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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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29.05.2021
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« Faudrait-il que les SDF s'enflamment pour qu'on les aide ? » Un prêtre s'interroge sur l'élan de générosité pour Notre-Dame ...
Le Père Guy Gilbert, récemment fait chanoine de Notre-Dame, salue les dons pour la reconstruction de la cathédrale mais aimerait qu’il en soit de même pour les plus démunis.
Depuis le terrible incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris, les dons pour la reconstruction de la cathédrale ne cessent d’affluer et cette générosité sans précédent atteint des sommets avec une somme incroyable qui dépasse désormais le milliard d’euros.
Des donations qui font déjà grincer des dents car au-delà de ces généreuses contributions, qui prouvent à quel point les Français sont attachés à l’édifice, c’est le chiffre colossal qui interpelle, en ces temps marqués par une injustice sociale toujours plus forte.
Ainsi, sans remettre en cause le bien-fondé de cet élan de solidarité, de nombreuses voix se sont tout de même élevées, regrettant que cette générosité si soudaine ne soit pas la même lorsqu’il s’agit d’aider les plus démunis.
« Bravo pour les pierres mais il faudrait peut-être d’abord s’occuper des humains » :
Parmi ces voix dissonantes, il y a celle du Père Gilbert, le très médiatique homme d’église que l’on surnomme affectueusement « le prêtre des loubards », en raison des actions qu’il a menées par le passé pour les jeunes désoeuvrés et exclus de la société.
Interrogé par nos confères belges de Sudinfo, celui qui - ironie du sort - a été fait chanoine de Notre-Dame de Paris en décembre dernier, a fait part :
« La cathédrale est gravement endommagée. Les dons affluent des plus grandes fortunes, des particuliers par milliers. Merci. Faudrait-il que les SDF s’enflamment pour qu’on leur vienne en aide aussi rapidement ?», a-t-il ainsi demandé.
« Mon message a visiblement touché beaucoup de gens. Je pleure dans mon cœur pour Notre-Dame, mais nous avons de plus en plus de mains qui se tendent pour nous réclamer de l’aide », a-t-il ajouté.
Et de conclure, un brin fataliste : « Tous les présidents nous ont à chaque fois promis qu’ils feraient tout pour qu’il n’y ait plus de SDF dans nos rues mais rien ne se fait. Alors bravo pour les pierres mais il faudrait peut-être d’abord s’occuper des humains ».
Un avis que partagent plusieurs personnes sur les réseaux sociaux et qui peut se résumer à travers le tweet posté par l'écrivain Olliver Pourriol ce mardi.
La cantine scolaire à 1 euro sera lancée dès la fin du mois d'avril ...
La cantine à un euro sera lancée dès la fin du mois d’avril, selon le gouvernement.
C’était l’une des mesures phares du « plan pauvreté », annoncé en septembre dernier : la cantine scolaire à 1 euro sera lancée dès la fin du mois d’avril.
En parallèle, un service de petits-déjeuners gratuits sera également proposé, à compter du 17 avril, à des élèves scolarisés dans plusieurs écoles situées dans des quartiers défavorisés.
« Dans les zones défavorisées, un enfant sur dix arrive en classe le ventre vide » :
Dans un premier temps, les établissements qui bénéficieront de cette gratuité seront choisis sur la base du volontariat au sein de 8 académies tests. Les noms d'Amiens, Toulouse ou encore Montpellier ont d'ores et déjà fuités. Le dispositif sera ensuite généralisé sur tout le territoire, dès la rentrée de septembre.
C’est ce qu’a annoncé la secrétaire d'État auprès de la ministre de la Santé, Christelle Dubos, qui a par ailleurs précisé que les municipalités seront accompagnées financièrement.
« Les communes qui s'engagent recevront une aide de l'État de 2 euros par repas, sachant qu'il coûte en moyenne 4,50 euros. Ça concernera jusqu'à 10 000 communes », a ainsi déclaré l’intéressée au Journal du Dimanche.
« Dans les zones défavorisées, un enfant sur dix arrive en classe le ventre vide. Il n'a donc pas les mêmes chances d'apprentissage qu'un camarade qui a le ventre plein. Mettre en place le petit-déjeuner à l'école, c'est une mesure de bon sens qui s'attaque aux racines des inégalités », a-t-elle poursuivi, comme pour mieux justifier cette orientation.
