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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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29.05.2021
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D'un amour tendre et pur
Afin qu'il vous souvienne,
Voici mon cœur, mon cœur tremblant,
Mon pauvre cœur d'enfant.
Et voici, pâle fleur
Que vous fîtes éclore,
Mon âme qui se meurt de vous
Et de vos yeux si doux.
Mon âme est la chapelle,
Où la nuit et le jour
Devant votre grâce immortelle,
Prie à deux genoux mon fidèle amour.
Dans l'ombre et le mystère
Chante amoureusement
Un douce prière,
Païenne si légère,
C'est votre nom charmant.
D'un amour tendre et pur
Afin qu'il vous souvienne,
Voici mon cœur, mon cœur tremblant,
Mon pauvre cœur d'enfant.
Et voici, pâle fleur
Que vous fîtes éclore,
Mon âme qui se meurt de vous
Et de vos yeux si doux.
Des roses sont écloses
Au jardin de mon cœur,
Ces roses d'amour sont moins roses
Que vos adorables lèvres en fleur.
De vos mains si cruelles
Et dont je suis jaloux,
Effeuillez les plus belles,
Vous pouvez les cueillir,
Le jardin est à vous.
D'un amour tendre et pur Afin qu'il vous souvienne,
Voici mon cœur, mon cœur tremblant,
Mon pauvre cœur d'enfant.
Et voici, pâle fleur
Que vous fîtes éclore,
Mon âme qui se meurt de vous
Et de vos yeux si doux.
Feuilles d'Automne !
Devant ma porte les feuilles tombent
Quel décor vraiment gracieux
La douceur des couleurs d'automne
Fait vibrer mon cœur et mes yeux
Avec cette saison je rêve
J'ai un peu de mélancolie
Les beaux dimanches d'été s'achèvent
L'automne toujours change ma vie
Dernière randonnée dans la plaine
Avant la venue des grands froids
Déjà l'autre saison s'amène
Le rideau se ferme une autre fois
Devant ma porte les feuilles tombent
Quel décor vraiment gracieux
La douceur des couleurs d'automne
Fait vibrer mon cœur et mes yeux
Dans la nature le ruisseau chante
Mais il se voit bien délaissé
La fleur frileuse maintenant tremble
L'oiseau s'en va se réchauffer
Devant ma porte les feuilles tombent
Quel décor vraiment gracieux
La douceur des couleurs d'automne
Fait vibrer mon cœur et mes yeux.
(Georges Hamel)
A quoi Songeaient les deux Cavaliers ...
La nuit était fort noire et la forêt très-sombre.
Hermann à mes côtés me paraissait une ombre.
Nos chevaux galopaient. A la garde de Dieu !
Les nuages du ciel ressemblaient à des marbres.
Les étoiles volaient dans les branches des arbres
Comme un essaim d'oiseaux de feu.
Je suis plein de regrets. Brisé par la souffrance,
L'esprit profond d'Hermann est vide d'espérance.
Je suis plein de regrets. O mes amours, dormez !
Or, tout en traversant ces solitudes vertes,
Hermann me dit : «Je songe aux tombes entr'ouvertes ;»
Et je lui dis : «Je pense aux tombeaux refermés.»
Lui regarde en avant : je regarde en arrière,
Nos chevaux galopaient à travers la clairière ;
Le vent nous apportait de lointains angelus, dit :
«Je songe à ceux que l'existence afflige,
A ceux qui sont, à ceux qui vivent. -- Moi, lui dis-je,
Je pense à ceux qui ne sont plus !»
Les fontaines chantaient. Que disaient les fontaines ?
Les chênes murmuraient. Que murmuraient les chênes ?
Les buissons chuchotaient comme d'anciens amis.
Hermann me dit : «Jamais les vivants ne sommeillent.
En ce moment, des yeux pleurent, d'autres yeux veillent.»
Et je lui dis : «Hélas! d'autres sont endormis !»
Hermann reprit alors : «Le malheur, c'est la vie.
Les morts ne souffrent plus. Ils sont heureux ! j'envie
Leur fosse où l'herbe pousse, où s'effeuillent les bois.
Car la nuit les caresse avec ses douces flammes ;
Car le ciel rayonnant calme toutes les âmes
Dans tous les tombeaux à la fois !»
Et je lui dis : «Tais-toi ! respect au noir mystère !
Les morts gisent couchés sous nos pieds dans la terre.
Les morts, ce sont les coeurs qui t'aimaient autrefois
C'est ton ange expiré ! c'est ton père et ta mère !
Ne les attristons point par l'ironie amère.
Comme à travers un rêve ils entendent nos voix.»
(Tiré Du Recueil Des Contemplations) Victor Hugo (1802-1885)
Quand vient l'automne, les sages te diront :
Mange des pommes, pour garde la forme.
Mange des poires, pour chasser le désespoir.
