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Un léger parfum discret ...

Publié à 15:02 par yvonne92110 Tags : images animées un léger parfum discret

Pour le plaisir de partager avec vous ...

Publié à 15:05 par yvonne92110 Tags : belles femmes pour le plaisir de partager

La pensée du jour ... Dimanche 12 octobre 2014 !

Publié à 09:42 par yvonne92110 Tags : la pensée du jour à méditer
La pensée du jour    ...   Dimanche 12 octobre 2014  !
« Même s’ils ne connaissent pas scientifiquement la composition et les fonctions du sang, tous les humains savent qu’il est synonyme de vie. Il circule dans notre corps à travers une multitude d’artères, de veines, de capillaires, et de la tête aux pieds il irrigue tout notre organisme. C’est lui qui reçoit les matériaux nutritifs provenant de la digestion des aliments et qui emporte les matériaux inutiles. Il est composé de globules rouges qui acheminent l’oxygène des poumons vers toutes les cellules du corps et qui ramènent le gaz carbonique aux poumons, ainsi que de globules blancs qui détruisent, en les absorbant, les micro-organismes nuisibles à la santé.
Le sang est donc ce liquide essentiel à la vie. Mais il y a vie et vie : il y a une vie saine, puissante, jaillissante, et une vie anémiée, maladive, empoisonnée par toutes sortes de substances toxiques que l’homme introduit dans son organisme, parce qu’il ne sait pas comment considérer ces deux activités essentielles pour lui : respirer et manger. Si vous voulez purifier votre sang afin de faire de lui un véritable facteur de régénération, commencez par revoir la façon dont vous respirez et celle dont vous vous nourrissez. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Bon dimanche d'automne ... rien que du bonheur !

Publié à 09:47 par yvonne92110 Tags : belle journée bon dimanche mes amis que du bonheur

Chorégraphie sur les toits de l'Opéra Garnier ...

Publié à 10:18 par yvonne92110 Tags : artistes divers chorégraphie sur les toits opera garnier
Chorégraphie sur les toits de l'Opéra Garnier   ...

Pour réaliser une chorégraphie époustouflante, 40 danseurs ont envahi les toits de l’Opéra Garnier à Paris ...

                                                                                                                                                                                                                                                                      JR est un artiste reconnu mondialement pour ses oeuvres esthétiques et audacieuses. Pour son dernier projet, il a emmené 40 danseurs sur les toits de l’Opéra Garnier à Paris afin de réaliser une splendide collection photographique. Une occasion d’admirer ce bâtiment mythique d’une autre façon.

                                                                                                                                                                                                                                                               JR est un artiste français engagé et prolifique qui peut se targuer de posséder la plus grande galerie d’art au monde : la planète tout entière et le milieu urbain en particulier. Il pratique le collage photographique pour exposer librement ses créations sur les murs et les immeubles du monde entier. En collaboration avec le magazine Madame Figaro, il a réalisé cette série de clichés dans lesquels 40 danseurs vêtus de justaucorps noir et blanc sont montés à 56 mètres de haut, sur les toits de l’Opéra Garnier à Paris.

statue-doree

danse-toit

sommet

porte

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France - Portugal ... Benzema et Pogba ont assuré !

Publié à 12:53 par yvonne92110 Tags : actualités benzema et pogba ont assuré 2 à 1
France - Portugal   ...  Benzema et Pogba ont assuré !

Tout bon pour la confiance !

 

Même si le Portugal de Cristiano Ronaldo, resté atone ce samedi, au Stade de France, n'a plus grand-chose à voir avec l'équipe de premier plan qu'elle fut encore il y a peu, les Bleus de Didier Deschamps ont su prendre la mesure des Lusitaniens (2-1) grâce à des buts de Karim Benzema et Paul Pogba. Une confiance que les Tricolores, dans un tout autre contexte, chercheront à emmagasiner encore mardi, à Erevan, face à l'Arménie.    

