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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour : 29.05.2021
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Merci mon ami ... pour cette chanson de G. Reno !

Publié à 11:56 par yvonne92110 Tags : chanteurs chanteuses G Reno merci effetmer centerb
Merci mon ami ... pour cette chanson de G. Reno !

Aujourd'hui je m'habille en habit d'Arlequin

Aujourd'hui je veux vivre le sourire à la main

Je veux être un soleil, la lampe d'Aladin

Je veux sentir vos coeurs battre dans ma poitrine

J'ai besoin de chanter tout l'amour qui m'anime

Comme les doigts d'un sculpteur donner la vie à l'argile

 

Une folie amoureuse du Ciel et de la Terre

Et qui parle d'amour au milieu de la guerre

Une folle qui veut croire au bonheur sur la Terre

Qui dessine des coeurs et qui sait dire je t'aime

Une folle...

 

Aujourd'hui petit frère je suis une magicienne

Celle qui trace les lignes de bonheur dans les mains

Je serai l'enchanteuse celle qui a mille coeurs

 

Une folie amoureuse du Ciel et de la Terre

Et qui parle d'amour au milieu de la guerre

Une folle qui veut croire au bonheur sur la Terre

Qui dessine des coeurs et qui sait dire je t'aime

Une folle...

 

Toi qui sais dire je t'aime sans rougir ni mentir

Toi qui sais que la Terre peut être un paradis

Prends ma main et demain nous serons des millions

 

Des fous amoureux du Ciel et de la Terre

Et qui parlent d'amour au milieu de la guerre

Des fous qui veulent croire au bonheur sur la Terre

Qui tairont les canons qui tairont les prisons

Des fous

ginette reno folle

Noël des Animaux abandonnés ... Ce week-end !

Publié à 13:00 par yvonne92110 Tags : animaux noel des animaux ce week end pte versailles
Noël des Animaux abandonnés  ... Ce week-end !
Ne ratez pas le Noël des animaux abandonnés les 24 et 25 novembre porte de Versailles ! Les chiens et chats abandonnés aussi ont droit à leur petit Noël ! Comme tous les ans, la Fondation Assistance aux Animaux organise son traditionnel «Noël d'Assistance aux Animaux» sur plus de 4 000 mètres carrés porte de Versailles à Paris.
Plus de 600 chiens et chats recueillis sur les bords des routes durant cet été ou chez des propriétaires cruels attendent avec impatience de trouver un nouveau foyer, digne de ce nom.
«La plupart de ces animaux ont été lâchement abandonnés, comme un simple jouet au bord d’une route. L’abandon peut être fatal pour un animal c’est pourquoi la meilleure façon de les aimer est de ne pas les adopter à la légère, sachant qu’il s’agit d’un engagement d’une quinzaine d’années », s’indigne Stéphane Lamart, porte-parole de la Fondation. Aussi, pour adopter ces animaux qui ont été tatoués, vaccinés et stérilisés, il vous sera demandé de présenter un justificatif EDF/GDF ou une quittance de loyer, une pièce d'identité et une participation financière sera demandée (environ 130 euros).
Si la France détient le record du nombre d’animaux domestiques avec 47 millions de chats et de chiens (soit plus d’un compagnon à quatre pattes pour deux habitants), elle décroche également la médaille peu enviable de championne d’Europe des abandons, avec 100 000 cas recensés chaque année dont 60 000 pendant la période estivale. A méditer...

Infos pratiques :
Le Noël d'Assistance aux Animaux 2012
Samedi 24 et dimanche 25 novembre 2012
Parc des Expositions de Paris - Porte de Versailles - Bâtiment 8
De 10h à 18h
Entrée gratuite
Plus de renseignements au 01 39 49 18 18 et sur www.fondationassistanceauxanimaux.com

Quelques blagounettes ... Pour se détendre un peu !

Publié à 14:22 par yvonne92110 Tags : humour quelques blagounettes pour se détendre 1peu
Quelques blagounettes  ...  Pour se détendre un peu !
 
 
Un corse en voiture est arrêté à la douane.
 
- Avez-vous quelque chose à déclarer ?
- Non, rien.
 
- Qu'avez-vous dans le coffre ?
- Des calculettes uniquement.
 
- Quelle idée de mettre des calculettes dans un coffre de voiture ! Vous en avez beaucoup ?
- Quatre ou cinq.
 
- Ouvrez votre coffre, je veux voir ça, c'est curieux de mettre des calculettes dans un coffre.

Le corse ouvre et là …  la surprise : 1 revolver, 1 fusil de chasse, 1 pistolet mitrailleur, 1 lance roquettes ….

Le douanier lui dit :
- Vous appelez ça des « calculettes » vous ?

- Oui, parce que c’est avec ça que je règle mes comptes, moi ! ».

 

Un couple ne peut pas avoir d'enfants, la femme est à l'église en pleurs.

Le curé lui demande ce qu'il y a.

"Monsieur le curé ça fait six ans que nous voulons un enfant et rien à faire"

Le curé lui dit : “Il y a un car qui va a Lourdes on ne sait jamais, vas-y ! "

Au retour de Lourdes, miracle la femme se trouve enceinte.

