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Date de création : 09.08.2009
Dernière mise à jour : 31.01.2016
113496 articles


FOOT EURO 2012

Espagne Italie

Publié à 12:37 par angeoudemongif Tags : image coeur belle
Espagne Italie

Opposée à l'Espagne pour son entrée en lice dans le groupe C, l'Italie a réalisé un bon match et réussi à accrocher le nul (1-1). Attendus au tournant, les Transalpins, alignés en 3-5-2, ont soutenu la comparaison face aux tenants du titre grâce à une défense bien en place et des attaquants dangereux en contre. Impérial au milieu, Andrea Pirlo a même laissé entrevoir la victoire grâce à une passe décisive lumineuse.

Opposée à l'Espagne pour son entrée en lice dans le groupe C, l'Italie a obtenu un bon nul (1-1). Attendus au tournant, les Transalpins, alignés en 3-5-2, ont soutenu la comparaison face aux tenants du titre grâce à une défense bien en place et des attaquants dangereux en contre. Impérial au milieu, Andrea Pirlo a même laissé entrevoir la victoire grâce à une passe décisive lumineuse.

Andrea PIRLO: 7. Le métronome de la Juve a réalisé sa partition habituelle de maestro de l'entrejeu. Beaucoup de ballons touchés et un petit peu de déchet, mais quelle qualité de passe ! Auteur d'une ouverture lumineuse pour Cassano en première période, il adresse une passe millimétrée à Di Natale pour l'ouverture du score (61e). En dépit de ses 33 ans, il est toujours aussi régulier au plus haut niveau. La classe !

-----------------------------------------------------------------------

Gianluigi BUFFON: 6,5. A 34 ans, "Gigi " est toujours au top. Pour preuve, il a réalisé plusieurs arrêts décisifs, notamment sur une reprise croisée d'Iniesta (30e), un tir à mi-hauteur de Fabregas (49e) et en déviant du bout des gants une nouvelle frappe à bout portant d'Iniesta (51e). S'il ne peut rien sur le but de Fabregas (64e), il chipe le ballon dans les pieds de Torres (75e) pour préserver le nul.

Leonardo BONUCCI: 5. Un match sérieux de la part du défenseur de la Juve, qui a bien tenu son rang, même s'il a parfois souffert sur le jeu dans les petits espaces d'Iniesta. Auteur d'un superbe retour sur Silva (41e). Son tacle à hauteur du genou d'Iniesta aurait pu mériter un rouge, mais l'arbitre n'a sorti que le jaune (67e).

Daniele DE ROSSI: 5,5. Positionné en défense centrale, dans un rôle de libéro, le Romain a mis l'agressivité nécessaire pour contenir les assauts espagnols avant le repos. Il a souvent mis le pied au bon moment, mais a été plus en difficulté après la pause. Il a ainsi été surpris par la passe de Silva sur l'égalisation (64e) et couvre Torres lorsque ce dernier se retrouve seul face à Buffon (75e).

Giorgio CHIELLINI: 6. Guerrier dans l'âme, il a bien contenu les assauts espagnols et a bien muselé Silva. Souvent bien placé, il a rassuré sa défense. Il prend toutefois un carton jaune mérité pour avoir séché Iniesta (79e).

Christian MAGGIO: 5. Habitué à un schéma en 3-5-2 avec le Napoli, il a réalisé une prestation sérieuse dans son couloir droit. Offensif d'entrée, il obtient un bon coup franc sur une faute d'Alba (5e), mais a été beaucoup plus prudent par la suite. Il a lui aussi parfois été surpris par la vitesse et la qualité technique d'Iniesta.

Claudio MARCHISIO: 5. Plutôt discret, le milieu de terrain de la Juve a toutefois pu faire admirer sa classe sur une belle reprise de volée suite à un centre de Cassano (36e). Il bénéficie d'une très belle occasion en fin de match, mais n'appuie pas assez sa frappe (88e).

Thiago MOTTA: 6,5. Un match à l'image de sa demi-saison avec le PSG. Il a beaucoup couru et touché beaucoup de ballons. Il a aussi joué très juste. Pour preuve, il a réussi 100% de ses passes en première période (19 sur 19) ! Sa tête juste avant le repos sortie par Casillas aurait mérité un meilleur sort (45e). Remplacé par Antonio NOCERINO en toute fin de match (89e)

Emanuele GIACCHERINI: 5. Pour un baptême du feu, il a été servi ! Aligné dans le couloir gauche, il s'est montré très prudent offensivement, mais plutôt efficace défensivement, même s'il a été pris de vitesse par Fabregas sur le but (67e). Peu utilisé par la Juve cette saison, il a toutefois montré qu'il était au niveau.

