[ Interprétation du Plaisir ]

Quand il est à notre portée, on ne souffre pas. Mais d'après moi, cette faculté repose de l'oublie, car si on ne se souvient pas de ce qui nous a fait mal auparavant on peut alors à nouveau ressentir la joie des jours heureux.... Alors sûrement que le plaisir découle du subconscient? Il est peut être en réalité motivation, envie, car il procure cette sensation de jouissance interne, quand on est en bonne posture. Si ses effets n'en sont pas moins exaltant, il faut se méfier de cette bouffée, car au risque de vous enivrer, vous finirez peut-être par en dépendre. Et alors, peu à peu, vous y prenez goût. C'est quand il n'est plus là qu'on retombe de haut, qu'on se frappe à la réalité, à ce que nous vivons, éprouvons. Car même si le plaisir est divin il n'est pas éternel. C'est en fait une obsession pour toujours être heureux, avoir une vie idyllique, mais songeons nous au mal? Lui aussi est sensationnel. Ils sont liés, l'un ne va pas sans l'autre, il y aura toujours l'équilibre pour rappeler à l'ordre ceux qui en on trop, et réanimer ceux qui n'en n'ont point ou pas assez. Véritable complexe, il n'a pas fini de nous faire sentir. Mais si l'âme en décide ainsi, c'est bien que l'esprit était disposé pour. Parlons-en de ce jour. Celui où le plaisir disparaît selon de nombreux théoriciens : la mort. N'est-elle point le prolongement, la réincarnation et le repos éternel? Peut-être, personne ici ne pourra le confirmer. Mais si une chose est bien sûr, c'est que là où il y a une âme, il y a forcement une part de plaisir qui sommeille en elle. Ce n'est qu'un voyage à travers nos sens, une découverte, une victoire personnelle et un apprentissage. Mais au delà de ça, faut-il encore s'enquérir de cette vertu, qui parfois mène l'homme à bien des débauches...