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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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lynché lors d’une expédition

lynché lors d’une expédition

Melun : la colère de la soeur de Jawad, lynché lors d’une expédition punitive

C’est près de la place des Trois-Horloges que le frère de Naïma s’est fait sauvagement agressé. Melun, ce lundi.

 Elle a le visage fermé, marqué par la tristesse et la colère. Naïma, 36 ans, est la soeur aînée de Jawad, le Melunais de 25 ans grièvement blessé après avoir été tabassé et poignardé par une bande de jeunes jeudi 11 février rue Branly, dans le quartier Montaigu à Melun.

Des violences qui s’inscrivent dans le cadre de représailles après la mort de Wildy Gourville, 18 ans, tué d’une balle dans l’abdomen au Mée-sur-Seine dans la nuit du 7 au 8 février. Un état toujours critique. Selon Naïma, son frère a reçu quatre coups de couteau, notamment au thorax, à la hanche et à la jambe, sans parler des bleus qui lui couvrent le corps et de «l’oeuf» qu’elle a vu sur son front. «Il a eu le poumon perforé.

Quand il a été opéré, il a fait un arrêt cardiaque vendredi à 4 heures du matin. Ils l'ont plongé dans le coma. Les plaies ont été suturées, notamment au poumon. mais il a fait une infection pulmonaire. Il est donc maintenant sous antibiotiques. Ils l’ont replongé dans le coma dimanche.Son pronostic vital est toujours engagé. On craint aussi les séquelles après son arrêt cardiaque...»

Elle et sa mère se rendent à son chevet tous les jours à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris. Elles vont déposer plainte. «Ils ont pris mon frère au hasard».

Naïma et ses cinq frères ont grandi à Montaigu. «Ma mère a été commerçante dans le quartier de 1976 à 2006. On n’est pas une famille de méchants. On est toujours là quand quelqu’un a besoin d’aide. Jawad est parti à Toulouse il y a sept ans. Il est revenu la semaine dernière pour fêter l'anniversaire de mon fils le samedi. C’est un garçon gentil, qui aime rigoler.

Jeudi soir à 21 h 30, il a quitté mon appartement pour aller chez ma mère, rue des Frères Lumière. Il était seul et il a croisé une bande qui cherchaient une proie. Ils l’ont pris au hasard. Son physique n’a rien à voir avec les gars qui se sont affichés sur Snapchat à la mort de Wildy avant d’effacer. Tout le monde a vu la photo.» «On attend une vraie justice».

Naïma insiste : «Tomber à vingt sur un, c’est vraiment lâche. Qu’ils se rendent si ce sont des hommes ! Que chacun assume sa responsabilité et qu’on arrête de laisser tuer des innocents. Que la police interpelle les auteurs (voir encadré) et sécurise le quartier.» Elle décrit ses frères «à fleur de peau». «Mais on a reçu une éducation. Ma mère est pacifiste, ils l’écoutent. On attend une vraie justice».

Responsabilités.

Selon Naïma, «on aurait pu éviter cela. Entre lundi et jeudi, des jeunes du Mée ont tourné en voiture à Montaigu. Il aurait pu y avoir plus de policiers dans le quartier pour que la tension retombe. Après le caillassage du bus en octobre 2015, on voyait des cars de CRS. La mairie et la police n’ont pas réagi.

C’est devenu un quartier de non-droit. Des jeunes arrivent armés et visage découvert face aux caméras de surveillance. Ils ne craignent rien. Ils ont un sentiment d’impunité». «Entre le lundi et le jeudi, il y a eu des renforts de police qui ont quadrillé le quartier, y compris en civil, rétorque Chantal Baccanini, la patronne de la police de Seine-et-Marne.

Ce n’est pas un quartier de non-droit.» Trois habitants du Mée déféréss ce mercredi au parquet pour tentative d’homicide Les trois habitans du Mée, défavorablement connus des services de police, qui se sont présentés spontanément lundi matin au commissariat de Melun n’ont rien avoué lors de la garde à vue à propos du lynchage et des coups de couteau infligés à Jawad, jeudi dernier, dans le quartier Montaigu, à Melun.

La procureure de Melun a confirmé ce mardi soir que les trois hommes seront déférés mercredi matin devant le parquet de Melun et seront présentés dans la foulée à un juge d’instruction qui devrait les mettre en examen pour tentative d’homicide. L’un est âgé de 17 ans, un autre de 20 ans et le dernier de 34 ans.

