Fandeloup

Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir. Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine . Je continuerai à construire, même si les autres détruisent. Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre. Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité. Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte. Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent. Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes . Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur. Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse . J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter.. Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés. Car au milieu de la désolation, il y aura toujours un enfant qui nous regardera, plein d’espoir, attendant quelque chose de notre part et même si nous sommes au milieu de la tourmente, le soleil surgira toujours de quelque part et au milieu du désert poussera une plante. Il y aura toujours un oiseau qui chantera pour nous, un enfant qui nous sourira et un papillon qui nous fera cadeau de sa beauté. Mais… si un jour tu vois que je ne marche pas, que je ne souris pas ou que je me tais, alors approche-toi seulement de moi et donne-moi un baiser, tiens-moi dans tes bras ou offre-moi un sourire. Ce sera suffisant, car j’aurai sûrement oublié que la vie m’a accablé et m’a surpris pendant un moment. Seulement un geste de ta part me fera retourner à mon chemin. Ne l’oublie jamais

Quand on se retrouve plongé dans un tourbillon d'énergie indésirable et nocive, il n'y a rien de mieux que la nature, la solitude et le silence pour retrouver la sérénité et la paix qui émergent du plus profond de notre être. Pour demeurer centré,au milieu de la tourmente, il nous faut agir avec détachement et apprendre à "observer" sans "absorber".

Petite fille aux yeux tristes, j'aimerais tant les voir briller ces yeux! J'aimerais vivre les évênements à ta place, mais cela m'est impossible. Pas facile pour l'instant, mais un jour tu comprendras et tu apprécieras, ne t'en inquiète pas! Si tu acceptes l'aide qui se place sur ton chemin, tu verras... ce sera de plus en plus facile. Tu sais, faire confiance à la vie c'est vivre et remercier Dieu à chaque jour pour ce que tu reçois. Regarde et admire ces champs pleins de fleurs. Elles se laissent aller au gré du vent et elles ne manquent de rien. Souvent, une brise légère les fait valser. Parfois... des frissons les parcourent entièrement, mais, à chaque jour le soleil vient les réchauffer de ce vent trop glacial. Un autre jour, madame la pluie viendra leur donner à boire. Parfois et souvent même, elles se feront piétiner, mais, elles restent là. Pour quelques temps elles disparaîtront sous cette neige qui les recouvrira, et... avec le soleil qui revient toujours, ces fleurs montreront à nouveau leurs couleurs, leurs ténacités malgré toutes ces intempéries. Comme ces fleurs, tu as à te tenir debout malgré toutes ces blessures, car toujours, tu seras protégée toi aussi. Une énergie d'amour émanera de tes yeux et des gens t'admireront voyant leur éclat. Abreuve-toi à cette source d'amour intérieure qui coulera à jamais rien que pour toi ! De jour en jour tu seras plus belle et fière de toi, parce que tu auras su rester forte et courageuse malgré toutes ces épreuves. Accepte de vivre ces moments... Laisse-toi guider... La vie te mènera loin, très, très loin car elle connaît la trace à suivre. Va ton chemin ! Fais confiance... comme ces fleurs!

Chercher l'invisible de toute chose, comme les abeilles butinant les fleurs, s'éloigner de la source, sortir de son confort, étendre les bras, ouvrir son coeur, accumuler le nectar, l'âme des choses, pour l'emporter dans cette grande Ruche qu'est notre Imagination. Faire fi des briseurs de rêves, les laisser à leurs triste morale, et s'élever.... bien au delà

A TOUS

Hé toi, viens un peu par ici...

Il était une fois un grand jardin, le grand jardin de ma vie. Il avait jailli, un jour d’hiver, au détour d’une rencontre. Le papa jardin et la maman jardin avaient fait ce qu’ils croyaient le mieux à faire pour ce petit jardin inattendu. Ils lui donnèrent de l’engrais, lui apportèrent leur présence, lui proposèrent leurs attentes et leurs demandes. Ils surveillaient jalousement les pousses. Si d’aventure quelque herbe folle poussait là, elle était aussitôt arrachée. Il fallait que tout pousse droit. Sinon, que diraient « les autres » ? Peu de mots étaient échangés. Pour ces parents là, il n’était pas nécessaire de parler, d’exprimer. Ils avaient la croyance que tout se vit en silence, à l’intérieur, à l’abri de l’extérieur. Et le petit jardin avait grandi, comme cela, sans poser de questions, en jardin obéissant, sans repères, sans mots pour se dire, sans être entendu. Plus tard, devenu grand, le jardin rencontra un jardinier extraordinaire qui avait dans son sac de fabuleux outils.

Ces outils s’appelaient :

- oser se dire,

- oser dire non,

- oser recevoir,

- oser demander,

- se relier à soi,

- se relier aux autres,

- se relier à son histoire,

- utiliser les symbolisations,

- ne pas vouloir agir sur l’autre,

- agir à son bout de la relation,

- et d’autres encore…

Enfin le jardin sentit la vie venir en lui, belle, possible. Dans sa terre, il retrouva ses demandes jamais dites, ses désirs jamais dits, ses besoins. Il entendit, derrière les souffrances, les blessures encore ouvertes. C’était tout cela qui faisait mal, qui empêchait les racines d’aller plus loin, vers l’eau, vers la vie. Les choses changèrent quand le jardin s’autorisa enfin à être « l’auteur » de sa vie… Des fontaines jaillirent et arrosèrent la terre. Cette terre pouvait enfin laisser venir en elle un autre regard, d’autres possibles… Avec, au plus profond du cœur de ce jardin,une infinie yendresse, claire comme l’eau de la fontaine au printemps, lumineuse comme le soleil d’été, chaude comme l’amour offert une nuit d’hiver, légère comme un vent d’automne quand le soir tombe, une douce tendresse pour le jardinier de la vie.

À simplement regarder les insectes, les fourmis, les abeilles, tous ces animaux innocents, j'éprouve très souvent une forme de respect pour eux. Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont aucune religion, aucune constitution, aucune police, rien. Mais ils vivent en harmonie dans la loi de l'existence, la loi de la nature

C'est en changeant son propre regard sur le monde que l'on peut faire changer le évênements. Nous sommes le seul frein sur notre chemin, transformer l'épreuve en sens positif nous permet d'en tirer profit. Notre pouvoir essentiel est dans le lâcher prise, chacun est responsable de ce qu'il laisse venir en lui; dans chaque situation vécue, se trouve un cadeau à nous de le déballer ou de le laisser fermé. Mais c'est en l' ouvrant qu'on apprend à se dépasser à se libérer à grandir et aller de l'avant ... Ne pas être son propre prisonnier, décider de ce qui ne nous atteindra plus, abandonner ce qui nous dérange, jeter l'émotion et fermer la poubelle, se faire Spectateur, laisser toutes choses venir à nous, avec persévérance et sans acharnement

Apprends à donner de ton Silence à celui qui ne comprend pas tes mots. Accueille la solitude comme un vaste apprentissage, apprentissage de la vie, de la liberté de penser. Ressens le feu et l'énergie, savoir que tout est à apprendre, surtout de l'autre ... Partage le mystère de l' autre sans vouloir connaître son secret, liberté d'aimer ... liberté de choisir.. Laisse l'autre libre, fuis les hommes dans leur volonté de faire des noeuds, tourne le dos à l' intolérance, l'intensité est silencieuse.. Ouvre lui la Porte