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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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a adopter

Publié à 17:12 par fandeloup Tags : enfants blog maison vie sur chez belle coeur nuit enfant chien
a adopter

Galgos Martyrs par Odile Brochot, présidente de Lévriers Sans Frontières

 Coups de coeur

Abedul est resté de longs mois derrière les barreaux et on se demande bien pourquoi…Galgo à adopter via LSF 22 octobre 2018

 depuis juin 2017 et était devenu un invisible parmi tant d’autres, de ceux que l’on ne regarde plus à force de les voir, de ceux que l’on appelle communément les taulards. Lévriers sans Frontières est très attaché à donner la priorité à ceux-là, nous avons d’ailleurs créé une rubrique qui leur est spécialement dédiée.

https://www.levriers-sans-frontieres.com/category/les-galgos-depuis-dun-an-au-refuge-fbm/

Abedul est un très bon chien, on se demande d’ailleurs bien pourquoi il est resté derrière les barreaux aussi longtemps… Dès son arrivée chez Marie-Claude, sa nounou, il s’est senti tout à fait à l’aise, les galgos ont une capacité d’adaptation incroyable et ils nous surprendront toujours !! Et il s’est très vite habitué au confort d’un bon dodo moelleux…

A son arrivée, il était un peu méfiant à l’approche des inconnus, aujourd’hui il se laisse caresser dès qu’il se sent en confiance. Pour preuve, il a participé ce week-end à la fête de la pomme dans l’Oise et s’est très bien comporté, il a très bien évolué au milieu de la foule ..

Il s’entend parfaitement avec les deux autres galgos mâles de la maison . En balade il marche bien en laisse et n’a aucune crainte du bruit des voitures. Il est très sociable avec les enfants, respectueux de l’animal bien sûr. Il a été propre dès la première nuit. C’est un chien formidable qui a énormément d’amour à donner et quand il le donne, on le prend de plein fouet. Son regard s’illumine de mille feux, c’est extraordinaire. Il ne recherche pas spécialement la présence des autres chiens, il est plus proche de la personne qui son être de référence que de ses congénères.

Lorsqu’il est en liberté dans un espace clos, il se manifeste peu et reste collé à sa nounou, on dirait qu’il a peur des autres chiens qui se mettent à courir, sans doute un mauvais souvenir de la vie en meute ou les bagarres sont fréquentes lors des récréations. Par contre lorsqu’il est seul, il se défoule comme un petit fou et revient dès qu’on le rappelle. Il est très obéissant.

C’est un réel plaisir d’aller se balader avec lui, il ne tire absolument pas en laisse et il manifeste sa joie dès que l’on sort le harnais. Il avait été testé ok chats au refuge mais il n’y en a pas dans sa famille d’accueil. Voilà un bon galgo qui attend des adoptants pour une belle vie, il a 6 ans et encore de belles années devant lui.

Il est en accueil dans département 80 Si vous désirez l’adopter, n’hésitez pas à remplir le formulaire de demande d’adoption en ligne sur notre site.

https://www.levriers-sans-frontieres.com/ Pour plus de renseignements, vous pouvez m’appeler au 06 60 15 37 50 ( Pas de SMS )

rémouleur

Publié à 16:36 par fandeloup
rémouleur

Le rémouleur du Paris des années 1900 ...

a adopter

Publié à 16:22 par fandeloup Tags : blog bonne sur chez coeur histoire coup maison vie
a adopter

Galgos Martyrs par Odile Brochot, présidente de Lévriers Sans Frontières

 Coups de coeur Dulce porte sur son dos toute la misère de son lourd passé de reproductrice 

Galga de 8 ans à adopter via LSF 15 octobre 2018

Dulce est arrivée ce samedi avec sa sœur Kira et ce fût un crève-cœur de devoir les séparer car elles étaient très liées et se cherchaient sans cesse du regard et dès que l’une s’éloignait l’autre chouinait mais nous n’avons pas eu le choix malheureusement. Pensez donc elles ont passées toutes ces années de galère ensemble chez un galguero qui les utilisait pour la reproduction. Cliquez sur le lien pour lire son histoire.

https://www.levriersansfrontiere.com/2018/09/20/dulce-linda-et-kira-trois-galgas-reproductrices-de-8-ans-rapatriees-dans-notre-transport-du-13-octobre-a-adopter-via-lsf/

Ses deux sœurs ont été adoptées mais pas elle, elles étaient bien plus jolies qu’elle… Effectivement Dulce porte sur son dos creusé par les portées à répétition toute la misère de son lourd passé, son corps est déformé et elle a besoin de se refaire une santé.