Antonio CASSANO: 6. L'attaquant de l'AC Milan ne boude pas son plaisir d'être à l'Euro, sept mois après son opération du coeur. Très dangereux en première période, notamment sur deux tirs, l'un un peu trop croisé (22e) et l'autre arrêté difficilement par Casillas (33e), il a aussi délivré deux bons centres pour Marchisio (36e) et Motta (45e). Plus discret après le repos, il a été remplacé par Sébastian GIOVINCO (65e), auteur d'une ouverture lumineuse pour Di Natale (77e).

Mario BALOTELLI: 4,5. Très volontaire pour exercer le pressing en début de match, il n'a pas ménagé ses efforts en multipliant les courses. Mais sa prestation restera marquée par sa longue tergiversation devant le but, qui permet le retour de Ramos (54e). Remplacé par Antonio DI NATALE (57e), qui a eu le geste juste pour ouvrir le score sur son premier ballon (61e) et aurait pu doubler la mise d'une superbe reprise (77e).o

en final espagne

Publié à 09:58 par angeoudemongif Tags : monde chez histoire sourire annonce
en final espagne

C'est avec le sourire aux lèvres qu'Iker Casillas est passé en zone mixte après le succès de l'Espagne en finale de l'Euro face à l'Italie (4-0), dimanche à Kiev. Capitaine exemplaire, le portier de la sélection espagnole a multiplié les records dans cette compétition. La Roja est la première à remporter trois succès de rang entre Euro et Coupe du monde, il a également battu le record d'invincibilité de Zoff mais il ne semble pas encore réaliser...



Quel est votre sentiment après cette victoire ? Vous entrez dans l'histoire !
C'est inoubliable, inimaginable, on s'en rendra encore plus compte avec un peu de recul. On est ravis d'avoir remporté un troisième titre. Je crois qu'on a réussi un grand match parce qu'on a réussi à transformer nos occasions de but, on a su imposer notre jeu, notre tactique et je pense qu'on mérite de remporter cet Euro.

Vous battez le record de Zoff, vous enchaînez 10 matches en matches à élimination directe sans encaisser de but, vous remportez une 3e finale en 4 ans ce qui est inédit. Comment l'expliquez-vous ?
C'est parce que nous sommes une sélection, une équipe avec de grands joueurs, il faut en profiter. Dans deux ans, l'équipe changera, il y aura d'autres joueurs. C'est vrai qu'on a une équipe Espoirs très forte mais il faut que le groupe reste uni.

Comment gardez-vous cette envie de toujours gagner ?
On a toujours gagné quelques chose, chez les jeunes chez les Euro -16 et -18, le Mondial -20 ans, tous les joueurs qui sont là ont participé à ces aventures dans les catégories inférieures. Il y a 4 ans on nous demandait d'enchaîner avec le mondial, on l'a fait, il y a deux mois, on nous demandait de gagner l'Euro, c'est fait et là on nous parle déjà de la Coupe du monde 2014 ou de la Coupe des Confédérations !

"On a placé la barre tellement haute"

Vous avez remporté le Mondial -20 ans avec Xavi en 1999, vous rendez-vous compte du chemin parcouru ?
Oui, on en parle, on a quasiment la même carrière footballistique, on a commencé en même temps, on est tous les deux le capitaine de notre club, Barcelone et le Real Madrid, on est ravis et conscient d'avoir marqué l'histoire même si on ne réalise pas encore vraiment.

Considérez-vous que les critiques contre le jeu espagnol ont été injustes ?
Non, pas injuste, on a placé la barre tellement haute que dès qu'on baisse un tout petit peu, on a l'impression qu'on n'est plus aussi forts qu'avant. Mais nous avons une super équipe et je crois que ce sera difficile de retrouver une équipe espagnole aussi forte. Je le souhaite, j'espère le voir un jour car je suis Espagnol mais ce sera très dur.

Qu'avez-vous dit à Buffon et Casillas ?

J'ai été saluer les Italiens parce qu'arriver en finale et perdre 4-0, ce n'est pas évident. Quand il reste 5, 6 minutes qu'il y a 3-0 puis 4-0 et que l'arbitre annonce 3 minutes de plus, c'est vraiment compliqué. Cassano et Buffon, comme toute la sélection, doivent être félicités car ils ont mérité d'arriver jusqu'en finale.

France Angleterre

Publié à 16:58 par angeoudemongif Tags : belle france background mode nuit travail pensée
France Angleterre

Le match nul (1-1) de l'Angleterre face à la France pour les débuts de deux équipes dans l'Euro 2012 lundi à Donetsk a plutôt rassuré les médias anglais qui évoquent « un très bon point. » Pour The Daily Telegraph, ce fut certes «une nuit avec des soucis », énumérant « les pertes de balle, la défense reculée et le manque évident de ruse, mais au final ce fut une nuit avec un très bon point. » The Times barre sa Une d'un « la meilleure chose de Donetsk : l'Angleterre débute par un match nul » décrivant la performance des Anglais comme « efficace à défaut d'être belle. » Les joueurs « ont montré les qualités de combattants dont ils auront besoin s'ils veulent avoir une chance à l'Euro 2012. » « Alors que personne ne devrait prétendre que c'est une performance sans faille, voir l'Angleterre jouer avec cette attitude lors d'un tournoi de premier plan est une raison suffisante pour dire qu'il s'agit d'un point pris et d'un point de gagné, après les déceptions précédentes, » poursuit le journaliste.

