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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
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Il n’avait vraiment pas de chance, Jabr ...
Le jour où la chance avait été distribuée sur la Terre, il était au fond de son placard à chercher ses souliers.
Il avait si peu de chance qu’il lui suffisait d’aider à construire une maison dans le pays pour que, la nuit même, la foudre s’abatte juste à l’endroit où il avait mis la main.
Les jeunes filles le fuyaient comme une épidémie.
Tenez, une fois il était tombé amoureux de l’une d’entre elles, le lendemain elle avait péri sous les pneus d’un camion.
Depuis, dès que son regard s’attardait sur une jeune femme, elle se précipitait pour en épouser un autre.
Il n’avait pas de chance Jabr.
Le souhait le plus cher de ses voisins était qu’il se fasse croque-mort … On ne sait jamais ! (puisqu'il jouait de malchance, qui sait ? mais on ne joue pas avec la mort ...)
Ne pouvant se contenter d’être malchanceux, il était, en plus, râleur. Il se plaignait à tous ceux qu’il rencontrait :
- Pourquoi toi, tu as de la chance et pas moi ? Hein ? Pourquoi c’est toujours moi ?
Il se lamentait à plein temps et prenait à partie son entourage. C’était plus fort que lui. Une épreuve permanente pour sa famille et ses voisins.
Aussi, dès qu’ils le voyaient s’approcher, ils fermaient portes et fenêtres, et criaient :
Nous n’y sommes pour rien ! Ta chance, c’est le Bon Dieu qui en a décidé ainsi ! Ta malchance, ce n’est pas nous, Jabr ! C’est le Bon Dieu !
A force d’entendre le «Bon Dieu» par-ci, le «Bon Dieu» par-là, Jabr se décide enfin à aller trouver personnellement l’homme illustre afin de lui réclamer son lot de chance sur Terre.
Quel bonheur d’avoir une idée ! Il met son costume dix-huit pièces, ses chaussures et, pour la première fois, il noue ses lacets et quitte la ville.
Le chemin jusque chez le Bon Dieu est bien long. Jabr marche, marche, marche, pendant trois jours et trois nuits. Il est fatigué et ne peut réprimer l’irrésistible envie de se lamenter :
Pourquoi moi et pas un autre ? Un autre serait déjà arrivé depuis longtemps. Trois jours et je suis encore là !
Il n’y a pas un seul bruit autour de lui. La nature est bel et bien vivante, mais pas un souffle d’air, pas un bruissement de feuilles. Il se sent tout seul au monde.
Il s’assied sur un rocher quand, soudain, une masse informe remue devant ses pieds. Jabr bondit effrayé. C’est un vieux chacal tout pelé, tout édenté, couché sur le flan ayant du mal à respirer.
Que fais-tu là ? demande l’animal.
Je ne fais que passer, répond Jabr. Je n’ai pas de chance sur la Terre et je vais de ce pas chez le Bon Dieu pour lui demander de m’en donner un petit peu.
Tu vas si loin ! Si jamais tu réussis à le rencontrer, soit gentil et pense à moi. Demandes-lui ce que je dois faire pour ne plus avoir faim jusqu’à ma mort. Je suis si vieux, je n’ai plus la force de me lever.
J’ai mauvaise mémoire, dit notre homme, ma tête est une vraie passoire, mais j’essaierai de m’en souvenir. (avec un peu de chance ...)
Et Jabr repart. Il retourne dans sa tête l’histoire du chacal pour ne pas l’oublier. Le chacal à manger, le chacal à manger … Du rythme dans la tête fait avancer les pieds.
Trois jours ... trois nuits.
Dès que l’envie de se plaindre se remet à le démanger, Jabr voit devant lui une belle maison toute blanche, fraîchement repeinte, avec un petit jardin anglais parfait.
Et dans le jardin, une jeune fille belle comme un soleil, on aurait pu croire qu’elle l’attendait ! Que fais-tu là ? demande-t-elle.
Je ne fais que passer, répond Jabr. Je n’ai pas de chance sur la Terre et je vais de ce pas chez le Bon Dieu pour lui demander de m’en donner un petit peu.
Le chemin est bien long. Tu ferais bien de commencer par te reposer, boire et manger. Entres !
