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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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François Hollande accueille à déjeuner les grands de ce monde, au château de Bénouville !
Premier arrivé, en hélicoptère, François Hollande a salué quelques minutes plus tard la reine d'Angleterre. Accompagnée du duc d'Edimbourg en grand uniforme, Elizabeth II était vêtue d'un manteau vert et coiffée d'une capeline assortie.
Le couple royal britannique voyageait à bord d'une Range Rover bleu nuit. Il a été accueilli, comme les autres invités, par un détachement de la Garde républicaine.
Le nouveau président ukrainien Petro Porochenko est arrivé dans la foulée. Les dirigeants se sont ensuite succédés, dont le président russe Vladimir Poutine arrivé à bord d'une longue limousine noire. M. Poutine avait tombé la veste pendant le trajet et l'a enfilée en sortant de son véhicule avant de saluer François Hollande sur le tapis rouge.
Le président américain Barack Obama est arrivé le dernier, peu avant 13H30, accompagné d'un ancien combattant qui a longuement salué François Hollande.
Au menu du repas, des produits du terroir et de la mer : saint-pierre, fondant de veau, biscuit normand poire caramel.
Le déjeuner a été concocté par quatre chefs étoilés au Michelin, Michel Bruneau, Stéphane Carbone, déjà aux fourneaux pour le 65ème anniversaire du Débarquement, Ivan Vautier, aux manettes pour le 60ème, Antony Caillot ainsi que Joël Rapp.
Trente-huit convives devaient prendre place à la table d'honneur, dont les têtes couronnées, les chefs d'Etat et de gouvernement, auxquels s'ajoutaient 42 convives dont 14 vétérans attablés dans un salon d'honneur.
Le déjeuner devait être présidé par François Hollande avec à sa droite la reine d'Angleterre, puis Barack Obama et le roi Harald V de Norvège et, à sa gauche, la reine Margrethe II du Danemark et Vladimir Poutine.
Un peu plus loin, sur la table en U, le Premier ministre britannique David Cameron devait faire pratiquement face à la chancelière allemande Angela Merkel. M. Porochenko devait prendre place en bout de table du même côté que M. Poutine ... mais à neuf sièges de distance.
Hollande a réussi un exploit : celui de réunir vendredi autour d'une même table Obama, Poutine et l'Ukrainien Porochenko. Les sujets polémiques ne manquent pas …
L'ambiance ne sera sans doute pas au selfie lors du déjeuner des 19 chefs d'Etat et de gouvernement qui aura lieu au château de Benouville dans le Calvados, vendredi 6 juin, à l'occasion du 70e anniversaire du Débarquement. Les poignées de mains et les accolades risquent d'être distantes, et les convives seront sans doute un peu coincés, voire tendus. Et les plats normands concoctés par les chefs étoilés réquisitionnés pour l'occasion ne suffiront peut-être pas à détendre l'atmosphère.
L'hôte, François Hollande, au centre d'une table en U, aura la rude tâche de mettre à l'aise le président américain, Barack Obama, le président russe, Vladimir Poutine, le président ukrainien, Petro Porochenko et la chancelière allemande, Angela Merkel, au centre depuis plusieurs mois d'un ballet diplomatique très tendu autour de la question ukrainienne.
"Le Nouvel Observateur" a imaginé ce que les grands du monde pourraient penser lors de ce déjeuner ...
Au delà des arrières pensées, ce sera la première fois, depuis l'annexion de la Crimée par la Russie, que le président russe verra ses homologues occidentaux. Invité incontournable en raison du rôle de premier plan qu'ont joué les Russes dans la victoire des Alliés, Vladimir Poutine aura jusqu'au bout poussé l'affront. Mercredi, dans un entretien à deux médias français, il a fustigé "l'agressivité de la politique américaine depuis de longues années" et taclé l'impérialisme américain. S'il ironise en disant ne pas espérer "une nouvelle étape de la Guerre froide", la température, elle, sera réfrigérante.