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"Nous incliner devant Roy Hodgson"

Même satisfaction pour le tabloïd The Sun : «Tout bien considéré, nous devrions nous incliner devant Roy Hodgson (le sélectionneur nommé le 1er mai), écrit Steve Howard. Après tant d'optimisme exagéré, notre mode de pensée par défaut est maintenant le pessimisme. Et donc on peut voir ce résultat comme un progrès. » The Guardian se montre «raisonnablement satisfait du travail de la soirée», se réjouissant que Hodgson ait pu construire une solide base « avec les qualités habituelles des Anglais : application et structure. » Mais comme l'ensemble de la presse, The Guardian note qu'il y a «encore du travail à faire.» Les coéquipiers de John Terry rencontreront la Suède vendredi tandis que l'équipe de France défiera l'Ukraine.

portugal danemark

Publié à 16:26 par angeoudemongif Tags : belle
portugal danemark

Le Portugal a remporté ce mercredi un match au scénario renversant face au Danemark (3-2) lors de la 2e journée du groupe B de l'Euro. Les Portugais, qui ont d'abord mené 2-0, ont été rejoints au score par les Danois, avant que Varela n'offre la victoire à son équipe en toute fin de match. Ce succès leur permet de rester en course pour les quarts de finale.



La défaite contre l'Allemagne est effacée. En battant le Danemark (3-2) ce mercredi, le Portugal s'est replacé dans le groupe B et reste candidat à un billet pour les quarts de finale. C'était l'objectif fixé par Paulo Bento, le sélectionneur, et ses joueurs ont répondu aux attentes avec un certain courage sur la pelouse de Lviv. De leur côté, les Danois, qui avaient créé la surprise en dominant les Pays-Bas (1-0) le week-end dernier, ont raté une belle occasion de se mettre à l'abri. Une victoire les aurait quasiment qualifiés pour la phase finale. Il leur faudra obtenir un bon résultat samedi contre les Allemands.

Mais que ce succès a été compliqué à obtenir. Et il a fallu attendre les toutes dernières minutes de la rencontre pour que Silvestre Varela endosse le costume de héros d'un soir en marquant le but de la victoire. En première période, les Portugais avaient pourtant fait ce qu'il fallait pour se rendre la partie facile, avec d'abord l'ouverture du score de Pepe d'une tête rageuse sur corner (1-0, 24e), puis le but du break plein de sang-froid signé par Helder Postiga, bien servi par Nani dans la surface de réparation (2-0, 36e). Mais leur vigilance a failli avant la pause. Bien regroupés en début de match, les Danois montraient finalement le bout de leur nez, et bien plus que cela, par une action collective splendide conclue par Nicklas Bendtner de la tête (2-1, 41e).

Ronaldo aurait dû tuer le match...

Dominateurs dans le jeu, les joueurs de Paulo Bento se procuraient plusieurs occasions dangereuses en deuxième période, notamment par Cristiano Ronaldo. Très critiqué dans la presse lusitanienne ces derniers jours après sa prestation ratée face aux Allemands, l'attaquant du Real Madrid tombait dans l'excès et montrait un agacement devant son incapacité à être décisif devant le but. Comme sur cette action de la 78e minute, quand il se présentait seul devant le gardien danois mais ouvrait trop son pied et le ballon filait largement à côté. Deux minutes plus tard, le Danemark égalisait, une nouvelle fois par Bendtner, une nouvelle fois de la tête (2-2, 80e). Ronaldo pourrait bien remercier Varela, dont le but un peu chanceux avec un contrôle manqué dans la surface avant un tir du droit (3-2, 87e), devrait lui épargner une flopée de nouvelles critiques.

En plus d'un succès très important pour la confiance et pour la suite de la compétition, les Portugais ont pris leur revanche sur le Danemark. Placées dans le même groupe des éliminatoires de l'Euro, les deux équipes s'étaient disputées la qualification directe jusqu'à la dernière journée. Et la victoire danoise (2-1) avait envoyé le Portugal dans un barrage incertain, dont il en était sorti aux dépens de la Bosnie. Le tirage au sort a donc offert à la Selecçao une occasion de se racheter. Elle l'a saisie pour remporter un match enlevé. Et c'est bien le principal.

espagne croatie

Publié à 15:55 par angeoudemongif Tags : monde fond afrique
espagne croatie

Les Espagnols ont vraiment souffert lundi face à la Croatie, en dépit de leur courte victoire (1-0) lors de la troisième et dernière journée du groupe C de l'Euro. Jesus Navas a marqué à seulement deux minutes de la fin et Iker Casillas avait auparavant sauvé la mise à deux reprises, notamment sur une tête de Rakitic. La Roja finit première de sa poule, mais n'est plus aussi souveraine.