Les éducateurs de rue mobilisés pour calmer les esprits En marge des deux enquêtes menées après le meurtre commis au Mée et la tentative de meurtre à Melun, l’association de prévention de l’agglomération melunaise (Apam) se mobilise.

« Nos éducateurs de rue (6 à Melun et 3 au Mée) vont poursuivre leur sensibilisation après ces faits très graves. Face à cette guerre de territoires, on conjugue plusieurs actions », commence Slimane Bouklouche, le directeur de l’Apam. Il cite d’abord une approche des jeunes via l’Education nationale. « Un éducateur s’est rendu au collège La Fontaine du Mée pour porter un message d’apaisement, mais aussi dialoguer car il y a nécessité de parler.

Les jeunes sont face à un choc brutal », insiste-t-il. La même démarche sera menée au collège des Capucins à Melun. Par ailleurs, il annonce un « travail sur la parentalité ». « Une de nos éducatrices a déjà rencontré deux mamans au Mée qui veulent créer un groupe de paroles régulier. Pour nous, c’est important.

On veut mettre le paquet pour travailler avec les familles et que notre discours passe aussi chez les jeunes, à la maison ». Il espère aussi que « les adultes qui habitent les quartiers se réapproprient les lieux ». Enfin il annonce une « présence accrue » de ses éducateurs le soir jusqu’à 22 heures, à la rencontre des jeunes qui seraient encore dehors.

oisillons

Publié à 13:47 par fandeloup Tags : fond nuit
oisillons

Deux oisillons sortis trop vite de leur nid, montent vers le soleil rejoindre l’arc en ciel, ils vont au Paradis, en se tenant la main, comme au long de leurs vies, unis par le destin. Partis pour le plus bel endroit, se reposer, loin des tracas, éclaireront chaque nuit, depuis le fond de l’infini.

les personnes anxieuses qui cogitent

Publié à 11:45 par fandeloup Tags : mort pouvoir pensées
les personnes anxieuses qui cogitent

Selon une étude, les personnes anxieuses qui cogitent H-24 seraient en fait des génies créatifs…

Nous connaissons tous au moins une personne qui nécessite beaucoup de temps avant de pouvoir comprendre ce qu’elle veut dire ou ce qu’elle a besoin de faire.

Ce sont des personnes qui réfléchissent beaucoup et qui sont anxieuses. Mais une étude récente affirme que ces personnes sont, en fait, créatives et intelligentes. C’est ce que nous explique le docteur Adam Perkins, un expert en neurobiologie et en sciences du comportement :

« S’il vous arrive d’avoir des pensées automatiques négatives et stressantes, c’est dû à un niveau élevé de spontanéité et d’activité dans votre cortex préfrontal (partie arrière du cerveau, ndlr). Il s’agit là de la zone qui gère la perception des menaces et de la conscience. Les gens constamment stressés tombent plus facilement dans la panique à cause d’une réactivité supérieure à la moyenne. En d’autres termes, ça veut aussi dire que vous pouvez ressentir des émotions négatives sans qu’aucune menace ne soit présente. Ici, c’est l’imagination qui travaille. Votre inconscient construit lui-même une situation stressante, alors qu’elle n’existe pas. »

D’une certaine manière, l’anxiété est la racine de l’imagination. Ces dernières années, beaucoup de découvertes importantes ont été faites en raison d’une inquiétude.

Par exemple: la découverte de l’énergie nucléaire s’est faite suite à l’inquiétude à propos des sources d’énergie non renouvelables ; les armes de pointe ont été inventées en raison de la crainte d’une invasion; beaucoup d’inventions médicales et remèdes ont été inventés en raison de l’inquiétude due à des maladies ou à la mort.

Nous avons des vérifications du bien-fondé des données pour notre théorie, car il est facile de constater que beaucoup de génies semblent avoir une tendance sombre et malheureuse qui laisse deviner qu’ils se placent assez haut sur le spectre de la névrose. Pensez, par exemple, aux vies d’Isaac Newton, Charles Darwin, Vincent Van Gogh, Kurt Cobain, etc. Peut-être que le lien entre la créativité et la nervosité a été résumé de manière très brève et non moins poétique par John Lennon quand il a dit: « Le génie est la douleur ».