Pour rappel, ces mesures interviennent dans le cadre de la « stratégie nationale » de lutte contre la pauvreté, ce vaste chantier du quinquennat pour lequel est consacré un budget de 8,5 milliards d’euros.
Outre ces mesures relatives aux repas scolaires, le gouvernement a également prévu la création d’un nouveau revenu universel d'activité (RUA), qui englobera « le plus grand nombre possible de prestations », comme le RSA et les aides au logement par exemple.
L’émouvant hommage aux morts de la rue à Paris ... Le collectif qui redonne une identité aux «invisibles» décédés dans la rue a invité le public, ce mardi, à rendre honorer les 566 victimes recensées en France l’an dernier.
Des prénoms, des âges, des dates de décès… Pendant près de deux heures, ce mardi midi, militants associatifs et anonymes se sont succédé au micro, pour lire le nom – et parfois quelques éléments de l’histoire – des 566 sans-abri (dont 132 à Paris) décédés dans la rue l’année dernière. La cérémonie, organisée chaque année par le collectif des Morts de la rue depuis 2002, s’est tenue au cœur du square Villemin (Xème arrondissement de Paris), dont les allées avaient été décorées de centaines de petits pots de fleurs (des pensées), au nom des victimes. Sur beaucoup d’entre eux, la mention : « homme non identifié » suivie d’un âge approximatif. «Une femme est une proie» :
« Honorer ces morts, c’est aussi agir pour les vivants », poursuit Sophie, 46 ans, dont 20 passé dans la rue, et aujourd’hui militante active du Collectif. « Dans la rue, une femme est une proie », explique-t-elle au micro, avant d’aller déposer une rose sur le kiosque à musique du square, en mémoire des « copains disparus ».
« J’en ai perdu 22 en 20 ans » enchaîne Ervé, lui aussi ex-SDF, très actif sur la twittosphère où il a longtemps fait passer les coups de gueule des sans-abri, et « fatigué » de ces hommages qui se succèdent d’année en année. « La rue, ça crève. Tout simplement ! », assène-t-il aux 200 personnes qui assistent à l’hommage dans le square Villemin. Un rendez-vous qui ne sera malheureusement pas le dernier. Sur les grilles du square, le Collectif a posé une banderole avec les noms des morts de la rue recensés durant les deux premiers mois de 2019. La liste (non exhaustive) comprend 80 noms. 20 d’entre eux sont morts à Paris. « Dont au moins 8 dans le Xème », conclut Alexandra Cordebard, maire (PS) de l’arrondissement en reconnaissant qu’elle préfèrerait « ne pas avoir à être là ».
Paris : l'Armée du Salut dénonce la fin de la trêve hivernale en peignant des « places pour sans-abris » sur les trottoirs ...
Tous les ans, le 31 mars sonne la fin de la trêve hivernale, synonyme de reprise des expulsions. A cette occasion, l’Armée du Salut a décidé de frapper un grand coup avec une campagne choc pour rappeler que de nombreuses personnes dorment encore dans les rues.
Le Dimanche qui arrive marquera la fin de la trêve hivernale et, a fortiori, la reprise des expulsions. Afin de sensibiliser la population à cette date, qui symbolise pour beaucoup l’injustice du mal-logement, l’Armée du Salut a peint des « places pour sans-abri » sur des trottoirs de la capitale.
Cette campagne choc est née de la collaboration entre l’association caritative et l’agence VMLY&R Paris et entend montrer aux passants la seule place accordée par la société aux sans-abri, à savoir la rue !
Des dizaines de marquages au sol ont ainsi été peintes sur le modèle de places de parking avec une inscription « place réservée aux sans-abri ». Difficile de rester insensible en passant à côté !
Pour rappel, selon les estimations, environ 8 000 personnes pourraient se retrouver à la rue dès la fin de la trêve hivernale.
La ville d’Avignon va bientôt mettre à disposition des sans-abris un centre d’accueil, dans lequel ces derniers pourront se rendre avec leurs chiens, ce qui leur était jusqu’alors refusé.
Une brève éclaircie dans un ciel maussade. Les SDF de la ville d’Avignon (Vaucluse) vont désormais pouvoir dormir au chaud dans un abri, sans être obligé de se séparer de leurs animaux de compagnie. Un accueil nocturne qu’ils réclamaient depuis longtemps.