Dans quelques mois avec une bonne alimentation et des promenades régulières, elle retrouvera une bonne forme, elle n’a que 8 ans et encore de belles années à profiter de la vie.

La vie tout simplement, le respect, l’amour, un bon dodo et une bonne gamelle, tout ce qu’elle n’a jamais eu suffira à son bonheur. C’est une gentille galga qui aura besoin d’au moins un congénère car pour l’instant elle est un peu perdue lorsqu’elle se retrouve seule et c’est bien normal, elle a toujours vécu avec sa sœur.

On ne s’imagine pas, nous les humains, à quel point il est difficile pour ces chiens qui n’ont jamais rien vu d’autre que le noir de leur cachot, de s’adapter à leur nouvel environnement. C’est très violent pour eux qui n’ont jamais vécu dans une maison et qui n’ont jamais reçu d’affection.

Elle est un peu méfiante notre Dulce, dès qu’on approche la main trop brusquement, elle a un mouvement de recul, il faut y aller tout doucement. C’est une bonne chienne, elle est douce comme le miel et ne ferait pas de mal à une mouche, elle s’entend parfaitement avec ses congénères et ne prête aucune attention aux chats.

Nous ne demanderons que 210 euros pour son adoption (tarif senior)

https://www.levriers-sans-frontieres.com/

Si vous avez un coup de cœur pour elle, n’hésitez pas à remplir le formulaire de demande d’adoption. Elle est en accueil dans les Ardennes ( 08)

Pour plus d’informations vous pouvez me contacter au 06 60 15 37 50 ( Pas de textos s’il vous plait, je n’y réponds pas )

humour

Publié à 15:49 par fandeloup

a adopter

Publié à 15:45 par fandeloup Tags : vie moi blog france sur homme chez amour belle coeur histoire chien place aimer bébé merci
a adopter

Galgos Martyrs par Odile Brochot, présidente de Lévriers Sans Frontières

 Coups de coeur

Dino une beauté époustouflante et une histoire triste à pleurer

Je vais vous raconter l’histoire pathétique de Dino, c’est de lui dont j’ai envie de vous parler aujourd’hui, plus que d’un autre. C’est un galgo d’une beauté époustouflante et atypique comme j’en ai rarement vu ou peut être que je l’ai vu plus beau qu’il n’était en réalité parce qu’il m’a brisé le cœur en mille morceaux.

En Espagne c’est comme chez nous, les gens abandonnent leurs chiens, séparation, accident de la vie, bref tous les prétextes sont bons pour se déculpabiliser de commettre cet acte épouvantable et condamnable. On était mercredi, un galguero venait de déposer plusieurs galgos à la Fondation, ça a été comme ça toute la semaine, je vous raconterai…

Et puis j’aperçois un homme jeune, la larme à l’œil, réconforté par un autre homme qui tient un chien en laisse. Je ne savais pas pourquoi il pleurait, je pensais naïvement qu’il venait d’emmener son chien à la clinique de la Fondation et qu’il venait d’apprendre une mauvaise nouvelle.

NON il venait juste d’abandonner son galgo qu’il avait adopté chiot il y a 3 ans à la FBM. Il pleuvait, il faisait froid et j’aperçois Dino pour la première fois, il était tenu en laisse par un employé, il voulait suivre son maître qui s’éloignait … Alors je me précipite et je tente de le réconforter mais rien n’y fait, il n’avait d’yeux que pour celui qui s’éloignait en l’abandonnant….