Deux ans plus tard de nouveau à l'église en pleurs.

"Mais qu'as tu encore ??? "

"Nous voulons un deuxième enfant rien à faire."

"Il y a de nouveau un car pour Lourdes lui dit le curé, vas-y ça a marché la première fois."

"Bien sûr dit la femme ! Mais est-ce qu'il y aura le même chauffeur ???”

TRUFFES sous surveillance ... les fêtes approchent !

Publié à 14:34 par yvonne92110 Tags : le saviez vous la truffe sous haute surveillance
TRUFFES sous surveillance ... les fêtes approchent !

Truffes sous haute surveillance !

 L’ouverture des marchés de Carpentras et de Richerenches (Vaucluse) a marqué le week-end dernier le début de la récolte de la truffe noire, qui se négociera entre 300 et 1 000 euros le kilo jusqu’en mars. Une saison à risques pour les producteurs confrontés aux vols, un fléau qui nécessite l’appui de la gendarmerie. On nous vole tout, les plants, les truffes et les chiens.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    La Truffe ! est le nom  donné à la fructification comestible d'un champignon  qui se présente sous une forme plus ou moins globuleuse. Le champignon peut produire plusieurs truffes. Certaines truffes sont particulièrement appréciées des gourmets depuis l'Antiquité, et la plupart des espèces de truffes sont très recherchées.

La Truffe noire ou Truffe du Périgord : se trouve uniquement dans les sols calcaires à une profondeur de 1 à 15 cm au pied d'arbres dits « truffiers » (chênes, noisetiers, tilleuls, charmes...). Elle se développe au printemps et grossit à partir de mi-août pour arriver à maturité plusieurs mois plus tard. Elle est alors ramassée à l'aide en général d'un chien truffier, d'un cochon ou de mouches.

La truffe est issue d'un mycélium qui vit en association avec les racines de chênes ou de noisetiers. Lorsqu'elle est mûre, la truffe libère des spores qui se mettent à germer et produisent les premiers filaments qui pénètrent dans les radicelles de l'arbre.

 Il s'agit d'une véritable symbiose entre le champignon et l'arbre : celui-ci profite pour son développement de la présence du  champignon  qui fabrique divers produits comme des sucres, des vitamines et des hormones.

  

La durée de vie des truffes est comprise entre 200 et 290 jours, ce qui assure 3 mois environ de récolte, de la mi-décembre  à la mi-mars.

La truffe de Bourgogne : se récolte plutôt entre mi-septembre et mi-janvier. D'abord veinée de blanc, elle s'assombrit. Quelques semaines sont nécessaires pour développer  son goût, sa texture, son aspect et son odeur légèrement soufrée, particulière d'une truffe à l'autre et d'une espèce à l'autre.

 Les espèces européennes de truffes dites gastronomiques :

 En Italie, dans la région de Langhe et aussi en Croatie et en Istrie la truffe blanche d'Alba est de très loin l'espèce la plus chère et la plus recherchée.

 

 

La truffe noire du Périgord ou truffe de Provence, la reine des truffes, au parfum et à la saveur recherchés que l'on trouve dans le Vaucluse, dans le sud de la Drôme, dans le Lot et  dans le sud-est de la France (Gard, Bouches-du-Rhône, Alpes-de-Haute-Provence et Var) (Cette zone fournit 83 % de la production française) mais aussi au Maroc, en Espagne, Italie, Croatie et Slovénie.

 

Truffe noire d'été, à l'odeur fine et légère de sous-bois et au goût léger de champignon forestier. Période de maturité : de début mai à fin septembre.

 

La truffe de Lorraine, odeur agréable de réglisse, d'amande et au goût ame, son parfum puissant en fait une truffe particulièrement recherchée. Le département de la Meuse présente deux caractéristiques avantageuses : il est à la limite du climat continental et son sol calcaire, argileux, des forêts riches en chênes, charmes, noisetiers, une altitude moyenne de 250 m.

Le climat froid et précoce de la Meuse est favorable aux truffes qui mûrissent tôt en automne.

 

  Le vol et le chapardage de truffes sévèrement controlés :

 Il y a des gens qui en ont fait quasiment leur métier, pour d’autres c’est du chapardage.

 Les vives tensions exacerbées suscitées par des vols à répétition du champignon noir font que les trufficulteurs acceptent de rompre avec la discrétion qui les caractérise et de collaborer avec la gendarmerie pour l’élaboration d’un plan d’actions et de prévention.

 Hélicoptère et contrôles routiers :

Un dispositif de surveillance prévoit des patrouilles de gendarmes aux abords des truffières, parfois avec l’appui d’un hélicoptère équipé d’une caméra thermique, et des contrôles routiers ciblés.

Les forces de l’ordre seront également présentes, en tenue ou en civil, lors des marchés de Carpentras et Richerenches, où se négocient entre 60 et 85 % de la production nationale.

Acheteurs et revendeurs y sont sensibilisés aux risques de soustraction de marchandise ou d’argent à l’issue des marchés, les transactions étant réalisées exclusivement en numéraire.

