Selon des consignes rigoureuses les participants, tous vêtus de blanc, ont convergé vers les deux lieux publics choisis dans le plus grand secret pour ce très chic pique-nique qui fonctionne selon le système du parrainage.

Venus en transports en commun pour ne pas créer de difficultés de circulation, les convives ont apporté avec eux tables et chaises pliantes, nappes blanches, mets fins et pour certains ... chandeliers, pour ce dîner en plein air.

Créé en 1988, le concept qui se résume à un "flash mob chic et mondain", avec la bienveillance des autorités, s'est exporté depuis quelques années dans une quarantaine de pays.

En quelques minutes, le dîner s'est mis en place, sous le regard des badauds médusés.

Inventés en 1988 par le Français François Pasquier et une poignée d'amis épicuriens, qui rêvaient de dîner en plein air dans les plus beaux endroits de Paris, ces élégants pique-niques connaissent désormais un succès international.

Masahito Yoshida est un Japonais pas comme les autres. Alors que tout le monde rêve de voyager, de voir le monde, lui l'a fait à sa manière. Pour ne rien rater du monde qui nous entoure et qu'il rêvait de ne rien rater, il a pris le parti de parcourir le globe  ... à pieds. En 4 ans et demi, il a parcouru 40 000 kilomètres en partant de Shanghai pour y revenir ensuite, à la fin de son périple.

Masahito Yoshida, ce Japonais de 32 ans a récemment remis le pied à Shanghai, la ville depuis laquelle il a commencé son épique tour du monde à pieds il y a quatre ans et demi de cela  ... Il a parcouru une distance de 40 000 kilomètres a travers quatre des six continents (il n'est pas aller en Afrique et en Antarctique), en trimbalant avec lui un chariot rempli de ses bagages. Une première étape au Portugal ... la nuit du Nouvel An, en 2009,  Masahito Yoshida, un quidam de Tottori, au Japon a pris la route de Shanghai afin d'explorer le monde à pieds. Il a toujours rêvé de voyager et de découvrir ce que le monde a à offrir. Il savait que s'il empruntait l'avion ou même le train, il raterait les petites et parfois isolées villes et leurs habitants. Il a donc pris l'audacieuse option de parcourir le monde à pied. Sa première destination était Cape Roca, sur la côte portugaise. Après avoir parcouru 16 000 kilomètres, il y est parvenu après avoir traversé l'Asie centrale et l'Europe. Une longue période aux Etats-Unis Ensuite, il a sauté dans un avion, direction les États-Unis ! Et là, il a passé une année supplémentaire en marchant 6 000 kilomètres depuis Atlantic City dans le New Jersey jusqu'à Vancouver au Canada. Vers la fin de l'année 2011, il avait épuisé la majeure partie de son budget alloué à son voyage, donc il a commencé à prendre des jobs à temps partiels pour continuer son voyage. Depuis le Canada, il a pris un vol vers Melbourne, au sud de l'Australie. De là-bas, il est remonté jusqu'à Darwin dans le nord, pour ensuite rallier Singapour puis Shanghai. Durant son incroyable périple, Masahito a eu le temps d'user sept paires de chaussure de randonnée. "J'ai senti que ma vie était en danger" "Il y avait des moments où j'ai senti que ma vie était en danger, mais le voyage m'a aussi donné la chance de découvrir la gentillesse des gens", a déclaré à des journalistes chinois M.Yoshida, lors de son retour triomphal. "J'ai réalisé qu'il y a certaines choses dans la vie que vous ne pouvez pas atteindre sans prendre de risques." Couvrant des dizaines de kilomètres par jour, à travers des pays sauvages, ou sur le côté de routes à grande circulation, la route n'a pas été facile, mais même après avoir subi une attaque au Vietnam, il a continué à marcher 30 kilomètres par jour, parce que son visa était sur le point d'expirer. Prêt pour un nouveau départ Après avoir passé quelques jours à Shanghai, Masahito est prêt à traîner son panier de 50 kg pour un supplément de 500 km jusqu'à Taiwan, avant de retourner au Japon en août. La première chose qu'il veut faire quand il rentre à la maison est promener son chien. Puis il prévoit d'économiser un peu d'argent pour une nouvelle aventure à pieds. "Mon prochain objectif est de marcher à partir de la pointe sud de l'Amérique du Sud jusqu'au Pôle Nord", a-t-il dit. "Finalement, je tiens à couvrir tous les continents de la Terre."

Où sont ces soirs d’été, ces jolis soirs d’antan
A l’extrême douceur où l’on tirait sa chaise
Sur le pas de la porte; où l’on avait le temps
De rire entre voisins, tout en prenant ses aises,

Après le dur labeur d’une longue journée !
On était bien dehors, enroulé dans un châle,
Car il faisait frisquet sous la voûte étoilée
Après le grand cagnard d’un jour d’août infernal.

Où est cette vie calme et cependant très rude
Où tout petit bonheur semblait exceptionnel ?
Je me souviens encor de la Mamet Gertrude
Narrant à qui voulait combien elle était belle

En sa folle jeunesse. Et toutes ces histoires,
Ces contes, ces chansons … On avait presque froid
Mais c’était délicieux ! Oh, qu’ils sont loin, ces soirs
D’une époque bénie appelée … autrefois !

Pas de télé, alors, qui confine les gens
Au creux de leur maison bien fermée dès huit heures.
Est-ce bien un progrès ? Où est-il donc ce temps
Qui rapprochait les gens pour leur plus grand bonheur ?

Où sont ces soirs d’antan, ces jolis soirs d’été
Qu’on avait le loisir de goûter lentement ?
Ces veillées disparues et qui s’en sont allées,
Comme la vie qui passe en mangeant ses enfants !

(Vette de Fonclare)