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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Tu sais..., il faut aimer dans la vie, beaucoup ... Ne jamais avoir peur de trop aimer. C'est ça, le courage. Ne sois jamais egoïste avec ton coeur. S'il est rempli d'amour, alors montre-le. Sors-le de toi et montre le au monde. Il n'y a pas assez de coeurs courageux. Il n'y a pas assez de coeurs en dehor
Noyé dans cette immensité étouffante, je te vois... tu me vois... ton regard est aiguisé de hauteurs troublantes, de profondes visions,dans ton iris résonne un éclat pur, des cristaux y brillent et naviguent en poussière divine, dévoilent un rayonnement des possibles, des horizons plongés dans l'évidence... L'inspiration valse dans ton âme et de tes pattes s'échappent autant d'idées inconcevables résolues dans une danse folle à décrocher les étoiles et filent dans la nuit comme des étincelles de rêves,le feu est au ♥ de l'espoir,prisonnier de ce corps, ton esprit n'a de cesse de voyager et arrache à genou ce que la Terre ne peut plus te donner, mais le céleste est à tes pieds, en vagues incessantes frappe l'obscurité, ses abysses sont torturées par ta lumière,un trésor niche en toi, le sublime se répand dans tes pensées et colore nos fresques tourmentées dans un embrasement de fraicheur... Dieu sauvage, fervent soldat de l'humanité, ton royaume est un combat obstiné dédié à la magie, au flambeau de la vie... Déjà loin, si proche... Tu me vois... je te vois... et comprend qu'à l'infini nous serons liés.
Mais qui est donc Brigitte Macron ?
La femme du nouveau président de la République, de 25 ans son aînée, intrigue autant qu'elle fascine.
Portrait.
Ne l'appelez plus "Bibi", "BAM" ou "Cocotte"... Encore inconnue il y a deux ans, Brigitte Macron, "Première dame" de France.
Discrète, mais toujours présente, l'ancienne professeur de français, mère de trois enfants, partage le destin du nouveau président de la Républiquedepuis 24 ans. Une vie exceptionnelle pour celle qui en a connu plusieurs.
La carte des résultats, ville par ville.
La bourgeoisie amiénoise Brigitte est née le 13 avril 1953, soit 24 ans, 8 mois et 8 jours avant le petit Emmanuel. La jeune tête blonde est la cadette d'une famille de la bourgeoisie amiénoise, célèbre pour son chocolat, une tradition que les Trogneux se transmettent de génération en génération.
Leur spécialité ?
Les mac(a)rons, dont les habitants de la région raffolent. Dans ce paysage familiale idyllique, Brigitte ne semble à l'époque manquer de rien. Si ce n'est d'amour, la petite dernière de cette fratrie de six enfants vivant mal l'isolement dû à son âge. Un manque d'attention que rien dans l'adolescence ne viendra combler. Car si rétrospectivement la nouvelle "Première dame" garde un souvenir heureux de son enfance, elle confie toutefois en 2016 dans VSD à Philippe Besson, proche du couple Macron, avoir souffert d'"une fêlure existentielle" et avoir été "une adolescente en souffrance".
Un premier mari
De ces années difficiles, la future professeur de français tire la force de devenir adulte, vite. Très vite même. Elle a à peine 20 ans lorsque cette passionnée de lettres épouse son premier mari en 1974, André-Louis Auzière, jeune homme propre sur lui, déjà, et futur banquier.
Emmanuel Macron n'est pas encore né. De cette relation, naissent trois enfants, Sébastien, Laurence et Tiphaine, ce qui vaut aujourd'hui au plus jeune chef de l'Etat français depuis Napoléon, d'être le grand-père par alliance... de sept petits-enfants ! Comme la nouvelle "Première dame" l'explique en 2016 à Paris Match, elle entretient avec ses enfants, aujourd'hui âgés de 42, 40 et 33 ans, une relation très forte : "J'ai le besoin viscéral de parler à mes deux filles tous les jours, un peu moins souvent à Sébastien."
Prof et élève
Sa première vie bascule en 1992. A l'époque Brigitte Auzière, futur Macron, est professeur à La Providence à Amiens, un collège-lycée privé. Le jeune Emmanuel, qui passe ses journées dans le même établissement, est quant à lui élève en seconde. Mais, contrairement à ce que raconte la légende, le futur ministre des Finances n'a jamais été son élève, comme le confirment Caroline Derrien et Candice Nedelec dans "Les Macron".
