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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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goélands

Publié à 14:56 par fandeloup Tags : oiseaux sur france paris
goélands

Paris : les goélands attaquent les drones de la police

Les oiseaux marins ont entravé à plusieurs reprises le vol des engins de surveillance dans la capitale. Les spécialistes cherchent une parade. Une dizaine d’incidents entre goélands et drones aurait été recensée, dont l’un encore le week-end dernier, lors de l’acte 32 des Gilets jaunes.

Une dizaine d’incidents entre goélands et drones aurait été recensée, dont l’un encore le week-end dernier, lors de l’acte 32 des Gilets jaunes.

Christophe Sidamon- Le dossier paraît sensible. Après une journée et demie de réflexion, la préfecture de police (PP) de Paris a rendu un avis défavorable à notre demande. Nous cherchions à obtenir des informations sur des attaques de drones policiers dans la capitale par des goélands. Plus audacieux encore, nous sollicitions un entretien avec un télépilote ou un responsable de la direction des services techniques et logistiques (DOSTL), l'unité de la PP chargée de l'utilisation de ces engins volants. Niet.

La crainte d'être moqué ? Ou la peur de dévoiler des informations sur une activité encore discrète de la police ?

Selon des sources concordantes, plusieurs drones de la préfecture de police de Paris ont essuyé ces derniers mois la colère de ces oiseaux au bec jaune, des goélands de grande envergure. Environ une dizaine d'incidents aurait été recensée par la DOSTL, dont l'un encore le week-end dernier, lors de l'acte 32 des Gilets jaunes. Ce samedi-là, des oiseaux marins auraient été aperçus à proximité du drone de la PP qui survolait la manifestation. Une simple tentative d'intimidation… Le télépilote aurait fait atterrir son appareil pour éviter tout risque de collision.

Depuis plusieurs mois des conseils de vigilance ont été transmis aux opérateurs chargés de guider à vue ces engins volants. Au cours des attaques, aucun drone, parmi la petite quinzaine d'appareils opérationnels que compte la PP, ne serait tombé à terre ni même n'aurait été heurté, selon une source proche du dossier. « Soit les télépilotes les ont fait atterrir en urgence, soit ils ont trouvé un autre terrain d'envol, explique un proche du dossier. Le risque, c'est que ces drones soient heurtés par les volatiles au risque de tomber. Mais nous sommes très vigilants », rapporte un connaisseur du dossier. «Ils les prennent pour des prédateurs»

La fréquence des attaques correspond à la période de nidification – mars à mai — de cette espèce, dont on compte plus d'une centaine de couples à Paris , selon Frédéric Malher, délégué régional pour la Ligue de protection des oiseaux (LOP) d'Ile-de-France. « Ils n'en veulent pas aux drones en tant que tels, explique-il, pédagogue. Ils les prennent pour des prédateurs et cherchent simplement à protéger leur territoire et leurs œufs. »

Aucun esprit de vengeance donc de la part de ces oiseaux marins pourtant eux-mêmes victimes de drones. En effet, plusieurs municipalités en France, notamment la ville de Nice (Alpes-Maritimes) ont recours aujourd'hui à des drones pour lutter contre la prolifération des gabians, comme on les appelle dans le Midi. Les engins volants pulvérisent leurs œufs d'un liquide stérilisant. Mais pas à Paris , où peu d'habitants dénoncent la nuisance sonore et les salissures des goélands.

Néanmoins la PP n'apprécie que très modérément l'esprit grégaire de ces oiseauix qui, faute de falaises et d'embruns marins, nichent à proximité de la Seine, sur les terrasses en graviers et les toits d'immeubles. Les goélands ne seraient d'ailleurs pas la seule espèce à s'attaquer aux appareils de la PP. Récemment un drone aurait été victime d'une « horde d'oiseaux non identifiés », selon l'expression d'un fonctionnaire de la PP alerté sur l'incident. Peut-être des corneilles…

Des drones utilisés par la BRI Difficile de connaître les missions au cours desquelles les drones ont été contrariés. Les engins volant de la PP évoluent dans un certain brouillard législatif. Ils sont utilisés pour des fonctions de surveillance lors de manifestation de voie publique ou d'opération de maintien de l'ordre. Mais ils servent aussi à la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) lors d'opération avec prise d'otage avant de donner l'assaut.

détecteur

Publié à 11:08 par fandeloup Tags : article maison sur bonne vie france chez divers centre pouvoir
détecteur

 Le Bracelet détecteur de chute, qu'est-ce que c'est ? Le bracelet détecteur de chute : un matériel utile mais pourtant méconnu

La téléassistance désigne les divers dispositifs destinés à faciliter le maintien à domicile des personnes en situation de perte d'autonomie. Cela peut être une situation temporaire ou permanente.

