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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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oiseaux

Publié à 16:47 par fandeloup Tags : voyage sur
oiseaux

On fait le même voyage. On note pareil et pareil en chantant. On est sur le même nuage et le vent nous porte gentiment



humour

Publié à 16:14 par fandeloup Tags : humour

message

Publié à 16:08 par fandeloup Tags : heureux
message

Ceci est la meilleure recette d'agneau que je connaisse :

- prend un agneau .

- sauve le .

- laisse le vivre heureux et libre avec d'autres agneaux



miroir

Publié à 15:45 par fandeloup Tags : image vie moi aime
miroir

Au mon miroir regarde,c’est bien toi qui aime me dépeindre. Prend garde et fais face à ton image, regarde-moi ou je ne réponds plus de rien. Vois te dis-je ! Ce sont bien des larmes. Ma peau se brouille et se flétrie. La vie m’oblige à rester dans le noir



horreur

Publié à 11:41 par fandeloup Tags : voyage sur france amis animaux google centre
horreur

Vidéo choc : l'enfer du transport des veaux nourrissons

En transit en France après 18 h de ferry et avant leur transport par camion vers les Pays-Bas, les veaux nourrissons sont maltraités.

 Frappés à coups de bâton, traînés par les oreilles, plaqués au sol, piétinés agonisants, les veaux subissent un terrible calvaire. Les images des associations L214 et Eyes on Animals tournées en mars 2019 dans le centre de transit de Tollevast, près du port de Cherbourg (50), révèlent la brutalité infligée à ces bébés âgés de deux à trois semaines seulement. Une cruauté condamnée par la Fondation 30 Millions d’Amis. Un enfer !

Arrivés d’Irlande après 18 h de ferry et attendant leur transport par camion vers un centre d’engraissement intensif aux Pays-Bas, les veaux nourrissons transitent par la France. Un véritable supplice pour ces animaux non sevrés, tant ils y sont maltraités.

Une nouvelle vidéo des lanceurs d’alerte L214 et Eyes on animals – rendue publique le 3 mai 2019 – montre de jeunes bovins avancer malgré leur état d’épuisement avancé, roués de coups de pieds et de bâton sur tout le corps et sur la tête par des employés.

Sur ces images tournées en caméra cachée en mars 2019, l’horreur atteint son paroxysme lorsqu’un employé saute à pieds joints et à plusieurs reprises sur un veau qu’il a projeté au sol. Gravement blessé, un petit à l’arrière-train meurtri se traîne péniblement à l'aide de ses pattes avant pour se déplacer, tandis que les cadavres de ceux qui n’ont pas résisté aux sévices infligés jonchent le sol. Pour terminer leur voyage qui aura duré une cinquantaine d’interminables heures, les survivants devront endurer la faim et la soif dans des camions dépourvus de systèmes d’alimentation adaptés.

A peine nés, les veaux vivent un calvaire Selon L214, l’Irlande a exporté en 2018 plus de 100 000 veaux nourrissons, principalement à destination de l’Espagne et des Pays-Bas. Issus d’élevages laitiers, ces animaux sont vendus pour quelques dizaines d’euros aux engraisseurs.

Au total, plus de 1 300 000 veaux nourrissons ont été transportés entre pays européens. La France n’est pas en reste, bien au contraire. Elle aurait exporté en 2018 plus de 247 000 veaux de moins de 80 kg vers l’UE, très majoritairement vers l’Espagne. « Le transport de veaux nourrissons sur de longues distances est intolérable. Ces veaux, à peine sortis du ventre de leur mère, subissent plus de 50 heures de transport dans des conditions terribles : entassés à 300 dans des bétaillères à 3 niveaux, assoiffés, manipulés avec violence, ils vivent un véritable enfer », alarme Sébastien Arsac, cofondateur de l'association L214.