Jabr ne se fait pas prier. Il fait un repas aussi copieux que délicieux, en bonne compagnie ! Puis il s’apprête à reprendre la route, quand la jeune fille le rappelle :
Si tu réussis à le rencontrer, peux-tu penser à moi ? Je ne suis pas un ingrat, s’empresse de dire Jabr. Un oublieux, oui. Que désires-tu ?
Demandes au Bon Dieu pourquoi, jeune, belle et riche comme je le suis, tous les soirs quand je me couche, je pleure deux heures de chagrin avant de prendre le sommeil. J’aimerais ne plus pleurer ... j’y penserai ! promet-il en s’éloignant.
Le chemin de la maison blanche jusque chez le Bon Dieu est long. Jabr marche d’un bon pied. Il a peur de mêler les deux affaires, aussi répète-t-il sans arrêt : le chacal à manger, la jeune fille pas pleurer, le chacal à manger, la jeune fille pas pleurer … Du rythme dans la tête fait avancer les pieds. Et au bout de trois autres jours et trois autres nuits de marche, il se sent arriver.
Allez savoir pourquoi on sait toujours que l’on est près du but. Jabr est certain que le Bon Dieu n’est plus très loin. Il se regarde et constate, désolé :
Je ne peux pas me présenter dans cet état !
Jabr n’est pas vraiment sale ou mal habillé. Il est un peu décoiffé, légèrement couvert de poussière, mais ce qui le gêne plus que tout, ce sont ses pieds.
Quand il a quitté son pays il avait les pieds avec des souliers autour. Mais au bout de tant de jours de marche … il a des chaussures avec des pieds autour !
Oui, ses pieds sont si gonflés ! Il ne peut pas aborder le Bon Dieu dans cet état. Alors Jabr se déchausse, s’assied au bord d’une rivière et trempe ses pieds dans l’eau afin de les rafraîchir. Il a mal au dos. Un tronc d’arbre, derrière lui, offre un appui confortable. Bien adossé, Jabr regarde la forêt tout autour. Tous les arbres sont verdoyants, luxuriants, tous sauf un qui est ratatiné, tout desséché, tout rabougri … celui contre lequel il est appuyé ! La malchance est fidèle !
Tu as une drôle de tête, dit Jabr, agacé, à l’arbre.Et toi, tu as vu ta tête ? répond l’arbre vexé. Qui es-tu ?
Je m’appelle Jabr et je ne fais que passer. Je suis un malchanceux professionnel, il n’y a qu’à te voir ! Je vais de ce pas chez le Bon Dieu pour lui demander de me donner un lot de chance sur la Terre.
Mais tu as une chance extraordinaire ! Tu n’as pas de racines, tu peux aller loin. Moi, je suis là, planté comme un poireau. Je suis né ici, je mourrai ici, sans avoir vu le monde. Si tu vois le Bon Dieu, pourras-tu lui demander conseil pour moi ?
Jamais deux sans trois ! se reprend à râler notre homme. Que veux-tu ?
Voilà, de tous les arbres de la forêt, je suis le plus près de la rivière et pourtant, je me dessèche de jour en jour. Que faire pour pousser à nouveau et m’épanouir à nouveau ?
Si je m’en souviens, je lui demanderai, promet Jabr
Pendant ce temps, les pieds ont retrouvé leur tête de pieds. Jabr se chausse, enlève la poussière de son costume, se peigne et reprend la route. Il fait durer le plaisir et marche lentement ... Et puis soudain, il est là devant lui. Le Bon Dieu en personne ! Assis en haut d’une immense falaise, les pieds dans le vide, ballants, il boit un diabolo menthe en souriant.
Il observe sa création et semble très satisfait de son œuvre. « Je suis un artiste parfait ! » pense-t-il. Le Bon Dieu baigne dans un bonheur divin quand, soudain, un inconnu se prend les pieds dans une racine et atterrit à ses côtés, mettant fin à sa contemplation bienheureuse.
Qui es-tu ? demande-t-il à l’homme, blanc de colère.
Je suis Jabr et je viens de loin, répond celui-ci en s’excusant. Je ne voulais pas te déranger.
Que veux-tu ? demande le Bon Dieu impatient.
Je n’ai pas de chance et tous disent que c’est toi qui en a décidé ainsi. Alors je viens te demander de me donner un peu de chance sur la terre. C’est tout ! dit l’homme confus. De la chance ? … D’accord. Je viens à l’instant de te créer un lot de chance, mais c’est à toi de la chercher, c’est à toi de la trouver.