C'est sa première fille, Laurence, qui lui parlera la première de son jeune camarade Emmanuel, ce "fou" qui "sait tout sur tout".
D'où vient Emmanuel Macron
Présidentielle : ce qu'il faut savoir sur la victoire d'Emmanuel Macron La rencontre entre les deux futurs amants a eu lieu lors d'un atelier de théâtre que Brigitte Macron anime alors au lycée jésuite : la professeur de français de 39 ans est "totalement subjuguée" par l'intelligence du lycéen de 15 ans.
Elle le fait monter sur les planches, le succès est total. "En classe, elle le citait tout le temps en exemple", se souvient un camarade de classe pour le "Parisien". Les parents d'Emmanuel Macron s'opposent à leur histoire d'amour naissante. La différence d'âge provoque un scandale dans les petits cercles amiénois. Qu'importe. Comme le rapporte Le Monde , les parents du jeune homme décident même de l'éloigner d'Amiens et de l'envoyer finir sa scolarité à Paris, à Henri IV ce qui ne l'empêche pas, à 17 ans, de jurer qu'il épousera un jour "Brigitte".
Une romance parisienne
Les 164 kilomètres qui séparent Paris d'Amiens n'y font rien et le couple finit par se retrouver. "Quand je décide quelque chose, je le fais", a raconté Brigitte Macron, entre temps divorcée, dans "La stratégie du météore", un documentaire consacré à son nouveau mari. "L'amour a tout emporté sur son passage et m'a conduite au divorce. Impossible de lui résister", confie-t-elle alors.
En 2006, elle le rejoint dans la capitale, où elle enseigne désormais au très huppé lycée jésuite Saint-Louis de Gonzague. De son côté, Emmanuel Macron excelle. Dans les prestigieuses écoles de Sciences Po et de l'ENA, il poursuit sa route, déjà en marche, et laisse de côté le qu'en-dira-t-on. Mais si les critiques n'ont pas réussi à désespérer l'amoureux transi, il en garde néanmoins un souvenir amer.
La deuxième vie
Comme pour rattraper le temps perdu, Brigitte et Emmanuel se marient au Touquet en 2007, où le couple possède une belle propriété, en présence notamment de l'ancien Premier ministre Michel Rocard. Le tout jeune rapporteur de la "Commission Attali" épouse alors "une emmerdeuse, en connaissance de cause", indique Brigitte Macron elle-même, dans ses confidences à Philippe Besson pour VSD.
Dans le documentaire, Emmanuel Macron remercie ses proches d'être là pour les "accompagner dans ce moment". Puis il souligne que chacun des convives a "accepté" et contribué à faire du couple ce qu'il est devenu : "c'est-à-dire peut être quelque chose de pas tout à fait commun, un couple pas tout à fait normal -même si je n'aime pas beaucoup cet adjectif (rires)-, mais un couple qui existe."
Les choses sérieuses commencent. Une consécration
L'ancienne professeur de français, très proche des milieux culturels, suit la progression vertigineuse du jeune prodige, qui prend le secrétariat général adjoint de l'Elysée en 2012, avant de se faire connaître du grand public à son arrivée à Bercy en août 2014. A cette même période, Brigitte Macron, que ses plus proches appellent "Bibi" ou "Cocotte" quand ses élèves la surnomment "BAM", se met en disponibilité de l'Education nationale pour se consacrer au futur leader d'En Marche. "Sans cela, je ne le verrai jamais", a avoué l'ancienne prof à Paris Match en 2015.
En quelques mois, celle que les Français découvrent en une des magazines, conseille, accompagne et oriente le futur président de la République. Une place de choix et des conseils précieux qu'Emmanuel Macron a rappelé au soir du premier tour, après être monté sur scène, cette fois avec elle, main dans la main : "Toujours présente et encore davantage, sans laquelle je ne serais pas moi."
Une photographe sensibilise sur les animaux morts accidentés sur la route
Comme ce renard, de nombreux animaux sont victimes de la route qu'ils traversent…
Peinée d’apercevoir des cadavres le long de la route départementale entre Foix et Saint-Girons (09) qu’elle emprunte régulièrement, une photographe ariégeoise passionnée d’animaux a décidé de les prendre en photo… pour appeler les automobilistes à davantage de prudence. Un message relayé par 30millionsdamis.fr.