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       La dynamique est belle pour une équipe de France qui a remporté un succès de prestige face au Portugal et qui continue surtout à grandir. Dans la lignée de leur Coupe du monde réussie ou du succès face à l'Espagne en septembre dernier, les hommes de Didier Deschamps ont répété leurs gammes avec une certaine réussite. Et si tout n'a pas été parfait, cela reste une prestation très intéressante avec notamment de la fluidité en attaque et un Raphaël Varane toujours aussi précieux en défense.

                                                                                                                                                                                                                                                                                            La volonté affichée avant l'heure par Didier Deschamps de bousculer le Portugal et de tenir le ballon trouve un écho quasiment immédiat puisque la première offensive est la bonne. Matuidi sert en effet Griezmann qui entre dans la surface et sert en retrait Sagna dont la frappe est repoussée par Rui Patricio. Benzema, qui rôdait, en profite pour marquer son 25e but en Bleu (1-0, 3e). Une entame idéale pour les Tricolores décidément sur de bons rails.

                                                                                                                                                                                                                                                                           Et si l'attention sur Cristiano Ronaldo est forte, Varane, dans son élément face à son coéquipier en club va régulièrement se charger de lui avec un succès certain (11e, 30e, 55e, 61e). Le défenseur du Real, brillant lors de ce match de gala, sait aussi se porter vers l'avant comme le démontre ce centre vers un Benzema actif mais qui manque totalement sa reprise sur le coup (11e). Le jeu à une touche de balle des Tricolores est très intéressant avec un Griezmann omniprésent mais il laisse aussi de la place à des contres fulgurants du Portugal.

 

                                                                                                                                                                                         Ronaldo bute sur Varane :

                                                                                                                                                                                                                                                                     Danny (12e),  Nani, après une énorme bourde de Mangala qui ne s'attendait pas à la remise de Cabaye (20e), ou Andre Gomes (29e) n'en profitent pas et les Lusitaniens bouclent le premier acte sans le moindre tir cadré. Une statistique qui évolue dès la reprise avec cette tête de Ronaldo que Mandanda détourne parfaitement (51e). Une bonne période du Portugal qui tient davantage le ballon sans que cela ne prenne de trop grandes proportions dans la durée.   

                                                                                                                                                                                                                                                 Il n'empêche, Deschamps lance Payet à la place de Valbuena (58e) et le Phocéen se signale par une frappe enroulée (63e). Surtout, Pogba remonte d'un cran et place une première frappe contrée pour se chauffer (68e). Dans la minute, Benzema le décale dans la surface et le Turinois règle cette fois la mire au premier poteau (2-0, 69e). Les Bleus manquent même le but du KO lorsque Matuidi rate le cadre suite à un contre supersonique (70e). Surtout, ils vont se compliquer la fin de match lorsque Pogba croise la route de Joao Mario, qui venait de remplacer Cristiano Ronaldo, et concède un penalty que Quaresma transforme (2-1, 77e).

                                                                                                                                                                                                                                                  Galvanisé le Portugal insiste avec ce coup franc de Quaresma (82e) ou encore cette frappe de Joao Mario qui faisait suite à une perte de balle de Pogba qui en fait décidément trop en cette fin de match (84e). Une frayeur aussi inutile que passagère pour une équipe de France qui poursuit son ascension vers un son Euro 2016. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle est clairement dans les temps de passage  ...    

L'état de Bianchi inquiète ... il "se bat" toujours !

Publié à 13:49 par yvonne92110 Tags : actualités l état de Bianchi inquiète il se bat toujours
L'état de Bianchi inquiète    ...    il "se bat" toujours  !

L'état de Bianchi inquiète ...

 

Selon Blid et plusieurs médias britanniques, l'état de Jules Bianchi serait sujet à des "inquiétudes grandissantes", une gravité de sa situation confirmée par les propos de ses compatriotes Jean-Eric Vergne et Romain Grosjean dans le paddock de Sotchi.

                                                                                                                                                                                                                                            L'évolution de l'état de santé de Jules Bianchi ne fait l'objet d'aucune communication officielle depuis plusieurs jours. D'ailleurs, Bild indique que "la FIA ne veut pas donner d'information aux médias au sujet de l'état de santé de Bianchi." Mais selon le journal allemand, il se serait dégradé au cours des dernières heures. Le Niçois se trouve dans un état très grave à l'hôpital de Yokkaichi depuis dimanche, jour de son terrible accident lors du GP du Japon à Suzuka.

