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ou pas  ...  Libre à vous !

Le fat :

Témoignez du respect au fat, et bientôt il se croira tout permis.
 

Le pédant :

Un pédant, enivré de sa vaine science, n'a souvent fait qu'un sot.
 

Le prétentieux :

Le mauvais prétentieux est celui qui est sans prétention.
 

Le fou :

Mieux vaut être fou avec tous que sage tout seul.
 

Le niais :

On ne sympathise pas avec le niais, ni avec le sourire à tout venant.
 

L'idiot :

Il y a beaucoup d'idiots en ce monde, il faut s'habituer.
 

L'ignorant :

Les ignorants ne doutent jamais d'eux-mêmes.
 

La bêtise :

Dans la bêtise, on s'arrête rarement en chemin.
 

Le sot :

Un sot plein de savoir est plus sot qu'un autre homme.
 

La sottise :

Mieux vaut être stérilisé par l'intelligence que fécondé par la sottise.
 

Le con :

Le con ne perd jamais son temps, il perd celui des autres.
 

L'abruti :

L'abruti ne voit le beau que dans les belles choses.
 

L'imbécile :

Instruire un imbécile, c'est peine perdue.
 

Le stupide :

Le stupide est celui qui s'étonne de tout, et s'émerveille de tout.
 

Le ridicule :

Le ridicule, au lieu de tuer certains, les engraisse.
 

L'innocent :

Être innocent c'est très joli, mais il ne faut pas en abuser.
 

L'absurde. :

Rien n'est plus absurde que de sots préjugés.
 

L'arrogant :

Un sot est arrogant, un savant est timide.
 

Le vulgaire :

Le vulgaire n'est composé que de sots.
 

Le despote :

Le despote coupe l'arbre pour avoir le fruit.
 

La tyrannie :

La pire des tyrannies est celle qui opprime la pensée.

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                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           Il Il faut accepter les déceptions passagères,

Mais conserver l’espoir pour l’éternité.

Le plus grand obstacle  à la vie est l’attente !

Qui espère demain, néglige aujourd’hui ...

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     (Sénèque)

Alfred de Musset à Venise  (poème) ...

 Dans Venise la rouge,
Pas un bateau qui bouge,
Pas un pêcheur dans l’eau,
Pas un falot.

 Seul, assis à la grève,
Le grand lion soulève,
Sur l’horizon serein,
Son pied d’airain.

Autour de lui, par groupes,
Navires et chaloupes,
Pareils à des hérons
Couchés en ronds,

Dorment sur l’eau qui fume,
Et croisent dans la brume,
En légers tourbillons,
Leurs pavillons. 

La lune qui s’efface
Couvre son front qui passe
D’un nuage étoilé
Demi-voilé.

Et les palais antiques,
Et les graves portiques,
Et les blancs escaliers
Des chevaliers,

Et les ponts, et les rues,
Et les mornes statues,
Et le golfe mouvant
Qui tremble au vent,

Tout se tait, fors les gardes
Aux longues hallebardes,
Qui veillent aux créneaux
Des arsenaux.

Ah ! maintenant plus d’une
Attend, au clair de lune,
Quelque jeune muguet,
L’oreille au guet.

Pour le bal qu’on prépare,
Plus d’une qui se pare,
Met devant son miroir
Le masque noir.

Sur sa couche embaumée,
La Vanina pâmée
Presse encor son amant,
En s’endormant ;

Et Narcissa, la folle,
Au fond de sa gondole,
S’oublie en un festin
Jusqu’au matin.

Et qui, dans l’Italie,
N’a son grain de folie ?
Qui ne garde aux amours
Ses plus beaux jours ?

Comptons plutôt, ma belle,
Sur ta bouche rebelle
Tant de baisers donnés…
Ou pardonnés.

Comptons plutôt tes charmes,
Comptons les douces larmes,
Qu’à nos yeux a coûté
La volupté !

Laissons la vieille horloge,
Au palais du vieux doge,
Lui compter de ses nuits
Les longs ennuis.

Comptons plutôt, ma belle,
Sur ta bouche rebelle
Tant de baisers donnés…
Ou pardonnés.

Comptons plutôt tes charmes,
Comptons les douces larmes,
Qu’à nos yeux a coûté
La volupté !

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Les Côtes bretonnes ...

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