L’homme m’aperçoit et fait demi-tour, l’employé de la FBM lui explique que je suis la présidente de Lévriers sans Frontières et que je vais prendre Dino en charge. L’homme semble rassuré, il sourit et il me parle de Dino avec amour. C’est fou, il prétend l’aimer mais il l’abandonne ici, au refuge, dans le froid, sous la pluie et sans se préoccuper de son bien-être. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment il a pu faire ça….

C’est un galgo parfait qui vit en appartement, qui peut rester seul 8 h sans broncher, il est propre, il a du rappel, bref il n’a que des qualités mais il l’abandonne quand même !!!

Il allait oublier de me dire qu’il était frileux et qu’il fallait lui mettre son manteau. Ça m’a fait bondir, il est frileux Dino mais il n’hésite pas à le laisser là, dans un box, dans le froid et dans l’humidité, incroyable comment peut-on prétendre aimer son chien et le laisser là ?

Allez casse–toi au plus vite, faisons court …

Nous voici toutes les trois, moi, Patricia et Coco avec Dino. On l’emmène dans son box. Oh là là, le pauvre, il hurle, il s’accroche à la grille, alors on s’éloigne sans le regarder, on a des tas de choses à faire, on reviendra tout à l’heure, il va peut-être se calmer.

Quand on revient quelques heures plus tard il est tétanisé, sous la pluie, son vieux tricot est trempé, il tremble, il est terrorisé par les aboiements des autres chiens, il nous est impossible de le laisser-là … Allez viens mon petit gars, viens avec tes trois tatas !!

Et on l’a trimbalé partout jusqu’à l’heure de notre départ, il est même venu avec nous à Ecija Et il a dormi avec moi deux nuits…il allait constamment à la porte dès qu’il entendait un bruit et si c’était lui ?Dors mon amour il ne reviendra pas…

Il s’est très vite attaché et accroché à nous trois comme une moule à son rocher, il n’avait plus aucun repère mis à part nous trois et lorsqu’il y en avait une qui s’éloignait, il pleurait, pauvre Loulou il était complètement perturbé…. Je ne t’oublierai jamais mon Dino, je t’ai aimé d’un amour furtif mais je t’ai aimé..

Il pourra vivre en chien unique ou avec un congénère mais pas en meute, c’est encore un grand bébé et il a une peur panique des chiens un peu trop entreprenants. Il a vécu avec 4 chats et n’y prête donc aucune attention. Je vous jure c’est un être charmant et attendrissant , il est immense et quand il court on a l’impression que ses 4 grandes pattes vont s’emmêler. Il sera un merveilleux compagnon de vie ça s’est une certitude et la personne qui l’adoptera aura beaucoup de chance. Je veux pour lui le meilleur et surtout la promesse d’une belle vie pour toujours.

Il est en accueil dans le 19 et il faudra aller le chercher sur place.

https://www.levriers-sans-frontieres.com/category/galgos/france/

Si vous désirez l’adopter, merci de remplir le formulaire de demande d’adoption en ligne sur notre site.

Pour plus de renseignements, vous pouvez m’appeler au 0660153750

message

Publié à 15:03 par fandeloup

chasse

Publié à 14:59 par fandeloup Tags : maison sur cheval animaux nature enfant chien marne
chasse

La chasse en 2017 : 18 morts dont 1 enfant de 13ans / 30 millions d'animaux tués/ 5000 tonnes de plombs dans la nature.....

Voici le palmarès 2018 des "1er écolos de France" depuis l'ouverture de la chasse, impressionnant!

02/11: 1 chasseur tire dans le ventre d'un autre chasseur- Yonne

31/10: 1 balle de chasseur traverse un salon- Gironde

30/10: des chasseurs abattent une jument-Rhône

28/10: 1 chasseur se tire dans le pied- Lot-et-Garonne

28/10: 2 promeneurs frôlés par des tirs- Ille-et-Vilaine

28/10: 1 chasseur se blesse grièvement avec son couteau-Ille-et-Vilaine

28/10: 1 chasseur se tire une balle dans le pied- Ardennes

28/10: 1 chasseur se tire dans le tibia- Loire-Atlantique

27/10: 1 garde chasse blessé par balle à la tête suite à une altercation avec des chasseurs- Lot-et-Garonne