De son côté, le syndicat des trufficulteurs encourage l’équipement des parcelles en matériel de détection et a réintroduit le garde messier, chargé dans la tradition paysanne de surveiller champs et récoltes. Assermenté, non armé, le garde messier effectue des rondes en lien constant avec la gendarmerie.

Le Vaucluse en compte actuellement neuf, mais le président du syndicat espère en installer une trentaine.

 La truffe chinoise :

Leur origine géographique : plus particulièrement dans les contreforts de l'Himalaya. Parfois frauduleusement colorées par des escrocs, elles sont vendues comme de véritables truffes gastronomiques.

 Le coût d'importation des truffes chinoises était d'environ 19 € en 2002.

Le commerce de la truffe chinoise n'est pas illicite, la fraude consistant à la vendre sous une dénomination plus prisée. Sa consommation ne présente pas de danger et les charcutiers-traiteurs l'utilisent souvent comme décoration, mais elle a moins de goût et a tendance à capter les odeurs voisines.

La truffe chinoise a un aspect de peau et de forme un peu différente, elle est un petit peu plus régulière, et surtout le veinage est caractéristique. Son diamètre peut atteindre sept centimètres.

Un conte des frères Grimm ... en attendant Noël !

Publié à 15:21 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes conte des frères grimm
Un conte des frères Grimm ... en attendant Noël !

Conte des Frères GRIMM ...

Blanche-Rose et Rose-Rouge !

Une veuve vivait dans une maison coquette avec ses deux filles qu’elle avait prénommées Blanche-Rose et Rose-Rouge parce qu’elles ressemblaient aux boutons des deux rosiers sauvages, l’un blanc, l’autre rouge, qui croissaient en son jardin. Blanche-Rose et Rose-Rouge étaient des enfants bonnes, sages, travailleuses et vaillantes ; elles s’aimaient de tout leur cœur. Quand Blanche-Rose murmurait : " Nous nous aimerons ", Rose-Rouge répondait : " Toute notre vie " et leur mère ajoutait : " Ce que l’une aura, elle le partagera avec l’autre ". Ensemble, elles allaient au petit bois cueillir des fraises ; les animaux de la forêt les connaissaient bien. Le lièvre venait en boule rouler à leurs pieds et grignoter la carotte qu’elles lui avaient apportées. Les cerfs les égayaient de leurs bondissements majestueux et les oiseaux, au faîte des arbres, pépiaient et chantaient à gorge déployée. Quand elles s’attardaient dans la forêt et que la nuit les surprenait, elles couchaient l’une contre l’autre sur la mousse odorante, et s’endormaient jusqu’au matin. Leur mère ne se faisait pas de souci car elle savait qu’elles ne risquaient rien. Blanche-Rose et Rose-Rouge aimaient tant leur maison qu’elles la soignaient à longueur de journée. A la saison d’été, Rose-Rouge faisait le ménage et déposait tous les matins, avant que sa mère ne se réveillât, un bouquet de roses blanches et de roses rouges. A la saison d’hiver, c’était Blanche-Rose qui entretenait l’âtre où brillait la marmite de cuivre pendue à la crémaillère. Or, un soir d’hiver : - Blanche-Rose, va mettre le verrou, dit la maman. Puis elles s’assit près de la cheminée, mit ses lunettes et commença un conte. Les fillettes écoutaient en filant. A leurs pieds, un mouton, la tête entre les pattes, se chauffait, et les colombes sur leur perchoir roucoulaient encore un peu avant de mettre la tête sous l’aile Tout à coup, on frappa à la porte. - Va vite ouvrir, Rose-Rouge, dit la mère ; un homme, peut-être, veut s’abriter. Rose-Rouge tira le verrou, et un gros ours brun passa la tête dans l’entrebâillement de la porte. Rose-Rouge affolée, se jeta derrière le fauteuil de sa mère et Blanche-Rose se cacha derrière le lit. Le mouton était paralysé de terreur, et les colombes voletaient de tous les côtés.> - Que craignez-vous ? Je ne veux de mal à personne, j’ai surtout si froid ... - Viens, mon pauvre ours, dit la mère. Viens te coucher près du feu. Blanche-Rose et Rose-Rouge, sortez de vos cachettes, petites peureuses. Les deux fillettes, tranquillisées, s’approchèrent. Le moutons et les colombes aussi ... - Chères enfants, retirez-moi cette neige de ma fourrure. Avec une brosse, elles lissèrent le pelage épais du gros ours brun qui s’étendit devant l’âtre en grognant de plaisir. Ayant perdu toute peur et toute timidité, elles s’amusèrent à l’envi avec leur nouvel ami.

Il était lourd et pataud.

Elles lui tiraient les poils, enfonçaient leurs petites mains dans la fourrure chaude comme un nid, ou bien, avec une baguette, le taquinaient.

De temps en temps, lorsqu’elles allaient un peu trop fort et partaient d’un grand éclat de rire, il grognait : - Blanche-Rose, Rose-Rouge, ne tuez pas votre fiancé.

L’heure du coucher sonna à la vieille horloge ; les deux enfants s’en allèrent au lit sagement. La man dit à l’ours : - Reste là si tu veux, près du feu.

Il fait trop froid dehors !

. A l’aurore, il s’en retourna dans les bois d’où il était venu.