Jabr est heureux, il se sent pousser des ailes. Il est prêt à repartir, quand il se souvient de ses trois rencontres :
Je ne voudrais pas abuser de ta générosité, mais que doit faire l’arbre qui est au bord de la rivière ?
(Dieu lui chuchote la réponse à l'oreille) ... Parfait, c’est simple. Et la jeune fille ? Bon. Et le chacal ?
Le Bon Dieu répond à toutes les questions de Jabr. Celui-ci, rempli de joie, part en courant :
J’ai mon lot de chance sur la Terre ! J’ai mon lot de chance sur la Terre !
Il court si vite qu’il en oublie presque de s’arrêter à côté de l’arbre. A la dernière seconde il freine de toutes ses forces. L’arbre l’attendait : M’aurais-tu oublié ? demande-t-il sur un ton de reproche.
Me voici, répond Jabr, ne commence pas à râler ! Le Bon Dieu te fait dire qu’un trésor a été enterré à tes pieds depuis quelques années et qu’il empêche l’eau de la rivière de passer. Tu dois déterrer le trésor et tu pourras pousser. Facile, non ?
Jabr est prêt à repartir. Attends, crie l’arbre. Que veux-tu que je fasse d’un trésor, moi ? Prends-le et laisse-moi m’arroser.
Tu as une branche dans l'oreille ! Je te dis que j’ai un lot de chance sur la terre, je dois aller la chercher et tu veux que je perde mon temps à creuser, me charger, suer ?
Débrouilles-toi ! Bonne chance ! Jabr repart à toute allure. Il court comme un fou en hurlant :
J’ai mon lot de chance sur la Terre ! J’ai mon lot de chance sur la Terre ! Il arrive devant la maison blanche. La jeune fille l’attend sur le perron :
Alors ? As-tu pensé à moi ? demande-t-elle joyeuse.
Bien sûr, répond notre homme. De toutes les affaires que j’ai pu soumettre au Bon Dieu, la tienne est la plus simple. Il te faut un mari. Quand tu auras un amoureux, tu ne pleureras plus toutes les nuits.
Il semble si pressé de repartir : Attends ! lui dit la jeune fille. Elle le passe en revue, de la tête aux pieds puis des pieds à la tête. Un aller-retour complet. Il peut plaire. Veux-tu m’épouser ? dit-elle tout intimidée. Pas question ! J’ai un lot de chance sur la terre, je dois aller la trouver. Crois-tu que j’ai le temps de me fiancer, me marier, avoir des enfants, les couches-culottes, les biberons, le caddie le samedi … Bonne chance à toi ! Adieu !!!
Avant même qu’elle puisse répondre, il avait disparu. Il court sur le chemin. Il va si vite qu’il arrive tout essoufflé devant le chacal. Celui-ci est si vieux qu’il n’a plus la force de parler. Jabr reprend son souffle et dit : Je l’ai rencontré et je ne t’ai pas oublié. Le Bon Dieu te fais dire que quand tu auras mangé l’homme le plus stupide de la Terre, tu n’auras plus faim.
Et croyez-vous que le chacal s’est gêné ? C’est depuis ce temps-là qu’au pays de Jabr on dit :
« Ta chance, c’est toi qui la forges, au moins pour les deux tiers. »
(auteur inconnu)
Un jour, un pauvre garçon qui vendait des articles de porte en porte pour payer ses études, s'aperçut qu'il ne lui restait qu'une pièce de 10 centimes et qu'il avait faim.
Il décida donc de demander un repas à la prochaine maison. Cependant, il perdit sa hardiesse lorsqu'une jolie jeune femme lui ouvrit la porte.
Au lieu du repas, il demanda plutôt un verre d'eau.
Elle vit qu'il était affamé et lui apporta un grand verre de lait. Il le but lentement et demanda : - "Je vous dois combien ?"
- "Tu ne me dois rien du tout" répond-elle, "maman nous a appris de ne jamais accepter d'être payé pour une gentillesse".
Il répond : "Alors je vous remercie du fond du cœur" !
En quittant la maison, Howard Kelly, en plus de se sentir plus fort physiquement, sentait aussi un regain de foi en Dieu, car il était sur le point d'abandonner.
