Fandeloup

La météo de mon cœur est équivalente à celle du ciel... Souvent dans la dépression quand l'émissaire de mon sang déborde, pour en retrouver l'accalmie par l'oxygène qui irrigue les lobes de mon cerveau et quand j'ai la tête dans les nuages, c'est que mes yeux ne perçoivent pas encore la lumière ou que mon esprit se dissipe à l'horizon... Quand j'ai un coup de tempête, il ne fait pas bon d'y rester si près, je suis une tornade qui renverserait toutes les âmes, un raz de marée qui bouleverserait toutes les passions... Alors si vous me rencontrez quand ma météo n'est pas favorable, couvrez-vous bien...

Que votre sommeil réparateur soit peuplé de merveilleux songes ! Que la paix prenne place sur vous...

Telles ces hémorragies internes qui nous font pleurer en silence, chacun ses secrets, emmurés dans le mutisme sous combien de peau se cache la douleur ? On aborde fièrement nos cicatrices,on crois posséder le monopole de la souffrance.Ce mal-être chronique de nos douleurs que l'on trainent, dans les veines de nos plaies, nos ♥♥ les referment,on cri nos souffrances, celles qui a petit feu nous tue...mais souffrir sans pouvoir le dire, sans même pouvoir l'écrire,dans des drames silencieux, polémiques de douleur,la détresse n'a pas de couleur, a chacun son ghetto, enveloppant notre tristesse dans nos ♥♥ , chacun porte son fardeau, les ♥♥ se gèlent et prennent les faux semblant,comme asphyxié

La solitude est là, installée

Je suis perdue, là où la seule mélodie qui résonne est le battement de ce ♥ qui s'étouffe. J'ai fuis les bas-fonds de la foule avec l'espoir d'être tapé par la foudre, mais tout ce que j'ai construit s'écroule, tu y crois toi à ce que disent les autres sur l'amour

J'aurais aimé que tu comprennes, que tu me comprennes

Les flèches percent le corps, et les mauvaises paroles l’âme

J’aimerai être l'ange de ton sommeil .Te protéger jusqu'au réveil. Tendrement et tout en douceur ouvrir les portes de ton coeur et sans faire de bruit entrer dans tes rêves les plus enfouis .Je garderai précieusement la clé des plus profonds de tes pensées. Je dissiperais le brouillard qui détruit tous les espoirs et lorsque tu te réveilleras tu te souviendras, de tout l'amour que j'ai pour toi

Je m'accroche a des lambeaux d'espoir, des rêves fantomatiques, d’hypothétiques bonheurs qui ne sont que des leurres … je n'ai plus d'issus de secours nul lieu ou déverser toute cette souffrance sous forme de dérision exubérante le temps de reprendre un peu de courage comme on prend sa respiration en remontant d'une apnée … évacuer le trop plein de chagrin, de renoncement, frustrations …. trouver le courage de faire encore un pas en avant poser le pied porter le poids sur cette jambe pour soulever l'autre et avancer encore un pas, encore un pas, encore un pas … trouver la lumière l'apaisement ! garder la force de croire qu'au prochain pas elle sera là …

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