Jeudi,les pays du G7 ont encore menacé le banni du groupe de sanctions encore plus sévères, estimant que Vladimir Poutine alimente la tension en Ukraine. François Hollande, dans un nouveau rôle de médiateur, aura déminé le terrain pour que le bras de fer qui dure depuis plusieurs mois entre Barack Obama et Vladimir Poutine ne vienne pas gâcher la fête : il adîné jeudi soir avec le président américain dans un restaurant parisien, avant de souper dans la foulée à l'Elysée avec Vladimir Poutine, "des réunions de travail". David Cameron (jeudi) et Angela Merkel (vendredi) ont eux aussi droit à leur tête-à-tête officiel avec le président russe. Si au château de Benouville, le climat sera moins studieux, il n'est pas impossible que les convives, repus, s'accordent quelques moments à l'écart, en toute discrétion, dans les salons à l'étage aménagés à cet effet avec lignes téléphoniques sécurisées, pour traiter des affaires du monde, peut-être même parler, bien plus, que d'habitude.
"Je suis sûr que je le verrai. Il sera là-bas", avait dit, laconique, le président des Etats-Unis, mardi à Varsovie à propos de son homologue russe. Depuis des mois, la Maison Blanche insiste sur le fait qu'aucun tête à tête n'est prévu, le service du protocole de l'Elysée de son côté a tout fait pour éviter les situations gênantes. Mais les deux hommes se croiseront à de nombreuses reprises au cours de la grande cérémonie à Ouistreham (l'un éloigné de l'autre dans la tribune) et lors de ce déjeuner. Ce sera une première depuis qu'a éclaté la crise ukrainienne fin 2013, même si les deux dirigeants se sont maintes fois parlés au téléphone depuis. Avant que la crise en Ukraine ne s'impose comme le principal contentieux dans les relations déjà difficiles entre Washington et Moscou, la Maison Blanche avait annulé un sommet bilatéral entre Barack Obama et Vladimir Poutine dans la capitale russe avant le G20 de Saint-Pétersbourg début septembre 2013. Le dossier syrien et l'affaire Edward Snowden, que Moscou abrite, constituaient à l'époque les grandes pommes de discorde entre les deux capitales. Mais si ce n'était que ça ! En vrac, on peut citer le bouclier anti-missile que les Américains souhaitent déployer le long des frontières russes, la liste Magnistski et l'Iran. Lundi, Barack Obama a adouci le ton et estimé que les Etats-Unis et la Russie sont en mesure de "reconstruire une partie de la confiance qui a été brisée au cours de cette dernière année" avant d'ajouter mais cela prendra "un certain temps".
Le chef de l'Etat et Barack Obama ont abordé jeudi soir "les questions internationales, en particulier des crises dans un certain nombre de régions du monde qui préoccupent les deux présidents comme l'Ukraine, mais également la Syrie, l'Afrique". Sur les points d'accord, les deux hommes se satisferont de leur collaboration dans la lutte anti-terroriste. Le président américain, sur la réserve pendant longtemps sur le terrain africain, est de plus en plus à l'écoute et prêt à apporter son aide matérielle. Bluffé par l'action de François Hollande au Mali, en Centrafrique et dans le dossier iranien, le vieil allié se sent en confiance. De son côté, François Hollande le lui rend bien : même les révélations sur l'espionnage de la NSA n'ont pas réussi à gâcher son amitié avec Washington. Mais tout n'est pas rose. Barack Obama, qui a voulu se désengager de l'Europe, ne se prive pas pour rappeler dès qu'il le peut la faiblesse militaire des pays européens et son souhait de ne pas avoir à jouer à chaque fois au pompier.
Autre question encore plus délicate qui sera abordée : la vente par la France à la Russie de navires de guerre Mistral. La plus haute diplomate américaine sur l'Europe, Victoria Nuland, a ainsi exprimé ses "inquiétudes". Plusieurs élus américains ont également exhorté Paris de rompre le contrat de vente.
Le cas de la banque BNP-Paribas, menacée d'une très lourde sanction financière pour avoir contourné un embargo américain contre Cuba, l'Iran et le Soudan, sera sans aucun doute aussi abordé. La question de cette sanction, qui pourrait s'élever à 10 milliards de dollars, sera "obligatoirement" à l'ordre du jour, a confirmé mardi une source diplomatique française. Mardi, François Hollande a écrit à son homologue pour l'alerter sur un "caractère disproportionné des sanctions envisagées" contre la banque française.
