actrice merci femme amour belle france homme fille histoire amis film femmes art rose argent artiste vie affiche isabelle humour
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)
horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien
· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables
Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Annie Suzanne Girardot, née le 25 octobre 1931 à Paris (10e) et morte le 28 février 2011 dans cette ville est une actrice française Annie Girardot est née à Paris de père inconnu (un homme marié qui ne la reconnaîtra pas et qui mourra alors qu'elle est âgée de 2 ans4) et d'une mère sage-femme (Raymonde Noële Félicie Girardot)5. Elle suit des études d'infirmière à Caen pour être sage-femme comme sa mère. Mais, rapidement, elle se consacre à sa passion, la comédie. Élève au conservatoire de la rue Blanche (aujourd'hui École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre) dès 1949, Annie Girardot fait, parallèlement, des apparitions, le soir, dans des cabarets (La rose Rouge, à Montmartre, sous le pseudonyme d'Annie Girard, ou au Lapin agile) et participe à des revues telles Dugudu avec la troupe de Robert Dhéry. En juillet 1954, elle sort du Conservatoire national supérieur d'art dramatique avec deux prix et est engagée peu après à la Comédie-Française. Son interprétation de La Machine à écrire, en 1956 aux côtés de Robert Hirsch, est particulièrement remarquée par Jean Cocteau qui voit en elle « le plus beau tempérament dramatique de l'après-guerre ». Ses premières apparitions au cinéma sont moins éclatantes, dans des films mineurs, mais elle tient remarquablement tête à Jean Gabin dans deux bonnes séries noires : Le rouge est mis et Maigret tend un piège. Elle démissionne finalement en 1960 du Français à contrecœur pour se consacrer essentiellement au cinéma et tourner pour le film de Luchino Visconti, Rocco et ses frères, qui fait d'elle une star, aux côtés d'autres débutants tels que Alain Delon (qui restera à jamais un ami fidèle de la comédienne), Renato Salvatori ou Claudia Cardinale. Mais, sur les planches, elle sera encore dirigée par le réalisateur italien pour Deux sur la balançoire aux côtés de Jean Marais. Elle connaît un triomphe, en 1974, avec Madame Marguerite, qui devient son rôle fétiche, qu'elle reprendra plusieurs fois jusqu'en 2002. Dans les années 1960, Annie Girardot n'est pas sollicitée par les réalisateurs de la Nouvelle Vague, mais tourne avec des réalisateurs confirmés comme Alexandre Astruc (La Proie pour l'ombre), Roger Vadim (Le Vice et la Vertu, avec la débutante Catherine Deneuve), Gérard Oury (Le crime ne paie pas) ou encore Marcel Carné (Trois chambres à Manhattan). C'est d'ailleurs sur le tournage de ce dernier film qu'a débuté Robert de Niro, qui dira d'Annie Girardot : « Elle est la plus belle femelle mec que je connaisse. » Partageant sa vie entre la france et l'Italie, Annie Girardot tourne également avec de nombreux réalisateurs italiens comme Marco Ferreri, qui lui fera tenir le rôle surprenant d'une femme singe, phénomène de foire, dans Le Mari de la femme à barbe, film audacieux qui provoquera un scandale lors de sa présentation au Festival de Cannes 1964. Elle tourne aussi avec Mario Monicelli (Les Camarades, avec Marcello Mastroianni) et les frères Taviani (Les Hors-la-loi du mariage). En 1971 sort Mourir d'aimer, film d'André Cayatte, qui va révolutionner la carrière de la comédienne. Inspiré de l'affaire Gabrielle Russier, ce film raconte l'histoire d'amour entre une enseignante et un des élèves lycéen ; une histoire dérangeante qui fera l'objet d'un procès retentissant et conduira l'enseignante au suicide. Ce film est un énorme succès avec près de six millions d'entrées en france, mais ne plaît pas à tout le monde. Ainsi, François Truffaut écrit une lettre ouverte, dénonçant la façon très démagogique, selon lui, avec laquelle André Cayatte a traité cette affaire. Ce rôle reste cependant comme l'un des plus marquants de la comédienne, lui assurant même une reconnaissance internationale. À partir de là, elle devient l'actrice française la plus populaire, alternant comédies et mélodrames, n'hésitant pas, à l'occasion, à aider de jeunes cinéastes à tourner leur premier film. Grâce à elle, et à Philippe Noiret, surgit l'une des comédies les plus insolites de cette époque, La Vieille fille, en 1971, signée Jean-Pierre Blanc. De Vivre pour vivre en 1967 à On a volé la cuisse de Jupiter en 1980, Annie Girardot a contribué grâce à son interprétation de « femme normale et populaire » à imposer vingt films millionnaires au box-office. D'ailleurs, à cette époque, à chaque sortie d'un nouveau film on allait voir « la Girardot » au cinéma : à la fin des années 1970, elle est l'actrice la mieux payée et la star préférée des Français6. Elle est un cas à part dans le cinéma français puisque des films peuvent être produits simplement parce qu'elle y est à l'affiche. Elle alterne cinéma populaire et cinéma plus intimiste, jouant sur tous les registres : comédie, drame, polars, thriller... Elle forme, durant les années 1970, un "couple de cinéma" détonnant avec son complice Philippe Noiret, avec lequel elle tourne quatre films (La vieille fille, La mandarine, Tendre poulet, On a volé la cuisse de Jupiter). Elle retrouve Alain Delon dans un thriller d'Alain Jessua, "Traitement de choc". Sa rencontre avec Michel Audiard sera déterminante dans sa carrière. Le dialoguiste fera d'elle une des principales