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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
· Un court poème de Monique Müller ... La colère !
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· DALI ... peintre surréaliste, sculpteur, scénariste !
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· Histoire vraie ... particulièrement touchante !
Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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Les toutes premières photos du "royal baby" à la sortie de la maternité, le 23 avril 2018 ...
" L’or des gitans ne brille ni ne tinte,
il luit dans le soleil et hennit dans l’obscurité ".
(Proverbe Gitan)
- (mp3 additionnel : DALIDA chante "Les Gitans") -
D’où vient l’expression « faire grève » ?
On ne compte plus les cortèges de grévistes qui vont de la Place Denfert-Rochereau à celle de la Nation. Pour les étrangers et surtout les anglo-saxons, la grève est une spécialité française.
Mais vous êtes vous déjà demandé d’où venait l’expression « faire grève » ?
Et bien tout simplement de la place du même nom, actuelle place de l’Hôtel de Ville, dans le 4ème arrondissement de Paris !
Avant d’être le haut lieu des exécutions sous l’Ancien Régime et la Révolution, la place de Grève était un port. Tirant son nom de sa topographie, il devint très vite le plus important de la capitale. C’est ici que les chômeurs de l’époque se rassemblaient avec l’assurance de trouver du travail. Certains déchargeaient les marchandises (blé, vins, bois ...) d’autres se faisaient embaucher au marché présent sur la place.
Ce n’est qu’à partir du XIXème siècle que la place devient le point de ralliement des ouvriers mécontents qui réclamaient des meilleures conditions de travail ou des augmentations de salaires :
Ils se mettaient « en Grève » !
Petite histoire du Café de Flore ...
Le Café de Flore n’existerait sans doute plus sans les dizaines d’écrivains qui ont foulé ses portes, jour après jour, année après année. Pendant près de cinquante ans, ce lieu a été celui de toutes les réunions littéraires, de tous les débats philosophiques et de toutes les rêveries artistiques. On vous raconte l’histoire de cet établissement emblématique de Saint-Germain-des-Prés.
Des débuts sous le signe de l’extrême droite nationaliste :
Il faut bien le dire, les premières années, le café n’a pas grande réputation. Ce n’est qu’un troquet comme les autres, n’attirant pas grand monde et se contentant de vivoter. C’est sans doute la raison pour laquelle on ignore la véritable date d’ouverture du lieu. 1884, 1885, 1887 ? On choisira, plus tard, l’année 1885. Peut-être pour coïncider avec l’ouverture de son voisin et concurrent de toujours, Les Deux Magots.
Quoi qu’il en soit, ce n’est qu’après dix ans d’existence que le Flore commencera à devenir un lieu qui compte à Paris. On assimile souvent les abords de l’Église de Saint-Germain-des-Prés à l’intelligentsia de gauche, mais c’est bien l’Action française, courant nationaliste et royaliste, qui prendra ses quartiers dans le café en premier. Au tournant du XXème siècle, le Flore devient en effet le point de rencontre de Charles Maurras et ses acolytes. L’organisation d’extrême-droite fait s’y rencontrer ses agents de liaison, établit ses lignes directrices, fomente ses prochains coups politiques. C’est aussi là, au premier étage, qu’ils écrivent le premier numéro du bulletin mensuel de l’Action française en 1899.
Les premiers surréalistes de l’après-guerre :
Il faudra cependant attendre les dernières heures de la première guerre mondiale pour que le Flore commence réellement à attirer les artistes. Guillaume Apollinaire, accusé quelques années plus tôt du vol de la Joconde, n’habite par très loin et vient en voisin dès 1917. Il s’installe près du poêle le matin et y passe la journée. Il écrit, certes, mais y fait également venir ses amis : André Breton, Paul Réverdy, Louis Aragon ou encore Paul Éluard figurent parmi les nouveaux clients du café germanopratin, invités par l’auteur d’Alcools.
Alors que Montparnasse et Montmartre sont encore les hauts-lieux de la culture parisienne, la « révolution surréaliste » débutera là, autour d’une table du 172 boulevard Saint-Germain, avant de se développer au Bureau de recherches surréalistes, du côté de la rue de Grenelle, dans les années 1920.
L’Occupation ou l’âge d’or du Café de Flore :
Les surréalistes ont déserté depuis plusieurs années lorsque le Flore trouve son nouveau souffle à la fin des années 30. Depuis toujours, les écrivains et artistes parisiens fréquentent les cafés, non pas pour se montrer, mais pour trouver un endroit plus agréable que leurs chambres de bonne humides et non chauffées. Or, en 1939, le nouveau patron a la bonne idée de faire installer un poêle à charbon plus grand et plus puissant.