Plusieurs années plus tard, cette même jeune femme tomba gravement malade.
Les médecins locaux ne parvenaient pas à la guérir. Ils l'envoyèrent dans la grande ville où ils firent appel aux spécialistes pour se pencher sur cette maladie rare.
Le docteur Howard Kelly fut appelé en consultation. Lorsqu'il entendit le nom de la ville d'où elle venait, une lueur étrange brilla dans ses yeux. Immédiatement, il se leva et alla dans le couloir menant à sa chambre.
Vêtu de sa blouse blanche, il entra la voir. Il la reconnut aussitôt.
Il retourna à la pièce des consultations, déterminé à faire de son mieux pour sauver sa vie.
A partir de ce jour, il porta une attention toute spéciale à son cas.
Après un long combat, la bataille fut gagnée. Le docteur Kelly fit la requête que la facture finale lui soit envoyée.
Il jeta un coup d'œil, écrivit une note dans la marge et envoya la facture à la chambre.
Elle craignait de l'ouvrir, étant certaine que ça lui prendrait le reste de sa vie pour la payer en entier. Elle l'ouvrit, finalement.
Quelque chose capta son attention sur le côté de la facture.
Elle lut ces mots : "Payé en entier avec un verre de lait. Signé : docteur Howard Kelly".
Des larmes de joie inondèrent ses yeux et son cœur rempli de joie pria : "Merci mon Dieu, que ton amour se répande à travers les cœurs et les mains des humains"
En quittant l'hôpital, la femme se sentit non seulement complètement guérie, mais sa foi en Dieu grandit elle aussi.
L'acte de bonté ou de générosité que vous faites aujourd'hui peut bénéficier à vous ou à une personne que vous aimez au moment où vous ne vous y attendez pas.
100 jours de solitude ...
Trois jeunes moines tibétains, parvenus au bout de leurs années d'apprentissage
demandèrent à leur vieux maître quelle était la dernière épreuve qu'il leur réservait
avant qu'ils puissent prétendre au nom de "sages".
Assis en tailleur dans la petite pièce où le maître vivait reclus, les trois jeunes le virent apparaître derrière la fumée des encensoirs
et écoutèrent sans bruit ce qu'il avait à leur dire.
"Avant de pouvoir atteindre les cimes de la sagesse,
vous devrez apprendre à supporter la solitude.
100 jours sans voir âme qui vive, seuls dans le désert.
Il y a pour cela une seule méthode :
A vous de la découvrir" !
* Le premier moine ne prit pas vraiment cette ultime épreuve au sérieux.
Il avait des raisons de croire qu'il supporterait mieux que quiconque la solitude.
"Solitude n'est qu'un mot se dit-il et il suffit que je le répète assez longtempspour ne plus en avoir peur" ... Et il partit l'esprit tranquille dans le désert.
* Le second moine, qui était allé un peu plus loin dans l'étude de la sagesseprit quelques précautions : "La solitude n'est pas qu'un vain mot, c'est une idée
et c'est cette idée qui est censée nous faire peur.Je dois donc réfléchir encore et encore sur le sens de la solitude pour ne plus la craindre".Il se plongea alors dans les livres et, au bout d'une semaine de méditation, il se sentit prêt pour le désert.
* Le troisième moine, un jeune homme discret et perspicace qui avait su interpréter les paroles du vieux sage et lire entre les lignes des textes qu'on lui donnait à étudier, se prépara d'une toute autre manière :
Il annonça son départ bien avant les autres mais,
avant même de rejoindre le désert, il s'habitua à la solitudeen restant dans sa cellule et en refusant les visites. Il apprit à ne pas prononcer un mot de la journée et à se débrouiller seul,sans compter sur le secours d'autrui.Enfin, il partit pour le désert.
Au bout de 100 jours, le vieux sage sortit de sa retraite et scruta l'horizon.
Il vit apparaître un seul moine.
Le dernier à être parti.
Et le dernier à être rentré car les deux premiers avaient échoué bien avant la fin de l'épreuve.
Il accueillit son élève avec ces paroles :
"C'est bien. Tu es le seul à avoir regardé la solitude en face et à être entré en communion avec elle.
Tu a compris ce qu'elle était en l'éprouvant et non en la traitant de haut, comme si elle n'était qu'un mot ou une simple idée.
