Fandeloup

L’homme a causé la disparition de 60% des populations animales du globe

 Le rapport vient de sortir et ses conclusions font l’effet d’une douche froide. Compilant trois décennies d’études, le WWF et la Zoological Society of London ont montré que l’Homme avait causé la disparition de 60% des populations animales depuis 1970.

Les causes : la déforestation massive, la pollution des eaux douces et de l’océan, la surexploitation des ressources et l’agriculture intensive. Ces conclusions sont effrayantes, note le directeur scientifique de ZSL mais tout espoir n’est pas perdu si nous agissons tout de suite pour renverser la vapeur.

Il est encore temps de réparer nos erreurs. Parmi les espèces particulièrement touchées, nous pouvons citer les hérissons aussi surprenant que cela puisse nous paraître. En Angleterre, leurs populations ont chuté de 75%.

En cause, l’utilisation de pesticides réduisant dramatiquement leurs proies potentielles, la perte de leur habitat de prédilection, les bocages, ainsi que les collisions avec les voitures. Le perroquet gris du Gabon a, quant à lui, vu ses effectifs diminuer jusqu’à 98% comme au Ghana notamment à cause de la déforestation et de l’intense trafic. Citons encore le vautour chaugoun originaire d’Asie du sud-est qui a perdu 99% de sa population du fait de l’utilisation de diclofenac, un médicament anti-inflammatoire utilisé pour le bétail et qui provoque la mort de l’oiseau lorsque celui-ci consomme une carcasse qui a été traité avec cette substance.

La sixième extinction de masse est bel et bien en marche notent les auteurs du rapport et, si nous sommes la première génération à savoir ce que nous infligeons à notre planète, nous sommes également la dernière à pouvoir agir pour réparer nos erreurs.

A VOUS

Quand quelqu'un traverse une période difficile.... Assieds-toi avec lui. Pas de sermon, pas de conseil. Sois là

Qui a connu ?

Reflection  nature.

Reconstruction mammaire : non merci!

Chaque année, 20 000 Françaises atteintes d’un cancer du sein subissent une mastectomie(1). Or, seules 25 % d’entre elles optent pour la chirurgie reconstructrice. Rencontre avec ces femmes qui ont dit non…

 Refuser la reconstruction mammaire - roseup association  - face aux cancers osons la vie Valérie est une amazone.

En 2013, après un douloureux parcours chimiothérapie-radiothérapie-mastectomie, elle a refusé la reconstruction mammaire.

« Je n’ai plus qu’un seul sein et je le vis très bien, affirme-t-elle. C’était ma décision et je suis très fière de m’être écoutée, pour une fois… »

Valérie n’est pas un cas isolé, loin de là : en France, seule 1 femme sur 4 ayant subi une ablation du sein choisit de se faire reconstruire. Pourtant, la reconstruction mammaire fait « partie intégrante de la prise en charge du cancer du sein », d’après l’Institut national du cancer (Inca). Il existe aujourd’hui trois techniques permettant de recréer artificiellement un sein après mastectomie :

« La plus connue consiste à placer une prothèse en silicone directement sous la peau ou sous le muscle pectoral de la patiente, explique le Pr Franck Duteille, spécialiste en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique au CHU de Nantes. On peut également prélever un lambeau musculaire dans le dos ou sur l’abdomen pour l’installer au niveau de la poitrine et recréer le volume du sein. Dernière possibilité : une réinjection de graisse autologue – il s’agit de prélever de la graisse chez la patiente pour la greffer à la place du sein manquant. »

L’urgence de vivre

Si le chirurgien assure que « ces opérations se font aujourd’hui très bien » (la pose d’une prothèse en silicone dure d’ailleurs moins d’une heure), les patientes, elles, sont réticentes. Et leurs arguments n’ont rien d’irrationnel : « J’ai assez souffert comme ça avec mon cancer, explique ainsi Valérie. Me faire opérer à nouveau, c’était comme infliger des tortures supplémentaires à mon corps déjà meurtri. »

Élodie a elle aussi refusé de « repasser sur le billard » : « J’ai dit non à la reconstruction mammaire parce que je voulais tourner la page de la maladie au plus vite. Je voulais reprendre une vie normale. »

Un désir que le Dr Audrey Couillet, psycho-oncologue au centre Léon-Bérard, à Lyon, comprend parfaitement : « Le cancer, c’est une confrontation avec la mort. Pour certaines patientes, cela se traduit par une “urgence de vivre”, donc un refus de “perdre davantage de temps” avec de nouvelles opérations. »

Ghislaine confirme, catégorique : « Je n’ai pas envie de passer le temps qu’il me reste dans un hôpital. »

« Il ne faut pas oublier non plus que, pendant les traitements, de nombreuses patientes vont se sentir dépossédées de leur corps par la médecine, ajoute le Dr Couillet. Les femmes sont épuisées, elles veulent sortir du milieu médical au plus vite afin de se retrouver. »

« Me faire opérer à nouveau, c’était infliger des tortures supplémentaires à mon corps déjà meurtri »

Or, la chirurgie reconstructrice exige de la patience… « Pour poser un implant mammaire, il faut attendre en moyenne un an après la fin de la radiothérapie, afin de limiter les risques d’infection », explique le Pr Duteille.