                                                                                                                                                                                                         Cette information de Bild a été confirmée par plusieurs médias britanniques, le Times, le Guardian ou le Telegraph évoquent des "inquiétudes grandissantes" autour du pilote Marussia. Mardi, la famille du Niçois avait parlé de "lésions axonales diffuses", un diagnostic peu rassurant confirmant que de multiples zones du cerveau étaient touchées.

                                                                                                                                                                                                                                                    Grosjean  :"En train de perdre un ami"  

                                                                                                                                                                                                                   Deux jours plus tard, le père du pilote, Philippe Bianchi, a confié à Nice Matin que son fils "se bat." Néanmoins aucun diagnostic médical n'a été rendu public depuis maintenant quatre jours. Malheureusement, les informations de Bild et des médias britanniques semblent se vérifier au regard des propos tenus par les deux autres pilotes français du plateau.

                                                                                                                                                                                                                   Ainsi, Jean-Eric Vergne a reconnu dans le paddock de Sotchi que son compatriote âgé de 25 ans se trouvait "entre la vie et la mort." De son côté, Romain Grosjean a lâché une phrase lourde de sens au micro de Canal+, ce samedi après-midi, à l'issue des qualifications du Grand Prix de Russie: "On est en train de perdre un ami." Des propos qui laissent à penser que l'état de Jules Bianchi est des plus préoccupants.

Kerry appel à la Paix : Israéliens et Palestiniens !

Publié à 14:00 par yvonne92110 Tags : actualités kerry lance appel paix israéliens palestiniens
Kerry  appel à la Paix : Israéliens et Palestiniens !

Kerry lance un appel à la paix aux Israéliens et Palestiniens  ...

 

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a lancé dimanche un appel ferme aux Israéliens et Palestiniens à reprendre leurs négociations de paix.

                                                                                                                                                                                                                                          La guerre de 50 jours en juillet et août a fait plus de 2.100 morts dans l'enclave palestinienne --essentiellement des civils-- et 73 côté israélien, des soldats pour la quasi-totalité. La petite bande de territoire palestinien soumise à un blocus hermétique d'Israël ces huit dernières années, a subi d'importantes destructions.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 Des pourparlers indirects pour un cessez-le-feu durable à Gaza piétinent, après ce nouvel avatar sanglant d'un conflit israélo-palestinien qui dure depuis près de sept décennies.

"Un cessez-le-feu, ce n'est pas la paix. Nous devons nous rasseoir à la table (des négociations) et aider les parties à faire des choix difficiles, de vrais choix", a lancé dimanche au Caire John Kerry, qui avait impulsé de nouvelles négociations de paix avant leur échec en avril dernier.

                                                                                                                                                                                                          "Ces choix dépassent un simple cessez-le-feu parce que même le cessez-le-feu le plus durable ne peut remplacer la paix, même le cessez-le-feu le plus durable ne peut remplacer la sécurité pour Israël et un Etat et leur dignité pour les Palestiniens", a lancé le chef de la diplomatie américaine dans un vibrant appel au Caire devant une trentaine d'autres chefs de la diplomatie et représentants d'une cinquantaine de pays et organisations internationales.

                                                                                                                                                                                                                    "Gaza reste une poudrière, les habitants y ont désespérément besoin de voir des résultats dans leur vie quotidienne" de ces nouvelles promesses financières de la communauté internationale, a averti pour sa part le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon dans son discours.

                                                                                                                                                                                                                                              "En 2009, la communauté internationale s'était déjà réunie" en Egypte pour la reconstruction de Gaza --dévastée par trois guerre ces six dernières années--, a rappelé M. Ban. "Nous avions promis notre soutien et nous étions convenus de reconstruire et, aujourd'hui, nous sommes à nouveau ici (...), le cycle construction-destructions se poursuit, il empire", a-t-il regretté.