Après tout, ils avaient un peu laissé la même impression il y a deux ans, en Afrique du Sud. Sans être géniaux, les Espagnols avaient gagné 1-0 leurs quatre matches à élimination directe pour être sacrés champions du monde. Quatre jours après avoir écrasé une faible Irlande (4-0), les hommes de Vicente Del Bosque ont eu beaucoup plus de mal à se défaire de la Croatie, en l'emportant sur la plus courte des marges avec un but inscrit par Navas à seulement deux petites minutes du terme (1-0). Surtout, la Roja s'est fait peur et peut remercier Casillas.

Sur cette tête de Rakitic à l'heure de jeu, puis sur une demi-volée de Perisic 20 minutes plus tard, le capitaine a sauvé ses troupes. Ses arrêts n'ont pas été exceptionnels, mais ils sont le propre d'un grand gardien. Bien placé, le portier du Real a repoussé les deux tentatives avec autorité, et ainsi évité à ses partenaires une fin de match irrespirable. C'était déjà coton à 0-0, alors à 0-1... L'Espagne ne démérite pas pour autant, car les Croates n'ont pas assez osé, constamment tiraillés entre la volonté de ne pas défendre trop haut et celle de quand même jouer le coup à fond.

Pas de retrouvailles Blanc-Bilic

Avant le coup de crâne de Rakitic, les partenaires de Luka Modric - auteur d'un remarquable centre de l'extérieur du gauche sur cette occasion - ne s'étaient montrés vaguement dangereux que par Pranjic (25e). En première période, même s'ils ne parvenaient pas à se procurer d'occasion vraiment franche, les champions d'Europe en titre avaient accumulé les situations chaudes par Iniesta (12e), Torres (23e), Piqué (24e) ou Silva (29e). Avant le but, Andrés Iniesta (84e) et Jesus Navas (85e) avaient aussi inquiété Pletikosa, un peu. Toujours est-il que les deux équipes ont eu beaucoup de mal à proposer quelque chose de concret, probablement à cause de l'enjeu.

Mais la surprise provient de l'Espagne, qui n'avait plus habitué ses supporters à ça. Avec Cesc Fabregas à l'avant-dernière passe et Navas à la conclusion sur le but libérateur, où Iniesta a joué le rôle du parfait entremetteur, les remplaçants ont amené le sang frais espéré. Après la parenthèse de l'Irlande, qui aura peut-être été un leurre, le remplacement de Torres par Navas a confirmé que le système sans avant-centre était préférentiel en Espagne. Dans les faits, mais au niveau du résultat aussi. Slaven Bilic aurait pu retrouver Laurent Blanc 14 ans après, mais la Roja s'est sortie du piège tant bien que mal. Et bien sûr, les Bleus ne sont pas encore premiers, ni même qualifiés.

portugal republique tcheque

Publié à 15:35 par angeoudemongif Tags : monde sourire
portugal republique tcheque

Auteur d'un doublé et d'un match plein dimanche soir face à des Néerlandais battus pour la troisième fois en trois matches (2-1), Cristiano Ronaldo, en souffrance depuis le début de l'Euro, aura été le grand artisan de la qualification pour les quarts de finale, où le capitaine portugais et ses hommes seront opposés à la République Tchèque. Dans l'autre match de ce Groupe B, l'Allemagne a confirmé sa première place en dominant difficilement le Danemark (2-1).



Il ne pouvait en être autrement. Très critiqué depuis le début de la compétition, notamment après ses deux énormes ratés face au Danemark, Cristiano Ronaldo a mis tout le monde d'accord dimanche soir. Il a même tout vu en double à Kharkov. Deux comme le nombre de coupes de cheveux arborées par le capitaine portugais sur l'ensemble de la rencontre, deux comme le nombre de poteaux trouvés, et surtout deux comme le nombre de buts inscrits face aux Pays-Bas (2-1). Un doublé qui propulse les Portugais en quarts de finale face à la République Tchèque, l'Allemagne ayant dominé dans le même temps le Danemark (2-1), et qui renvoie au pays les Néerlandais avec un piteux bilan.

