actuellement. Il est tout autre. Il y a une rupture radicale ente la vie actuelle et la vie de ressuscité. L’important c’est de faire confiance à celui qui a dit : Je suis la résurrection et la Vie… Celui qui croit en moi vivra éternellement.
Ce trésor de la résurrection, nous ne pouvons pas (nous ne devons pas) le garder pour nous. Il nous faut le transmettre, le crier au monde entier. Au-delà de la mort, nous serons vivants en Dieu. Cette espérance doit nourrir notre prière, surtout en ce mois qui est consacré aux défunts. N’oublions jamais le Dieu des vivants. Il nous appelle tous à partager sa vie dès maintenant.
Seigneur, nous te prions : que la foi et l’espérance de l’Église soient pour tous les hommes l’annonce de la vie éternelle que tu veux partager avec eux.
Qu'est-ce que le purgatoire ?
La foi nous apprend que le purgatoire, comme l'étymologie de ce mot l'indique, est un lieu de douleur et d'expiation, où la justice Divine achève de purifier les âmes pas assez pures pour être admises au Ciel. Ce n'est pas le Paradis, où rien de souillé ne peut pénétrer; ce n'est pas l'enfer où il n'y a plus de Rédemption. C'est un lieu intermédiaire entre le séjour des joies infinies et le séjour des infinies douleurs. Il tient de l'enfer par la rigueur de ses supplices, il tient du Ciel la sainteté de ceux qui y gémissent.
C'est un feu dévorant mais qui purifie; c'est un séjour de larmes, mais ce n'est pas le lieu des "pleurs éternels" dont parle l'Évangile.
Le travail de purification terminé, Dieu appellera près de Lui ces âmes affranchies par la souffrance pour les associer à son propre bonheur.
La purification est donc une peine temporaire et il n'existera plus après le jugement dernier.
Tel est le purgatoire. C'est là que souffrent et gémissent la plupart des âmes qui ont terminé leur pèlerinage ici-bas. Car l'entrée immédiate dans le paradis n'est le privilège que d'un petit nombre. C'est là que certains de nos parents, de nos bienfaiteurs, de nos amis sont peut-être encore. C'est là que nous-mêmes serons vraisemblablement un jour! Et peut être bientôt. Et qui pourrait se flatter de mourir assez pur pour ne rien avoir à expier?
Il importe donc de bien connaître l'état de ces pauvres âmes pour compatir à leurs douleurs, et pour mériter d'être soulagés à notre tour!
Ce mois de novembre leurs est dédié. Nous sommes invités durant ce mois et à tout moment de l’année à prier pour elles.
Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen !
LES BIENFAITS DU ROSAIRE
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Le Rosaire :
1. Il nous élève insensiblement à la connaissance parfaite de Jésus Christ ;
2. purifie nos âmes du péché ;
3. nous rend victorieux de tous nos ennemis ;
4. nous rend la pratique des vertus facile ;
5. nous embrase de l’Amour de Jésus Christ ;
6. nous enrichit de grâces et de mérites
7. nous fournit de quoi payer toutes nos dettes à Dieu et aux hommes ;
8. et enfin nous fait obtenir de Dieu toutes sortes de grâces.
Continuons à réciter le Rosaire. Et si vous n’avez pas encore commencé à le faire, sachez que c’est peut-être par-là que le Seigneur vous appellera à rejoindre sa bergerie, à devenir son fils, le fils de sa Très Sainte Mère et frère de son Fils bien-aimé : en aimant et priant avec dévotion Marie, notre Mère pour toujours.
D’après saint Louis-Marie Grignion de Montfort
En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »
C’est aujourd’hui la fête de tous ceux et celles qui sont près de Dieu.Le livre de l’Apocalypse nous dit qu’ils sont une foule immense que nul ne peut dénombrer.
C’est en Jésus que nous trouvons le vrai bonheur. Lui-même nous en montre le chemin dans son sermon sur la montagne. Cet Évangile des béatitudes c’est celui de la joie. Ce bonheur est à recevoir dans l’immédiat. C’est lui qui donne tout son sens à notre vie actuelle ; nous sommes en marche vers ce monde nouveau que Jésus appelle le Royaume de Dieu. Dans cet Évangile des béatitudes, Jésus ne commande rien : simplement, il déclare heureux ceux qui se comportent d’une certaine manière, ceux dont le cœur est conforme à la Parole de Dieu.
« Heureux les pauvres de cœur… ceux qui pleurent… ceux qui sont persécutés pour la justice… les cœurs purs… les miséricordieux… » Nous sommes loin de la mentalité de notre société actuelle. Quand les chrétiens veulent proclamer la vérité de l’Évangile, ils sont tournés en dérision, on les traite d’intégristes. On a recours à la violence pour posséder toujours plus. Mais au bout du compte, l’accumulation de biens matériels ne pourra jamais nous combler.
L’Évangile des béatitudes est là pour nous rappeler que Dieu seul peut nous combler pleinement. C’est en allant vers lui que nous trouvons « la meilleure part ». Mais cela ne sera possible que si nous restons vraiment ouverts à ce cadeau de Dieu. Si nous restons accaparés par la course à l’argent et aux richesses, nous passons à côté du but.Ce qui fera la valeur de notre vie c’est notre amour pour Dieu et pour les autres. C’est en donnant la priorité à Dieu, et en renonçant à tout ce qui nous détourne de lui que nous trouverons le chemin du vrai bonheur. Lui seul pourra nous combler pleinement. Tout cela, c’est l’œuvre du seigneur : Avec une infinie délicatesse, il nous fait avancer d’étape en étape ; il nous fait abandonner ce qui nous retient loin de lui ; il guérit nos blessures, il redresse ce qui est faussé à nous, sans le briser.
En cette année 2016, la 5ème béatitude doit plus fortement attirer notre attention :« Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde ».Nous vivons l’année sainte de la miséricorde voulue par le pape François. Nous sommes tous invités à écouter Jésus« qui a établi la miséricorde comme idéal de vie et comme critère de crédibilité de notre foi ». Oui, « heureux les miséricordieux ! ». C’est la béatitude qui doit susciter notre engagement tout particulier en cette année sainte.
Le grand message de ce jour c’est que Dieu seul est saint. Mais il veut nous associer tous à sa sainteté. Il fait sans cesse le premier pas vers nous. Quand nous lisons la Bible, nous voyons que son amour n’est pas seulement affirmé ; il est agissant, il est visible, il est concret. Il ne demande qu’à venir en nous pour nous combler de joie et de paix. Avec tous les chrétiens du monde entier nous pouvons le chanter et l’acclamer :« Dieu nous te louons, Seigneur, nous t’acclamons dans l’immense cortège de tous les saints. »
BONNE FÊTE DE LA TOUSSAINT
QUE D'ABONDANTES GRÂCES NOUS SOIENT ACCORDEES EN CE JOUR
Je vous invite à écouter ce magnifique chant qui nous transporte au ciel !