Polémique

Publié à 10:35 par fandeloup Tags : bleu image vie chez enfants france photo photos bisous animaux animal chevaux chiens chats
Polémique

Polémique sur le bien-être des animaux dans un cirque installé à Perpignan

La blessure sur le cou d'un zébu du cirque à Perpignan La blessure sur le cou d'un zébu du cirque à Perpignan 

 Des membres de l'association AnimaLibre font circuler sur les réseaux sociaux des photos et vidéos des animaux du cirque "La piste aux étoiles", installé à Perpignan depuis le 5 février. On y voit un zébu et un poulain blessés. Le cirque répond. "C'est scandaleux", s'exclame Michèle Robillard, la

présidente de l'association AnimaLibre. Lundi 15 février, elle est allée rendre visite aux habitants de la ménagerie du cirque "La piste aux étoiles", installé au Parc des Expositions de Perpignan depuis le 5 février et jusqu'au 17.

Selon elle, les animux vivent dans des conditions déplorables : "Des animaux qui étaient dans des boxes avec très peu de paille. Il avait plu. Il y avait du vent. Des chevaux qui étaient dans des espaces trop petits pour eux. Il y avait deux petits chevreaux dans un coin qui tremblaient de froid.

Il y avait une espèce de seau avec de l'eau dedans - ce n'était plus de l'eau, c'était de la vase." Michèle Robillard décrit les conditions de vie des animaux du cirque Emmanuelle Caillol, membre d'AnimaLibre et inspectrice de l'Association catalane de protection animale, invoque l'arrêté du 18 mars 2011 "fixant les conditions de détention et d'utilisation des animaux vivants d'espèces non domestiques dans les établissements de spectacles itinérants".

Le cirque ne respecterait pas toutes les conditions en terme d'hébergement d'animaux sauvages : pas assez d'espace, pas d'arbre pour les singes, pas de coin pour se cacher, etc. D'autres membres de l'association qui se sont aussi rendus sur les lieux, dimanche 14 février, ont diffusé des photos et vidéos sur les réseaux sociaux. Sur le profil Facebook de Myriam Brault, une militante, on trouve aussi la photo d'un zébu, blessé au cou.

Ou encore celle d'un éléphant qui se balance de droite à gauche, dans un mouvement que la militante explique comme synonyme de folie chez l'animal. Sur Facebook, on voit notamment la vidéo d'un poulain qui ne parvient pas à se relever, semble-t-il à cause d'une blessure à la patte.

Dès le lendemain, lundi 15 février, l'association a alerté par email la municipalité de Perpignan ainsi que la Direction départementale de protection des populations, pour qu'elle "constate" à son tour "l'état physique et psychologique" des animaux . Un rapport positif de la DDPP Sans donner de réponse à l'association militante, la DDPP s'est rendue sur les lieux, le jour suivant, mardi 16 février, et a rendu un rapport positif selon les informations que nous a données Stéphane Ruel, l'élu en charge du commerce de Perpignan.

"Aucune anomalie n'a été relevée sur le cirque", nous a-t-il confié. La lésion sur la patte du poulain était légère et avait déjà été désinfectée par le vétérinaire de la Réserve africaine de Sigean (qui suit le cirque pendant son installation à Perpignan). Pour l'adjoint, il n'y a donc aucune raison d'interdire ce cirque dans la capitale catalane. D'autant plus qu'il était déjà venu l'année précédente, sans faire le moindre souci, et qu'il avait attiré un assez large public.

De son côté, Roger Falck, le dompteur et capacitaire du cirque, se félicite : il a fournit les factures du vétérinaire, les historiques de chaque animal, ses quatorze tigres, ses sept lions, ses deux panthères, ses chameaux et dromadaires, ses éléphants d'Asie, ses singes, ses poneys et ses chèvres.

Et tout est en ordre dans cette plus grande ménagerie itinérante de France. "Nos animaux, c'est nos enfants. C'est comme, je suppose, beaucoup de personnes qui ont des chiens ou des chats : c'est leurs animaux de compagnie, confie le dompteur. La dame qui est venue prendre les photos, j'étais dans la ménagerie, j'ai laissé faire, car c'est des personnes qui aiment faire un peu de propagande. (...) Elles ne sont pas capables de dire : "d'accord, vos animaux sont en cage, peut-être que ça ne me plaît pas, mais ils sont bien traités ou ils sont maltraités.