« Je souffrais trop de passer sans rien pouvoir faire ! » Cela fait 6 mois que Raphaëlle Kaufmann, jeune photographe de bientôt 26 ans, passe tous les jours par la D117, une route limitée à 80 km/h, qui traverse le parc naturel des Pyrénées ariégeoises.
« C’est une route très fréquentée par les voitures et les camions puisqu’elle relie Foix à Saint-Girons, explique l’Ariégeoise. Régulièrement, je voyais des animaux morts sur le bord de la route ou en plein milieu. Il m’est arrivé d’en déplacer mais je me sentais impuissante face à ce constat. C’est alors que j’ai décidé de les prendre en photo. Ce n’est pas pour culpabiliser les automobilistes, c’est pour sensibiliser. Il n’est pas si difficile de faire plus attention au volant. »
« Incapable de fermer les yeux devant la souffrance animale »
Renards, chats, hérissons, blaireaux ou autres oiseaux… Les clichés de ces animaux victimes de la circulation sur cette route montrent parfaitement la violence d’une cohabitation difficile entre la faune et les automobilistes.
« Je suis incapable de fermer les yeux devant la souffrance animale, souligne la jeune femme. C’est pour ça que je recueille des animaux, c’est plus fort que moi. C’est aussi pour ça que j’ai pris ces photos. Pour faire quelque chose, même une toute petite chose… »
La route du malheur… et du bonheur
La photographe a une relation particulière avec les bêtes, elle qui a perdu sa jument dans un accident quand elle avait 17 ans.
« Je pense que ce qui me touche ce sont les animaux abîmés par l’Homme, évoque-t-elle. L’un de mes chats a disparu pendant trois semaines et a parcouru plusieurs kilomètres sur cette même route. On l’a heureusement retrouvé. Il y a peu, j’ai récupéré un chien sur le bord de cette même D117. Il s’était enfui de chez lui. On a pu le rendre à ses maîtres.»
Depuis, Raphaëlle et son compagnon ont eu le bonheur de recueillir un nouvel animal qui – coïncidence ? – semble lui aussi avoir un sombre lien avec cette départementale :
« Laïka, 3 ans, est apparue chez nous à l’aube, en février [2018], raconte la photographe. Elle était en bonne santé et aboyait sans discontinuer vers la route devant chez nous, cette fameuse départementale. Elle appelait quelqu’un. Je me suis imaginé ses maîtres la laissant là pensant ‘Tiens, un parc naturel, ils doivent aimer les animaux…’
Nous ne savons pas grand-chose d’autre de son histoire, mais nous l’aimons. Et nous avons l’intention de l’emmener avec nous parcourir le Canada, en van. Et le tout malgré son caractère… et ses 35 kilos. »
Un périple que 30millionsdamis.fr suivra avec intérêt !
Le manchot Adélie, espèce emblématique de l’Antarctique, est menacé de disparition
L’Antarctique se réchauffe très vite. Les manchots manquent désormais de banquise pour se reposer et de krills, petits crustacés, à consommer. Résultat : leur population s’est effondrée de 90 %. Jeudi, 8 novembre De Rédaction National Geographic Avec le réchauffement des eaux, les populations de manchots Adélie (ici, devant l’île Paulet) ont diminué dans l’ouest de la péninsule Antarctique. Mais ils prospèrent à la pointe nord, plus froide grâce aux vents et aux courants marins.
Sur la minuscule île Paulet, des milliers de manchots sont perchés en rangs irréguliers sur une pente rocailleuse. Sur un iceberg, à tribord, des manchots forment un groupe bruyant. Ils dérapent et se heurtent comme des quilles de bowling.
Dans l’ouest de la péninsule Antarctique, ces scènes sont de plus en plus rares : la population de manchots Adélie s’est effondrée de 90 %, au minimum. Le manchot Adélie est l’unique espèce de manchot endémique de l’Antarctique présente dans la péninsule. Il bâtit ses nids avec des galets et revient sur le même site chaque année, à la même période, qu’il pleuve ou neige, ou que la glace fonde.
Il préfère la roche dure ou le sol. Mais, désormais, avec le réchauffement, il est souvent contraint de construire sur la neige légère – au risque que le nid s’effondre quand la neige fond, ou se remplisse d’eau quand il pleut. Les œufs coulent alors au fond des nids inondés.