Avec déjà deux défaites au compteur à l'entame de cette rencontre, les Pays-Bas n'avaient, il est vrai, plus franchement le choix. Pour éviter cette élimination prématurée et donc une sévère désillusion, il fallait à tout prix l'emporter, par au moins deux buts d'écart, et compter sur une victoire de l'Allemagne face au Danemark à Lviv. De quoi forcer Bert van Marwijk à jouer son va-tout, et à aligner le duo Van Persie-Huntelaar dès le coup d'envoi tout en se privant de son gendre Van Bommel, face à une équipe portugaise inchangée. Une tactique d'abord payante, et qui voit même, une fois n'est pas coutume, Robben se sacrifier sur l'autel du collectif. Servi par le Munichois à l'entrée de la surface, le capitaine Van der Vaart place une superbe frappe enroulée qui ne laisse aucune chance à Patricio (1-0, 11e).

Nani aussi en grande forme

La fameuse peur de gagner s'emparerait-elle alors des Néerlandais ? Toujours est-il qu'ils reculent de plus en plus, et subissent la pression grandissante de leurs adversaires. Ronaldo trouve d'abord le poteau droit de Stekelenburg à l'issue d'un raid solitaire (15e), avant, à la réception d'un centre de Nani, de placer une tête puissante qui finit sur le portier de l'Ajax (23e). Un dernier avertissement sans frais, avant une égalisation méritée. Très fébrile, Willems rate sa relance et les Portugais ne vont pas manquer de profiter de cette erreur. Pereira reprend le contrôle du cuir avant de délivrer une passe en profondeur parfaite pour son capitaine, qui ne tremble pas pour inscrire, de près et dans l'angle fermé, son premier but de la compétition (1-1, 28e).

Dominateurs, les Lusitaniens, qui tiennent alors une bien fragile qualification, tentent d'enfoncer le clou avant la pause, mais ni Nani, pourtant en grande forme (30e), ni Ronaldo n'y parviennent (33e, 35e). Dès la reprise, Ronaldo et ses partenaires continuent à pousser. Postiga se voit d'abord logiquement refuser un but pour une position de hors-jeu (60e), avant que Coentrao puis Nani ne bute sur Stekelenburg (66e, 72e). La délivrance est proche, et Ronaldo ne va laisser à personne d'autre. Nani, encore à la baguette, déborde avant de centrer à ras de terre pour son ancien partenaire à Manchester United, qui s'offre tranquillement au doublé, non sans avoir encore fait tourner en bourrique Van der Wiel (2-1, 74e). Après un poteau de Van der Vaart (83e), Ronaldo va à son tour toucher du bois (90e), et rater ainsi de peu le triplé. Mais à voir son large sourire au coup de sifflet final, on peut penser qu'il s'en contentera. Pour le moment...

l allemagne sans pitié avec la grece

Publié à 15:13 par angeoudemongif Tags : monde fond cadre cadeaux
l allemagne sans pitié avec la grece

L'Allemagne n'est pas du genre à faire des cadeaux. Et surtout pas à la Grèce ! Sur fond de conflit politique et économique, la Mannschaft a achevé sportivement la sélection hellène, ce vendredi, en quart de finale de l'Euro 2012. Les hommes de Joachim Löw, emmenés pour un soir par le vétéran Klose, se sont imposés 4-2 face à de courageux Grecs. La série continue pour les Lahm et consorts.



Fernando Santos avait promis que sa sélection jouerait le jeu. Lui, le Portugais qui la veille avait vu son pays prendre le meilleur sur une République tchèque campée sur ses arrières et trop attentiste pour prétendre au dernier carré, ne voulait pas tomber dans le cliché du challenger inoffensif et sans ambition. Chose promise, chose due, la Grèce peut se targuer d'avoir donné du fil à retordre à la surpuissante Allemagne, ce vendredi, en quart de finale de l'Euro 2012. Dans le scénario plus que dans les faits, la Mannschaft ayant tout de même copieusement dominé les débats avant de s'imposer largement.

Témoignage de la puissance de feu du groupe de Joachim Löw, ce dernier avait pour l'occasion laissé sur le banc les Gomez, Müller et Podolski au coup d'envoi. Places étaient ainsi faites aux jeunes Schürrle et Reus autour du vétéran Klose. Un trident qui aura mis du temps à trouver ses marques, avant de donner la pleine mesure de son talent. Longtemps stérile en effet, l'Allemagne aura dû s'en remettre en première période à son capitaine et latéral gauche Lahm pour ouvrir les hostilités. D'un coup de canon qui n'était pas sans rappeler son but contre le Costa Rica en ouverture du Mondial 2006, le défenseur bavarois trouvait la faille (1-0, 40e). Le plus dur, croyait-on, était fait pour la sélection germanique.

Pourtant dans le deuxième acte, loin de sombrer, la Grèce s'accrochait. Avec ses armes, son abnégation. Salpingidis s'échappait sur le flanc droit, dans le dos de Lahm, et servait Samaras dans la surface pour l'improbable égalisation (1-1, 55e). Las pour les troupes de Fernando Santos, les Allemands ne prenaient pas le temps de douter. Sous les yeux d'une Angela Merkel plus enthousiaste que jamais, Khedira avait tôt fait de reprendre de volée un centre de Boateng pour rendre l'ascendant à la Mannschaft, six minutes seulement après la réalisation hellénique (2-1, 61e).