Les jours qui suivirent, ponctuellement, l’ours revint au logis.

Les fillettes ne fermaient plus la porte avant qu’il ne fût revenu se coucher devant l’âtre où il jouait avec elles des heures durant. Quand le printemps reverdit toutes les plantes, tous les arbres, l’ours dit adieu à ses amies pour aller vivre tout l’été dans la forêt. - Mais pourquoi donc ? s’étonna Blanche-Rose. - Pour empêcher que les méchants nains ne volent mon trésor.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               L'hiver la terre est gelée, les nains ne peuvent sortir des profondeurs de leurs grottes.

. Au printemps, le soleil réchauffe et dégèle le sol. Ils vont sortir, venir me piller, et ce qu’ils dérobent, on ne le retrouve jamais. Blanche-Rose et Rose-Rouge se résignèrent à leur chagrin. En passant dans l’ouverture de la porte, l’ours accrocha au loquet un morceau de son pelage.

. Blanche-Rose crut voir briller sous la peau l’éclat de l’or, mais l’ours s’enfuit ... Quelques semaines après, tandis que les fillettes allaient ramasser du petit bois dans la forêt, elles rencontrèrent, sur un arbre abattu, un nain tout ridé dont la longue barbe blanche était prise dans une fente.

Il sautait de droite et de gauche sans pouvoir se tirer de ce mauvais pas.

- Pourquoi me regarder de la sorte ? vous feriez mieux de m’aider, lança-t-il aux fillettes.

- Que fais-tu là ? répliqua Rose-Rouge.

- Sotte que tu es ! Curieuse ! En coupant du bois en très petits morceaux, j’ai coincé ma belle barbe. Me voilà bien pris ! Je ne peux plus m’en aller ! Cela vous fait rire, visages de cire ! Fi donc ! Comme vous êtes vilaines ! - Je cours chercher de l’aide, s’exclama Rose-Rouge.

- Tête de linotte ! grogna le nain.

N’êtes-vous pas assez grandes pour me tirer de là ? - Prenez patience, dit Blanche-Rose en fouillant dans ses poches. Elle exhiba une paire de ciseaux et se mit à couper le bout de la barbe.

. A peine libéré, le nain prit le sac caché entre les racines de l’arbre et ronchonna : - Qu’elles sont stupides ! Avoir coupé ma si belle barbe ! Il jeta le sac sur ses épaules et s’en alla sans un mot de remerciement.

A quelque temps de là, les deux fillettes voulurent pêcher des poissons. Elles allaient s’installer près du ruisseau, quand, sur la rive, elles aperçurent, qui sautait dans tous les sens, une sorte de grosse sauterelle.

. En s’approchant, elles reconnurent le nain. Rose-Rouge, étonnée le questionna : - Veux-tu sauter dans le ruisseau ? - Sotte, je ne suis pas si bête.

Mais voyez ce poisson de malheur ... Le nain en pêchant avait pris sa barbe dans la ligne ; un poisson énorme pris l’hameçon allait entraîner la faible créature qui n’avait pas la force suffisante pour se tirer d’affaire.

. Il se cramponnait à toutes les tiges, à tous les brins d’osier, mais il ne pouvait plus lutter.

. Barbe et fil étaient si entremêlés que la seule solution était de couper un peu plus la belle barbe blanche. Libéré, le nain s’écria : - Mes pauvres filles, vous êtes toujours aussi sottes et laides ;me voilà dans un bel état ! Puis, ramassant un sac de perles fines dissimulé dans les roseaux, il disparut derrière une pierre.

Quelques jours passèrent ...

. La maman eut besoin de fil, d’aiguilles, de dentelles et de rubans ; elle envoya ses filles à la ville, chez la mercière.

. Le chemin qu’elles devaient prendre passait par une clairière semée de rochers.

. Comme elles l’atteignaient, les fillettes virent dans le ciel un grand oiseau qui tournoyait lentement, dans un long vol plané.

Soudain, il s’abattit sur le sol. Elles entendirent un cri de douleur. S’étant approchées, elles reconnurent avec effroi leur vieille rencontre, le nain, qu’un aigle avait saisir dans ses serres et allait emporter.

. Courageusement, les deux enfants se saisirent d’un bâton et se précipitèrent à son secours.

. Elles se battirent tant et tant pour arracher le petit homme aux serres de l’oiseau qu’à la fin, elles vainquirent.

Tout juste remis de sa peur, le nain glapit : - Vous avez déchiré mon bel habit. Vous êtes toujours aussi sottes et maladroites, et toujours aussi laides, tout juste bonnes pour aller au diable !Chargeant alors sur son dos un sac de pierres précieuses qui se trouvait derrière un gros rocher, il se faufila dans une crevasse ouverte dans le sol.

. Les fillettes, habituées à cette ingratitude, ne s’émurent pas outre mesure, et continuèrent leur chemin jusqu'à la ville.

Le soir, en revenant, elles prirent le même sentier qu’au matin ; elles surprirent le nain en contemplation devant les pierres précieuses qu’il avait vidées de son sac et qui éclataient de mille feux aux lueurs du couchant.

Émerveillées, elles s’arrêtèrent : -Vous ne savez que bailler aux corneilles, décidément ! jeta le nain, tout rouge.