27/10: 1 chasseur tire dans l'abdomen d'un autre chasseur- Saône-et-Loire

21:10: 2 pêcheurs reçoivent des plombs au bord d'un lac- Pas de Calais

21/10: 2 surfeurs sont visés par 2 chasseurs sur la plage- Finistère

21/10: 1 vététiste blessé par balle- Ariège

21/10: 1 chasseur tué par éclats balle- Meuse 20/10: 1 chasseur chute mortellement- Hautes Alpes

18/10: 1 chasseur chute mortellement- Isère

14/10: 1 chasseur tire sur son frère- Pas-de-Calais

14/10: 1 maison atteinte par une balle- Lot

13/10: 1 chasseur reçoit un plomb dans le crane- Lot et Garonne

13/10: 1 chasseur tire sur un autre chasseur posté dans 1 mirador- Aisne

13/10: 1 vététiste de 34 ans tué- Haute Savoie

13/10: 1 chasseur se tire ds le pied- Hérault

13/10: 1 chasseur tire sur un autre chasseur- Oise

08/10: 1 chien de promeneur abattu- Bouches du Rhône

07/10: 1 chasseur tire et blesse un autre chasseur- Eure

06/10: 3 chiens de chasse tuent 1 teckel-Hérault

03/10: 1 balle traverse 1 maison- Hérault

30/09: 1 chasseur ivre se tire ds le pied- Nord

30/09: 1 chasseur se fait tirer dessus par son beau fils- Dordogne

30/09: 1 poney abattu dans son champ- Calvados

29/09: 1 cheval abattu -Alpes de haute Provence

23/09: 1 chasseur tué 2 balles ds le thorax-Yonne

23/09: 1 chasseur tue une Outarde (espèce en voie de disparition)

16/09: 1 fillette de 10ans grièvement blessée- Haute Vienne

16/09: 1 balle traverse une maison- Lot et Garonne

15/09: 1 chasseur tire sur 2 pêcheurs- Oise

12/09: 1 chasseur de 69ans se tire dessus et décède- Var

08/09: 2 chasseurs se tirent dessus- Alpes de haute Provence

01/09: 1 chasseur se tire ds le bras- Lot et Garonne

29/08: 1 chasseur blessé chute palombière- Landes

26/08: 1 chasseur blessé- Var

23/08: décès d'un chasseur sous marin- Bouches du Rhône

18/08: 1 chasseur décède chute palombière - Lot et Garonne

18/08: 1 chasseur blessé chute / hélitreuillage - Gard

16/08: 1 promeneur abattu- Gironde

15/08 : 1 chasseur grièvement blessé- Savoie

31/07: 1 décès - chasseur sous marin- Haute Corse

31/07: 1 chasseur blessé chute palombière- Hautes Pyrénées

31/07: 1 chasseur décède chute palombière- Gironde

18/07: 1 chasseur de 19 ans se tue en 4x4- Seine-et-Marne

07/06: 1 balle traverse une maison - Moselle

Hamida Djangoubi

Hamida Djangoubi

"C’est à ce moment qu’il commence à réaliser que c’est fini"

Un document historique inédit, remis au "Monde" par Robert Badinter, relate les ultimes moments d'Hamida Djangoubi, dernier guillotiné de France, en septembre 1977.

 C'est un document d'histoire, une part oubliée de notre mémoire, un témoignage sobre et saisissant que l'ancien garde des sceaux Robert Badinter a confié au Monde. Il s'agit du "procès-verbal" intime de la dernière exécution capitale en France.

Le 9 septembre 1977, Hamida Djandoubi, manutentionnaire tunisien coupable du meurtre de sa compagne, Elisabeth Bousquet, est guillotiné à la prison des Baumettes de Marseille. Juste après l'exécution, la doyenne des juges d'instruction de la ville, Monique Mabelly (1924-2012), commise d'office pour y assister, consigne par écrit ce qu'elle a vu et ressenti.