Rédhibitoire pour Valérie :

« Lorsque ma chirurgienne m’a annoncé dix-huit mois d’attente avant de commencer la chirurgie reconstructrice, ma décision était prise ! »

Corps assumé

La peur des complications est aussi la source de nombreux refus : la reconstruction par implant mammaire, en particulier, cristallise une bonne partie des inquiétudes. « Je ne veux pas d’un corps étranger en moi », déclare d’ailleurs Ghislaine. « Je préfère rester plate plutôt que devoir retourner au bloc tous les dix ans pour faire changer mes prothèses ! » renchérit Sandrine. Derrière les motivations concrètes, on en trouve aussi de plus abstraites.

« J’ai refusé la chirurgie reconstructrice après une double mastectomie, raconte Corinne. Me faire reconstruire, pour moi, c’était comme avoir honte de ma maladie en cachant mes stigmates sous une prothèse. J’assume mon nouveau corps, qui est le reflet de cette épreuve que j’ai réussi à surmonter. C’est mon trophée. »

Oui, mais les seins, n’est-ce pas l’apanage de la féminité ? Voilà typiquement le genre de question que nos « asymétriques » ne supportent pas : « Une femme sans poitrine reste une femme, assène Sandrine. On ne devrait jamais nous réduire à nos seins ! »

Corinne, elle, tient à transmettre ce message positif : « Il faut absolument faire comprendre aux femmes que, malgré cet “accident de parcours”, elles peuvent rester sexy et désirables, avec ou sans seins. » Quand le corps médical s’en mêle… Les médecins ne semblent pas toujours conscients des réserves de ces patientes. En témoigne Sandrine.

En décembre dernier, après une mastectomie bilatérale, elle refuse la chirurgie reconstructrice. S’engage alors un véritable bras de fer avec son chirurgien : « Il ne comprenait pas pourquoi, “à mon âge” (42 ans), je ne voulais pas de reconstruction. Il a essayé de me faire changer d’avis en soulignant à quel point mon choix était inhabituel (sic !). Et, juste après l’opération, ses premiers mots ont été : “Ça nous a fait bizarre de ne pas poser de prothèses”… »

Cas de figure un peu similaire pour Yamina, qui s’est en revanche pliée à la procédure : « J’ai subi une ablation avec reconstruction immédiate : on ne m’a rien proposé d’autre, ça faisait partie du package. Aujourd’hui, je ne supporte plus ma prothèse interne et je serre les dents… »

Pour Florence Barruel, psychologue clinicienne et vice-présidente de l’Association francophone des soins oncologiques de support (Afsos), « le personnel soignant part du principe que la reconstruction est souhaitée par la patiente. Pour eux, c’est “normal”, c’est pour qu’elles redeviennent “comme avant” ».

Exactement ce que raconte Stéphanie : « Il y a quinze ans, j’ai bénéficié d’une reconstruction avec prothèse après une mastectomie. Au fil du temps, l’implant est devenu désagréable et j’ai pris rendez-vous chez plusieurs chirurgiens afin d’envisager des solutions. Stupeur : ils étaient tous prêts à tenter des opérations, mais j’ai eu du mal à trouver quelqu’un qui accepte un retrait pur et simple. Parfois, je me demande vraiment à qui appartient le corps des femmes… » Florence Barruel réagit :

« Si vous hésitez à vous faire reconstruire, prenez le temps de bien peser le pour et le contre et faites-vous accompagner dans ce travail de réflexion par un professionnel objectif. C’est votre corps, la décision vous appartient. »

LA LEPTOSPIROSE EXPLOSE : RESTONS ATTENTIFS

Qu’est-ce que la leptospirose ?

- maladie bactérienne, potentiellement mortelle, affectant les chiens - transmissible à l’homme !!

ZOONOSE - augmentation des cas dans le Nord ces dernières années

Comment se transmet la leptospirose ?

- par des urines de RATS infectés au niveau des flaques d’eau stagnante (étang, mare, fossé, bord des rivières)

- contamination à partir d’une plaie ou à travers les muqueuses

- les chiens peuvent transmettre la bactérie à l’homme et à d’autres chiens par les urines

Quels sont les signes cliniques de la maladie ?

- maladie pouvant évoluer très rapidement vers la mort : les leptospires s’attaquent aux reins et/ou au foie

- symptômes d’appel : fièvre élevée, vomissements et diarrhées pouvant contenir du sang, jaunisse (coloration jaune orangé des muqueuses) et urines foncées 

CONSULTER IMMÉDIATEMENT VOTRE VETERINAIRE

Comment protéger mon chien contre la leptospirose ?

- la vaccination à partir de l’âge de 8 semaines est la meilleure prévention

- rappel annuel voir semestriel : demandez conseil à votre vétérinaire !