S'ensuivait un véritable récital offensif, insufflé par un Klose qui à la retombée d'un corner d'Özil inscrivait de la tête son 64e but en 130 sélections pour revenir à quatre longueurs du bombardier Gerd Müller (3-1, 68e). Dans la foulée, alors que l'attaquant de la Lazio manquait le doublé en butant sur Sifakis, Reus, opportuniste, voyait tous ses efforts récompensés d'une reprise victorieuse (4-1, 74e). Le penalty accordé aux Grecs en toute fin de match pour une main de Boateng dans la surface, bien que transformé par Salpingidis (4-1, 88e), était anecdotique. Eliminatoires compris, l'Allemagne signait là son 14e succès en autant de matches dans le cadre de l'Euro 2012. Avec à la clef une quatrième qualification consécutive pour les demi-finales d'un grand rendez-vous international - série débutée au pays lors de la Coupe du monde 2006.

MERCI RONALDO

Publié à 15:10 par angeoudemongif Tags : image homme france cadre
MERCI RONALDO

S'il a encore touché à deux reprises du bois, pour un total de quatre tentatives repoussées par les montants depuis le début de la compétition, Cristiano Ronaldo n'a pas baissé les bras, surgissant en fin de match pour offrir la victoire au Portugal jeudi contre la République tchèque (1-0). Un but de la tête qui propulse la formation lusitanienne dans le dernier carré de l'Euro 2012 où elle affrontera l'Espagne ou... la France.



Karel Poborsky n'était pas là pour crucifier le Portugal. Bourreau magnifique, d'une louche restée dans les annales, de la première génération dorée lusitanienne, celle des Sa Pinto, Luis Figo, Rui Costa ou autre Jao Pinto, à ce même stade de la compétition en 1996 en Angleterre, le milieu de terrain tchèque, passé par... Benfica, attend encore son héritier. Ses compatriotes ont eu beau réussir un match plein de sérieux, peut-être même trop en seconde période, le génie était, jeudi à Varsovie, dans les rangs du Portugal. Un Cristiano Ronaldo aussi agaçant que déroutant pour ses adversaires, à qui on ne peut enlever sa détermination à toujours aller de l'avant, même quand la chance le fuit, une rage récompensée par le but de la victoire contre la République tchèque (1-0) qui envoie son pays dans le dernier carré de cet Euro 2012.

Discret face à l'Allemagne, passé à côté contre le Danemark, pas toujours récompensé à sa juste valeur contre les Pays-Bas, l'attaquant du Real Madrid a vécu un match à l'image de son Euro, montant progressivement en régime face aux Tchèques pour venir les crucifier à 11 minutes de la fin du temps réglementaire. Un coup de boule salvateur et libérateur pour le Ballon d'Or 2008, critiqué à son arrivée en Pologne mais si fort dans sa tête pour résister aux quolibets, à la pression et à la malchance qui s'en mêle...

Et deux qui font quatre...

Capitaine grincheux quand on le voit houspiller ses coéquipiers, l'ancien Mancunien sait aussi se transformer en guide pour ses hommes quand ils peinent à trouver la lumière. Contrarié par le pressing haut de la République tchèque en début de match, une première demi-heure pendant laquelle Pepe veille au grain, usant de son vice pour déséquilibrer juste ce qu'il faut Baros (18e) ou de son sens du placement pour couper le centre de ce diable de Gebre Selassie (28e), le Portugal s'en remet rapidement à son n°7.

Privé d'une première occasion pour une faute peu évidente sur son défenseur (25e), l'attaquant du Real Madrid se met en évidence à deux reprises, sur un retourné réflexe non cadré (33e) puis sur un coup franc en force encore hors-cadre (35e). Le danger se rapproche encore juste avant la pause quand la star lusitanienne, alertée dans la surface adverse par Raul Meireles, contrôle de la poitrine dos au but, se retourne avant de trouver le montant gauche de Cech (45e).

Ce même poteau, mais de l'autre côté du terrain, est encore là pour repousser un coup franc de Cristiano Ronaldo (50e), pour un total de quatre barres depuis le début de cet Euro... Puisqu'il n'y arrive pas, à l'image de cette frappe dans la course qu'il ne parvient pas à cadrer (54e), ses partenaires s'y essaient à leur tour. Mais ni Almeida, dont le but est refusé pour hors-heu (58e), ni Nani, contré par Cech (58e) puis par le bout d'un pied adverse (74e), pas plus que Moutinho, dégoûté par l'intervention du gardien tchèque (64e), ne font oublier le Madrilène. Alors ce dernier enfile le costume de sauveur, surgissant dans le dos de Gebre Selassie pour couper d'une tête rageuse le centre de Moutinho (79e, 1-0). La République tchèque ne réussira pas le hold-up cette année. Et le Portugal, emmené par son homme fort, rêve encore à son premier titre international...