Trois pages sobres et retenues mais aussi d'effroi et de colère contenue pour décrire les dernières minutes d'Hamida Djandoubi. De la cellule où l'on vient chercher le condamné jusqu'à l'endroit où il sera guillotiné, l'auteur décrit avec précision les circonvolutions autour de la dernière cigarette, les vaines tentatives pour retarder le moment fatal, le couperet qui fend le corps en deux. Quelques lignes écrites au retour d'une exécution qui suscite en elle "une révolte froide" afin de témoigner.

Monique Mabelly léguera dix ans plus tard ce manuscrit à son fils, Rémy Ottaviano, qui l'a remis il y a quelques semaines à Robert Badinter.

Comprendre les origines de ce document : La dernière exécution en France .l'entretien avec l'ancien garde des sceaux, Robert Badinter, qui a défendu et obtenu l'abolition de la peine de mort en 1981 : "Comme la torture hier, la peine de mort est vouée à disparaître" Monique Mabelly a légué ce manuscrit à son fils, Rémy Ottaviano, qui l’a remis il y a quelques semaines à Robert Badinter. En accord avec la famille, M. Badinter a transmis ce document exceptionnel au "Monde". Le 9 septembre 1977.

Exécution capitale de Djandoubi, sujet tunisien.

A 15 heures, Monsieur le Président R… me fait savoir que je suis désignée pour y assister. Réaction de révolte, mais je ne peux pas m'y soustraire. Je suis habitée par cette pensée toute l'après-midi. Mon rôle consisterait, éventuellement, à recevoir les déclarations du condamné.

A 19 heures, je vais au cinéma avec B .et B. B., puis nous allons casse-croûter chez elle et regardons le film du Ciné-Club jusqu'à 1 heure. Je rentre chez moi ; je bricole, puis je m'allonge sur mon lit. Monsieur B. L. me téléphone à 3 heures et quart, comme je le lui ai demandé. Je me prépare. Une voiture de police vient me chercher à 4 heures et quart. Pendant le trajet, nous ne prononçons pas un mot. Arrivée aux Baumettes. Tout le monde est là. L'avocat général arrive le dernier. Le cortège se forme. Une vingtaine (ou une trentaine ?) de gardiens, les "personnalités". Tout le long du parcours, des couvertures brunes sont étalées sur le sol pour étouffer le bruit des pas. Sur le parcours, à trois endroits, une table portant une cuvette pleine d'eau et une serviette éponge. On ouvre la porte de la cellule. J'entends dire que le condamné sommeillait, mais ne dormait pas. On le "prépare". C'est assez long, car il a une jambe artificielle et il faut la lui placer. Nous attendons. Personne ne parle. Ce silence, et la docilité apparente du condamné, soulagent, je crois, les assistants. On n'aurait pas aimé entendre des cris ou des protestations. Le cortège se reforme, et nous refaisons le chemin en sens inverse. Les couvertures, à terre, sont un peu déplacées, et l'attention est moins grande à éviter le bruit des pas. Le cortège s'arrête auprès d'une des tables.

On assied le condamné sur une chaise. Il a les mains entravées derrière le dos par des menottes. Un gardien lui donne une cigarette à bout filtrant. Il commence à fumer sans dire un mot. Il est jeune. Les cheveux très noirs, bien coiffés. Le visage est assez beau, des traits réguliers, mais le teint livide, et des cernes sous les yeux. Il n'a rien d'un débile, ni d'une brute. C'est plutôt un beau garçon. Il fume, et se plaint tout de suite que ses menottes sont trop serrées. Un gardien s'approche et tente de les desserrer. Il se plaint encore. A ce moment, je vois entre les mains du bourreau, qui se tient derrière lui flanqué de ses deux aides, une cordelette. Pendant un instant, il est question de remplacer les menottes par la cordelette, mais on se contente de lui enlever les menottes, et le bourreau a ce mot horrible et tragique : "Vous voyez, vous êtes libre !…" Ça donne un frisson…

Il fume sa cigarette, qui est presque terminée, et on lui en donne une autre. Il a les mains libres et fume lentement. C'est à ce moment que je vois qu'il commence vraiment à réaliser que c'est fini – qu'il ne peut plus échapper –, que c'est là que sa vie, que les instants qui lui restent à vivre dureront tant que durera cette cigarette.