                                                                                                                                                                                                "Nous avons besoin d'une nouvelle solution pour établir un état palestinien avec Jérusalem-est pour capitale", a également réaffirmé à la tribune le président palestinien Mahmoud Abbas, pressant la "communauté internationale de faire le maximum pour fixer une limite dans le temps afin de mettre un terme à l'occupation (israélienne, ndlr) et entamer des négociations sérieuses".

                                                                                                                                                                                                                           Mais la perspective d'une relance des négociations a été fraîchement accueillie par le ministre des Affaires étrangères d'Israël, qui n'a pas été invité au Caire.

                                                                                                                                                                                                               "Il faut voir dans quel cadre et sur quels points porteraient ces négociations. Si elles ne portent que sur les exigences palestiniennes alors c'est peine perdu", a tranché Avigdor Lieberman, dans un entretien à un site d'information.

                                                                                                                                                                                                            La bande de Gaza est à genoux après trois guerres en six ans et un blocus israélien de huit ans.

                                                                                                                                                                                             Quelque 100.000 Palestiniens se retrouvent sans abri dans cette bande de territoire exigu et surpeuplé, où 45% de la population active était au chômage avant même cette guerre, dernier avatar d'une crise israélo-palestinienne qui dure depuis près de sept décennies.

                                                                                                                                                                                                              L'Autorité palestinienne a présenté un projet de reconstruction de Gaza de 76 pages, pour un montant de quatre milliards de dollars dont la plus grande partie est affectée à la construction de logements.

                                                                                                                                                                                                        Le PIB de l'enclave devrait s'effondrer de 20% au cours des neuf premiers mois de 2014 par rapport à 2013. Mais, si le besoin d'argent est énorme, les motifs de réticence sont considérables.

                                                                                                                                                                                                                                           La conférence pourrait produire un montant de promesses élevé, mais "un certain pessimisme est de rigueur, les gens en ont assez de payer sans horizon politique", affirmait récemment un diplomate sous couvert d'anonymat.

                                                                                                                                                                                   En fin de matinée, les Etats-Unis étaient les seuls à avoir pris un engagement pour verser "une aide immédiate" de 212 millions de dollars. Avec cette somme, les Etats-Unis auront contribué au total à la reconstruction de Gaza pour un montant de 330 millions de dollars depuis l'été et de 400 millions en un an, selon M. Kerry.

                                                                                                                                                                                                           Une grande partie de la communauté internationale espère pouvoir miser à terme sur une plus grande stabilité politique à Gaza avec la réconciliation récente entre l'Autorité palestinienne, dominée par le parti nationaliste Fatah de Mahmoud Abbas, et le Hamas, qui contrôle l'enclave mais est considéré comme un mouvement terroriste par Israël, les Etats-Unis et certains pays européens.

                                                                                                                                                                                                                                                                 Le gouvernement d'union palestinien s'est réuni dans la bande de Gaza jeudi pour la première fois depuis sa formation en juin, après des années de déchirements entre Hamas et Fatah.

Pourquoi le virus Ebola fait-il si peur ?

Publié à 14:18 par yvonne92110 Tags : ébola pourquoi le virus ebola fait il si peur
Pourquoi le virus Ebola fait-il si peur  ?

 (photo en titre) Des soignants de Médecins sans frontières portent des tenues de protection à l'hôpital Elwa de Monrovia (Liberia).

   

La peur se répand plus vite que le virus. Après le premier cas de contagion en Espagne, déclaré le 6 octobre, et les projections de l'université de Boston, selon lesquelles la France aurait 75% de chances d'être frappée par le virus Ebola à la fin du mois, la crainte de voir l'épidémie Ebola se propager sur le continent européen prend de l’ampleur. 

                                                                                                                                                                                                         Virus cauchemardesque, Ebola nous renvoie à nos peurs ancestrales des grandes épidémies. Pourtant, la Commission européenne l'assure, ces craintes ne sont pas fondées et la situation ne peut être comparée à ce qui se passe en Afrique. Francetv info a interrogé Patrick Zylberman, professeur d'histoire de la santé à l'Ecole des hautes études en santé publique, membre de?la commission?des maladies transmissibles du Haut Conseil de la santé publique et auteur de Tempêtes microbiennes (Gallimard, 2013).