A son arrivée à l'Elysée, François Hollande avait voulu renforcer les liens avec Vladimir Poutine, surtout économiques : la Russie fait partie des pays importateurs d'armes françaises. Mais, la dernière fois que ces deux-là se sont vus, l'humour noir et corrosif était au rendez-vous. Comme lors de cette conférence de presse lors de la visite du président russe, lors de laquelle ce dernier a déclaré : "En ce qui concerne la Syrie, nous devons écouter l'opinion de nos collègues concernant certains aspects de ce problème compliqué. Il me semble qu'il est impossible d'y voir clair non seulement sans une bouteille de bon vin, mais sans une bouteille de vodka. Il faudra y réfléchir." A quoi François Hollande a répondu : "Grâce à une bouteille de porto". Jeudi, c'était les grandes retrouvailles. La question ukrainienne a été au centre des discussions, de même que les relations entre la Russie et l'Union européenne. Pour François Hollande, c'est peut-être l'occasion de retrouver un peu de hauteur en facilitant le dialogue entre Kiev et Moscou et pourquoi pas enclencher une nouvelle dynamique.
Officiellement, Vladimir Poutine n'a pas reconnu l'élection le 25 mai de Petro Porochenko, estimant qu'il est issu d'un coup d'Etat. Pourtant, mercredi soir, il s'est dit disposé à rencontrer le nouveau président ukrainien qui n'a "pas encore de sang sur les mains". Dans une interview au journal allemand "Bild" publiée la semaine dernière, Petro Porochenko avait fait le premier pas et a dit souhaiter une discussion avec Vladimir Poutine pour "apaiser la crise et œuvrer à la paix". Pour l'heure, aucune rencontre particulière n'est prévue entre eux deux. Mais s'il devait se parler, ils discuteront notamment de la menace que fait peser Moscou de couper les livraisons de gaz russe à Kiev. En avril, Moscou a augmenté ses tarifs envers l'Ukraine de 81%, un niveau supérieur à celui payé par les autres pays européens.
Avec l'une qui parle aussi bien le russe que l'autre parle l'allemand, ces deux-là auront bien des choses à se dire. Berlin a été, lors de la crise ukrainienne, au centre du jeu diplomatique, contrairement à son habitude de rester en marge. Vexée de s'être sentie flouée par le double-jeu de Vladimir Poutine, la chancelière allemande est montée au créneau pour imposer des sanctions européennes à Moscou. Mercredi, elle s'est de nouveau montrée très ferme en menaçant le président russe de sanctions économiques encore plus dures (sanctions de phase 3 qui toucheraient des secteurs économiques) s'il ne contribuait pas à une stabilisation de l'Ukraine. Elle a également dénoncé les transferts de combattants et d'armes en provenance de Russie dans l'est de l'Ukraine. Pour autant, Angela Merkel ne veut pas aller plus loin dans cette guerre des nerfs, au risque de se voir couper son approvisionnement en gaz russe.
At last but not least, la chancellière allemande et le Premier ministre britannique pourraient aborder un point de friction qui empoisonne ces derniers jours leur relation : la nomination de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne. Le Luxembourgeois est le candidat désigné des conservateurs qui constituent la première force au Parlement européen après les élections du 25 mai. Mais il se heurte à l'hostilité de plusieurs dirigeants, dont David Cameron et François Hollande qui le considère comme un homme du passé trop européen.
(photo en titre) : La sculpture Les Braves a été réalisée par l’artiste française Anilore Banon et rend hommage aux Alliés qui sont morts sur cette plage.
©AFP
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C’est l’une des cinq plages qui ont été prises d’assaut par les Alliés le 6 juin 1944.
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John M. Steele est né à Metropolis, une ville du sud de l’État de l'Illinois (États-Unis), le 29 novembre 1912. Il est l'ainé d'une fratrie de sept enfants, deux filles et cinq garçons. Son père est pilote de navire de fret sur la rivière Ohio .