CET HOMME VA MOURIR, IL EST LUCIDE

Monique Mabelly a légué ce manuscrit à son fils, Rémy Ottaviano, qui l’a remis il y a quelques semaines à Robert Badinter. En accord avec la famille, M. Badinter a transmis ce document exceptionnel au "Monde". Il demande ses avocats. Me P. et Me G. s'approchent. Il leur parle le plus bas possible, car les deux aides du bourreau l'encadrent de très près, et c'est comme s'ils voulaient lui voler ces derniers moments d'homme en vie. Il donne un papier à Me P. qui le déchire, à sa demande, et une enveloppe à Me G. Il leur parle très peu. Ils sont chacun d'un côté et ne se parlent pas non plus. L'attente se prolonge. Il demande le directeur de la prison et lui pose une question sur le sort de ses affaires. La deuxième cigarette est terminée. Il s'est déjà passé près d'un quart d'heure. Un gardien, jeune et amical, s'approche avec une bouteille de rhum et un verre. Il demande au condamné s'il veut boire et lui verse un demi-verre. Le condamné commence à boire lentement. Maintenant il a compris que sa vie s'arrêterait quand il aurait fini de boire. Il parle encore un peu avec ses avocats. Il rappelle le gardien qui lui a donné le rhum et lui demande de ramasser les morceaux de papier que Me P. avait déchirés et jetés à terre. Le gardien se baisse, ramasse les morceaux de papier et les donne à Me P. qui les met dans sa poche. C'est à ce moment que les sentiments commencent à s'entremêler.

Cet homme va mourir, il est lucide, il sait qu'il ne peut rien faire d'autre que de retarder la fin de quelques minutes. Et ça devient presque comme un caprice d'enfant qui use de tous les moyens pour retarder l'heure d'aller au lit ! Un enfant qui sait qu'on aura quelques complaisances pour lui, et qui en use. Le condamné continue à boire son verre, lentement, par petites gorgées. Il appelle l'imam qui s'approche et lui parle en arabe. Il répond quelques mots en arabe. Le verre est presque terminé et, dernière tentative, il demande une autre cigarette, une Gauloise ou une Gitane, car il n'aime pas celles qu'on lui a données. Cette demande est faite calmement, presque avec dignité. Mais le bourreau, qui commence à s'impatienter, s'interpose : "On a déjà été très bienveillants avec lui, très humains, maintenant il faut en finir." A son tour, l'avocat général intervient pour refuser cette cigarette, malgré la demande réitérée du condamné qui ajoute très opportunément : "Ça sera la dernière."

Une certaine gêne commence à s'emparer des assistants. Il s'est écoulé environ vingt minutes depuis que le condamné est assis sur sa chaise. Vingt minutes si longues et si courtes ! Tout s'entrechoque.

IL FAUT VITE EFFACER LES TRACES DU CRIME…

Monique Mabelly a légué ce manuscrit à son fils, Rémy Ottaviano, qui l’a remis il y a quelques semaines à Robert Badinter. En accord avec la famille, M. Badinter a transmis ce document exceptionnel au "Monde". La demande de cette dernière cigarette redonne sa réalité, son "identité" au temps qui vient de s'écouler. On a été patients, on a attendu vingt minutes debout, alors que le condamné, assis, exprime des désirs qu'on a aussitôt satisfaits. On l'avait laissé maître du contenu de ce temps. C'était sa chose. Maintenant, une autre réalité se substitue à ce temps qui lui était donné. On le lui reprend. La dernière cigarette est refusée, et, pour en finir, on le presse de terminer son verre. Il boit la dernière gorgée. Tend le verre au gardien.

Aussitôt, l'un des aides du bourreau sort prestement une paire de ciseaux de la poche de sa veste et commence à découper le col de la chemise bleue du condamné. Le bourreau fait signe que l'échancrure n'est pas assez large. Alors, l'aide donne deux grands coups de ciseaux dans le dos de la chemise et, pour simplifier, dénude tout le haut du dos. Rapidement (avant de découper le col) on lui a lié les mains derrière le dos avec la cordelette. On met le condamné debout. Les gardiens ouvrent une porte dans le couloir. La guillotine apparaît, face à la porte. Presque sans hésiter, je suis les gardiens qui poussent le condamné et j'entre dans la pièce (ou, peut-être, une cour intérieure ?) où se trouve la "machine".