Trempés, les poussins, dépourvus des plumes étanches qui protègent les adultes, meurent gelés par le vent. Quant aux manchots Adélie adultes, ils ont l’habitude de muer sur les floes (plaques de glace), au large. Ils s’y réfugient aussi, quand ils ne chassent pas eux-mêmes, pour échapper aux prédateurs.
Une pratique rendue plus difficile par la fonte des glaces. Surtout que certaines espèces de phoques manquant de banquise, notamment le léopard de mer, s’approchent de plus en plus souvent des côtes pour les chasser. Avec le réchauffement de la mer, d’autres manchots plus adaptables effectuent une percée. Les manchots papous (une espèce généraliste, grasse et de bonne taille) se révèlent plus flexibles sur le lieu et l’époque de leur nidification, et plus aptes à pondre de nouveaux œufs si la première nidification échoue.
Ils chassent aussi plus près du rivage et se nourrissent de tout ce qui se présente. Entre 1982 et 2017, le nombre de couples reproducteurs de manchots Adélie dans l’ouest de la péninsule et les îles Shetland du Sud est tombé de 105000 à 30000, tandis que les couples de manchots papous passaient de 25000 à 173000. Autre ennemi des manchots Adélie : la surpêche liée à la présence d’eaux libres de glace de plus en plus longtemps dans l’année. Le mammifère se nourrit de krill, une minuscule crevette d’eau froide, ou de poissons, qui s’alimentent également de ce dernier.
Or, le krill est convoité par les chalutiers, car il entre dans la composition de compléments alimentaires et de produits pharmaceutiques, et sert de nourriture aux saumons d’élevage des fjords norvégiens et aux poissons tropicaux d’aquarium.
Au secours des chauves-souris françaises Corridor noir
Des chercheurs proposent d’instaurer des aires de passage dédiées au mammifère en déclin, aux abords des autoroutes et des villes françaises. Explications.
La pipistrelle commune ou Pipistrellus pipistrellus est la chauve-souris la plus fréquemment rencontrée en France . En 2013, la ville de Strasbourg a fait abattre, sans le savoir, un platane où gîtait une colonie d'un demi-millier de chauves-souris de l’espèce des noctules communes. Un véritable drame pour Julie Pauwels et Fabien Claireau, deux doctorants qui mettent au point des solutions pour conserver l'animal dans les milieux urbains et ruraux.
Si certains chiroptères des villes s'installent dans les arbres, d'autres nichent sous les toitures, comme la pipistrelle commune. Le murin de Daubenton préfère, lui, les joints de dilatation des ponts. En somme, l’animal peuple des espaces obscurs, silencieux et peu fréquentés.
Des zones en recul dans les villes d'aujourd'hui. Julie Pauwels travaille au Muséum national d'histoire naturelle, à Paris. Dans le cadre de sa thèse, elle étudie l'effet de la pollution lumineuse sur la pipistrelle commune, la chauve-souris la plus courante en France. Le mammifère nocturne s'adapte bien à la vie dans les agglomérations.
« La pipistrelle se sert de l'éclairage urbain comme d'une aubaine pour attraper les insectes », explique Julie Pauwels. L'une des plus importantes colonies de France gîte d'ailleurs dans le quartier de l'Odéon, à Paris, sous un pont de la ceinture verte, une zone laissée en friche le long d'une ancienne voie de chemin de fer.
« Mais, en dehors des périodes de chasse, la colonie déteste que son gîte d'entrée ou ses déplacements soient éclairés. » Les lampadaires déciment de surcroît les populations d'insectes volants, qui, captivés par la lumière, s'épuisent à tourner en rond. La nourriture essentielle des chauves-souris est ainsi menacée. La solution envisagée pour que les différentes espèces se portent mieux consiste à créer des corridors noirs, c'est-à-dire des espaces laissés dans l’obscurité la nuit pour faciliter le déplacement des animaux.
L’équipe de recherche de Julie Pauwels cartographie les corridors écologiques existants. Ces derniers sont des espaces de végétation laissés en friche (trame verte) ou des cours d’eau (trame bleue) à la disposition des animaux. Leur idée : les associer à ces zones d'obscurité. La spécialiste a notamment travaillé sur un projet de ce type dans l'agglomération de Lille.