Ce poêle chauffe non seulement le rez-de-chaussée, mais également le premier étage, beaucoup plus calme. Rapidement, Simone de Beauvoir, qui fréquentait le Dôme à Montparnasse, prend l’habitude de s’installer sur l’une des dizaines tables du premier étage pour y travailler. Le café est proche de Gallimard, la maison d’édition de la philosophe, et son patron laisse, avec plus ou moins d’enthousiasme, ses clients rester toute la journée sans beaucoup consommer. Elle ne deviendra pourtant une vraie habituée qu’aux premières heures de l’Occupation.
Boris et Michelle Vian accompagnés de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir au Café de Flore en 1949 © MANCIET/SIPA
En effet, les cafés de Saint-Germain-des-Prés attirent moins les officiers de la Wehrmacht que les hauts-lieux de Montparnasse, le Dôme et la Closerie des Lilas en tête. Les auteurs peuvent donc y travailler avec plus de tranquillité. Jean-Paul Sartre la rejoint en 1941, après quelques mois passés dans l’armée française et en camp de détention en Allemagne. Le couple en fait son quartier général, bureau le jour, salle des fêtes la nuit.
Le couple Sartre-Beauvoir, Albert Camus, Raymond Aron, Maurice Merleau-Ponty, le premier étage du Flore se retrouve rapidement composé presque entièrement d’existentialistes studieusement (et silencieusement) installés pour y écrire leurs oeuvres respectives. Sartre avait même, dit-on, une ligne spéciale pour ses appels téléphoniques !
Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir acquièrent leur notoriété en même temps qu’ils deviennent des « piliers » du Flore. À la fin de la guerre, le lieu se transforme alors en épicentre de la vie artistique et intellectuelle parisienne. Les jeunes artistes, les penseurs et les amateurs de jazz qui font des caves de Saint-Germain leurs QG se réunissent toujours plus nombreux au Flore. Pendant quelques années, Boris Vian, Léo Ferré ou Jacques Prévert en feront leur point de chute.
Pourtant, les années passent et l’atmosphère change. Le lieu continuera d’attirer les artistes et intellectuels, mais ils viennent de moins en moins pour y trouver un endroit agréable, et de plus en plus pour s’y montrer. Aujourd’hui, une tarte tatin coûte 15 €, une salade Caesar s’acquiert pour 20 € et l’emblématique chocolat du Flore allège notre porte-monnaie de 7 €. On est loin de l’époque où l’on s’y installait parce qu’on était sans-le-sou.
Café de Flore – 172 boulevard Saint-Germain, 75006 Paris
Métro : Saint-Germain-des-Prés (ligne 4)
« Tout exercice spirituel, tout effort pour se rapprocher de Dieu et s’unir à Lui donne des résultats. Mais, sous prétexte que pendant quelques secondes vous aurez eu la sensation de vous fondre dans la conscience cosmique, n’allez pas vous imaginer que désormais vos pensées, vos sentiments et vos actes seront toujours inspirés par votre nature divine, votre Moi supérieur. Non, malheureusement non ! Votre nature inférieure continuera à venir dire son mot, ne vous faites pas d’illusion. Plus que jamais, au contraire, vous avez besoin de toute votre vigilance et de toute votre lucidité, car rien n’est plus dangereux pour la vie spirituelle que de ne pas y voir clair en soi. Commettre des erreurs n’est pas tellement grave à condition de les reconnaître pour pouvoir les réparer et ne pas recommencer. Ce qui est grave, c’est de se croire inspiré par l’Esprit Saint, alors qu’en réalité on est en train d’obéir à ses mauvais instincts. » |
Omraam Mikhaël Aïvanhov |
Le droit à la moustache pour les garçons de café ...
Lorsque l’on pense au garçon de café parisien, il nous vient une certaine image en tête. Le cliché est celui d’un homme bien habillé, de noir et blanc vêtu, portant un plateau où les verres s’entassent dans un équilibre plus ou moins certain. Dans sa version hipster, il porte barbe et moustache. Mais saviez-vous qu’au début du XXème siècle, les serveurs ont dû faire grève pour avoir le droit de porter cette fameuse moustache ? On vous dit tout sur cet étonnant combat.