Ramasse des noix, pour rester en joie.
Mange des noisettes, pour garder toute ta tête.
Ramasse des châtaignes, pour les jours de peine.
C'est l'automne qui toujours nous donne,
Et à notre oreille doucement nous fredonne :
Remplis tes paniers de ses offrandes,
Remplis tes corbeilles de ses merveilles,
Elles te préserveront tout l'hiver de mille galères.
Il est temps de garnir ta besace pour éloigner la menace.
C'est l'automne prévoyant, c'est l'automne bienfaisant.
C'est l'ami qui nous préserve avant le grand changement.
C'est l'automne qui nous éblouit de ses charmes,
avant de nous abandonner à notre vague à l'âme ...
L'automne ...
Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature
Convient à la douleur et plaît à mes regards !
Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire,
J'aime à revoir encore, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois !
Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire,
A ses regards voilés, je trouve plus d'attraits,
C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire
Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !
Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie,
Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui,
Je me retourne encore, et d'un regard d'envie
Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui !
Terre, soleil, vallons, belle et douce nature,
Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ;
L'air est si parfumé ! la lumière est si pure !
Aux regards d'un mourant le soleil est si beau !
Je voudrais maintenant vider jusqu'à la lie
Ce calice mêlé de nectar et de fiel !
Au fond de cette coupe où je buvais la vie,
Peut-être restait-il une goutte de miel ?
Peut-être l'avenir me gardait-il encore
Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ?
Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore
Aurait compris mon âme, et m'aurait répondu ? ...
La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphir ;
A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ;
Moi, je meurs, et mon âme, au moment qu'elle expire,
S'exhale comme un son triste et mélodieux.
Alphonse de Lamartine
1790 - 1869
Liberté !
Prenez du soleil
Dans le creux des mains,
Un peu de soleil
Et partez au loin !
Partez dans le vent,
Suivez votre rêve;
Partez à l’instant,
la jeunesse est brève !
Il est des chemins
Inconnus des hommes,
Il est des chemins
Si aériens !
Ne regrettez pas
Ce que vous quittez.
Regardez, là-bas,
L’horizon briller.
Loin, toujours plus loin,
Partez en chantant !
Le monde appartient
A ceux qui n’ont rien ...
(Maurice Carême)
1899-1978
L’AMOUR EST UNE LARME DE PLUIE ...
L’amour est une larme de pluie
qui naît à l’orée de la nuit,
quand tu me montres ton âme
et lorsque mon coeur s’enflamme.
…..
Mais le doute amer et voleur
hélas est entré dans mon coeur
et sans espoir de misère,
il me ronge et m’enserre.
….
L’amour est une larme de pluie
qui tombe d’un ciel gris d’ennui,
et que je verse malheureux
sur moi, car je reste sans feu.
….
Le doute meurt, la vérité non,
ce que mon coeur n’osait croire
ton sourire me l’a fait voir,
la coupe est amère et sans fond.
….
L’amour est une larme de pluie
qui coule dans mon coeur détruit,
et le remplit goutte à goutte
d’une mort cruelle entre toutes.
(Yves Le Guem)
L'Aveugle & Le Paralytique !
Aidons-nous mutuellement...
La charge des malheurs en sera plus légère...
Le bien que l'on fait à son frère.
Pour le mal que l'on souffre est un soulagement.
Confucius l'a dit ; suivons tous sa doctrine.
Pour la persuader aux peuples de la Chine,
Il leur contait le trait suivant.
Dans une ville de l'Asie
Il existait deux malheureux,
L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux.
Ils demandaient au Ciel de terminer leur vie,
Mais leurs cris étaient superflus,
Ils ne pouvaient mourir. Notre paralytique,
Couché sur un grabat dans la place publique,
Souffrait sans être plaint : il en souffrait bien plus.
L'aveugle, à qui tout pouvait nuire,
Etait sans guide, sans soutien,
Sans avoir même un pauvre chien.
Pour l'aimer et pour le conduire.
Un certain jour, il arriva
Que l'aveugle à tâtons, au détour d'une rue,
Près du malade se trouva.
Il entendit ses cris, son âme en fut émue.
Il n'est tel que les malheureux
Pour se plaindre les uns les autres.
" J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vôtres.
Unissons-les, mon frère, ils seront moins affreux.
- Hélas ! dit le perclus, vous ignorez, mon frère,
Que je ne puis faire un seul pas,
Vous-même vous n'y voyez pas.
A quoi nous servirait d'unir notre misère ?
- A quoi ? répond l'aveugle ; écoutez. A nous deux
Nous possédons le bien à chacun nécessaire,
J'ai des jambes, et vous des yeux.
Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide.
Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés,
Mes jambes, à leur tour, iront où vous voudrez,
Ainsi, sans que jamais notre amitié décide.
Qui de nous deux remplit le plus utile emploi,
Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi.
Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794)