« De nombreux couloirs écologiques ont été définis en France, mais ne sont pas appliqués, déplore la chercheuse. À Paris, par exemple, une trame verte et bleue existe depuis plusieurs années, mais sa localisation n'a jamais été rendue publique. Même nous, spécialistes, ne savons pas où elles se situent !»
Le petit rhinolophe ou Rhinolophus hipposideros est une espèce de chauve-souris très peu fréquente en France. En 2016, la présence d'individus de cette espèce a pourtant été détectée dans le bois de Vincennes, près de Paris, grâce à un dispositif sonore installé par Vigi-Chiro, le groupe de suivi des chiroptères du Muséum national d'histoire naturelle. Fabien Claireau travaille, quant à lui, sur les chauves-souris fréquentant les abords des réseaux routiers. Pour aller chasser, les mammifères volants utilisent des repères dans le paysage : haies, cours d'eau, etc.
Les axes routiers constituent des obstacles aux déplacements de l’animal.
Résultat : les chauves-souris, désorientées, entrent en collision avec les voitures ou restent bloquées, ce qui réduit leur territoire de chasse et peut affecter la diversité génétique des espèces.
« Pour pallier ce problème, des chiroptéroducs ont été installés, explique le jeune chercheur. Il en existe aujourd'hui cinq en France métropolitaine : un aux abords de l'autoroute A65, en Nouvelle Aquitaine ; deux au niveau de l'A89, en Auvergne-Rhône-Alpes ; un près de l'A83, tout près de Niort ; et un dernier sur la D901, vers Beauvais, au nord de Paris. »
Les chiroptéroducs peuvent être des structures complexes, apparaissant comme de larges ponts en métal de forme cubique ou en U. Certains sont plus minimalistes, ressemblant à des panneaux de signalisation ou à un réseau de cordes associées à des boules en polystyrène. Avec leur système d'écholocation, les chauves-souris peuvent s’appuyer sur ces constructions placées en hauteur, ce qui leur permet de voler plus haut qu’avec un point de repère au sol. Elles franchissent ainsi la route en toute sécurité.
« Malheureusement, mes recherches montrent que ces chiroptéroducs n'ont pas tous été placés aux bons endroits, affirme le biologiste. Deux d’entre eux se situent dans une zone boisée divisée en deux par une route. Dans ces cas de figure, 50 % des chauves-souris environ n'utilisent pas les structures. Un autre a été placé trop loin des repères habituels des chauves-souris. Résultat : elles ne l'empruntent pas du tout.
Seul celui de Niort, installé au niveau d'une haie rompue par l’autoroute, est devenu un lieu de traversée important. » Comme pour les corridors noirs, la meilleure option reste d'associer les chiroptéroducs aux corridors écologiques existants, qui constituent déjà des repères dans le paysage pour les chauves-souris.
« Dans l'idéal, il faudrait construire des passages souterrains, mais cela est trop contraignant dans le cadre de la modernisation des infrastructures », conclut-il. Trajectoire d'une chauve-souris en caméra thermique au-dessus d'un chiroptéroduc construit sur l'A83, près de Niort.
Bref, du côté de la recherche, la solution miracle n'existe pas. Mais certaines initiatives sont à la portée de tous, comme l’installation de chiroptières. Ce sont de petits espaces laissés dans la toiture des bâtiments pour que les chauves-souris puissent y gîter. Autre option : les gîtes artificiels, placés sur les murs ou dans les arbres.
« Des Toulousains en ont disposés le long du canal du Midi pour lutter contre les moustiques tigres, assure Julie Pauwels. Pas sûr que ça marche, car ces moustiques sont plutôt diurnes ! » Autre idée : mener des actions de sensibilisation du grand public.
Les groupes de protection des chauves-souris sont très présents sur le territoire français. Ils se rendent chez les personnes, parfois hostiles et effrayées par la présence des chauves-souris chez elles. Leur mission : les convaincre de ne pas les chasser et même d’effectuer de petits aménagements pour éviter les désagréments, comme tendre des bâches plastiques au sol dans les greniers afin de recueillir urine et excrément.
« Ce dernier est d'ailleurs un fabuleux engrais, ajoute Fabien Claireau. Quant à moi, je vais me rendre ce soir dans un parc pour identifier des noctules communes. » Le réseau de surveillance des chauves-souris nantais, dont il est membre, indique aux services municipaux les arbres où gîtent les chiroptères. Ce qui permet d'éviter des hécatombes comme celle de Strasbourg.