Le communiqué pointe directement la responsabilité de l’Union européenne, qui « doit mettre un terme au transport des veaux non sevrés et des autres animaux nourrissons ». Une plainte déposée pour actes de cruauté Une plainte contre ce centre de transit pour actes de cruauté a été déposée par L214 et Eyes on Animals, qui rappellent que le 14 février 2019, les députés européens ont voté une résolution demandant à ce que « les voyages des animaux non sevrés soient limités à une distance maximale de 50 km et à une durée maximale d’une heure et demie, compte tenu de la difficulté d’assurer le bien-être des animaux non sevrés durant leur transport ».

Elles interpellent les candidats aux élections européennes qui se dérouleront en France les 25 et 26 mai prochains, les invitant à inscrire dans leur programme l’interdiction pure et simple du transport d'animaux non sevrés. La Fondation 30 Millions d’Amis réclame la limitation des transports à 8 heures par jour et l’arrêt des exportations d’animaux vivants hors UE, alors que près d’un milliard de volailles et 37 millions de bovins, cochons, moutons, chèvres et équidés sont transportés vivants à l’intérieur de l’Union européenne et vers des pays tiers chaque année.

https://youtu.be/LfxA2jj0yi4



muguet

Publié à 10:27 par fandeloup

loups

Publié à 10:19 par fandeloup
loups

" Maman, maman regarde !! Je crois que je vois quelqu'un qui arrive ! "



L'Arbre blanc

Publié à 10:11 par fandeloup Tags : sur france amis centre art
L'Arbre blanc

Montpellier : L'Arbre blanc, une folie pour célébrer l'art de vivre méridional

 Après Zaha Hadid, Jean Nouvel et Édouard François, c’est au tour de Sou Fujimoto, Manal Rachdi, Nicolas Laisné et Dimitri Roussel de livrer un projet signature à Montpellier.

Un immeuble paradoxal en apparence mais qui s’inscrit en réalité dans l’art de vivre de la cité. Un tronc hérissé de branchages métalliques immaculés… L’Arbre blanc, tout récemment livré à Montpellier, vient singulièrement enrichir le patrimoine architectural de la ville.

Dessinée conjointement par Sou Fujimoto, Manal Rachdi (fondateur de l’agence OXO Architectes), Nicolas Laisné et Dimitri Roussel, cette tour est le fruit d’un workshop à huit mains qui a eu lieu à Tokyo au cœur de l’été 2013.

Ce défi technologique a été relevé haut la main par l’équipe d’architectes français rassemblée autour du Japonais Sou Fujimoto (au centre ) : de gauche à droite, Manal Rachdi (OXO Architectes), Nicolas Laisné, Marie de France (partenaire de Sou Fujimoto dans l’Hexagone) et Dimitri Roussel.

Ce défi technologique a été relevé haut la main par l’équipe d’architectes français rassemblée autour du Japonais Sou Fujimoto (au centre ) : de gauche à droite, Manal Rachdi (OXO Architectes), Nicolas Laisné, Marie de France (partenaire de Sou Fujimoto dans l’Hexagone) et Dimitri Roussel.

Cyrille Weiner Pour réinventer l’immeuble d’habitation, les architectes se sont concentrés sur la dimension humaine en créant des espaces publics aux deux extrémités du bâtiment : en bas, une galerie d’art et un restaurant qui donnent sur la rue et les rives du Lez, le cours d’eau qui le borde ; sur le toit séparé en deux zones, un bar accessible au public et un espace commun réservé aux résidents, afin que même ceux qui occupent les premiers étages puissent profiter de la vue extraordinaire sur la ville.

Chaque appartement a accès à l’extérieur avec les balcons constituant les branches de l’Arbre blanc.

Chaque appartement a accès à l’extérieur avec les balcons constituant les branches de l’Arbre blanc.