Tu es désormais un sage car tu sais que pour affronter nos peurs il nous faut non seulement affronter l'opinion que nous avons de la chose, mais surtout la chose" ! (source : le Net)
Bryan roulait sur une route quasi déserte lorsqu'il vit une Mercédès, en panne sur le côté de la route.
Malgré la faible lumière du jour, il aperçut la conductrice, une vieille dame qui avait l'air complètement affolé.
Il s'arrêta devant la Mercédès, sortit de sa vieille voiture et se dirigea vers la pauvre dame désespérée.
Malgré le sourire qui se dessinait sur son visage, il sentit combien elle était effrayée.
Depuis le temps qu'elle attendait, personne ne s'était arrêté.
Est-ce que ce jeune homme, allait-il lui faire du mal ?
Il pouvait voir qu'elle était effrayée, debout dans le froid, près de sa voiture.
Elle grelottait : la peur tout autant que le froid lui donnaient la chair de poule. Bryan perçut sa peur.
«Je vais vous aider Madame, dit-il, allez-vous asseoir dans la voiture où il fait un peu plus chaud ... Mon nom est Bryan Anderson»
Il constata qu'elle avait une simple crevaison ; mais en raison de son âge avancé, elle ne pouvait rien faire toute seule.
Bryan s'accroupit, regarda sous la voiture pour voir comment placer le cric, frotta ses mains pour se réchauffer les doigts et se mit au travail.
Elle vit qu'en remplaçant le pneu, il s'était sali et blessé à une main.
Pendant qu'il resserrait les écrous, elle abaissa sa vitre et commença à lui adresser la parole.
Elle lui expliqua qu'elle était juste de passage.
Elle ne pouvait pas assez le remercier pour son aide.
Bryan souriait en refermant le coffre.
La dame lui demanda combien elle lui devait.
Elle lui dit que son prix n'avait pas d'importance tellement avait eu peur,s'étant imaginé des choses affreuses auxquelles elle aurait pu être exposée, s'il ne s'était pas arrêté.
Bryan lui répondit qu'il n'avait pas à être payé.
Ceci n'était pas un travail pour lui.
Il n'avait fait qu’aider quelqu'un dans le besoin.
Dieu seul savait combien de fois des gens l'avaient aidé dans le passé.
Il menait son existence de cette manière et il ne lui venait pas à l’esprit d'agir autrement.
Il ajouta que si elle voulait vraiment le payer de retour, la prochaine fois qu'elle verrait quelqu'un dans le besoin,elle devrait donner à cette personne l'assistance nécessaire, et il conclut : "Souvenez-vous de moi".
Il attendit qu'elle démarrât son véhicule pour s'en aller.
C'était une belle journée froide, la vie n'était pas facile pour lui en ce moment, mais il se sentait le coeur léger, en prenant le chemin de la maison.
A quelques kilomètres de là, la vieille dame trouva un restaurant.
Elle y entra pour se réchauffer et prendre un léger repas chaud, avant de continuer sa route.
C'était un restaurant modeste devant lequel se trouvaient deux vieilles pompes à essence.
La serveuse l'accueillit gentiment, et lui offrit une serviette propre pour sécher ses cheveux mouillés.
Elle avait un gentil sourire malgré le fait qu'elle était debout toute la journée.
La vieille dame remarqua que la serveuse était enceinte d'environ huit mois, mais que ni l'effort ni le travail ne lui enlevaient sa bonne humeur !
La vieille se demanda comment une personne avec si peu pouvait être si généreuse envers une étrangère.
Aussitôt, elle se souvint de Bryan.
Quand elle eut fini son repas, elle paya avec un billet de 100 euros.
La serveuse alla vite chercher la monnaie, mais la dame se faufila dehors, quittant avant que la serveuse ne soit de retour.
Lorsque la serveuse revint, elle se demanda où la cliente pouvait bien se trouver.
Elle remarqua alors une note sur la serviette de table.
Des larmes coulèrent de ses yeux quand elle lut ce que la vieille dame lui avait écrit :
« Vous ne me devez rien,Je suis aussi passée par là.
Quelqu'un m'a aidée à m'en sortir comme je le fais pour vous.Si vous voulez réellement me payer de retour, voici ce qu'il faut faire : ne permettez pas à cette chaîne d'amour de prendre fin avec vous.»
Et sous la serviette de table, il y avait quatre autres billets de 100 euros !