La moustache, un signe de distinction sociale :
En avril 1907, les garçons limonadiers se mettent en grève, dans un climat de tension sociale. Leurs revendications ? Un jour de congé hebdomadaire et le droit de porter la moustache. À cette époque, le visage d’un garçon de café parisien se doit d’être immaculé pendant son service : interdiction absolue de laisser pousser barbe ou moustache ! Sauf que la pilosité faciale est aussi un signe de distinction sociale …
Depuis Napoléon III, la moustache est en effet de mise dans les hautes-sphères de la société. Elle est réservée aux aristocrates et aux militaires, socialement bien vus. Les domestiques, eux, doivent se raser. La raison ? La moustache étant un symbole de virilité forte, seuls les mieux lotis y ont droit. C’est donc un sacré combat que gagnent les garçons de cafés parisiens le 4 mai 1907 en obtenant le droit de porter la moustache et de mettre le rasoir à la poubelle ! Les gendarmes, eux, auraient pu manifester pour l’inverse, puisque le port de la moustache leur était obligatoire jusqu’en 1933.
Annette Poulard connue sous le nom de « La Mère Poulard » est un symbole de la tradition culinaire française. C’est sur le mont Saint-Michel, huitième merveille du mondeà la confluence de la Bretagne et de la Normandie, que la Mère Poulard a construit sa notoriété, notamment avec son omelette soufflée.
Venus des quatre coins du monde, ses admirateurs n’ont cessé de se rendre jusqu’à son auberge depuis 1888, et y viennent toujours aujourd’hui !
Qui était la Mère Poulard ?
Née à Nevers, en France, la Mère Poulard a d’abord travaillé à Paris, en tant que servante et cuisinière au service de l’architecte Edouard Corroyer.
C’est en 1872, que ce dernier fut nommé par le gouvernement pour rénover l’abbaye du mont Saint-Michel, à la suite de son utilisation comme prison entre 1793 et 1863.
Sur le mont, Annette Poulard rencontrera Victor Poulard. Ensemble, ils vont acquérir un premier bien : l’hôtel Saint-Michel Teste d’Or, plus tard, l’hôtel du Lyon d’Or.
Ils le démoliront pour construire à la place « A l’omelette renommée de la Mère Poulard », seul lieu où il est possible de déguster l’omelette soufflée.
C’est en 1888 que l’auberge de la Mère Poulard voit le jour. Son concept va révolutionner les auberges de la baie du mont en proposant des tables individuelles alors qu’à ce moment-là on ne s’asseyait qu’à des grandes tables communes.
« L’îlot est une destination de pèlerinage, au même titre qu’une destination de célébrités, à partir du XXème siècle c’est l’endroit où il fallait se montrer. » nous confie Léo Vannier, qui a rejoint son père dans la société ...
Eric Vannier, auteur du livre Les carnets de cuisine de la Mère Poulard, propriétaire du groupe et de l'auberge de La Mère Poulard, maire du mont Saint-Michel et petit-fils de Renée Vannier (amie d’Annette Poulard).
Arrivée sur l’îlot à 21 ans, la Mère Poulard ne le quittera plus. Elle choisit de voyager à travers ses visiteurs.
Très vite elle prend l’habitude de leur demander de laisser une photo, un petit mot ou encore un dessin.
Parmi la collection qui fait la particularité de l’endroit, on retrouve donc des citations, dédicaces de personnalités célèbres ...
Comme Edouard VII, Coco Chanel, Pablo Picasso ou encore Foujita. Une collection foisonnante.
A l’époque, l’appellation « Mères » était donnée aux meilleures cuisinières, l’équivalent de « chef » pour les femmes. Peut-être connaissez-vous aussi la Mère Brazier, la Mère Fillioux ou plus généralement les « Mères Lyonnaises » ?
Elles étaient plus nombreuses à Lyon, capitale de la gastronomie. Ce qui est certain, c’est que la Mère Poulard était reconnue pour son talent par tous les critiques gastronomiques de l’époque.
Comme disait Paul Bocuse, « La Mère Poulard, c’est la France » !!!
L'omelette de la Mère Poulard est une recette mythique et secrète !
Annette Poulard, qui était une très bonne cuisinière, préparait cette omelette soufflée pour les visiteurs épuisés de leur voyage jusqu’au rocher de granit.
L’avantage ? La préparation est rapide et le plat est chaud. Voilà pourquoi il y avait toujours du feu de bois dans la cheminée de l’auberge ...
Une fois les œufs battus, un morceau de beurre généreux fond dans une poêle en cuivre posée sur le feu de bois, puis la préparation est ajoutée.
En quelques minutes l’omelette est prête. « Il n’y a qu’ici que l’on peut manger l’omelette de la Mère Poulard » nous confie Alain Grespier, le chef de l’auberge.
Notre hypothèse pour la recette ? Des oeufs frais, du lait ou de la crème, un fouet et un bon coup de poignet …