Combien je voudrais revenir à cette douce insouciance de la jeunesse. c’est sans aucun doute un moment de pur bonheur dont on n’est pas en mesure de l’apprécier à sa juste valeur, mais c’est peut-être ça l’insouciance ?

Il était en train de mourir de faim, seul dans une forêt canadienne, mais il a été secouru juste à temps

Lorsque Krista Kells a pour la première fois vu Billy sur son écran d'ordinateur, elle a immédiatement su qu'elle devait faire quelque chose pour un animal qui avait tant souffert.

Combien de temps est-il sûr de laisser un chien seul à la maison? La réponse d'un coach

En regardant les images d'une caméra installée par son mari dans les environs de Woodstock, dans l'Ontario au Canada, Krista s'attendait à voir des rennes ou d'autres animaux de la forêt, mais elle n'a vu que ce chien errant et décharné.

Son mari s'est donc rendu sur le lieu où les images avaient été prises, et il a commencé à chercher l'animal en question, qui allait sans doute périr après une autre nuit dehors. Avec quelques amis, le couple a monté une équipe de recherche et, après avoir passé la zone au peigne fin pendant quelques heures, l'un des volontaires a fini par apercevoir une tête blanche immobile derrière un buisson.

L'état de malnutrition et d'épuisement du chien était tel que l'animal n'entendait même pas les sifflements et les appels des sauveteurs. Billy est un croisement entre un boxer et un bouledogue américain, et ses nouveaux maîtres estiment son âge à environ deux ans.

Au moment où ils l'ont trouvé, il était extrêmement maigre et couvert de morsures sur l'arrière-train, probablement faites par des coyotes. Billy aurait dû peser environ 30 kilos, mais son poids n'en dépassait pas 10.

Les vétérinaires ont déclaré qu'il avait eu beaucoup de chance et qu'il n'aurait pas survécu une nuit de plus, ainsi exposé aux éléments et sous-alimenté.

Pour sauver un chien, cette femme n'a pas hésité à ouvrir son salon de toilettage au milieu de la nuit

Garder Billy en vie pendant les jours qui ont suivi son sauvetage n'a pas été bon marché. Au bout de la première semaine, la facture se montait déjà à 5700 dollars. Ses jambes antérieures s'étaient un peu arquées du fait d'être resté aussi faible pendant si longtemps.

Pour Krista, l'histoire de la résurrection de Billy est un excellent antidote aux mauvaises nouvelles qui émaillent la plupart des sites Facebook. C'est visiblement ce que beaucoup de gens ont pensé, à en juger par le succès de la page de collecte de fonds que Krista a ouverte afin de trouver de l'argent pour financer le traitement et le rétablissement du chien.

En fin de compte, plus de 8000 dollars ont été récoltés avant de fermer la page de dons. Pour que Billy regagne du poids, on lui a donné des aliments pour chats particulièrement riches en protéines. Pour le couple, nourrir le chien cuillère après cuillère a été à la fois un épisode très tendre et très douloureux, mais la méthode a porté ses fruits et son état s'est amélioré à mesure qu'il a repris des kilos. En outre, Billy est devenu une star des réseaux sociaux.

Les messages de Krista accompagnés de photos illustrant le rétablissement de Billy ont été amplement partagés. Le nombre des commentaires est rapidement devenu considérable et Billy est devenu si populaire que Krista lui a créé sa propre page Facebook intitulée Billy's Life Journey.

Comment peut-on éviter que d'autres chiens subissent le même sort que Billy ?

La réponse n'est pas simple car lorsqu'un chien s'échappe ou est abandonné, il devient complètement livré à lui-même. Il doit alors dépendre des humains s'il ne veut pas finir par mourir d'inanition ou pour une autre raison. Cependant, quelques actions peuvent sauver la vie d'un chien dans un état similaire :

Avoir sous la main les numéros de téléphone de sauveteurs d'animaux et d'organisations à but non lucratif qui se consacrent à secourir les animaux en difficultés. Ne pas le suivre de loin. Si vous voyez un animal dont l'état de santé est visiblement précaire, il faut le localiser avec précision, tenter de gagner sa confiance et de l'emmener se faire examiner par un vétérinaire.

Il faut surtout respecter les précautions nécessaires, notamment si l'animal se montre agressif et se sent menacé. En cas d'impossibilité de s'approcher ou d'absence de ressources suffisantes pour l'aider, contacter les sauveteurs et leur indiquer précisément comment retrouver l'animal en difficultés.

En conclusion, l'histoire de ce beau chien donne une fois encore la preuve qu'aucune cause n'est jamais désespérée. La chance peut toujours tourner, et Billy le sait mieux que personne

Fabuleux interprète/troubadour à la tessiture incomparable, théâtralisant ses merveilleux textes ciselés par les aléas de l’existence avec un don d’observation hors du commun. il «vivait » son texte avec une telle fougue qu’il nous écorché le cœur et exalté notre âme. avec la grande PIAF, il est un des rares à pouvoir nous atteindre d’une fabuleuse extase. Merci monsieur BREL de notre avoir enchantés, vous aviez «le coeur en bouche « la môme et Don Quichotte Reposez en paix .