Lorsque que les États-Unis entrent en guerre en 1941, John, 29 ans, s'engage dans les troupes aéroportées (un de ses frères s'engagera dans la marine, un autre dans l'US Army ). Il est intégré dans la 82ème division, au sein de la Compagnie F du 505ème régiment de parachutistes. Il arriva en mai 1943 en Afrique du Nord.
Quelques semaines plus tard, dans la nuit du 9 au 10 juillet 1943, les unités de la 505e sont parachutés en Sicile. John s'y casse la jambe gauche et fut rapatrié dans un hôpital militaire en Afrique du Nord. Il saute de nouveau en Italie en septembre 1943, dans la région de Naples et combattit jusqu'à Salerne. Son unité quitta le front italien afin de rejoindre, en bateau , les îles Britanniques en novembre 1943 en vue de la préparation du débarquement allié prévu pour le printemps suivant. Il est d'abord stationné en Irlande du Nord puis dans les environs de Leicester, en Angleterre.
Saint-Mère-Église :
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, les parachutistes américains sautent sur le Cotentin (opérations Albany et Boston) pour créer une tête de pont aéroportée à l'arrière d'Utah Beach, une des deux plages américaines du débarquement pour faciliter la sortie des troupes qui vont y arriver à l'aube. En effet les nombreux marais et terrains volontairement inondés à l'arrière de la côte ainsi que le peu d'accès routier sont très favorables à la défense allemande et risquent d'empêcher la progression américaine sur la terme ferme. L'unité de John Steele doit sauter aux abords de Sainte-Mère-Église et prendre le bourg normand.
Mais le pilote du C-47 qui transporte une quinzaine de parachutistes, dont Steele, vole trop haut, de peur de la DCA. Les hommes sont donc mal largués et sont parachutés aux alentours de 4h00 du matin sur le village même . Lors de sa descente, John Steele est atteint au pied par une balle ou un éclat métallique . Il ne peut plus contrôler son parachute et atterrit finalement sur le clocher de l'église. Il se balance et tente de se libérer de son parachute tandis que sur la place, tout autour de l'église, les combats font rage. Il essaye de se décrocher à l'aide de son couteau mais malheureusement celui-ci tombe. Il prend alors la décision de faire le mort afin d'éviter de servir de cible à l'ennemi. Après plus de deux heures, un soldat allemand du nom de Rudolf May vint le décrocher. John Steele fut soigné et fait prisonnier. Il s'évade trois jours après, s'enfuyant par une fenêtre et rejoint les lignes alliées. Il est alors transféré vers un hôpital en Angleterre.
C'est Sword Beach et plus précisément Ouistreham qui accueillera la cérémonie internationale du 70ème anniversaire du Débarquement le 6 juin 2014 ...
70 ans après, les héros du Jour J se remettent en marche en Normandie !
En uniforme et bardés de médailles, les héros du "Jour J" se sont remis en marche jeudi en Normandie, pour les premières commémorations du 70ème anniversaire du Débarquement.
Une vingtaine de dirigeants internationaux sont attendus vendredi sur les plages du "Jour J" pour rendre hommage aux milliers de morts de la bataille de Normandie.
Mais sans attendre, les commémorations ont commencé ce jeudi matin au "Pegasus Bridge", le pont de Bénouville libéré par les parachutistes britanniques dans la nuit du 5 au 6 juin.
Ce premier coup d'éclat des soldats alliés à quelques kms de la côte a été suivi de la prise de Ranville, premier village libéré de France continentale.
Soixante-dix ans plus tard, le prince Charles, en grande tenue militaire, a traversé le pont en compagnie de son épouse Camilla, avant d'assister dans l'après-midi au largage de 300 parachutistes britanniques, mais aussi américains, canadiens et français. Parmi eux, un ancien du D-Day, l'Ecossais Jock Hutton, qui a sauté "en tandem" malgré ses 89 ans.
"A mon âge, la vie peut s'avérer un petit peu ennuyeuse, alors on doit sauter sur toutes les occasions de se faire des émotions", déclare M. Hutton, malicieux et ravi, peu après son atterrissage.
