Fandeloup

Quand la neige efface tout... Imperfections du monde et repères de l'homme, on trouve ça beau. Mais quand tu te retrouves seule, au milieu d'une foret dont les arbres menacent de tomber à cause du vent trop fort d'une tempête, la neige devient vite quelque chose de monstrueux..

bonne soiree

Les coups repartirent de plus belle. Mais ce n’était plus ses mains qui me frappaient, c’était sa ceinture en cuir. Je ne sentais plus mon corps, ce n’était que douleurs atroces. J’ouvris les yeux. Du sang recouvrait le sol. Mon sang !! L’effroi s’empara de moi. IL n’était jamais allé aussi loin. Malheureusement je savais qu’il ne s’arrêterait que lorsqu’il se serait calmé, ou quand il aurait de nouveau soif… Ses coups redoublèrent d’ardeur. Etait-ce la vue du sang qui le mettait dans cet état ou bien la colère ? Je sentais mon sang s’écoulait par les multiples plaies de mon corps. Je ne pouvais plus bouger, incapable du moindre mouvement de protection, incapable de stopper mes larmes, ce qui le rendait encore plus fou ! Je levai les yeux suppliant vers lui. Je vis d’abord la rage dans ses yeux puis son visage déformé par la démence et enfin son sourire. Unsourire noir. Ma vision se troubla. La douleur s’empara de moi. Mes larmes s’arrêtèrent, je n’avais plus la force de les laisser couler. Puis ce fut le noir. Son sourire s’effaça peu à peu de ma mémoire. La douleur disparut. Je ne ressentis plus rien. Libre, j’étais enfin LIBRE.

La vie se consume, comme une cigarette. Mais les cendres ne couleront jamais à la place de tes larmes

Quand nos âmes souffrent,que nos désirs nous étouffent. Pourquoi continuer d'avancer ? Alors que notre seule envie est de s’arrêter. Juste un instant, s'allonger. Quand nos cœurs s’essoufflent,nous laissant sans souffle,noyés par le poids de nos sentiments,un peu plusmort que vivant. Blessés, meurtris, ou agonisants. Quand nos corps ne supportent plus notre joie, bien souvent perdue, cette douleur de tous les jours, et tous ces malheurs qui nous entourent,

J'ai révé de toi cette nuit. certes ca ne remplace pas ta présence, mais ca attenue ton absence

Quand à un moment, ce n'est plus toi qui contrôle ta vie, mais quelqu'un d'autre. Quand tu commence à espérer et à y croire. Quand il hante tes pensées jours et nuits... Et puis que par une simple phrase, même moins, avec trois mots, il brise tout... Que tu te mets à haïr tout ce que tu aimais parce que ça te rappelle trop cette personne... Quand tu te met à tout détester jusqu'à ta vie parce qu'il te la prise... Quand tes larmes ne coulent plus parce qu'il n'y en a plus assez et qu'au final tu ne sais plus où tu en es... Tu ne sais pas si tu ne l'aimes pas encore... C'est dur de ne pas se faire influencer par cette personne, c'est dur de l'oublier... C'est même impossible

On m'a dit qu'il faut apprendre à aimer.

Mais qu'est ce que c'est « aimer » ?

Ça veut dire quoi « aimer » ?

J'ai posé la question aux personnes qui se trouvaient autour de moi, aucune n'a su me donner une réponse concrète. Personne n'a su m'expliquer clairement ce que c'était qu'aimer.

La seule réponse que j'ai retenue était « C'est trop compliquer. Oui, trop compliquer à expliquer. » .

Alors quoi ? Comment je fait, moi, pour apprendre à aimer si je ne sais pas ce que c'est qu'aimer ? Est-ce une utopie de trop grande envergure ? Est ce un mirage inventé par certaines personne pour faire croire que le bonheur existe réellement ? Et puis j'ai continué ma vie, gardant cette question dans ma tête, savourant parfois la musicalité de ce mot, « aimer », il sonnait un peu comme une promesse merveilleuse... Il avait le goût de bonbons à la menthe les jours de pluie. Il était un peu comme une silhouette que l'on arrive pas à rattraper, tout en sachant que cette silhouette est une personne indispensable à notre vie. C'était quelque chose de magnifique tout en étant impossible à atteindre... Et souvent, ça me faisait penser à une promenade en chameau dans le désert... Merveilleux, mais irréalisable. Les jours passaient, puis les années... Je ne savais toujours pas ce que voulait dire « aimer ». Jusqu'à ce que je rencontre ce garçon. Et là, sans savoir comment, ni pourquoi, j'ai découvert la définition du verbe aimer, ou plutôt, il me l'a fait découvrir. Malheureusement je ne pourrait pas vous dire exactement ce que c'est. Mais aimer me fait penser au parfum du jasmin, léger et enivrant. Aimer se rapproche beaucoup de l'image de la pluie qui tombe silencieusement, un soir d'été. Rafraîchissante. On peut aussi le comparer à un orage, aux éclaires qui zèbrent le ciel, le déchirant l'espace de quelque seconde. Électrique. Ou encore à une feuille tombant dans un lac, un après midi d'automne. En douceur. Ça ressemble, en plus de tout ça, un peu à la neige, en hiver, immaculée, magnifique et étouffante par moment. Aimer, ça fait mal aussi. A l'intérieur du cœur. Comme si ce dernier voulait exploser. Mais c'est si différent de tout ça... Aimer, c'est aimer. Tout simplement.

je fixe un monde pervers peuplé de pieuvres et de murènes ,tandis que mon vaisseau se perd dans les brouillards, inutile de graver mon nom sur la liste des disparus ,j'ai broyé mon propre horizon et retroune à mon inconnu

Le temps passe si lentement et je me sens si fatigué ,le silence des morts est violent quand il m'arrache à mes pensées ,je rêve de ses ténèbres froides, électriques et majestueuses, où les dandys se tiennent roi des loin de leurs pulsions périlleuses