A côté, ouvert, un panier en osier brun. Tout va très vite. Le corps est presque jeté à plat ventre mais, à ce moment-là, je me tourne, non par crainte de "flancher", mais par une sorte de pudeur (je ne trouve pas d'autre mot) instinctive, viscérale. J'entends un bruit sourd. Je me retourne – du sang, beaucoup de sang, du sang très rouge –, le corps a basculé dans le panier. En une seconde, une vie a été tranchée. L'homme qui parlait, moins d'une minute plus tôt, n'est plus qu'un pyjama bleu dans un panier. Un gardien prend un tuyau d'arrosage. Il faut vite effacer les traces du crime… J'ai une sorte de nausée, que je contrôle. J'ai en moi une révolte froide. Nous allons dans le bureau où l'avocat général s'affaire puérilement pour mettre en forme le procès-verbal. D.vérifie soigneusement chaque terme. C'est important, un PV d'exécution capitale !

A 5 h 10 je suis chez moi. J'écris ces lignes. Il est 6 h 10.

la femme

Publié à 11:38 par fandeloup Tags : création ange vie sur homme amour enfants femme coeur dieu pouvoir
la femme

C'est l'une des meilleures publications que j'ai lu sur la femme... S'il vous plaît lisez-la complètement... ça en vaut la peine...

Une femme. .. .. .. ..

Quand Dieu a créé une femme il travaillait tard le 6 ème jour....... Un ange est venu et a demandé." pourquoi passer tant de temps sur elle ?"

Le Seigneur a répondu. " Avez-vous vu toutes les spécifications que je dois rencontrer pour la façonner ?"

Elle doit fonctionner sur toutes sortes de situations, Elle doit pouvoir embrasser plusieurs enfants en même temps, Avoir un câlin qui peut guérir n'importe quoi d'un genou meurtri à un cœur brisé, Elle doit faire tout ça avec seulement deux mains," Elle se soigne quand elle est malade et peut travailler 18 heures par jour "

L'Ange a été impressionné " juste deux mains..... Impossible !

Et voici le modèle standard ?"

L'Ange S'est rapproché et a touché la femme " "mais tu l' as rendue si douce, Seigneur".

" elle est douce, dit le Seigneur, " mais je l'ai rendue forte. Tu ne peux pas imaginer ce qu'elle peut endurer et surmonter "

" peut-elle penser ?" l'ange a demandé...

Le Seigneur a répondu. "non seulement elle peut penser, elle peut raisonner et négocier"

L'Ange A touché ses joues.... " Seigneur, il semble que cette création fuit ! Tu as mis trop de fardeaux sur elle "

"elle ne fuit pas... C' est une larme" Le Seigneur a corrigé l'ange...

" à quoi ça sert ?" demanda l'ange.....

Le Seigneur a dit. " les larmes sont sa façon d'exprimer son chagrin, ses doutes, son amour, sa solitude, sa souffrance et sa fierté."...

Ça a fait une grosse impression sur l'ange,

" Seigneur, tu es un génie. Tu as pensé à tout. Une femme est en effet merveilleuse " Seigneur a dit." en effet elle l'est. Elle a de la force qui surprend un homme. Elle peut gérer les problèmes et porter de lourdes charges. Elle tient le bonheur, l'amour et les opinions. Elle sourit quand elle a envie de crier. Elle chante quand elle a envie de pleurer, pleure quand elle est heureuse et rit quand elle a peur. Elle se bat pour ce en quoi elle croit. Son amour est inconditionnel. Son coeur est brisé quand un parent proche ou un ami meurt mais elle trouve la force de s'en sortir avec la vie

" L'Ange a demandé : donc c'est un être parfait ?

Le Seigneur répondit : Non. Elle n'a qu'un inconvénient. "elle oublie souvent ce qu' elle vaut".

loups

Publié à 10:59 par fandeloup
loups

Un peu plus seul , un peu plus brisée , mais je ne baisserai jamais les pattes....