Parmi les quelque 150.000 soldats arrivés par mer ou par air sur les côtes françaises le 6 juin 1944, figurait le parachutiste Ernest Stringer, blessé au genou par un tir de mitrailleuse juste après avoir atteint le "Pegasus Bridge", un objectif crucial pour la poursuite des opérations.
"J'étais mort de peur. On ne savait pas ce qui allait nous arriver. On sautait en aveugles sans savoir où étaient les Allemands", raconte le véteran britannique à l'AFP juste avant le début des cérémonies. "En fait, on était encerclés mais on ne le savait pas et les Allemands ne savaient pas non plus qu'on était là".
Parvenu sur le pont, Ernest Stringer était blessé à la jambe et dut attendre le secours des troupes débarquées à l'aube à Sword Beach, à environ 6 km de là.
Tenir le pont était stratégiquement fondamental pour les Alliés, qui ont pu ainsi empêcher l'arrivée des troupes allemandes stationnées de l'autre côté de l'Orne, un fleuve côtier.
Beaucoup ont eu moins de chance qu'Ernest Stringer ou Jock Hutton, certains n'ayant pas même le temps d'ouvrir leur parachute avant d'atteindre le sol.
- Un million de personnes attendues -
Alors que les commémorations suscitent depuis plusieurs jours un vif enthousiasme populaire, 24 feux d'artifice illumineront le ciel jeudi peu avant minuit, ainsi que les premiers bombardements alliés l'avaient fait dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, annonçant le début de la libération de l'Europe.
De Ouistreham à l'est jusqu'à Saint-Martin-de-Varreville à l'ouest, autrement dit de "Sword Beach" jusqu'à "Utah Beach", le spectacle rendra hommage aux quelque 3.800 soldats alliés -- et presqu'autant de civils français -- tombés dans la journée du 6 juin.
Le point d'orgue des commémorations de ce 70ème anniversaire est attendu vendredi après-midi, avec la cérémonie internationale sur la plage de Ouistreham, en présence d'une vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernement, notamment l'Américain Barack Obama arrivé peu après 17h30 (15H30 GMT) jeudi à Paris, le Russe Vladimir Poutine et l'Ukrainien Petro Porochenko ainsi que la chancelière allemande Angela Merkel et la reine Elizabeth.
Cette dernière, arrivée en train Eurostar, a entamé jeudi après-midi sa visite d'Etat en France par une cérémonie avec François Hollande à l'Arc de Triomphe, avant de descendre les Champs-Elysées pavoisés aux couleurs de l'Union Jack.
Quelques 1.800 vétérans sont attendus vendredi en Normandie. L'hommage doit commencer le matin au Mémorial de Caen par une cérémonie en mémoire des victimes civiles en présence du président français François Hollande.
M. Hollande rejoindra ensuite son homologue américain au cimetière de Colleville-sur-Mer, près de la plage d'Omaha Beach, où sont enterrés près de 10.000 GI's.
Tout le long de la côte normande, un million de personnes sont attendues d'ici à dimanche.
C’est officiel : avant la cérémonie internationale de Ouistreham, les chefs d’Etats seront accueillis au château de Bénouville, pour le déjeuner du 6 juin 2014.
D-Day : François Hollande passe à table ... deux fois dans la même soirée !
J-1 pour le D-day et ce jeudi soir, à l'occasion du 70e anniversaire du Débarquement, les dirigeants invités n'ont d'autre possibilité que de se retrouver pour échanger autour d'un repas gastronomique. Oui mais voilà, que faire lorsque deux d'entre eux sont au bord de l'incident diplomatique ? Le président de la République a la solution. Pour ne pas que les réprésentants des Etats-Unis et de la Russie ne se tirent dessus à boulets rouges en cette période de célébration, il a opté pour la double ration.
Passer du coq à l'âne :
Après l'accueil à l'Arc de Triomphe que réserve François Hollande à Elizabeth II, ce dernier se rendra donc, sur les coups de 20 heures, au Chiberta pour un diner avec Barack Obama rapporte Le Point. Au menu : du 100% français et des discussions autours de l'Ukraine, de la lutte contre le terrorisme mais aussi de la sanction financière infligée à la BNP-Paribas. Un moment qui ne devrait pas s'éterniser pour autant car, une heure tapante après, c'est à l'Elysée, avec Vladimir Poutine, que le président français à rendez-vous pour un souper.