 Déjà amis avant ce projet, Manal Rachdi et Nicolas Laisné (avec Dimitri Roussel) ont décidé de s’associer lorsqu’ils ont entendu parler, en 2013, de la volonté de la municipalité de l’époque de bâtir une folie à grande échelle. Mais les consignes étaient claires : ils devaient s’associer à un confrère expérimenté… Ils ont alors décidé de solliciter le Japonais Sou Fujimoto.

Ce qui fait la particularité du projet, c’est l’attention portée au contexte et à l’art de vivre local, qui ont guidé les architectes tout au long de l’élaboration. En effet, l’abondance de balcons et de pergolas offre un véritable « vivre dehors » aux habitants et engage un nouveau type de rapports entre eux.

L’Arbre blanc borde les rives du Lez. L’Arbre blanc borde les rives du Lez.

 Chaque appartement est ainsi doté d’une surface extérieure d’au moins 10 m2 (32 m2 pour la plus vaste) dont la mise au point a nécessité une longue phase d’expérimentations, des tests en 3D ayant permis d’affiner les maquettes physiques. Avec ses espaces en porte à faux sur 7,5 mètres, l’Arbre blanc est une véritable prouesse technologique, une première mondiale pour ­s’adapter à une ville qui ­bénéficie de trois cents jours d’ensoleillement par an.



manchots

Publié à 17:06 par fandeloup Tags : sur monde mer chez mort nature centre oiseaux
manchots

La deuxième colonie de manchots au monde a perdu tous ses petits

La colonie de Halley est l’une des plus grandes colonies de manchots empereurs au monde avec 50 000 spécimens. Récemment, une importante fonte des glaces a provoqué la mort de milliers de leurs poussins.

En 2017 et 2018, une météo chaude et orageuse a provoqué la fonte de l'habitat des Manchots empereurs de la colonie de Halley après 60 ans de conditions stables et ne s’est jamais vraiment renouvelé. Cette année, des vents violents ont creusé la banquise, provoquant son effondrement et la mort de milliers d'oisillons.

 Les Aptenodytes forsteri, plus communément appelés « manchots empereurs », sont inféodés à la glace d’eau douce grâce à laquelle ils se nourrissent et se reproduisent. Ils sont une espèce endémique de l’Antarctique, gigantesque glacier dont la superficie s’étend sur 14 millions km² et qui abrite de nombreuses autres colonies de manchots. Celles-ci sont scrutées et observées via des satellites par une équipe du British Antarctic Survey (BAS), qui repère le guano, une substance issue des excréments des manchots empereurs, sur la glace pour évaluer ces rassemblements. Selon un communiqué du BAS, la couche glacée sur laquelle les couples de la colonie se reproduisent et élèvent leurs petits a cédé, causant la noyade de presque tous les poussins.

L'UNE DES PLUS GRANDES COLONIES DU MONDE DÉCIMÉE

Installée au bord de la mer de Weddell, sur la banquise de Brunt, la colonie de Halley qui représente 9 % de la population mondiale a perdu ses poussins du jour au lendemain, pour la troisième année consécutive. En 2017 et 2018, une météo chaude et orageuse a provoqué la fonte de leur habitat après 60 ans de conditions stables et ne s’est jamais vraiment renouvelé. Cette année, des vents violents ont creusé la banquise déjà fragilisée, provoquant son effondrement. Les manchots empereurs sont l’espèce la plus haute et la plus lourde des manchots ; ils ont besoin de plaques de glace solides pour se reproduire. Cet « ice-shelf » est censé perdurer à partir du mois d'avril lorsque les oiseaux mettent bas et ce jusqu'à décembre, au moment de l’envol des poussins. Si la glace se brise avant cette échéance, les oisillons qui n'ont pas développé les bonnes plumes se noient faute de savoir nager.