                                                                                                                                                                                                                           Francetv info : Pourquoi le virus Ebola fait-il si peur, alors que d'autres maladies sont bien plus meurtrières, comme le sida, le paludisme ou la rougeole ?

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Patrick Zylberman : Il est naturel d'avoir peur des épidémies. La contamination de cette aide-soignante en Espagne peut déclencher une psychose, car la population se rend compte que même si Ebola est très loin, il y a une menace imminente. Le virus peut arriver chez nous en quelques heures d'avion. Et c'est cette configuration d'une maladie à la fois lointaine et très proche qui alimente les fantasmes.

                                                                                                                                                                                                                                   Le rapport aux maladies infectieuses est très ambigu dans nos sociétés actuelles. Nous avons oublié la réalité des grandes épidémies. Deux générations se sont succédé depuis la dernière épidémie de variole en Bretagne en 1955. L'épidémie reste une notion très théorique. Par exemple, le sida effraie moins, car il reste considéré à tort par beaucoup comme l'affaire de marginaux. En revanche, dans l'imaginaire collectif, Ebola peut frapper n'importe qui et possède un caractère extrêmement impressionnant. 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Les experts s'accordent à dire qu'il y a peu de chances que l'épidémie se propage hors de l'Afrique de l'Ouest. Cette peur est donc en partie irrationnelle ?

                                                                                                                                                                                                                      Absolument. Les cas diagnostiqués en Occident alimentent les craintes, mais ils ne sont absolument pas le signe avant-coureur d'une épidémie qui pourrait se développer ailleurs qu'en Afrique de l'Ouest. En Espagne, il y a eu contamination accidentelle : il semble que l'aide-soignante se soit infectée avec un de ses gants en retirant ses équipements de protection, lesquels étaient par ailleurs inadaptés. Il y a donc eu à la fois geste accidentel et non-respect des procédures.

                                                                                                                                                                                                                                                                            Ce cas de figure est presque impossible en France. Nous avons douze hôpitaux susceptibles d'accueillir des personnes contaminées par Ebola. Ils sont équipés de services spécialisés en infectiologie et dotés de chambres à pression négative. Le personnel y est formé, entraîné et prêt à faire face. C'est réellement un gage de sécurité pour notre pays.  

                                                                                                                                                                                                             Des procédures très strictes existent. La plupart ont été élaborées et appliquées pour la première fois à Toronto (Canada), en mai 2003, lors de la seconde vague de l'épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (Sras). Puis elles ont été de nouveau mises à l'épreuve au printemps 2013 en France, avec les cas de contamination par le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient. Cet été, toutes ces procédures ont été révisées et renforcées pour Ebola.

                                                                                                                                                                                                                                                                                      On a l’impression que les crises sanitaires se succèdent depuis quelques années. Le nombre de virus pathogènes a-t-il augmenté ?

                                                                                                                                                                                                             Dans l'absolu, les virus ne sont probablement pas plus nombreux qu'avant. Mais l'homme entre beaucoup plus facilement en contact avec ces virus susceptibles de devenir pathogènes. Il en existe des milliers, et beaucoup nous sont encore inconnus.

                                                                                                                                                                                          Tout un tas de changements dans la vie des sociétés humaines peuvent expliquer ces contacts plus nombreux avec les virus. Depuis la seconde guerre mondiale, l'homme s'est rapproché des "réservoirs à virus". Certaines pratiques humaines, comme la chasse ou l'agriculture, ont amené les hommes à aller toujours plus loin dans la forêt et à entrer en contact avec des animaux eux-mêmes contaminés, comme les chauves-souris. Les voyages intercontinentaux favorisent également la diffusion des virus. Enfin, les changements climatiques peuvent aussi rendre certains agents infectieux pathogènes pour l'homme. 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                      En quoi Ebola est-il différent de ces autres épidémies que l'on a connues ces dernières années, comme la grippe A ou le Sras ?