La chute à domicile chez les personnes âgées représente le principal risque d'hospitalisation pour les personnes âgées. C'est la première cause de décès accidentel chez les seniors.

 Plus le temps passé au sol est important, plus les conséquences sur le corps seront dures et irréversibles. Il a aujourd'hui plus de 3,5 millions de seniors de plus de 80 ans en France, et dans 20 ans 1 français sur 3 aura plus de 60 ans. Ce qui fait de la perte d'autonomie un enjeu national. Tomber sans réussir à se relever peut avoir des conséquences non négligeables (séquelles physiques et psychologiques, hospitalisations,...). Le temps d'intervention est donc crucial pour réduire les risques de complications.

Cependant, la téléassistance est souvent (et à tort) associée à la fin de vie. Il est donc important que le matériel soit performant ET esthétique. Ainsi, cela contribue à déstigmatiser les seniors concernés. Les solutions de téléassistance préservent la mobilité des personnes âgées et leur permet de bien veillir en toute sécurité à la maison. Un kit de téléassistance au complet : Gamme objets connectes teleassistance personnes agees

Le bracelet anti chute, est-ce fiable ?

Le bracelet détecteur de chute est relié au kit de téléassistance. Il détecte tout seul les chutes lourdes (malaise avec perte de connaissance par exemple... à ne pas confondre avec la chute dite "molle" où l'on tombe progressivement en essayant de s'accrocher à une chaise ou un meuble...), ce qui permet d'alerter les secours de suite si l'on perd connaissance. La personne peut tout de même annuler l'appel en faisant un mouvement ample avec son bras.

A partir du moment où la chute est signalée, les opératrices du centre de téléassistance peuvent dialoguer avec la personne via le haut-parleur. On parle de "télécommande du téléphone" ou "capteurs de chute personnes âgées". Si elles n'obtiennent aucune réponse, les secours sont prévenus dans les minutes qui suivent la chute à domicile. Comment fonctionne un "bipeur pour personnes âgées" ? Les bracelet pour personnes âgées détecteurs de chute fonctionne grâce à un accéléromètre placé dans le bracelet.

S'il détecte une perte de verticalité, l'alerte est donnée et les chargés d'assistance interviennent. Par exemple, si une chute se produit et que le porteur ne se relève pas après 20 secondes, le bracelet se met à vibrer et l'alarme est envoyée. Le bracelet se porte au poignet en permanence. Il faut obligatoirement préférer les bracelet détecteur de chute qui sont résistants à l'eau, afin de pouvoir le garder sous la douche.

Le bracelet détection de chute, qu'en est-il du design ? est-ce joli à porter ?

Depuis quelques mois, les fabriquants proposent de nouvelles couleurs pour faciliter l'acceptation du dispositif par les personnes âgées. Ce sont des produits qui pour être efficace doivent être portés ; et pour être portés, ils doivent obligatoirement être esthétiques et beaux. Voici à quoi ressemble un détecteur de chute pour personnes âgées aujourd'hui : detecteur chute personne agee chute detecteur seniors

Combien coûte un "bracelet d'urgence pour personnes âgées" ?

Les offres de téléassistance proposent des tarifs d'environ 15 à 30€ TTC par mois comprenant le détecteur de chute. Le bracelet détecteur de chute est en géréral une option dans l'abonnement (attention à bien prendre un abonnement sans engagement de durée).

Les opérateurs les plus serieux vous proposeront une période d'essai d'un mois au minimum afin de vous assurer de la fiabilité du dispositif ainsi que la bonne acceptation du bracelet détecteur de chute par son utilisateur. En effet, les personnes âgées sont souvent un peu perdues au départ lorsqu'on leur propose de s'équiper (hésitation, refus, manque de confiance avec la technologie). Mais avec une approche douce et intuitive, l'adoption du dispositif est facilitée.

NB : ce service est éligible à un crédit d'impôt de 50%. Ce qui signifit tout simplement que pour 100€ dépensés en 2018, il vous sera déduit ou crédité 50€ sur vos impôts en 2019. Il suffit de déclarer les 100€ dépensés sur votre déclaration de revenus 2019. (Les montants sont donnés à titre d'exmple.)