 Selon Phil Trathan, expert du BAS, s’il est impossible d'affirmer que la fonte des glaces de la baie d'Halley est liée au changement climatique, « un tel échec de reproduction sur ce site est sans précédent ». On peut tout de même faire un parallèle avec les populations de manchots de la colonie de Terre Adélie et remarquer que le phénomène n’est pas isolé. « En Terre Adélie, la moitié des poussins disparaissent régulièrement par les conditions de temps et la qualité de la banquise. Ce sont des épisodes malheureux mais habituels chez ces populations » affirme Yvon Le Maho, Directeur de Recherche Émérite au CNRS et professeur à l’Université de Strasbourg et du Centre Scientifique de Monaco. 20 000 paires de Pygoscelis adeliae, ou « manchots Adélie », une autre espèce de manchots se reproduisant quant à elle sur la terre ferme, n’avaient pas non plus réussi à faire survivre leurs poussins pendant 2 saisons de reproduction quasi successives ces dernières années.

QUEL AVENIR POUR LA POPULATION DES MANCHOTS EMPEREURS ?

Pendant ce temps, la taille d'une colonie voisine, celle de Dawson Lambton, a largement augmenté ce qui suggère que beaucoup des oiseaux de la colonie de Halley ont migré vers un lieu plus sûr. Ce phénomène de migration est bien connu des manchots empereurs, qui font preuve dans ces cas-là d’une adaptabilité remarquable. D’après une thèse génomique réalisée par des étudiants de l’Université de Strasbourg qui a fait la Une de la revue Nature, « les populations de manchots empereurs constituent une seule et même identité génétique » nous indique Yvon Le Maho. La raison ? Un important brassage de ces populations qui immigrent souvent d’un point à l’autre tout autour de l’Antarctique, à la recherche de lieux plus sûrs lorsque les leurs sont menacés. Ces réactions de survie face à leur environnement assurent à l’espèce de ne pas être en danger d’extinction aujourd'hui.

« Cette disparition ne signe pas la fin de l’espèce et les populations semblent stables » indique Yvon Le Maho. « Pour les poussins, la mortalité est souvent très importante. Les manchots ont une très longue longévité et peuvent se permettre de perdre des poussins. » Des colonies sont d'ailleurs régulièrement découvertes en Antarctique, notamment dans les zones balayées par la neige, recouvrant ainsi le guano et rendant impossible la localisation satellite. Si l’espèce est stable pour le moment, il est tout de même nécessaire d’y faire attention. « On sait qu’il y a des changements qui ont lieu, notamment dans les lieux proches de la péninsule où il y a de nombreux changements dus à la présence de nombreux touristes notamment » nous indique Yan Ropert Coudert, Directeur de Recherche CNRS au Centre d'études biologiques de Chizé et responsable du Programme Institut Polaire français. « Très peu de populations dans l’Antarctique peuvent perdurer sur le long terme ». Estimation de l'état de conservation des colonies de Manchots empereurs en Antarctique d’ici 2100.

 Selon lui, des solutions sont envisageables pour espérer faire prospérer l’espèce. « Ériger des sanctuaires ou des zones protégées accessibles seulement aux oiseaux marins et interdites aux humains » est selon lui une solution plausible. Déplacer les populations ? Impossible selon lui. « Déplacer des milliers de spécimens serait très compliqué et les manchots empereurs se déplaceraient de toute façon ». La surpêche reste l'une des principales menaces qui pèse sur les ressources en nourriture dont les manchots ont besoin pour survivre.



astéroïde

Publié à 15:03 par fandeloup Tags : google article maison sur vie monde france travail
astéroïde

Et si un astéroïde de 300 mètres menaçait de s’écraser sur Terre en 2027?

 Espace : faut-il croire à la menace astéroïde ? Si la probabilité d'une collision d'un gros astéroïde avec la Terre est faible, le risque, lui est grand puisqu'il aurait le potentiel de décimer une ville de la taille de Paris s'il fait 20 m de large - ou même l'humanité s'il en fait plus de 200.