Partez d’ici ! Et, tandis qu’il criait sa colère, un grand ours brun sortit pesamment des buissons.

Le nain, fou de terreur, fit un saut en arrière en hurlant : - Monsieur l’ours, laissez-moi la vie ; je vous donne toutes ces pierres précieuses.

Je suis tout petit, si chétif. Voyez ces deux fillettes, grasses comme des oies. Elles feront bien mieux votre affaire.

D’un seul coup de patte, sans autre forme de procès, l’ours supprima le méchant nain pour toujours.

. Les deux sœurs affolées allaient s’enfuir quand l’ours murmura :        - Blanche-Rose, Rose-Rouge, je suis votre ami.

. Au son de cette voix connue et aimée, les fillettes se retournèrent

. Quel étrange spectacle ! La peau de l’ours tombait lentement et, sur le pelage qui faisait un tapis, se dressait un bel homme tout d’or vêtu.

-Je suis fils de roi, expliqua-t-il.

Ce maudit nain m’a jeté un sort en volant mes trésors. J’étais condamné à courir les bois sous la forme d’un ours sauvage jusqu'à ce que sa mort me délivrât.

. Il a reçu le châtiment qu’il méritait ... Blanche-Rose épousa le prince et Rose-Rouge, le frère du prince.

Ils partagèrent l’immense trésor que le nain avait amassé et vécurent ainsi dans l’opulence.

Leur maman devenue vieille, fut invitée à venir vivre au milieu de ses enfants et petits-enfants.

On transplanta dans le jardin du palais royal les deux rosiers qui avaient vu grandir les fillettes et ils donnèrent des roses plus belles d’année en année. 

Les 21 habitudes au Bonheur ... mon côté Zen !

Publié à 00:08 par yvonne92110 Tags : humeur du moment habitudes au bonheur coté zen
Les 21 habitudes au Bonheur  ... mon côté Zen !

Ne demeures pas dans le passé, ne rêves pas du futur, concentres ton esprit sur le moment présent.

Douce nuit mes Ami(e)s ... faites de beaux rêves !

Publié à 00:38 par yvonne92110 Tags : douce nuit mes amis faites de beaux reves

La pensée du Jour ... Samedi 24 Novembre 2012 !

Publié à 12:20 par yvonne92110 Tags : la pensée du jour à méditer
La pensée du Jour  ...  Samedi 24 Novembre 2012 !
« Aucun être humain ne naît parfait, et même parmi les plus grands sages, les plus grands Initiés, aucun n’est jamais sorti du sein de sa mère auréolé de lumière divine. Par combien de tribulations, combien de souffrances il a dû passer pour trouver son chemin et, lorsqu’il l’a trouvé, ne jamais s’en s’écarter ! Longtemps, lui aussi a pleuré et supplié…
Les injustices, les outrages, les trahisons n’affectent pas tellement les sages et les Initiés. Ils pleurent, ils supplient seulement pour recevoir la lumière et la conserver. Et ces larmes versées pour la lumière, les anges les recueillent précieusement. »                             Omraam Mikhaël Aïvanhov      

Disparition de J.R. ... "DALLAS" est en deuil !

Publié à 12:29 par yvonne92110 Tags : people dallas en deuil disparition de jr L hagman
Disparition de J.R. ...  "DALLAS" est en deuil !

hebergeur d'image

    Larry Hagman, le célèbre et ignoble «JR» de Dallas, est mort ... 
 
L'acteur Larry Hagman est décédé à 81 ans d'un cancer ! 

Il restera pour les fans de «Dallas» l'éternel «JR», l'homme d'affaires machiavélique de la série américaine. L'acteur Larry Hagman est décédé ce vendredi à l'âge de 81 ans dans la ville qui l'a rendu célèbre.
Entouré de ses proches, la star est décédée des suites d'un cancer. Mais «cela a été une mort
paisible, comme il l'a souhaité», assure sa famille. L'homme au chapeau de cow-boy laisse deux enfants et cinq petites-filles.

Les sourcils broussailleux, les yeux turquoise d’un serpent venimeux, un sourire carnassier à dévorer le Texas : quand le charismatique Larry Hagman entrait dans une pièce, c’était toujours le terrible JR, John Ross Ewing, que l’on voyait instantanément. De 1978 à 1991, la série «Dallas» fit les beaux soirs de la télévision américaine avant d'être également diffusée dans le monde entier dans les années 1980. Un tel succès que,
Depuis quelques années, Larry Hagman était apparu en invité de luxe de la série chirurgicale « Nip/Tuck » et de la septième saison de « Desperate Housewives ». Il suffisait alors qu'il se promène coiffé de l’un de ses inimitables chapeaux de cow-boy pour entendre s’exclamer sur son passage : « Oh mon Dieu, c’est JR  !!! ». Un rôle qui lui colle à la peau même si l'homme a su se diversifier en étant également producteur et réalisateur. Il avait par ailleurs joué dans de nombreux films à destination du cinéma
et de la télévision.
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               En France, c'est le comédien Dominique Paturel qui lui prêtait sa voix : « J’ai doublé 350 épisodes et JR est devenu un familier », confiait-il "au parisien" en septembre, interviewé sur la nouvelle version de «Dallas». D'ailleurs ce nouveau rôle, «je suis rentré dedans comme dans de l’eau chaude!» s’amusait-il. «Seule difficulté : Larry Hagman a encore plus l’accent texan et bouffe beaucoup de mots !» admettait sa célèbre voix française qui prenait toujours autant de plaisir à doubler JR.