interprètes de ses films lorsqu'il passe à la réalisation. Ainsi devient-elle une femme de ménage trop bavarde dans "Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais elle cause" puis une femme régnant sur un bidonville et spécialisée dans le trafic de saintes reliques dans "Elle cause plus, elle flingue". Il lui ouvre alors les portes de la comédie, elle qui jusqu'alors été cantonnée aux rôles plus dramatiques. Les dialogues magnifiques d'Audiard lui vont à merveille. Elle reçoit, en 1977, le César de la meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland de Jean-Louis Bertucelli, autre film marquant dans la carrière de la comédienne. Elle y incarne une femme médecin luttant contre un cancer des poumons. En 1978, elle partage l'affiche de "La zizanie" de Claude Zidi avec un acteur pour lequel elle a une immense admiration : Louis de Funès. Les deux acteurs rêvaient de tourner ensemble depuis quelques années. De Funès ne tarit pas d'éloges sur sa partenaire. Ce sera malheureusement leur unique collaboration. La gouaille d'Annie Girardot est souvent mise au service de films mettant en avant les femmes et le féminisme, et elle incarne alors cette cause en interprétant une série de rôles qui jouent sur le décalage de personnages assumant des métiers d'ordinaire réservés aux hommes : médecin, chauffeur de taxi, reporter-photographe, commissaire de police, etc. A travers ses rôles, elle défend des causes comme la lutte contre le cancer, le droit à l'avortement, le droit à la parité... En 1979, elle est de nouveau nommée aux Césars dans la catégorie meilleure actrice pour le film La Clé sur la porte d'Yves Boisset. Cette même année, elle est l'artiste la plus appréciée par les Français devant respectivement : Jean-Paul Belmondo, Simone Signoret, Romy Schneider, Alain Delon, Lino Ventura... Fatiguée d'endosser toujours les mêmes rôles, Annie Girardot désire faire une pause dans sa carrière cinématographique et enregistrer un disque. C'est Bob Decout qui est chargé d'en écrire les chansons. Il devient finalement le complice de l'actrice en 1981 (dix-sept ans les séparent7). Cette relation l'entraîne vers un univers différent. Lors d'une émission de Jacques Chancel, elle se met à chanter — performance très moyennement appréciée. Elle monte ensuite avec Bob Decout un spectacle musical intitulé Revue et corrigée sur des musiques de Catherine Lara et avec des costumes de Jean-Paul Gaultier au Casino de Paris. Ce spectacle, considéré comme bancal par les producteurs, ne trouve pas de financement. Annie Girardot, pour le produire, va jusqu'à hypothéquer son appartement de la place des Vosges. Le spectacle est un fiasco et ne reste qu'un mois à l'affiche. Malgré l'honneur d'avoir réussi à sauver le Casino de Paris, qui était promu à devenir un parking, Annie Girardot perd beaucoup d'argent et doit vendre son appartement. Elle enchaîne avec une pièce de théâtre et un film qui ne fonctionnent pas. Ces échecs la plongent dans un grand désarroi moral et financier, accentués par le décès de sa mère adorée et les problèmes de drogue de sa fille8. Dans Paris, une rumeur affirme qu'elle-même se drogue ou bien qu'elle a sombré dans l'alcool. Vers 1985, la profession lui tourne le dos. Annie Girardot se tourne alors davantage vers le théâtre, jouant ainsi L'Avare de Molière aux côtés de son ami Michel Serrault, Première jeunesse avec Odette Joyeux, ou encore Le roi se meurt de Ionesco avec Daniel Ivernel. En 1987, la télévision lui permet de retrouver le chemin des plateaux. Elle devient la vedette de la toute première saga de l'été diffusée sur TF1 : Le Vent des moissons. Le succès est immense et l'année suivante, c'est dans une nouvelle saga, Orages d'été, qu'elle excelle aux côtés de Patachou. Dès lors, elle tournera de nombreux téléfilms, assurant à chaque fois aux chaînes de télévision de beaux succès d'audience. Au début des années 1990, les propositions et les rôles sont rares. Seule sa participation au film de Bertrand Blier, merci la vie, est remarquable. Le réalisateur confiera d'ailleurs plus tard avoir regretté de ne pas avoir donné de rôle plus important à la comédienne. Après une traversée du désert de plusieurs années, l'obtention en 1996 du César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Les Misérables, de Claude Lelouch, lui permet de retrouver sa place parmi les acteurs de cinéma, de théâtre mais aussi de télévision. Lors de la remise de son César, les larmes aux yeux, elle provoque l'émotion avec ces paroles : « Je ne sais pas si j’ai manqué au cinéma français, mais à moi, le cinéma français a manqué follement… éperdument… douloureusement. Et votre témoignage, votre amour, me font penser que peut-être, je dis bien peut-être, je ne suis pas encore tout à fait morte. ». L'année suivante, elle est la présidente des Césars. En 2002, elle remporte à nouveau le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour son interprétation de la mère castratrice d'Isabelle Huppert dans La Pianiste, de Michael Haneke. Sa prestation est unanimement jugée remarquable. Dans ce film, elle retrouve isabelle Huppert, qui avait déjà joué sa fille dans "Docteur Françoise Gailland". Michael Haneke fera de nouveau appel à elle en 2005 pour incarner la mère de Daniel Auteuil dans Caché. La fin des années 2000 sera marquée par de petits rôles dans quelques films (Je préfère qu'on reste amis....avec Gérard Depardieu ; Le Temps des porte-plumes, avec Jean-Paul Rouve ; Boxes, avec Jane Birkin).