les anglais en profitent pour rejoindre la france

Publié à 14:42 par angeoudemongif Tags : bonne fond coeur france cadre
les anglais en profitent pour rejoindre la france

Vainqueurs au forceps de la Suède vendredi soir (3-2), grâce notamment à l'excellente rentrée de Walcott, les Anglais en profitent pour rejoindre la France en tête du Groupe D, mais avec une moins bonne différence de buts. Un match nul mardi face à l'Ukraine suffirait à propulser les hommes de Roy Hodgson en quarts de finale d'un Euro où ils sont loin d'avoir dit leur dernier mot. Les Suédois sont eux éliminés.



Ces Three Lions ont du coeur, c'est désormais une certitude. Menés 2-1 face à la Suède à l'heure de jeu d'une rencontre à rebondissements, les Anglais ont accéléré pour finalement l'emporter 3-2 grâce à deux de leurs jeunes pousses, Theo Walcott et Danny Welbeck, tandis que Steven Gerrard règnait sur le milieu de terrain. Après la révélation Alex Oxlade-Chamberlain, c'est donc un autre jeune Gunner qui a brillé vendredi, sonnant la charge en égalisant avant d'offrir le but décisif à Welbeck. Une première victoire lors de ce championnat d'Europe qui leur permet de rejoindre les Bleus en tête du Groupe D, et d'éliminer au passage les Suédois, prochains adversaires des Français mardi soir dans ce même Stade Olympique de Kiev. Zlatan Ibrahimovic et ses coéquipiers n'auront eux plus rien à espérer, et un match nul suffirait à qualifier Laurent Blanc et sa troupe. Mais sans lui garantir de terminer à la première place...

Bien regroupés face à la France, les hommes de Roy Hodgson s'étaient promis d'être moins timides face aux Suédois. L'ancien coach de Liverpool avait donc choisi de sacrifier le jeune Oxlade-Chamberlain au profit d'Andy Carroll (1,91m), pour densifier sa ligne offensive en y apportant également de la taille. Un choix rapidement payant puisqu'après une première alerte sur une frappe de Parker (7e) puis une tête de Welbeck hors cadre (16e), c'est bien le Liverpuldien qui ouvre le score sur un but 100% Red. A la réception d'un centre lointain de Gerrard, déjà passeur décisif lors du premier match, il place une superbe tête smashée qui laisse Isaksson impuissant (1-0, 23e). Un avantage que les Three Lions gèrent (trop ?) tranquillement jusqu'à la pause.

La "Madjer" aérienne de Welbeck

Car les Suédois, dominés dès l'entame, savent qu'une deuxième défaite serait synonyme d'élimination. Et qu'ils n'ont donc plus grand-chose à perdre. Un état d'esprit qui se matérialise dès la reprise. Après une première tentative d'Ibrahimovic sur coup franc, Mellberg hérite du cuir, mais c'est finalement Johnson qui finit au fond des filets avec le ballon, pour le deuxième but de la soirée signé d'un joueur de Liverpool, cette fois contre son camp (1-1, 49e)... Des Scandinaves qui ne s'en contentent pas et vont doubler la mise quelques minutes plus tard, toujours grâce à Mellberg. Un nouveau but sur coup de pied arrêté, sur une tête de l'ancien guerrier d'Aston Villa après un coup franc de Larsson (1-2, 59e).

La réponse anglaise ne tarde pas, et Terry place une tête à bout-portant sauvée admirablement par Isaksson (64e). L'ancien portier rennais reste pourtant figé dans la foulée, quand Walcott, tout juste entré en jeu, le trompe d'un tir flottant plein axe en dehors de la surface (1-0, 64e). Lui-même surpris, le jeune buteur repart de l'avant et adresse un centre tendu à destination de Welbeck, qui donne la victoire aux siens d'une incroyable "Madjer" aérienne (3-2, 78e). Et si Gerrard rate ensuite le but du 4-2 sur une nouvelle offrande de Walcott (92e), le capitaine anglais et ses coéquipiers tiennent bon, effectuant ainsi un pas de géant vers les quarts de finale.

une vois s est eteinte

Publié à 14:25 par angeoudemongif Tags : vie monde belle femme france cadre voyage écran sport
une vois s est eteinte

L'une des voix les plus connues du commentaire sportif s'est éteinte. Alors qu'il devait couvrir ces jours-ci son 10e Euro - pour 13 Coupes du monde - renonçant finalement à rejoindre son compère Jean-Michel Larqué en Ukraine pour se remettre d'une opération consécutive à un calcul biliaire, Thierry Roland est décédé il y a quelques heures à l'âge de 74 ans. Après 57 ans d'une carrière mémorable.