 Les experts de le 6e Conférence sur la défense planétaire planchent cette semaine sur ce scénario catastrophe, imaginaire mais plausible, et les mesures qu’il faudrait mettre en œuvre pour éviter une collision désastreuse. La situation est la suivante: un astéroïde mesurant entre 100 et 300 mètres de diamètre a été détecté à 50 millions de kilomètres le 29 mars 2019.

Problème, il se dirige droit sur nous à la vitesse vertigineuse de 50.000 km/h. Sa trajectoire laisse craindre une possible collision en 2027. Le risque d’impact est encore faible, environ 1%, mais le danger, lui, est immense: la collision pourrait générer une énergie colossale d’un milliard de tonnes équivalent TNT, soit près de 70.000 fois la puissance de la bombe de Hiroshima. C’est deux fois plus que l’intégralité des essais nucléaires réalisés dans le monde à ce jour. Pour se donner un ordre d’idée, si un tel objet tombait sur Paris, c’est au minimum toute l’Ile-de-France qui serait instantanément anéantie. Les conséquences d’un tel événement seraient évidemment mondiales. L’heure est donc grave. Peut-on faire quelque chose pour éviter la catastrophe? »

Et si un astéroïde tombait sur Paris? Les scénarios catastrophes L’orbite de l’astéroïde fictif qui menacerait la Terre en 2027. Rassurez-vous, ce scénario est parfaitement imaginaire. Il s’agit d’un exercice soumis aux 300 astronomes, scientifiques, ingénieurs et experts des situations d’urgence réunis depuis lundi à Washington DC (États-Unis) pour la 6e Conférence biennale sur la défense planétaire.

«C’est la quatrième fois que ce type d’exercice est réalisé», rappelle Patrick Michel, spécialiste des astéroïdes à l’Observatoire de la Côte d’Azur. «C’est une sorte de jeu de rôle. Chaque jour, de nouvelles données sont apportées pour faire avancer le scénario. Des groupes de travail réfléchissent pour déterminer la marche à suivre. Cela commence par établir un programme d’observation pour affiner la connaissance de l’objet et peut aboutir à la définition d’une mission spatiale pour tenter de dévier l’objet de sa trajectoire si la menace est confirmée.» En 2013, les experts n’avaient pas réussi à se mettre d’accord à temps sur les procédures à mettre en œuvre.

L’astéroïde fictif s’était ainsi écrasé vers Marseille, détruisant la Côte d’Azur... L’exercice peut sembler très virtuel mais la météorite de Tcheliabinsk est là pour nous rappeler que le ciel nous tombe parfois réellement sur la tête. Le 15 février 2013, ce caillou de 20 mètres seulement s’est désintégré à 20 km du sol, soufflant des dizaines de milliers de vitres et blessant un millier de personnes. «Nous devons nous assurer que les gens comprennent qu’il ne s’agit pas d’Hollywood, ni de film», a déclaré le patron de la Nasa, Jim Bridenstine en ouverture de la conférence.

«Il s’agit en fin de compte de protéger la seule planète que nous connaissons, à l’heure actuelle, pour accueillir la vie, et c’est la planète Terre. (...) Les dinosaures n’avaient pas de programme spatial, c’est un fait. Mais nous, nous en avons un et nous devons nous en servir.» » LIRE AUSSI - La Maison-Blanche prend très au sérieux la menace des astéroïdes Ce jeu de rôle permet en fait de réfléchir de manière concrète à la manière d’appréhender un tel événement, dont la probabilité reste très faible.

«C’est peut-être le risque naturel le moins probable, mais c’est aussi le plus cataclysmique et le seul que nous puissions réussir à empêcher», souligne Patrick Michel. Pour donner un ordre d’idée, il tombe un astéroïde de 20 mètres tous les 60 ans, un de plus de 140 mètres tous les 10.000 ans en moyenne, un de plus d’un kilomètre tous les 750.000 ans, et un de plus de 10 km tous les 100 millions d’années (comme celui qui a provoqué la disparition des dinosaures il y a 66 millions d’années).

