Fandeloup

85 médecins, pour la plupart généralistes et qui se définissent d’abord comme des médecins de terrain ont lancé hier un appel qui pourrait faire date en Limousin et a d’ailleurs été largement répercuté hier dans les médias nationaux.

Cet appel, lancé dans le cadre de la Semaine nationale pour les alternatives aux pesticides, interpelle les autorités régionales en leur demandant de s’engager pour une réduction de 50 % de l’usage des pesticides en Limousin à l’horizon 2020.

« Trop de signaux de danger sont au rouge, explique le Dr Michel Perinaud, porte-parole des médecins, dont le mouvement fait boule de neige depuis le mois dernier dans les cabinets médicaux des trois départements de la région. Cancers, maladie de Parkinson, troubles de la fertilité, troubles du développement neurologique chez des enfants exposés in utero et imprégnation générale de la population à ces produits, sont inquiétants du point de vue sanitaire et pas seulement environnemental. Même si cet aspect est évidemment incontournable et lié. Dans une région agricole comme le Limousin, avec des activités utilisant énormément de pesticides – la culture de la pomme pour ne citer que celle-là – il nous a semblé important de tirer la sonnette d’alarme et de préconiser la mise en place de mesures de précaution relativement simples comme par exemple des distances de sécurité avec les habitations pour protéger les riverains qui vivent à proximité de ces cultures ou encore favoriser des cultures biologiques près des cours d’eau eux aussi largement touchés par l’usage intensif des pesticides. » La France étant, pour rappel, le 3e utilisateur mondial de pesticides et le 1er en Europe avec 75.000 tonnes par an, 90 % de la population française est contaminée par les organophosphorés.

Permettre une transition écologiquePour les médecins signataires de l’appel, « la notion de faible dose n’est pas plus rassurante car de nombreux pesticides s’avèrent être des perturbateurs endocriniens soupçonnés d’une recrudescence d’infertilité dans la population française ». Pour eux « les mesures sont à prendre très vite et leur crainte serait le lancement d’une énième enquête qui viendrait se superposer à des enquêtes internationales aujourd’hui incontestées. Des liens ont en effet été établis en milieu professionnel agricole entre l’utilisation des pesticides et certaines pathologies : lymphomes, tumeurs cérébrales et cancers hormono-dépendants. Les liens entre maladie et pesticides sont d’autant plus difficiles à démontrer que près d’un millier de molécules a été mis sur le marché en France. Les risques liés à ces molécules ne peuvent être évalués faute de données toxicologiques et épidémiologiques suffisantes. »

Si l’an passé la maladie de Parkinson a été reconnue comme maladie professionnelle chez les agriculteurs, ce n’est qu’au terme d’un long combat. En attendant ces données – si elles arrivent un jour – les 85 se déclarent solidaires « des demandes d’interdictions d’épandages aériens, des collectivités territoriales signataires de la charte zéro pesticide et de toutes les initiatives qui permettront une transition écologique vers des filières agricoles n’utilisant pas de pesticides ».

Des chiens avec la peau sur les os laissés sans soins à tel point que l'on n'est pas capable de déterminer la race des animaux…» Le témoignage de Marie Dubos sur la société d'élevage du Nid des Flibustiers, à Montaigu-de-Quercy, est pour le moins accablant. Après avoir visionné des vidéos qui lui ont été transmises par des salariés de l'élevage et mené sa propre enquête sur place, cette responsable d'un refuge à Boé, a déposé récemment plainte auprès du procureur de la République de Montauban pour ce qu'elle qualifie comme des «actes de cruauté et de maltraitances sur animaux.» Une plainte visiblement prise aux sérieux par Marie-Françoise d'Esparbès-Serny qui a fait auditionner la semaine dernière la Lot-et-Garonnaise.

«Des dizaines et des dizaines de cadavres à l'équarrissage»

Ce qui surprend d'ailleurs le plus la défenseuse des animaux, c'est que personne n'a réagi avant elle. «Lorsqu'on connaît la réglementation drastique pour la tenue d'un petit refuge, je suis étonnée que les autorités n'aient jamais été alertées par les conditions sanitaires et de vie de cet élevage industriel.» Et d'insister : «Quand on sait qu'il y a parfois des dizaines et des dizaines de cadavres qui partent de cet élevage à l'équarrissage… Personne ne dit rien. Ce n'est pas normal.»

Un élevage de 700 chiens que personne ne connaît ?

Ce qui d'ailleurs le plus étonnant dans cette affaire, c'est l'absence d'informations sur cet élevage de quelques 700 chiens qui s'étend sur 5 hectares et emploie 5 à 7 salariés depuis sa création en 1992. «Personne ne le connaît, personne ne sait rien ou ne veut rien dire» certifie Marie Dubos. Interrogé le maire de Montaigu-de-Quercy, Robert Alazard n'était guère prolixe sur le sujet. «J'ai visité l'élevage il y a une dizaine d'années depuis son propriétaire Yves Poncelin de Raucourt a acquis le chemin public qui dessert sa propriété.» Une longue voie d'environ 2 km, désormais privée, dûment barricadé où trônent des interdictions de passage. «Je n'ai jamais eu de plaintes des riverains et je n'ai rien à dire sur cette entreprise avec qui je n'ai aucune relation.» L'élu montacutain aurait été toutefois prévenu cette semaine par la préfecture de la plainte déposée et des éventuelles investigations qui pourraient être menées.

Une enquête ouverte et visite des services vétérinaires

Selon nos informations, les gendarmes de la communauté de brigades (COB) de Lauzerte auraient entamé à la demande du parquet des investigations alors que les services de la direction départementale des services vétérinaires (DDSV) devraient se rendre sur le site dans les jours à venir pour inspecter les lieux. Quant au propriétaire de l'élevage canin, Yves Poncelin de Raucourt que nous avons tenté de joindre, hier à plusieurs reprises, pour s'expliquer sur les graves accusations lancées par ses anciens salariés et la plainte déposée par l'ARPA (association respect et protection de l'animal), il n'a pas, pour l'heure, souhaité donné suite à nos messages…

Les mots sortent facilement de la bouche de qui les prononcent Mais sont plus dur a oublier pour celui qui les entends

Je peux être la plus adorable des félins, mais touche un seul poil de mes petits et je me transformerai en une véritable tigresse

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La pureté n’est pas dans la couleur du blanc qui en est l’emblème, mais dans l’intérieur et la profondeur de l’âme d’un être qu’on aime...

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L’amour c’est la passion, le désir, l'envie secrète inavouée que seul un regard peu décelé dans son échappé. L’amour nous rend vivants car sans lui nous ne serions que des fantômes errants, juste des ombres qui divaguent au gré de nos instants, cherchant dans un monde de chaos une bouteille d’oxygène pour pouvoir respirer autres choses que nos peines.

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