 Un pendentif "collier de secours" avec appui mécanique est généralement fourni avec !

Renard

Publié à 10:17 par fandeloup Tags : chien
Renard

Voici un "renard gris d'Amérique" appelé également "renard des arbres". Il est le seul canidé (avec le chien viverrin) à être capable de grimper aux arbres.

bravo

Publié à 10:09 par fandeloup Tags : nature
bravo

En mai 2019, un groupe de militants antispecistes a détruit 49 tours de chasse se trouvant à proximité de la ville de Namur, en Belgique. Le but de ce type d'actions est de créer des dommages aux chasseurs afin de les empêcher de tuer. La chasse n'est absolument pas un moyen de régler quoi que ce soit. Les chasseurs créer une situation de déséquilibre dans la nature juste pour avoir une excuse pour intervenir et tuer les prédateurs. Ils introduisent également des proies. Ils les gardent enfermés et ils les libèrent en forêt pour les tuer. La vérité est que les chasseurs ont besoin d'une excuse pour légitimer le fait qu'ils tuent des êtres de séditieuses pour le plaisir. Tant qu'il y aura des chasseurs, il y aura des militants pour les suivre.

orques

Publié à 09:31 par fandeloup Tags : oiseaux
orques

Quoi d'autre à faire quand vous êtes un prédateur Apex coincé dans un bassin artificiel dans le seul but de divertir pour enrichir vos geôliers ! Cette orque a trouvé un moyen pour se distraire et un peu plus de nourriture, en régurgitant le poisson congelé qu'on lui a donné, cela attire les oiseaux marins. Les orques régurgitent parfois leur nourriture juste pour jouer avec. Ce poisson, utilisé comme appât, passe le temps dont cet épaulard dispose dans cette cuve qui ne ressemble en rien à son environnement naturel. Il n'y a même pas de courants sous l'eau. Juste une piscine chlorée avec exactement les mêmes visages et les mêmes choses à voir année après année. Boycottez ces lieux, n'achetez pas de ticket d'entrée ! Respectez tous les individus qui partagent cette planète avec nous !

salade

Publié à 09:03 par fandeloup

dragon

Publié à 08:57 par fandeloup Tags : maison sur vie monde mer homme chez presse amis femme mort animaux enfant animal
dragon

Indonésie : menace sur le dragon de Komodo, le plus grand lézard au monde

Il a beau mesurer 3 m et peser 90 kg, le fameux lézard indonésien joue aujourd’hui sa peau. De Jennifer S. Holland Un dragon se promène près du village de Komodo. Dans les zones protégées et d’habitat sauvage, mal délimitées, les rencontres entre les habitants et les varans sont inévitables.

 Comment capturer un dragon ?

Égorgez une chèvre. Puis recrutez quelques amis assez costauds pour porter trois pièges en acier longs de 3 m et crapahuter sur quelques kilomètres avec des sacs de viande de chèvre sur le dos, à travers des collines qui vous scient les jambes. Oubliez les 30 °C et l’humidité où vous baignez telle une boulette de viande à la vapeur.

Installez le premier piège, placez­y des morceaux de viande et accrochez quelques sacs en l’air pour parfumer l’atmosphère.

Marchez encore quelques kilomètres. Posez un autre piège.

Refaites 5 ou 6 km. Même topo. Rentrez au camp. Renversez­vous un seau d’eau froide sur la tête. Dormez. Les deux jours suivants, rendez visite aux pièges matin et après­midi. Ils seront sans doute vides mais, avec de la chance, en vous approchant, vous l’apercevrez enfin : le plus grand lézard du monde, un géant à la face grimaçante. Le dragon de Komodo.

Cette tactique a été conçue par Claudio Ciofi, biologiste à l’université de Florence, un homme doux et mince, proche de la cinquantaine. Il est arrivé en Indonésie en 1994 pour finir sa thèse sur la génétique des dragons. Voir de près ces antiquités vivantes l’a mis en transe. Les autres scientifiques n’y portaient guère attention

« Je m’attendais à trouver un organisme dédié à l’étude des dragons, se souvient Ciofi. Ceux­ci sont aussi charismatiques et intéressants que les tigres et les orangs­outans. Mais là : personne. Les dragons de Komodo étaient tout seuls. » Ciofi a alors élargi ses recherches pour comprendre tous les aspects de la vie du dragon. Avec une tranquille obstination et l’aide de collaborateurs indonésiens et australiens de premier ordre, il nous a fourni l’essentiel de nos connaissances sur l’espèce. Il travaille désormais à en améliorer les chances de survie face aux périls du XXIe siècle.

