De retour d'Huntingdon, on ne connait pas le sens du mot "enfer" tant qu'on n'a pas foutu les pieds devant ce camp. Ça commence à faire un moment que des manifs sont organisées en france, et même après avoir lu des centaines de pages de témoignages , vu des heures des vidéos de maltraitance filmées en caméra cachée, rien ne peut préparer à être face à Huntingdon Life Sciences. Les miradors, le fossé, les barbelés, tout est véridique, rien est exagéré. Quand le bus a longé la labo, j'ai cru que ça ne s'arrêterait jamais, cet endroit est vraiment immense. Rien autour, que des champs et les connards de "civil servants" obsédés par leur appareil photo ou caméscope. Ce lieu est indéfendable, rien que la pancarte à l'entrée donne la gerbe. Ça sert à rien de se lamenter sur son sort et celui des animaux, il est temps de bouger son cul pour faire en sorte que tout ça s'arrête, ça ne peut pas durer... Ce labo aurait déjà dû fermer ses portes si le gouvernement britannique ne s'en était pas mêlé, des dizaines de millions de livres de taxes offertes au labo pour l'industrie de la vivisection. C'est 500 animaux qui meurent chaque jour dans celabola pression ne doit pas cesser, c'est maintenant que les animaux ont besoin de nous, pas demain.