                                                                                                                                                                                                                                            Ebola est une épidémie locale qui n'est absolument pas comparable à la grippe A (H1N1), rapidement devenue une pandémie mondiale. Le Sras, lui, a touché près d'une trentaine de pays. La seule analogie que l'on puisse faire avec ces épidémies se limite aux procédures mises en place pour lutter contre les virus, pour éviter la contamination et la dissémination.

                                                                                                                                                                                                                         Sur certains points, Ebola rappelle plutôt les épidémies anciennes. Car il est localisé et qu'on ne peut pas lutter contre. Il n'existe ni vaccin, ni médicaments. Les populations touchées vivent dans des conditions d'extrême pauvreté et les Etats sont très vite débordés, déstabilisés par l'ampleur de l'épidémie. On a exactement le portrait de l'épidémie ancienne, que traçait déjà, il y a 2 500 ans, Thucydide, en racontant la peste d'Athènes, dans La Guerre du Péloponnèse. L'historien grec y décrivait une double réalité : une crise sanitaire et médicale d'une part et une crise morale, politique et économique d'autre part. C'est ce qui se passe en Afrique de l'Ouest.

                                                                                                                                                                                                                                                   La peur d'Ebola a mené des parents à refuser d’envoyer leurs enfants dans une école de Boulogne-Billancourt, parce qu’un des élèves rentrait de Guinée. Pensez-vous que les réactions de ce genre vont se multiplier ?

                                                                                                                                                                                                       Oui, bien sûr, ces épisodes sont amenés à se multiplier dans les prochains jours. Encore une fois, la peur est quelque chose de naturel. La réaction des parents est parfaitement compréhensible. Totalement infondée, mais compréhensible. Il faut donc éviter de critiquer ou de condamner ces personnes qui sont simplement inquiètes et tiennent leur rôle de parents. Demandons-nous plutôt comment faire pour aider les gens à surmonter leur peur.

                                                                                                                                                                                                                                     Pour les autorités, quelle est la meilleure manière d'éviter la psychose ?

                                                                                                                                                                                                                                   Dans cette crise, la communication publique est le grand point faible de l'organisation française. ll faut absolument mettre en œuvre une communication convaincante. Et pour cela, il importe que chacun soit bien à sa place, pour que le message passe. La ministre devrait donc se cantonner aux interventions stratégiques : mobilisation internationale contre l’épidémie, financements et organisation nationale de la lutte. Car les gens ont tendance à se méfier du discours des politiques. Nous avons pu le constater en 2009, lors de la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1).

                                                                                                                                                                                                       Ainsi, le meilleur moyen de rassurer la population serait de désigner un "délégué interministériel à la lutte contre Ebola", pour les interventions techniques, lorsqu’il faut informer l’opinion de développements d’ordre médical ou sanitaire. Un médecin, sachant expliquer les choses simplement, remplirait parfaitement ce rôle et permettrait à la population d’adhérer au discours et, le cas échéant, aux consignes des pouvoirs publics. 

                                                                                                                                                                                                                                                 Surtout, il ne faut pas confondre ce qui se passe en Afrique et ici. Les choses sont différentes. Même si demain, nous avons plusieurs cas de contagion en Europe, notre système de santé est parfaitement adapté. Il peut toujours arriver un accident, mais nous avons les moyens de gérer ces difficultés. 

                                                                                                                                                                                                                                                 Les films apocalyptiques sur les épidémies ont toujours beaucoup de succès  … Existe-t-il une sorte de fascination morbide pour les virus ? 

                                                                                                                                                                                                        Il y a les grandes peurs séculaires, de la peste ou du choléra, qu'on ne connaît plus, mais qui restent logées dans l'inconscient collectif. La peur ancestrale d'une épidémie tuant tout le monde reste profondément ancrée en nous, c'est une peur immémoriale et culturelle.

                                                                                                                                                                                            On sait que les maladies infectieuses sont apparues en masse dès le début du néolithique, à partir de 10 000 av. J.-C., lorsque les hommes ont commencé à vivre à côté de leurs déchets et que l'eau se retrouvait contaminée. La peur des épidémies remonte aux origines de l'homme.

Un peu de tendresse ... dans un monde de brutes !

Publié à 14:43 par yvonne92110 Tags : animaux un peu de tendresse dans un monde de brutes