Même s'il y avait des tables à nettoyer, des boîtes de sucre à remplir, la serveuse décida de le faire un autre jour.
Elle rentra chez elle, et en se mettant au lit, elle pensa à l'argent et à ce que la vieille dame lui avait écrit.Comment aurait–elle pu savoir qu'elle et son mari en avaient vraiment besoin ? Avec un bébé le mois suivant, cela s'annonçait très dur.
Elle savait combien son mari était inquiet et en se glissant près de lui, elle lui donna un doux baiser et chuchota doucement à son oreille :
« Tout ira bien. Je t 'aime, Bryan Anderson».
Il y a un vieux dicton qui dit : « UN BIENFAIT N'EST JAMAIS PERDU », les mains ouvertes finissent par attraper quelque chose.
Apprécier ce que l’on a déjà ...
Un jour, le père d’une très riche riche famille emmène son fils à la campagne pour lui montrer comment les gens pauvres vivent. Ils y passent quelques jours, dans la ferme d’une famille qui n’a pas beaucoup à leur offrir.
Au retour, le père demande à son fils :
« As-tu aimé ton séjour ? »
« C’était fantastique, papa ! »
« As-tu vu comment les gens pauvres vivent ? demande le père. »
« Ah oui ! Répond le fils. »
« Alors qu’as-tu appris ? »
Le fils lui répond : « Nous avons une piscine qui fait la moitié du jardin et ils ont une grande crique.
Nous avons des lanternes dans notre jardin et eux ont des étoiles partout dans le ciel.
Nous avons une immense galerie à l’avant et eux ont l’horizon.
Nous avons un domaine mais eux ont des champs à perte de vue.
Nous avons des serviteurs alors qu’eux servent les autres.
Nous achetons des denrées et eux les cultivent.
Nous avons des murs autour de la propriété pour nous protéger.
Eux ont des amis qui les protègent. »
Le père en resta muet ... Le fils ajouta : "Merci Papa de m’avoir montré tout ce que nous n’avons pas ... et de savoir mieux apprécier ce que l'on a déjà" !!!
Partager le Bonheur ...
Deux grenouilles et la jatte de crème !!!
Une leçon de vie en somme ... Ne jamais se décourager !
Un jour, deux grenouilles tombèrent dans une jatte de crème.
Aussitôt, elles s’aperçurent qu’elles s’enfonçaient : impossible de nager ou de flotter longtemps dans cette pâte molle aussi épaisse que des sables mouvants.
Au début, les deux grenouilles agitèrent violemment leurs pattes dans la crème pour atteindre le bord de la jatte.
En vain, elles ne parvenaient qu’à barboter au même endroit en s’enlisant. Elles avaient de plus en plus de mal à remonter à la surface et à reprendre leur souffle.
L’une d’elles dit tout haut : « Je n’en peux plus, on ne peut pas se sortir de là. Impossible de nager dans cette substance. je vais mourir et je ne vois pas pourquoi je prolongerais cette souffrance. Où est l’intérêt de mourir épuisée par un effort stérile ? ». Ayant dit cela, elle cessa de s’agiter et s’enfonça rapidement et littéralement engloutie par le liquide blanc et épais.
L’autre grenouille, plus persévérante, ou peut-être plus obstinée, se dit « Rien à faire ! Pas moyen d’avancer là-dedans ! Pourtant, même si la mort est proche, je lutterai jusqu’à mon dernier souffle. je refuse de mourir une seconde même avant que mon heure ait sonné ! »
Elle continua à s’agiter et à barboter toujours au même endroit, sans avancer d’un pouce, pendant des heures et des heures. Et soudain, à force de trépigner et de battre des cuisses, de s’agiter et de patauger, la crème se transforma en beurre ! Surprise, la grenouille fit un bond et, patinant, arriva au bord de la jatte.
De là, elle rentra chez elle en croassant joyeusement.
(Jorge Bucay)
Il était une fois un génie de la lampe peu commun.
(auteur anonyme)
Il était une fois une île sur laquelle vivaient tous les sentiments et toutes les valeurs humaines : la Bonne humeur, la Tristesse, la Sagesse … ainsi que tous les autres, y compris l’Amour. Un jour, on annonça que l’île allait être submergée. Alors tous préparèrent leurs embarcations et s’enfuirent.