Le dragon a beau atteindre 3 m de long et 90 kg, il n’en est pas moins vulnérable aux problèmes modernes qui affligent tant d’animaux – de la perte d’habitat au changement climatique. Même si un parc national et trois réserves protègent les dragons, l'espèce est en déclin, selon les scientifiques. Des changements environnementaux et l'empiétement des populations humaines réduisent aussi son habitat.

 Les varans (du nom de la famille des dragons) ont déjà survécu à bien des bouleversements. Le dragon de Komodo (Varanus komodoensis) serait apparu il y a 5 millions d’années, mais son genre remonte à 40 millions d’années. Et ses ancêtres dinosauriens vivaient voilà 200 millions d’années. Il est le lézard dans toute sa splendeur : il se prélasse au soleil, chasse, mange des charognes, pond, veille sur ses œufs et ne se soucie plus de parentalité après l’éclosion. Il vit en général 30 à 50 ans, le plus souvent en solo, sur un bout de terre étonnamment restreint : quelques îles de l’archipel indonésien, en Asie du Sud-Est.

Des terres volcaniques accidentées avec des savanes de palmiers, des prairies et, en altitude, des couronnes de forêts. La plupart du temps, cet habitat est aussi marron que la peau du dragon. La mousson n’offre qu’une brève parenthèse verte. Chasseur vorace, le dragon de Komodo peut faire des pointes à 19 km/h. Il piège sa proie, souvent lui déchire les tissus les plus tendres (au ventre, en général) ou la blesse à une patte.

Le dragon, à sa façon, crache aussi le feu. Sa gueule dégouline d’une bave venimeuse anticoagulante : une fois mordue, sa victime saigne vite à mort. La bête blessée qui parvient à fuir attrapera sans doute des microbes dans des trous d’eau, provoquant des infections. D’une façon ou d’une autre, la mort est quasi certaine. Et le dragon peut se montrer très patient. Les varans sont aussi des charognards, des opportunistes sans cesse en quête de nourriture – morte ou vive. Manger un cadavre réclame moins d’efforts que chasser et les dragons détectent l’odeur d’une carcasse pourrissante à des kilomètres de distance.

Étant peu difficiles sur le choix des morceaux, ils ne laissent pas beaucoup de restes. Malgré ses habitudes un rien rebutantes, le dragon ne suscite pas forcément peur et dégoût chez les insulaires. Au village de Komodo, je grimpe sur l’échelle en bois tordue d’une maison sur pilotis pour rendre visite à Caco. Ce petit vieillard à lunettes, qui pense avoir 85 ans, est un gourou des dragons, m’a dit mon guide. Un titre que l’ancien ne récuse pas. Je lui demande comment les villageois perçoivent les dragons et les dangers que ceux-ci représentent.

« Ici, les gens considèrent que cet animal est notre ancêtre, me répond Caco. Il est sacré. » Il ajoute que, jadis, quand des habitants de l’île tuaient un cerf, ils laissaient la moitié de la viande en offrande à leur parent écailleux. L'odeur de nourriture a attiré un petit dragon dans les cuisines des bureaux du parc national de Komodo. La peur du bâton l'en fera sortir. Les agresseurs récidivistes sont déplacés d'autorité mais reviennent souvent sur leur territoire.

 Puis les choses ont changé. Il n’existe pas de chiffres fiables, mais la population de dragons a semble-t-il décliné lors du dernier demi-siècle. Sous la pression des défenseurs de l’environnement et en raison de la valeur économique du tourisme lié au dragon, le gouvernement a placé l’espèce sous protection. En 1980, la plus grande partie de l’habitat du dragon est devenue le parc national de Komodo (PNK), incluant l’ensemble des îles de Komodo et de Rinca, et des îles plus petites. Trois autres réserves ont été ajoutées par la suite, dont deux sur l’île de Florès.