Elles ne sont pas capables d'avoir un oeil objectif et pas péjoratif." Pour Roger Falck, ses animaux sont comme ses enfants Il ajoute que le zébu s'est infligé sa blessure lui-même : il se gratterait le cou avec sa corne. Polémique sur les conditions de vie des animaux du cirque

Le cirque, "c'est la maltraitance" Pour Roger Falck, les membres de l'association viennent au cirque avec pour présupposé de départ, que les animaux n'y sont pas à leur place. Et en effet, l'association ne s'en défend pas : elle est contre le cirque. "Quand vous emmenez un enfant au cirque, vous lui montrez un singe en tutu. Ça lui donne quoi dans la tête à cet enfant ?, interroge Michèle Robillard.

L'image d'un singe dont on va rigoler parce qu'on va l'habiller comme un humain. Ce qu'on ne dit pas, c'est la maltraitance. Parce que le singe, il ne s’assoit pas sur le tabouret parce que vous lui donnez des bisous. Il s’assoit sur le tabouret parce qu'il est battu, à coup de fouet, à coup de bâton."

La présidente d'AnimaLibre s'énerve : "C'est scandaleux. Tant que les animaux seront exploités, et tant que les gens cautionneront cette exploitation en allant payer sa place 6,50 euros, on ouvrira notre bouche parce que, eux, ils n'ont pas de voix pour se défendre."

hypnose

Publié à 09:31 par fandeloup Tags : heureux vie
hypnose

Pour vaincre la douleur, l'hôpital de Châlons propose l'hypnôse 

Faire fonctionner l’imaginaire plutôt que de se concentrer sur la peur ou la douleur d’un acte médical, tel est le rôle de l’hypnose pratiquée au centre hospitalier de Châlons-en-Champagne.

Valérie Czumak, Christine Bourgoin, toutes deux infirmières anésthésistes et Monique Carlier, médecin anésthésiste.

Valérie Czumak, Christine Bourgoin, toutes deux infirmières anésthésistes et Monique Carlier, médecin anésthésiste. Au centre hospitalier de la ville préfecture, elles sont trois infirmières anesthésistes à pratiquer l’hypnose avant ou pendant une opération, un acte ou un examen médical sur les patients qui le désirent. Une méthode qui permet même, pour certaines interventions, comme la coloscopie ou des réductions de luxation, entre autres, de ne pas faire d’anesthésie du tout.

L’hypnose peut être pratiquée lors d’un changement de pansement qui peut être douloureux, comme sur une personne brûlée par exemple, ou encore lors de la pose d’une perfusion. En fait, dès lors qu’un patient peut ressentir une certaine appréhension à la douleur, l’hypnose permet en quelque sorte de détourner l’attention, de revenir sur des événements heureux de la vie et de penser à autre chose, alors même que le médecin est en train de pratiquer l’acte médical.

bonne nuit

Publié à 19:15 par fandeloup Tags : bonne nuit bonne nuit

tumeur cérébrale

Publié à 19:01 par fandeloup Tags : monde
tumeur cérébrale

Angers : opéré éveillé d'une tumeur cérébrale, il guide le neurochirurgien

Première mondiale au CHU d'Angers : un patient sous simple anesthésie locale et équipé de lunettes 3D a guidé le neurochirurgien en train de lui ôter une tumeur cancéreuse au cerveau.

 

Un patient opéré - sous anesthésie locale mais éveillé - d'une tumeur cancéreuse au cerveau a été muni de lunettes 3D pour guider les chirurgiens afin d'épargner son champ visuel. CHU d'Angers (Maine-et-Loire), le 27 janvier dernier.

 Pour la première fois au monde, le 27 janvier, un patient a été muni de lunettes 3D pendant qu'il était opéré - sous anesthésie locale mais éveillé - d'une tumeur cancéreuse au cerveau, à Angers (Maine-et-Loire). L'opéré a ainsi pu guider les chirurgiens afin d'épargner les connexions susceptibles d'altérer son champ visuel. La tumeur était en effet située près des zones du langage et des connexions visuelles.

Le malade n'ayant plus qu'un œil suite à une maladie ophtalmologique, il était d'autant plus essentiel de prendre ces précautions, a indiqué l'équipe du CHU d'Angers qui précise que trois semaines après l'intervention, le patient «est en parfaite santé». «Cela ouvre la voie à de nouvelles opérations autrefois irréalisables» C'est Evelyne Klinger, directrice de recherche à l'ESIEA, l'école d'ingénieur qui a mis au point le logiciel.