Le 6 juin 1944 débarquaient sur les plages normandes des hommes du monde entier venus combattre le nazisme au risque de leur vie. L'agence Reuters a mis en parallèle des photos d'archives du Débarquement avec celles de son photographe Chris Helgren, prises au même endroit 70 ans plus tard, et montrant la paix retrouvée. Un contraste visuel frappant. (REUTERS/Weintraub/US National Archives/Chris Helgren)
Plus de 10 000 personnes attendues à la cérémonie franco-américaine au cimetière de Colleville-sur-mer, le 6 juin 2014 ...600.000.000 De personnes dans le monde pourront suivre en direct les différentes cérémonies prévues, y compris celle de Ouistraham où se retrouveront les chefs d'Etat et les personnalités invitées !
Des centaines de vétérans invités, 10 000 personnes attendues, la cérémonie franco-américaine du 70ème anniversaire du Débarquement s'annonce comme un des temps fort des commémorations.
Le lieu est mondialement connu, il a été immortalisé par le film "Il faut sauver le soldat Ryan". Deux des frères Niland, dont l’histoire a inspiré le scénario du film, reposent au cimetière américain de Colleville.
C'est dans ce haut lieu de mémoire et d'histoire que se déroulera vendredi 6 juin, à partir de 10h30, l'une des cérémonies les plus attendues.
Cette cérémonie militaire solennelle comportera notamment une prière, des discours, un dépôt de gerbe, une minute de silence, le tir de 21 coups de canon et un temps de recueillement des Présidents devant les tombes des frères Roosevelt.
Une force émotionnelle exceptionnelle !
Le Normandy American cemetery de Colleville-sur-Mer est le site emblématique du courage et de l’esprit de sacrifice du combattant américain.
9.387 soldats américains morts lors de la bataille de Normandie reposent sur les 70 hectares de ce cimetière qui surplombe Omaha Beach. De nombreux soldats enterrés dans ce cimetière y sont morts le 6 juin 1944.
Le cimetière, inauguré le 19 juillet 1956, a été organisé de telle façon que, quel que soit l’angle à travers lequel on regarde les tombes, on ne puisse voir qu’une seule rangée parfaitement alignée.
La sobriété des pierres blanches qui se détachent sur la pelouse, au bord d’une des plages les plus emblématiques du Débarquement donnent à ce site une force émotionnelle exceptionnelle. A cet égard, c’est l’endroit le plus visité de l’espace historique de la Bataille de Normandie puisqu’il reçoit chaque année plus de 1 million de visiteurs de toutes les nationalités.
Depuis Jimmy Carter, tous les présidents américains sont venus dans ce cimetière, qui constitue dorénavant une étape incontournable durant le mandat présidentiel.
Il a ainsi notamment accueilli les cérémonies binationales ou nationales du 40ème, 50ème, 60ème et 65ème anniversaire du Débarquement.
D-Day : Hollande forcé de changer de voiture à cause du chapeau d'Elizabeth II
Le Président de la République française, François Hollande, n'aura pas d'autre choix que d'être l'hôte de nombreux invités de prestige afin de commémorer, comme il se doit, le 70ème anniversaire du Débarquement. Obligé d'être présent aux cérémonies, il se devra aussi de partager sa voiture avec certains représentants et, pas des moindres. C'est en effet avec la Reine d'Angleterre en personne qu'il sera amené à voyager. Mais qui aurait pu imaginer, un seul instant, que le véhicule présidentiel, une Citroën DS5, puisse ne pas être adapte pour transporter Elizabeth II ?
Pas que la souveraine n'apprécie pas la French Touch, loin de là ! Le problème est plus pernitieux que cela ... En effet, le souci est de taille puisqu'il condamne le Président à troquer sa Citroën au profit d'une Renault Velsatis blindée. Ah ... si la DS5 avait été moins basse pour accueillir Reine et ... son royal chapeau !