Au sein du PNK, les dragons sont protégés de toute agression humaine. Mais aussi leurs proies : il est interdit de tuer des cerfs. Les villageois ne peuvent donc plus en offrir la viande. Ce qui, pour certains, a rendu la cause des dragons quelque peu irritante. Les attaques contre des hommes sont rares. Mais la presse s’est récemment fait l’écho de certaines. L’an passé, un dragon de 2 m s’est aventuré dans un bureau, dans le PNK, et a mordu deux gardes forestiers à la jambe (évacués par avion à Bali pour un traitement anti-infectieux, les gardes s’en sont sortis).

Et une femme de 83 ans s’est battue avec un dragon de plus de 2 m, lui assénant des coups de pied bien placés et de son balai maison. L’animal l’a mordue à la main : trente-cinq points de suture. D’autres incidents ont connu une fin tragique. En 2007, dans un village, un dragon a attaqué un enfant qui avait quitté un match de football pour aller se soulager dans les bois. Le petit Mansur est mort, saigné à blanc.

Désormais, si un dragon s’approche ou tourne autour du bétail, les villageois lui crient dessus et lui lancent des cailloux. « Ceux qui côtoient les dragons sont habitués à vivre avec eux, résume Claudio Ciofi. Vous pouvez bien chasser un écureuil qui vient voler votre repas. Ils font pareil avec les dragons. » Quant aux varans qui ont commis des agressions, le gouvernement les a déplacés.

Mais, souvent, les animaux reviennent chez eux. Le premier homme à avoir vraiment observé les dragons de près est Walter Auffenberg, un conservateur du muséum de Floride. En 1969- 1970, il a campé sur Komodo pendant treize mois avec sa famille. Laquelle était étonnamment détendue à l’idée de vivre aussi loin et à la dure au milieu d’animaux mortels. Tout en emballant lait en poudre et chocolat, sa femme Eleanor racontait à un journaliste local que sa meilleure amie la croyait folle. « Folle, peut-être. Mais inquiète, non. »

Et d’ajouter que la vie dans une grande ville pouvait être plus terrifiante. Les mois de pluie, de décembre à mars, suffisent à entretenir les forêts où viennent les proies du dragon. Ce vieux varan, sur l'île de Rinca, devient sans doute trop faible pour chasser. Un dragon de Komodo peut atteindre 50 ans.

 Sur le terrain, Walter Auffenberg a décrit des dragons curieux qui entraient dans son affût. Une langue a tâté son magnétophone, son couteau, son pied. Pour que l’animal déguerpisse, Auffenberg lui a tapoté la tête avec un stylo. Apparemment, ça a marché. Un autre « s’est étiré dans l’ombre et, à moitié endormi, a enroulé sa patte avant autour de ma jambe ». Auffenberg est parvenu à le faire partir sans incident.

Dans les années 1970, la survie des varans de Komodo n’inquiétait pas vraiment Auffenberg. Aujourd’hui, les scientifiques se demandent : ces sauriens peuvent-ils subsister ? Leur sauvegarde dépend en particulier de la gestion des terres. À Florès, malgré les réserves naturelles, les habitants pratiquent le brûlis afin de libérer des terrains pour le jardinage et les pâturages. Ce qui fragmente l’habitat du dragon. Prisés des varans, le cerf et le cochon sont encore chassés par certains insulaires – et aussi par les chiens sauvages.

Les scientifiques soupçonnent ces derniers de chasser, voire de tuer les jeunes dragons qui, ayant passé leur première année dans les arbres, en hauteur, descendent ensuite à terre. Les dragons de Florès sont ainsi coincés entre les villages, les cultures, la mer et les chiens. De là une réduction de l’espace vital et du nombre de proies. Et donc, à terme, moins de dragons. Si un changement climatique affectait le paysage, les dragons seraient mal armés pour y faire face. Avec moins de 5 000 individus épar- pillés dans un petit nombre d’îles, la diversité génétique se réduit, ce qui limite leur capacité d’adaptation, expliquent Claudio Ciofi et Tim Jessop, écologue à l’université de Melbourne, qui étudie les dragons depuis dix ans.

Ciofi, Jessop et leurs collègues indonésiens ont attrapé et marqué un millier de dragons, pré- levant des échantillons d’ADN sur près de 800. Ils ont ainsi beaucoup appris sur les effectifs, les ratios mâles/femelles, les taux de survie et les réussites de reproduction. Et constaté à quel point les populations sont consanguines. Les différences génétiques qu’ils ont relevées ne sont pas de celles qui se remarquent à l’œil nu, comme des dents plus grandes ou des queues plus épaisses.