Elle en a détaillé le processus à RTL. Des points lumineux sont envoyés dans le champ visuel du patient. S'il les voit, c'est que le neurochirurgien n'enlève pas trop de matière cérébrale. «Cette première réussite ouvre la voie à de nouvelles opérations autrefois irréalisables», estime-t-elle.

La réalité virtuelle «ouvre la voie à des actes toujours plus précis et laisse envisager des interventions jusqu'alors irréalisables comme l'ablation de tumeurs cérébrales difficilement atteignables», a également souligné le neurochirurgien Philippe Menei du CHU d'Angers.

Le projet Cervo a été lancé en 2014 La chirurgie éveillée se pratique depuis les années 2000. Mais ce qui est tout à fait inédit, ce sont les lunettes 3D qui ont plongé le patient dans une réalité virtuelle permettant de tester des fonctions beaucoup plus complexes. «Tout comme il pouvait, jusqu'à maintenant, cartographier les réseaux du langage ou de la motricité grâce à la participation du patient éveillé, le neurochirurgien peut également localiser, et donc épargner, les connexions cérébrales des nerfs optiques dont l'atteinte conduirait à une altération définitive du champ visuel», a expliqué le CHU d'Angers.

Après cette grande réussite, le projet baptisé Cervo (pour chirurgie éveillée sous réalité virtuelle dans le bloc opératoire), lancé en 2014, doit continuer son développement et pourrait être appliqué à d’autres patients.

etat

Publié à 18:15 par fandeloup Tags : éléments vie
etat

Les états psychiques négatifs comme le chagrin, la tristesse, le découragement, sont produits par des impuretés que vous avez laissées pénétrer en vous, et ils troublent votre organisme psychique, comme un poison ou d’autres substances toxiques peuvent troubler votre organisme physique. Mais en apprenant à utiliser les pouvoirs de l’eau, vous aurez les moyens de remédier à ces états. Regardez l’eau couler, écoutez-la : que ce soit une source, un ruisseau, une cascade, l’eau qui coule libère le plexus solaire en entraînant les éléments obscurs et désharmonieux qui le perturbaient. Car l’eau qui coule est l’image du renouvellement perpétuel de la vie, et en la regardant vous êtes influencé. Évidemment, en ville, dans la vie quotidienne, il n’est pas facile de rencontrer des sources et des cascades, mais alors, ouvrez un moment le robinet ! C’est moins poétique, mais cela peut être aussi efficace. L’essentiel, c’est que vous entriez en contact avec l’eau qui coule. Pensez qu’elle emporte avec elle tout ce qui s’oppose au jaillissement de la vie en vous.

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Publié à 17:38 par fandeloup Tags : animal animaux divers histoire mort article possession
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URGENT : Appel à témoins pour 11 chiots noyés dans l’Aveyron

Une particulière a découvert près de Flagnac, dans l’Aveyron, une portée de 11 chiots noyés. Les petits corps gisaient dans et au bord du Lot.

Lisez et partagez notre article, afin d’aider à retrouver le coupable. La funeste découverte a été faite lundi 4 mai 2015 sur une berge dans la vallée du Lot à proximité de la commune de Flagnac, par Marine Laumond, qui a déposé plainte contre X pour « abandon » et « acte de cruauté envers un animal ».

Une enquête va donc être ouverte. Mais Marine ne compte pas attendre une éventuelle mobilisation des forces de l’ordre pour retrouver le coupable.

Afin de l’identifier au plus vite, elle a lancé un appel à témoins sur les réseaux sociaux.

« Une portée de 11 chiots d’un âge aussi avancé ne passe pas inaperçue ! D’autres cas de ce genre ont aboutis à une interdiction de possession d’un animal assortie d’une amende. Il n’est donc pas impossible d’arriver à nos fins mais votre aide nous est nécessaire », écrit-elle, à la recherche de toute information qui permettrait de confondre l’auteur de cet acte de « barbarie ».

Des chiots âgés de 2 à 3 semaines Marine espère en outre que des associations de protection animale auront vent de son histoire et la soutiendront en se portant partie civile à ses côtés. L’impunité du coupable l’inquiète.

« Si il est capable de faire ça à des chiots de cet âge, qu’est-il capable de faire à la mère ? », s’interroge-t-elle.

Ce sordide fait divers rappelle l’importance de la stérilisation des animaux de compagnie, qui permet d’éviter les reproductions non désirées, et donc d’empêcher ensuite les personnes indélicates de s’octroyer le droit de donner la mort à de petits êtres qui ne demandaient qu’à vivre.