« Pour des personnes qui sont en difficultés sociales, le chien est souvent le seul lien affectif »
La mairie va ainsi réquisitionner les locaux de « la maison Pertuis », qui abrite pour le moment un service du CCAS local, afin d’accueillir les plus démunis mais aussi leurs adorables boules de poil, qui demeurent bien souvent leurs seuls et uniques compagnons de vie.
Cette autorisation des animaux de compagnie est une première dans la ville et pourrait inciter de nombreux SDF à se rendre au refuge, car jusqu'à présent bon nombre d’entre eux préfèraient encore rester à la rue plutôt que d’avoir à se séparer de leurs bêtes.
Situé à proximité du centre-ville pour une meilleure facilité d’accès, ce nouvel accueil de nuit s’attend à recevoir un public majoritairement masculin.
Interrogée par nos confrères de France Bleu Vaucluse, Anne Gagniard, l'adjointe en charge des solidarités, justifie cette mesure par une volonté municipale d’améliorer la prise en charge des plus vulnérables, condamnés à dormir dehors.
« Pour des personnes qui sont en difficultés sociales, le chien est souvent le seul lien affectif qui leur reste et représente une protection aussi contre la violence de la rue », explique-t-elle ainsi. La mairie assure par ailleurs que les personnes accueillies auront le loisir de venir et de repartir quand bon leur semblera. Elles auront également le choix de dormir ou pas sur place.
Quant à la gestion des lieux, elle sera confiée à l'Association Habitat Alternatif Social, qui recevra toutefois une aide financière fournie par la mairie et l'État.
Paris : l’Hôtel de Ville offre une halte en majesté aux femmes à la rue ... Depuis mardi, la mairie de Paris héberge, dans deux salles d’apparat, quinze femmes sans abri. D’ici à fin décembre, elles seront 39, épaulées par le Samu social. Hébergée à l'Hôtel de Ville depuis trois jours, Massamdje, impressionnée par le faste des lieux, a encore peine à y croire : « Quand je suis arrivée ici, je n'en revenais pas. Je me suis dit : Dieu aime ses enfants ». Assise salle des Prévôts, espace monumental au rez-de-chaussée, de 10 mètres de hauteur sous plafond voûté et orné d’une douzaine de colonnes en marbre, cette femme née en Côte d'Ivoire il y a 46 ans, poursuit : « Lorsque je dis à des amis qui, grâce au Samu social,dorment à l'hôtel à Avron (XXème), que je suis dans l'Hôtel de Ville, ils me répondent : « Ce n'est pas vrai. Nous, on ne peut pas y rentrer, on peut juste regarder de l'extérieur ». Et pourtant si, depuis mardi, la mairie de Paris accueille déjà jour et nuit une quinzaine de femmes sans-abri, installées sous la verrière et les lustres de cristal de la salle des Tapisseries.
«Quand je suis arrivée ici, je n'en revenais pas», sourit Massamdje, 46 ans. LP/Frédéric Dugit.
Rebaptisé salle du sommeil, ce vaste salon d'apparat dispose de 39 lits équipés chacun d'une armoire avec cadenas, d'une lampe de chevet et d'une prise électrique pour le chargeur téléphonique. S'y ajouteront dix à vingt couchages lors des grands froids. Pour préserver un minimum d'intimité à chacune, des paravents ont été installés. Des sanitaires et cinq douches complètent le dispositif.
« Ici, je mange matin, midi et soir »
Juste à côté, la salle des Prévôts a été transformée par l'architecte Valérie Garcia et les services municipaux, en vaste séjour. Au-delà de l'espace informatique pourvu de deux ordinateurs, deux ou trois salons avec tables basses et petits canapés créent une ambiance chaleureuse. Vendredi matin, les résidentes (parmi lesquelles une aide-soignante et une femme de ménage en activité) ont participé à la décoration du sapin de Noël.
Arrivée à Paris « le 27 août 2018 » après un périple qui l'a menée de Libye à Milan, via la Sicile, Massamdje a d'abord passé deux semaines chez une compatriote « à Sevran-Beaudottes » (Seine-Saint-Denis).