Ce sont plutôt des variations de code a priori insignifiantes, mais cruciales pour savoir qui va mourir et qui va survivre. C’est là que le jeu des appariements intervient : il faut comprendre comment déplacer des animaux d’un groupe à l’autre en s’assurant que les nouveaux venus ne sont pas liés aux autres sur le plan génétique. En cas de baisse significative des effectifs, une approche plus radicale serait d’expédier des animaux dans des zoos pour renforcer le réservoir génétique.

En Indonésie, la première reproduction de dragons en captivité remonte à 1965. Depuis, les efforts en ce sens ont été couronnés de succès. Aujourd’hui, environ 400 dragons vivent dans des zoos du monde entier. Cependant, avertit Jessop, « nous pourrions être en train de rompre les principes de l’évolution, en perturbant le chemin naturel sur lequel se trouvent les animaux . Certaines personnes y sont réticentes. » De plus, les programmes de transplantation d’animaux « ne marchent que la moitié du temps ».

La transition du zoo vers la vie sauvage est également loin d’être facile. Et rien ne garantit que mettre ensemble des adultes donnera une descendance, ou même que les dragons pourront survivre à long terme dans des habitats protégés de façon aussi imparfaite.

ventilateurs

Publié à 17:49 par fandeloup Tags : cadre fille place enfants monde marne
ventilateurs

Canicule dans le Val-de-Marne : il offre dix ventilateurs à l’école, l’inspection les retire

Un parent d’élève a voulu faire un don en cette période de canicule. Mais il a été refusé au prétexte que le matériel scolaire doit être homologué.

 Philippe Bouriachi ne décolère pas. Ce parent d'élève — par ailleurs référent EELV à Orly — à l'école maternelle Romain-Rolland, a constaté la hausse drastique des températures dans les salles de classe de l'établissement ces derniers jours. Il a donc décidé d'offrir, de sa poche, dix ventilateurs neufs pour chaque salle du groupe scolaire.

Coût total : près de 400 euros. Mais suite au passage d'un inspecteur de l'Education nationale, l'école lui a demandé de les retirer. « Ils ne seraient pas aux normes, explique Philippe Bouriachi. Mais dans la classe de ma fille, sans rideaux ni stores, il fait quarante degrés ! Hier, même les professeurs m'ont remercié. Au final, avec cette décision, ce sont les enfants qui sont pénalisés. » « Tout matériel est soumis à un règlement » Contactée, l'inspection académique du Val-de-Marne « loue »la démarche de Philippe Bouriachi, mais explique que le cadre réglementaire ne permet pas de l'autoriser.

« Tout matériel qui arrive dans une école du premier degré est soumis à un règlement en lien avec la commune, rappelle l'inspection académique. Et ce pour se prémunir de tout risque pour la sécurité des élèves et du personnel. »

Pour installer du matériel dans une école maternelle, poursuit l'inspection, des appels d'offres sont mis en place. Nul ne peut, même avec toutes les bonnes intentions du monde, déposer des ventilateurs dans les classes pour rafraîchir les élèves. Le passage au niveau 3 de la canicule n'y change rien.

« Ces ventilateurs sont certifiés 'Norme française', je ne vois pas ce qu'il faut de plus ! », s'indigne Philippe Bouriachi. Celui-ci devra passer récupérer les dix ventilateurs dans les jours à venir.

tristesse

Publié à 17:04 par fandeloup Tags : coupable sur chez photo belle animaux
tristesse

Il est vrai que pour nous chez Wolf Eyes l'ours polaire représente tous les animaux sauvages souffrants dans les zoos. Mais hélas ils sont des milliers à souffrir. Sur le site du zoo , il vous montre une belle photo ou les ours se font des "papouilles", la réalité est autre...( voir dans commentaire) Sur cette vidéo on peut y voir un ours qui présente un comportement stéréotypé sévère, pour faire simple, il est devenu" fou". L'ours répète toujours le même comportement et met sa patte droite dans le cercle qu'il a formé sur le mur à force de refaire ce geste. Le zoo est coupable de son état d’aliénation, il le sait mais n'en a cure ... Les caisses priment sur l'état de santé des animaux... Boycottez ces endroits !!! Vidéo faite fin avril 2019

https://youtu.be/FjB3mB6kdoY

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Publié à 16:39 par fandeloup Tags : moi message