Aidez à l’identification du coupable, partagez cet article !

Une maison de retraite coopérative

Publié à 16:34 par fandeloup Tags : création vie enfants france société 2010 mode internet google pouvoir pub
Une maison de retraite coopérative

Une maison de retraite coopérative et écologique pour que « les vieux » ne deviennent pas « des marchandises »

ls ne voulaient pas terminer en traditionnelle maison de retraite mais être acteurs de leurs vies. Sept ans après leurs premières discussions sur le bien-vieillir, un groupe de retraités entame les travaux de la première coopérative d’habitants pour personnes vieillissantes.

La non-spéculation, la démocratie et l’écologie sont au fondement du projet « Chamarel - Les Barges », situé dans un quartier de Vaulx-en-Velin à l’est de Lyon. Un projet tellement inspirant que la banque a même accordé à ces sexagénaires un prêt sur cinquante ans ! Rencontre.

Le rendez-vous est donné au quinzième étage d’une des tours de Vaulx-en-Velin, dans la banlieue est de Lyon. C’est là que se trouve le siège de l’association Chamarel, créée en 2010, à l’initiative de la première coopérative d’habitants pour personnes vieillissantes  Patrick, Janine, Hélène, Luc et Jean achèvent leur rendez-vous avec un couple de retraités intéressés par leur projet d’habitat coopératif.

À dix minutes à pied se trouve le terrain où les travaux ont commencé début décembre 2015. Les seize logements et espaces mutualisés devraient être achevés à la mi-2017. Ce sera l’une des premières coopératives de retraités. Tout est parti, sept ans plus tôt, d’une discussion entre deux amies sur les difficultés de proches n’ayant pas anticipé leurs vieux jours. « Rapidement, nous avons été plusieurs à nous réunir en se disant qu’il faudrait peut-être en parler pour ne pas emmerder nos enfants », se remémore Patrick, instituteur à la retraite.

« Les vieux deviennent des marchandises » Autour de la table, tous pointent l’absence de financement pour les foyers-logements et les longues listes d’attente des maisons de retraite. « Ne restent que les “senioriales” (des résidences pour les seniors), inabordables pour la plupart des gens », dénonce Luc.

« Les vieux deviennent des marchandises et certains s’en mettent plein les poches », appuie Jean, désireux de trouver une solution pour enrayer le phénomène. « Tous les soins échappent à la décision de la famille, on devient assistés, complète Hélène. Alors que, nous, on veut être acteurs de nos vies. »

Ensemble, ils ont entamé une réflexion sur le bien-vieillir. Le groupe s’est progressivement agrandi autour de valeurs communes, afin de vivre au mieux leur vieillesse, avant de se lancer dans la création d’un lieu de vie commun. Premier défi : trouver le bon statut pour leur projet d’habitat. Une rencontre avec la Fédération française des coopératives d’habitants les convainc de choisir la coopérative d’habitants, une troisième voie entre propriété privée et location.

Le principe : regrouper des personnes voulant gérer et améliorer ensemble les logements qu’elles occupent dans un même immeuble.

« Nous leur avons présenté les valeurs piliers de la coopérative d’habitants, que sont la propriété collective, la non-spéculation immobilière et la gouvernance démocratique », explique Valérie Morel de la Fédération Auvergne-Rhône-Alpes.

« C’était les valeurs que nous défendions, et nous avions là le statut pour les mettre en pratique », se réjouissent les coopérateurs. Illustration sur la non-spéculation.

« Quand vous tapez EHPAD [établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, Ndlr] sur Internet, on vous invite à investir et on vous promet la rentabilité et des défiscalisations », note Patrick, agacé par cette surenchère.

« Dans notre projet, la valeur des parts sociales est indépendante de la valeur immobilière. »

Les coopérateurs sont propriétaires collectifs de l’immeuble : chacun amène des parts sociales. Mais si l’un d’entre eux quitte le logement, il part avec la valeur de la part sociale détenue au départ, quelle que soit la plus-value prise par l’immeuble.

« Notre slogan est plutôt : investissez en parts sociales avec la certitude de ne pas faire de bénéfices ! », plaisante Patrick. « Une personne égale une voix »

Le projet associatif des Babayagas à Montreuil, une maison de retraite autogérée, citoyenne et écolo, les fait réfléchir sur le mode de fonctionnement à adopter . Ils font le choix de l’autogestion et privilégient les valeurs démocratiques.