"M. Foote, vous êtes un salaud !" Cette phrase prononcée dans le cadre d'un France-Bulgarie comptant pour les éliminatoires du Mondial 1978, tout le monde ne l'a pas entendue en direct mais tout le monde la connaît et l'associe à Thierry Roland. Comme nombre d'expressions telles que: "Il a été fauché comme un lapin en plein vol", "Ils ne passeront pas leurs vacances ensemble..." ou "Il n'a pas fait le voyage pour rien..." En 57 ans de carrière, 13 Coupes du monde et 9 Championnats d'Europe des nations couverts, le Boulonnais a marqué le petit écran. Il s'est éteint ces dernières heures à l'âge de 74 ans.

"Informé par sa famille, M6 a l'immense chagrin d'annoncer le décès de Thierry Roland. La chaîne transmet sa profonde affection à Françoise, sa femme, et Gary, son fils", peut-on lire ce samedi matin dans un communiqué de la chaîne. Ces jours-ci, Thierry Roland avait renoncé à accompagner en Ukraine et en Pologne son acolyte de toujours (ou presque) Jean-Michel Larqué, se remettant doucement d'une opération consécutive à un sévère calcul biliaire. "L'opération s'est bien passée. Mais ça reste récent, et je suis encore en période de convalescence. Je suis courbatu, j'ai des petits spasmes à droite à gauche. Donc très sincèrement, je ne me sens pas le courage d'aller en Ukraine, confiait-il mercredi encore. J'ai vraiment souffert le martyr. Maintenant, mon état s'améliore de jour en jour, mais je pense sincèrement que ça ne serait pas raisonnable d'aller en Ukraine où il n'y a pas de grosse médecine au cas où il m'arriverait quelque chose."

Un nouvel a priori, un cliché sur l'étranger comme il en aura nourrit beaucoup durant sa carrière, symbolisant lui-même le supporter franchouillard, chauvin à l'extrême. "Comment a-t-on pu confier l'arbitrage d'un quart de finale de Coupe du monde à un arbitre tunisien ?", "Il n'y a rien qui ne ressemble plus à un Coréen qu'un autre Coréen", ou encore "Il se bat, Vieira, contre ses cousins...", celui qui fit ses premières armes de journaliste à la RTF puis à l'ORTF en 1955 avant d'embrasser une carrière télévisuelle sur la chaine publique a souvent fait polémique par ses propos, marquant toutefois bien des générations avec sa gouaille et son authentique passion pour le ballon rond. "Après avoir vu ça, on peut mourir tranquille", avait-il clamé en direct sitôt l'équipe de France sacrée championne du monde, en 1998, ajoutant dans la foulée: "Enfin, le plus tard possible quand même..." 14 ans plus tard, Thierry Roland est finalement parti... Sur une belle victoire des Bleus !


Les réactions au sein de l'équipe de France:
Laurent Blanc:
"Je voudrais dire un petit mot au nom de l'équipe de France, du staff et des joueurs, nous présentons nos condoléances à la famille de Thierry, c'était un amoureux du sport et cela nous a beaucoup touchés. Adieu..."

Yann M'Vila:
"Pour la France, c'est un très grand monsieur. Je suis très jeune et la première fois que je l'ai vraiment entendu c'était pendant la Coupe du monde 1998. Il a toujours été là, c'est une grande perte. J'adresse toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches."

Gaël Clichy:
"Il représente 15 ans de ma vie de footballeur, des soirées passées avec mes parents sur le canapé pour voir l'équipe de France ou la Ligue des champions. C'était une voix, certaines personnes touchent leur milieu, il a commenté 13 Coupes du monde, 9 Euro... Comme Thierry Henry, il n'a fait aucun mauvais choix dans ses clubs, pour un jeune journaliste, c'est un exemple à suivre, il n'a pas fait d'erreur de parcours. On sent de l'émotion et de la tristesse. Je le respecte pour ce qu'il a apporté et j'adresse mes condoléances à sa famille."

Philippe Tournon (relations presse):

"C'était un personnage, l'un des pionniers du sport à la télé comme Roger Couderc, qu'il ne soit plus là, c'est une grosse émotion. C'est un personnage de notre milieu, avec ses bons côtés, ses histoires à la gomme, sa présidence à vie du Variété. Sa présidence a eu une fin, c'est aujourd'hui, on est tous très tristes. Des anecdotes, j'en ai beaucoup mais c'est surtout son rire que je retiens. Il avait un rire unique, quand il se déclenchait, ça provoquait l'hilarité générale, c'était contagieux, tout le monde était plié en deux (il l'imite). Ce n'est pas de circonstance, mais il faut garder les bons souvenirs. Même les journalistes de 25-30 ans qui l'ont peu ou pas connu, il n'y en a pas un qui ne sait pas qui est Thierry Roland. C'était la voix du football. Il a défriché le terrain pour vous tous."