Depuis trois mois, elle dormait « à droite, à gauche, dans les hôtels que me trouvait le 115, parfois dehors ». A l'Hôtel de ville où l'a orientée le Samu social, elle dit qu'elle se repose. Elle ajoute : « Ici, je mange matin, midi et soir. Et la directrice s'occupe de nous ». Elle tient aussi à « remercier la maire de Paris. C'est une dame de coeur. Si je la rencontre, je lui dirai : “Merci beaucoup pour ce que vous faites, continuez”. Moi, je n'en reviens pas " ...
ERIC PLIEZ, PRÉSIDENT DU SAMU SOCIAL DE PARIS : «UN SYMBOLE FORT»
« Que la mairie de la capitale de la France s’ouvre aux sans-abri est un symbole fort qui doit inciter certains élus de banlieue qui rechignent à accueillir les personnes à la rue, à suivre cet exemple », déclare Eric Pliez, président du Samu social de Paris, à qui la Ville a confié la gestion du lieu. Contemplant la salle des Prévôts, il ajoute : « Aux gens qui arrivent ici, nous offrons du beau, du chaleureux. Ainsi, la réinsertion sera plus facile. »
Moyennant un budget annuel de fonctionnement de 800000 €, financé à parts égales par le ministère du Logement et la Ville (qui a aussi investi 200 000 € pour aménager l’endroit), 15 personnes sont affectées à la gestion quotidienne de la halte ouverte toute l’année. Outre l’hébergement « pour 14 jours renouvelables » d’une quarantaine de femmes sans domicile fixe, l’Hôtel de ville accueillera aussi à partir de janvier, 70 femmes en journée.
Des cocons de survie isothermes vont être distribués aux sans-abris parisiens ... (crédit photo : www.iglou.fr)
Des sans-abris et des migrants isolés, qui dorment dans les rues de la capitale, vont bénéficier de cocons de survie isothermes pour affronter le froid.
Cela n’aura échappé à personne, les températures ont considérablement chuté ces derniers jours dans le pays. Après la douceur d’un exceptionnel et anormal « été indien » qui a joué les prolongations jusqu'à la mi-novembre, le froid semble s’être en effet définitivement installé dans l’hexagone, notamment à Paris.
Et avec les premières neiges et l’arrivée des températures glaciales, de longues nuits de souffrance sont à craindre pour les personnes n’ayant d’autres choix que de dormir dans la rue. Les sans-abris, ainsi que les migrants livrés à eux-mêmes, sont en effet en première ligne et c’est la raison pour laquelle la mairie de Paris a décidé de leur venir en aide, en leur fournissant des... cocons isothermes.
Ce cocon « offre un gain de chaleur sur l’extérieur de 15 à 20°C » :
Ces prototypes d’abris d’urgence, dont nous vous avions déjà parlé, sont conçus avec des matériaux légers et sont entièrement pliables, donc facilement transportables. À l’inverse des tentes, leur structure permet de dormir au chaud et dans un endroit isolé.
Une cinquantaine de ces cocons vont donc être distribués cette semaine à des sans domicile fixe mais aussi à des migrants isolés, grâce à l’association Iglou qui pilote ce projet aussi innovant que nécessaire.
L'idée de cet abri isotherme est née dans l’esprit ingénieux de Geoffroy Reynal, qui n’est autre que le directeur de ladite association. Ingénieur en énergies renouvelables, ce dernier a en effet imaginé un cocon capable de protéger du froid et de l’humidité, sans être étouffant. « Les parois sont en mousse de polyéthylène doublée d’une feuille d’aluminium à l’intérieur (…) C’est étanche, respirable et offre un gain de chaleur sur l’extérieur de 15 à 20°C », explique ainsi son créateur à nos confrère du Parisien.
D’autre part, comme précisé sur le site de l’association, « l'intérieur de l'Iglou est ignifugé », ce qui signifie qu’il n’y a aucun risque d'incendie ou de brûlures.
Chacun de ces abris assemblés à Libourne (Gironde), pour un coût de fabrication d’environ 200 euros, ne pèse qu’une dizaine de kilos et s’avère être une solution de secours pérenne pour toutes les personnes en détresse, qui ne peuvent bénéficier des aides habituelles.
