la vie ne me parait pas une romance ,mais une histoire de grisaille et chagrin intenses. Sur le chemin de l’enfance ,j’ai croisé la souffrance morale, et je grandis sous un ciel de tristesse ,où les nuages recouvraient l’allégresse .Je recueillais les larmes sur mon épaule. J’avançais seule sans aucune aide ni obole .J’enterrais mes peines dans mon cœur ,et entre le marteau et l’enclume ,j’ai du aiguiser ma plume. Je prends le papier, et j’écris ,c’est en silence, que je cris. Cette feuille m’a tendu l’oreille ,quand je ne trouvais le sommeil ,je m’évadais à travers les lignes ,qui chantaient mon triste hymne .Mais je reste cette fille qui se bat pour une meilleure vie .Je rêve au milieu du noir. J’espère au creux du désespoir .Je souris même entourée de peines, et j’aime dans un océan, où eau est haine. Mais je me bats, j’ai l’habitude