 

Larry Hagman est décédé vendredi en fin d'après midi dans un hôpital de Dallas (Texas), à la suite de complications d'un cancer de la gorge.

En 1992, les médecins avaient découvert qu'il souffrait d'une cirrhose du foie, qui s'est ensuite transformée en tumeur cancéreuse. Trois ans plus tard, une greffe lui a sauvé la vie.

Mais Hagman était aussi connu pour son train de vie de fêtard. Il a mis un terme a ses consommations d'alcool et de tabac avant de devenir un des porte-drapeau de la lutte contre le tabagisme aux Etats-Unis.

"A sa mort, il était entouré de ses proches. Il s'est éteint paisiblement, comme il l'a souhaité", selon sa famille.

Larry Hagman était l'un des principaux héros de la série télévisée "Dallas", dont les innombrables épisodes content l'histoire d'une richissime famille du Texas qui a fait fortune dans le pétrole.

L'acteur y interprétait le rôle de John Ross (JR) Ewing, un homme d'affaires milliardaire, machiavélique et sans scrupules. Avec son éternel chapeau Stetson vissé sur la tête et son sourire sacarstique trahissant son appétit des manigances, "JR" était le moteur de la série et de ses treize saisons.

"Dallas" qui fit les beaux soirs de la télévision américaine de 1978 à 1991, a été diffusée sur les chaînes du monde entier dès les années 1980.

Larry Hagman s'était fait connaître en au millieu des années 60 dans la série comique "Jeannie de mes rêves" ("I Dream of Jeannie"). Il y incarnait un gentil astronaute harcelé par une belle blonde (Barbara Eden).

S'il vivait et travaillait dans le sud de la Californie (ouest des Etats-Unis), le nom de Hagman s'est associé à celui de l'Etat du Texas, théâtre des événements de "Dallas".

Hagman a présenté en 1985 "Lone Star", une série documentaire sur l'histoire du Texas diffusée sur la chaîne de télévision PBS.

Hagman a également fait une carrière au cinéma, interprétant le gouverneur corrompu Picker dans le film politique de Mike Nichols "Primary colors" avec notamment John Travolta et Emma Thompson.

En 2012, vingt ans après la fin de "Dallas", "l'ignoble" JR était de retour sur la chaîne câblée TNT dans une suite (7 millions de téléspectateurs) avec la crème de la distribution originale, son épouse trompée et bafouée Sue Ellen (Linda Grey, 71 ans) et le gentil Bobby (Patrick Duffy, 63 ans), accompagnés désormais de leurs enfants.

Larry Hagman naît le 21 septembre 1931 à Fort Worth (Texas). Ses parents divorcent en 1936 et il est envoyé vivre avec sa grand-mère à Los Angeles.

A l'âge de 12 ans, il retrouve à New York sa mère comédienne qui s'est remariée et mène une belle carrière à Broadway.

Après une année au Bard College dans la ville d'Anandale-on-Hudson (Etat de New-York, est), Hagman décide à son tour d'embrasser la carrière de comédien.

Il monte sur scène pour la première fois avec le Margo Jones Theatre-in-the-Round à Dallas, avant d'apparaître dans "La mégère apprivoisée" de Shakespeare montée par le New York City Center.

Puis Larry Hagman part au Royaume-Uni avec la troupe de sa mère pour la pièce à succès "South Pacific", où il reste cinq ans.

Son interprétation de J.R. Ewing, lui a vallu d'être nommé aux Emmy Awards dans la catégorie meilleur acteur de série télévisée, en 1980 et 1981. Il a aussi été nommé quatre fois aux Golden Globes entre 1981 et 1985.

Larry Hagman était marié à la décoratrice d'intérieur suédoise Maj Axelsson. Il laisse deux enfants et cinq petites filles
                                                                                                                         (R.I.P.)                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  

BARBARA quinze ans déjà ... qu'elle nous a quittés !