« On propose cette idée pour faire face à la saturation du 115 qui ne peut prendre en charge les appels des SDF (...) Plutôt que de les laisser dehors exposés dans le froid, on s’est dit qu’on pouvait leur offrir cette solution », explique en effet Geoffroy Reynal.
Financés grâce à la contribution de la fondation Qualitel, ces abris seront également testés à Bordeaux, qui vient de faire l’acquisition de 10 prototypes.
Femmes à la rue : elles seront accueillies à l'Hôtel de Ville de Paris cet hiver ...
La maire de Paris, Anne Hidalgo, annonce un vaste plan d'hébergement pour les sans domicile fixe de la ville. Dès mi-novembre, des bâtiments vacants et des mairies seront ainsi ouverts la nuit à des centaines de personnes. Des lieux d'accueil seront également dédiés aux femmes sans abri dans l'enceinte de l'Hôtel de Ville.
Anne Hidalgo a dévoilé son plan pour mettre à l'abri les milliers de SDF de la capitale française cet hiver, dans un entretien au JDD dimanche 14 octobre. La maire de Paris (PS) lance un « cri d'alarme » à l'approche du mois de novembre où les températures chutent, appelant à une « mobilisation générale » pour abriter les personnes à la rue.
En février dernier, une « Nuit de la solidarité » a été organisée afin de recenser de façon exhaustive le nombre de sans-abri dans Paris. Les quelque 2 000 bénévoles qui ont participé à ces maraudes avaient alors décompté « 3 035 personnes sans solution d'hébergement, au moment où il fait le plus froid », note la maire.
Il manque donc près de 3 000 places d'hébergement d'urgence. Anne Hidalgo promet ainsi d'assurer sa part du travail, espérant que le gouvernement fera le reste. « Je me suis engagée à ce que la Ville fasse la moitié du chemin. Plus de 800 ont déjà été créées dans nos bâtiments depuis février, 700 seront ouvertes d'ici à début 2019. L'État est chargé de créer les 1 500 autres », explique-t-elle.
Ces nouvelles places d'accueil prendront place dans des bâtiments vacants mais aussi des lieux municipaux en fonctionnement, comme le révèle l'élue. L'idée est de « créer à partir de fin novembre un réseau de huit nouvelles haltes de nuit, d'une capacité totale de 300 places ».
Plusieurs mairies d'arrondissement - « de gauche comme de droite », précise-t-elle – ainsi que d'anciens tribunaux d'instance situés dans différents arrondissements parisiens seront ainsi mis à contribution. La Ville pourra aussi compter sur le soutien de salles associatives.
Un centre dédié aux femmes :
Une halte de nuit consacrée aux femmes va également être ouverte fin novembre… à l'Hôtel de Ville de Paris. Une cinquantaine - voire une centaine en période de grand froid - de sans domicile fixe de sexe féminin sera ainsi accueillie dans deux vastes et luxueux salons de la mairie du 4ème arrondissement de Paris. Ces espaces servaient auparavant de lieux d'exposition et de réception.
Le jour, « des repas seront servis et des soins prodigués », quand, la nuit, les personnes trouveront des dortoirs et des blocs sanitaires. Une mesure « concrète » selon l'élue, pour qui « l'hôtel de ville de Paris doit donner l'exemple » en montrant « qu'il est possible d'héberger des sans-abri partout, y compris dans un palais de la République ».
Les femmes à la rue sont de plus en plus nombreuses : « 12% des sans-abri », rappelle Anne Hidalgo. Elles constituent par ailleurs des cibles particulièrement fragiles. « Neuf sur dix déclarent avoir déjà été victimes de violences, soit dans la rue soit avant de s'y retrouver », souligne la maire.
Ce lieu « chaleureux » qui leur sera dédié sera donc une manière de les préserver « afin qu'on puisse s'occuper avec délicatesse et attention de ces femmes qui vivent dans une situation de détresse inouïe ». Elles seront entièrement prises en charge par des femmes, certaines d'entre elles étant « traumatisées » et « fuyant toute présence masculine ».
Week-end du Sidaction 2018 les 23, 24 et 25 mars.
Vous pouvez faire un don par téléphone au 110,par SMS en envoyant le mot DON, sur le site internet suivant : wwww.sidaction.org,ou par courrier à Sidaction, 228 rue du Faubourg Saint-Martin. 75010 Paris.