Si les objets de plus d’un km sont bien connus et ne présentent pas de menace pour le siècle à venir, nous n’avons identifié à ce jour que 20% environ des astéroïdes de plus de 100 mètres qui croisent l’orbite de la Terre. Parfois, nous ne les détectons que quelques mois ou quelques semaines avant qu’ils nous frôlent...

Le délai serait alors trop court pour faire quoi que ce soit, à part lancer une procédure d’évacuation. Ce qui ne serait pas évident sachant que la zone de retombée reste très incertaine même quelques jours avant l’impact (plusieurs centaines de kilomètres de marge d’erreur).

New York sur la ligne d’impact possible «C’est la raison pour laquelle la Nasa planche sur un satellite, NEOCam, qui serait dédié à la traque systématique des astéroïdes qui présentent un danger potentiel pour la Terre», précise Patrick Michel. L’Europe travaille elle aussi sur un réseau de télescopes au sol, baptisés FlyEye, pour les mêmes raisons. Le premier sera installé en Sicile. D’autres pourraient suivre en Espagne ou au Chili.

Mais revenons au scénario présenté cette année aux chercheurs. Il reste encore huit ans pour agir. Les calculs préliminaires ont permis de définir la ligne sur laquelle l’astéroïde pourrait s’écraser. Elle traverse notamment les États-Unis de part en part, du sud-ouest au nord-est, en passant par New York, et une grande partie de l’Afrique.

Cela n’est pas anodin, car c’est là une des interrogations soulevées lors des exercices précédents: qui doit prendre la responsabilité des opérations? Les grandes puissances spatiales (essentiellement États-Unis, Russie, Europe, Japon et Chine) se mettraient-elles d’accord pour coopérer quelle que soit la zone menacée? Sous quel leadership? Qui paierait?

«Le consensus a été jusqu’à présent de ne pas répondre à cette question», précise Romana Kofler, du bureau des affaires spatiales de l’ONU. La ligne sur laquelle l’astroïde pourrait s’écraser selon les données préliminaires dévoilées lors de cet exercice. Sur le plan opérationnel, les spécialistes imaginent trois techniques principales: le tracteur gravitationnel, l’impacteur cinétique et, en dernier recours, la bombe atomique.

Le principe du tracteur gravitationnel consiste à envoyer un objet lourd (plusieurs tonnes) très près de l’astéroïde pour que sa masse perturbe petit à petit son orbite. Cela ne pourrait marcher qu’avec les objets les plus petits et détectés plus de dix ans à l’avance. Dans le cas qui nous préoccupe ici, il serait vraisemblablement trop tard. La stratégie atomique, la plus violente, consisterait à faire exploser une bombe à proximité de la cible.

«Le but n’est pas de pulvériser l’astéroïde mais d’utiliser le souffle de l’explosion et les rayons X émis par la déflagration pour le dévier», explique Patrick Michel. «Ce serait vraiment une solution de dernier recours, si nous ne pouvions rien lancer plus tôt que quelques mois avant la date d’impact prévue.» Entre les deux, la technique cinétique est peut-être la plus adaptée. Elle consiste à envoyer un ou plusieurs objets à grande vitesse sur l’astéroïde pour le dévier légèrement de sa trajectoire.

Là encore, il faut s’y prendre un peu à l’avance, mais quelques années pourraient suffire. La Nasa doit tester cette idée sur un petit astéroïde double en 2022 (c’est la mission DART). L’Europe planche sur une mission complémentaire, Hera, pour aller étudier plus finement l’impact réalisé par les Américains et caractériser l’influence qu’elle aura eue sur sa trajectoire.

«Il est très important que nous ayons testé une technique au moins une fois pour que nous ne soyons pas complètement démunis si la menace, même très peu probable, devenait réelle un jour», souligne Patrick Michel. Ce que personne ne souhaite, évidemment.



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