Publié à 14:28 par yvonne92110 Tags : chanteuses chanteurs barbara l aigle noir
BARBARA  quinze ans déjà ...  qu'elle nous a quittés !
 Nom de naissance : Monique Andrée Serf
Date de naissance : 9 juin 1930
Date de décès : 24 11 1997
Profession : auteur-compositeur-interprète
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Lorsque fin 1997, disparaît Barbara (elle disait détester le mois de novembre), on sent bien que c'est toute une période de la chanson française qui s'achève. Avec les Brassens, Brel, Piaf et autre Ferré, Barbara symbolisait en fait cette génération issue du cabaret. Faite d'abord pour la scène, et non pour le disque, cette race d'artiste entretenait avec son public une relation intime et forte. Il ne s'agissait pas de "starmania", mais simplement d'amour réciproque. C'est pour son public que Barbara avait écrit : "Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous". Monique Serf (future Barbara) est née à Paris le 9 juin 1930, deuxième enfant d'une famille qui en comptera quatre. Son père est alsacien et sa mère, originaire d'Odessa en Ukraine (ex-URSS). Durant la Deuxième Guerre mondiale, sa famille est obligée de changer d'hôtels sans arrêt et de faire ses valises rapidement, comme de nombreuses familles juives. A la libération, ils s'installent dans une pension du Vesinet. Sa voisine, professeur de chant, lui fait travailler sa voix et lui enseigne le solfège ainsi que le piano. Entrée à l'Ecole supérieure de musique, elle suit, dès 1947, la classe de Gabriel Paulet. Elle travaille les mélodies de Duparc, Fauré‚ ou Debussy. Pour gagner sa vie, elle se fait engager comme mannequin-choriste dans "Violettes Impériales" dont Marcel Merkès est la vedette au Théâtre Mogador de Paris. A cette époque, elle écoute Mireille, Edith Piaf, découvre Charles Trenet et commence à ébaucher elle-même des chansons.   En 1949, elle rencontre Jean Wiener qui l'envoie auditionner chez les frères Prévert. Pierre Prévert dirige alors la "Fontaine des Quatre Saisons", cabaret parisien de la rue de Grenelle. Malheureusement, ses spectacles y sont boudés. Pour l'aider, Prévert lui offre un emploi de plongeuse. Elle y voit se produire Boris Vian et Mouloudji.   De 1950 à 1952, elle séjourne à Bruxelles, dans des conditions parfois difficiles, et rencontre des peintres et écrivains qui vivent dans une vieille et belle maison qu'ils ont transformée en ateliers et en salle de concert. Ils lui installent un piano afin qu'elle puisse chanter en public. Après cette expérience, elle ouvre un cabaret "Le Cheval Blanc". Mais faute d'argent, elle rentre à Paris. Elle auditionne à "l'Ecluse" où elle est engagée pour huit jours. En 1954, elle présente un tour de chant chez "Moineau". Elle a ajoute à son répertoire des chansons deLéo Ferre ou Pierre Mac Orlan, et même les premières de Georges Brassens. L'année 57 voit l'enregistrement d'un 45 tours à Bruxelles, "Mon pote le gitan" et "l'Oeillet blanc". Barbara interprète en public ses premières compositions en 1959 : "J'ai troqué" ou le célèbre, "Dis quand reviendras-tu". Premier disque à 30 ans En 1960, elle sort chez le label Odéon un disque où elle chante Brassens et qui obtient le grand prix du disque et le prix d'interprétation. De tours de chant en sorties de disques (le label Philips publie en 63 un 30 cm avec ses propres compositions "Barbara chante Barbara"), elle fait la première partie de Georges Brassens en décembre 64 à Bobino. Elle est enfin révélée au grand public.  Le 14 mars 1965, son disque "Barbara chante Barbara" est primé par l'Académie Charles-Cros. A la fin de la cérémonie au Palais d'Orsay, elle déchire son diplôme en quatre pour en remettre les morceaux aux techniciens en signe de gratitude. Bobino, où elle chante en vedette à partir du 15 septembre, est un grand succès. C'est après ce spectacle qu'elle écrit "Ma plus belle histoire d'amour", déclaration destinée à son public. Elle effectue une tournée européenne en 1967 et enregistre même un disque en allemand qui sera par ailleurs un échec commercial. A la demande de Lucien Morisse, directeur de la station de radio Europe1, Barbara donne le 22 janvier 1968 un récital unique à l'Olympia retransmis en direct. L'année d'après, elle renoue avec cette salle pour un spectacle où Georges Moustaki vient la rejoindre pour chanter leur célèbre duo "la dame brune". En 1970, l'écrivain Rémo Forlani écrit "Madame", pièce de théâtre dans laquelle Barbara joue le rôle d'une prostituée partie à la recherche d'un amour en Afrique. Elle en compose la musique. Malheureusement, le spectacle est un échec mais donne cependant lieu à un album orchestré par Jean-Claude Vannier. La même année, sort un autre album, "L'Aigle Noir", succès de l'été. Rencontré au début des années 50, Jacques Brel lui demande de venir tourner le film "Franz" avec lui. En 1971 donc, elle écrit le thème du film, "Eglantine". Elle enregistre aussi un nouvel album intitulé "La Fleur de l'amour". En 1972, la chanteuse débutante Catherine Lara écrit deux titres pour Barbara. Puis l'année suivante, c'est William Sheller qui orchestre l'album "La Louve" sur des textes de François Wertheimer. Le titre "Marienbad", dont la partition est écrite par Sheller, est un immense succès, repris par toutes les radios françaises. Elle quitte aussi Paris et va désormais habiter à la campagne, à Précy (Seine-et-Marne). Elle fait sa rentrée parisienne au Théâtre des Variétés à Paris au début de 1974. Puis elle tourne en Europe et en Israël. Elle continue de mener une vie itinérante jusqu'en 1977. L'année suivante, François Reichenbach réalise un film sur le spectacle qu'elle présente pendant un mois à l'Olympia en février. Récital triomphal à Pantin Son nouveau disque, "Seule", sort en février 1981. Puis le 28 octobre, c'est la "générale" du célèbre récital de Pantin (en banlieue parisienne). C'est un triomphe. Des barrières sont installées devant la scène pour empêcher les spectateurs de l'envahir. Le 22 décembre 1982, elle reçoit du Ministre de la culture français, Jack Lang, le Grand Prix National de la Chanson Française. Cette année-là, elle commence à préparer un spectacle étonnant, "Lily Passion" avec le comédien Gérard Depardieu, qu'elle avait rencontré dès 79. C'est en fait quatre ans plus tard que le "Drame cruel et tendre" comme le nomme la brochure de présentation est crée au Zénith de Paris. Le 8 juillet, elle est invitée par le grand danseur Mikhail Baryshnikov, à venir chanter au Metropolitan Opera de New York alors qu'il improvise une chorégraphie sur des chansons comme "Pierre" ou la "Cantate". La "Dame en noir", comme on la nomme dorénavant, revient au Châtelet en 1987, où elle crée la chanson "Sid'amour à mort", témoignage de sa préoccupation pour les problèmes de son temps et en particulier pour le sida. Elle reprend ensuite une tournée au Japon et au Canada. Elle rencontre aussi l'homme politique Jacques Attali qui lui écrit une chanson "Coline", sur une musique de Franz Schubert.  En 1990, reconnue comme une des plus grandes voix de la chanson française au style de chant à la fois maniéré et dramatique, mais aussi comme auteur-compositeur exceptionnel, elle commence une série de concerts à Mogador à Paris. En 1993, après un passage à vide dû à des problèmes de santé, elle reprend le chemin de la scène au Châtelet, mais doit abandonner le spectacle après quelques jours, sa respiration étant trop difficile. Ce récital fait cependant l'objet d'un disque dans lequel tout l'amour qu'elle porte à son public, et inversement, transparaît.   C'est en 1996 que Barbara retourne en studio pour un dernier album, "Barbara 96". Elle convie de grands musiciens comme le violoniste Didier Lockwood ou l'accordéoniste Richard Galliano, l'organiste Eddy Louis ou le chanteur, Jean-Louis Aubert. Pour les textes, Barbara s'entoure d'auteurs confirmés tels Frédéric Botton et Luc Plamondon, mais interprète aussi un texte écrit par le jeune comédien Guillaume Depardieu, "A Force de". En dépit d'un accueil public et critique toujours excellent, la chanteuse ne retrouve pas la scène en raison des problèmes respiratoires qui ne lui permettent plus cet effort. Réfugiée dans sa maison de Précy-sur-Marne, Barbara commence alors à écrire ses mémoires. En dépit d'une immense discrétion, elle reste très au courant de la vie du monde et s'investit dans de nombreuses causes. Jusqu'au bout, elle soutient ardemment l'action de l'association de lutte contre le sida, Act-Up, à qui elle cède, en 96, la totalité des droits de la chanson "Le Couloir". Elle se consacre également au sort des détenus dans les prisons qu'elle visite régulièrement et ouvre même une ligne téléphonique confidentielle pour répondre aux personnes en détresse de jour comme de nuit. Mais, sa générosité se vérifie au sein même de son village puisqu'elle participe souvent à la vie de Précy, et n'hésite pas à cuisiner pour les enfants ou à offrir nombre cadeaux pour les arbres de Noël. Hospitalisée le dimanche 24 novembre 97, elle meurt le 25 suite aux problèmes respiratoires qui l'handicapaient depuis des années. Son décès est ressenti comme un choc par son public qui du jour au lendemain se sent orphelin. Deux mille personnes, essentiellement des anonymes se pressent à ses obsèques, le jeudi 27 novembre dans le carré juif du petit cimetière de Bagneux en banlieue parisienne. En septembre 98 sort aux éditions Fayard à Paris, le livre de ses mémoires, intitulé "Il était un piano noir…". Ce travail (inachevé) qu'elle avait entrepris un an avant sa mort révèle un secret douloureux, celui de l'inceste commis par un père qui finit par abandonner sa famille et mourir seul à Nantes. Elle y raconte aussi son désir quasi obsessionnel de chanter, son attachement aux pianos noirs et ses errances de jeunesse. Ce témoignage éclaire un peu la personnalité mystérieuse de la chanteuse et nous donne quelques clés pour mieux comprendre son œuvre. Le 30 janvier 2000, ses biens sont vendus aux enchères, ainsi que la maison de Précy. Puis, en juin, sont mis en vente de nombreux souvenirs dont son célèbre fauteuil à bascule ou ses vêtements de scène. Cette vente provoque un vif émoi parmi ses admirateurs et amis qui voulaient lutter contre la dispersion en créant un musée. Ils ont d'ailleurs réussi à racheter certains de ces objets grâce à des dons. Femme à la voix fragile, toujours à la limite de la rupture, Barbara a exercé son art avec une générosité totale. Par la poésie, la sienne ou celle de nombreux auteurs, chanteurs ou écrivains, elle a conversé toute sa vie avec un public amoureusement fidèle. Accompagnée de son piano, de son rocking-chair et de son châle noir, Barbara demeure une artiste intense et troublante.