L’art de vivre à la flamande se traduit notamment par la multitude de braderies organisées dans votre commune.

Flâner dans les rues commerçantes rendues piétonnes pour l’occasion, s’arrêter prendre un hot-dog, voire un hareng fumé, un burger ou le traditionnel cornet de frites mayo, se prendre un verre sur une terrasse posée à même la rue, regarder les concerts, les animations folkloriques sur des podiums montés pour l’occasion…

Lors des braderies, le commerçant se plie en quatre, et organise des jeux, offre des promotions, invite à des portes ouvertes. Le tout déployé dans la rue, animé par de charmantes hôtesses, assistées parfois d’un animateur à la sono rutilante…

La petite ville frontalière d’où je suis originaire (33 000 habitants) en dénombre pas moins de quatre qui s’étalent tout au long de l’été, dont une qui passe la frontière, pour s’étendre sur plusieurs kilomètres. Celle-ci accueille en moyenne 700 exposants, avec un pic à 840 en 2009. Le passage de la frontière est assez marqué par la distinction à chaque côté de la frontière du type de marchands. En effet, côté belge, il s’agit principalement de marchands ambulants ou des boutiquiers présents le long de la rue. Pour le reste, comme on l’a dit plus haut, on y trouve essentiellement de la nourriture bien grasse, des cafés, des animations en tout genre (danse country, concerts, animations par les boy scouts…).

Côté français, si l’on retrouve certains marchands du samedi matin, une large place est faîte à la brocante. De ce fait, on y trouve de tout et de rien, car pour une perle rare dénichée, combien y a t’il de collections de verres et de vieux « Martine » étalés à même le sol