Accompagnés et conseillés par Habicoop, les adhérents de Chamarel créent en décembre 2012 la société par actions simplifiées (SAS) « Chamarel-Les Barges », du nom du quartier dans lequel se trouve le terrain proposé par la ville de Vaulx-en-Velin. La SAS – statut également adopté par les résidents du Village Vertical à Villeurbanne – permet de gérer le bâtiment dans l’attente de la légalisation du statut des coopératives d’habitants en Franve.

Par exemple, le vote n’est pas proportionnel au nombre de parts sociales détenues, mais basé sur le principe « une personne égale une voix ».

« En général, la décision est plutôt prise au consensus, et ça marche bien, observe Luc.Le consensus, ce n’est pas le plus petit dénominateur commun, mais souvent une troisième solution qui apparaît. »

« On a fait une sorte de pari, poursuit Patrick. Quand il y a un chef, les décisions peuvent se prendre plus rapidement. Nous, on prend un peu de temps pour arriver au consensus, mais avec la volonté que le résultat soit plus solide dans la durée. »

« Quand on m’a dit qu’il n’y avait pas de chef, ça m’a tout de suite plu ! » sourit Janine, qui rappelle que toutes les décisions sont prises lors des assemblées générales (AG) mensuelles de l’association. Entre chaque AG, les membres s’investissent dans des commissions – « bâti », « communication », « recherche de subventions », « éducation populaire », etc.

« Normalement, je n’aime pas les réunions car c’est toujours les mêmes qui parlent, relève Hélène. Mais là, il y a des demandes de prise de parole, une écoute, ça donne confiance et on peut trouver sa place. » Des murs en paille plus résistants au feu que du béton En ce début d’année 2016, les réunions se multiplient.

« C’est la course avec le chantier et les rencontres avec les artisans pour les devis », confirme Janine. Plutôt que de confier leur projet à un promoteur immobilier, les coopérateurs ont décidé d’être eux-mêmes les maîtres d’ouvrage. Ils ont choisi leur bureau d’études et les architectes, en fonction de leurs capacités d’écoute et de leur sensibilisation à l’écologie.

Pour pouvoir peser sur les décisions techniques, les adhérents de Chamarel se sont formés à l’éco-construction, aux côtés de l’association Oïkos. « Nous avons compris que la base d’un bâtiment écologique était l’enveloppe (l’isolation) du bâti, son orientation et le réel savoir-faire des professionnels », résument-ils [5]. L’abonnement à des revues spécialisées comme La Maison écologique et des visites de chantier – parmi lesquels Le Toit vosgien, un bâtiment de sept étages en isolation paille – ont complété leurs connaissances.

« Ils sont motivés et motivants ! », confirme l’architecte Stéphane Peignier, de la société Arketype. Aux côtés de son collègue Clément Bel, doté de plusieurs expériences en habitat participatif, ils se lancent, avec Chamarel-Les Barges, dans le plus haut bâtiment isolé en paille en région Rhône-Alpes.

Plusieurs obstacles ont déjà été surmontés. Un bureau de contrôle a par exemple refusé de valider comme coupe-feu des enduits terre sur paille, faute d’homologation française. Au terme de nombreuses heures de réunion, un nouveau bureau de contrôle a finalement accepté une homologation anglaise.

« Les tests ont révélé une tenue au feu de 130 minutes, plus que n’importe quel mur en béton ! » pointe l’architecte Stéphane Peignier. Une ténacité récompensée. Une construction écologique adaptée aux personnes vieillissantes Outre l’isolation paille dans la majorité du bâti, les futurs résidents ont choisi des appartements traversants, de la lumière naturelle dans toutes les pièces et dans l’escalier pour inciter à l’emprunter, et une façade principale au sud. Le résultat transparaît sur les plans affichés à l’entrée de l’association.

L’immeuble de quatre étages comprendra quatorze T2 de 45 mètres carrés, deux T3 de 63 mètres carrés ainsi que des espaces collectifs au rez-de-chaussée, dont deux chambres d’amis, une salle commune avec cuisine, un atelier bricolage, une buanderie, un bureau pour l’association Chamarel.

