Se faire violence, garder ses distances. Ne plus parler de soii ni de son désarroi. Eclater en sanglot derrière le rideau qui sépare l'être si mal dans sa peau, de ceux qui vivent la vie comme un cadeau. Comme elle serait douce l'existence si le cri de mon ♥ pouvait aller hurler ailleurs comme il serait innocent ce doute qui s'installe quand descend le soir, soudain renaît l'espoir de voir un jour nouveau sous d'autres horizons. Comme si les regards changeaient sous le fard d'un rêve qui rend possible ce qui m'est invisible. Et valsent encore une fois les refrains éternels des mots que je n'entendrai plus jamais. Ceux-là qui resteront toujours secrets gravés sur le mur du silence ou se dessine une dernière espérance. Se faire violence, souffrir sans méfiance et regarder quand même le ciel où les oiseaux déploient leurs ailes. Bientôt apparaîtra l'hirondelle. Serai-je prête pour le printemps? Dessine moi un sourire. Pour éviter le pire!