« On a même prévu un local à vélos que l’on appelle entre nous “garage à déambulateurs” », lance, amusé, Patrick. Les coopérateurs ont également décidé que tous les appartements seraient identiques (double orientation, équipement cuisine similaire, etc.) dans un souci d’équité. « Les coopérateurs se sont tout de suite posé la question de l’adaptabilité du logement aux problématiques du vieillissement et du handicap », ajoute Valérie Morel d’Habicoop.

Ils ont notamment prévu des portes larges et coulissantes, et des facilités d’adaptation dans le temps... « On veut faire quelque chose qui puisse être fonctionnel pour les personnes vieillissantes », confirme Janine. L’emplacement du bâti garantit également une facilité d’accès aux transports en commun, commerces et services.

En revanche, les contraintes budgétaires les ont amenés à différer la mise en œuvre de certains choix qui leur tenaient à cœur, comme la récupération de l’eau de pluie ou l’installation de panneaux photovoltaïques pour l’électricité. Quand une banque accorde un emprunt sur 50 ans à des personnes âgées...

De la ténacité, il en aura aussi fallu pour le montage financier du projet, d’un coût total de 2,46 millions d’euros [6]. Chaque futur résident doit apporter entre 25 000 et 30 000 euros [7]. À ces apports personnels s’ajoutent quelques subventions, notamment de la région, et trois emprunts d’un montant total de 1,7 million d’euros [8]. « C’est fabuleux comme montage, s’enthousiasme Luc.

Des personnes âgées ont réussi à emprunter 75 % du coût total sur 50 ans ! Les bailleurs ont fini par accepter car ce projet leur fait de la pub. » « Je me souviens de la première fois où j’ai parlé du projet à mon banquier, renchérit Patrick, la soixantaine. Je lui ai dit qu’on avait un super projet, mais qu’il fallait emprunter 2,5 millions d’euros sur 50 ans...

Le mec a toussé ! » Les sociétaires anticipent également l’avenir. La redevance mensuelle (environ 800 euros pour un T3 et 600 euros pour un T2), sert à rembourser les prêts contractés par la société coopérative.

Une partie de cette redevance (environ 30 %) est récupérable à terme, c’est en quelque sorte une épargne obligatoire qui permet à la coopérative d’équilibrer l’opération dans le temps, en intégrant des réserves de trésorerie permettant de maintenir le bâtiment en bon état, de faire face à d’éventuels non-paiement de loyer, à la vacance prolongée d’un logement par exemple.

« Cette redevance assure une sécurité pour les bas revenus, sans mauvaise surprise dans les vingt ans qui viennent », précisent les coopérateurs. Un lieu ouvert, empreint d’éducation populaire À mesure que les travaux avancent, les coopérateurs envisagent de faire de leur bâtiment une vitrine.

« Nous voulons proposer des visites à nos futurs voisins, à des écoliers, des lycéens, des étudiants, des enseignants, des élus », confient-ils. Leurs yeux brillent lorsqu’ils évoquent leur rencontre avec les étudiants d’architecture de Vaulx-en-Velin, ainsi qu’avec les enfants d’une école primaire avec lesquels ils ont échangé (voir la vidéo ci-dessous).

Ces derniers mois, ils ont multiplié leur participation à des ciné-débats et des conférences. « On a vraiment envie que notre expérience puisse servir d’appui à d’autres, que ce lieu fasse réfléchir. »

Ils sont également à l’initiative des deuxièmes « rencontres nationales du vieillir ensemble, mieux et autrement », qui se sont tenues en mars 2015 [9]. Pour l’heure, huit coopérateurs se sont engagés à devenir de futurs habitants. Une vingtaine d’autres sont sociétaires et soutiennent le projet, comme Hélène, qui a encore besoin de mûrir sa décision.

« Pour habiter ici, il faut être adhérent de l’association pendant au moins six mois, et que chaque partie se connaisse », tient à préciser Patrick. Personne ne doute de l’intérêt que suscitera leur projet. En Suisse, en Norvège et au Québec, les coopératives d’habitants sont légales, et les listes d’attente s’allongent.

« Plus on avance et plus ça devient concret, plus les gens nous disent qu’ils en ont marre d’être des anonymes dans un bâtiment », observe Jean. Alors que quatorze des seize logements seront en prêt locatif social (PLS), une discussion s’amorce autour de la mixité sociale de leur futur lieu de vie.

« Notre problème à Vaulx-en-Velin, ville la plus pauvre du département du Rhône, c’est de faire venir des riches. D’ailleurs, vous en avez déjà rencontré, vous, des coopératives de riches ? »