J’ai des hématomes à l’âme et le cœur en miette, le sel de mes larmes emplies de « peut-être », les reflets en souvenirs de ces jours d’autrefois où l’hiver ne persistait pas…

Et c’est comme en enfer, cette déchirure au cœur, cet espoir que tout s’arrange, , que l’atmosphère de mon âme redevienne respirable. Malgré la douleur qui me ronge et me rend si méprisable…

J’ai si mal au fond, que j’en tremble et que j’en meurs, que mes pas incertains semblent se perdre, moqueurs, et où mon masque tombe, jonchant le sol de ses morceaux. Et c’est comme en enfer, cette déchirure à l’âme, ce sentiment amer au fond de toutes mes larmes, qui me pousse à détester ce que je suis devenue :

Ce fantôme indistinct, perdu dans une solitude absolue… Et même les souvenirs, ces tableaux de mon passé, ne sont plus que soupirs, que le vent à lentement balayé, Il ne reste plus rien de moi, il ne reste plus rien de nous,animaux sauvages,  a part un rendez vous avec la peine et le désarroi…

Et c’est comme en enfer, cette souffrance de mon cœur, Ces prière muette face à l’horreur, c’est comme loin de tout, perdue dans ce monde de fous, sans arme pour mon combat. Je ploie, le corps à genoux mais le cœur sous terre, comme une poupée de chiffon en plein cœur de l’hiver, hurlant à la lune si floue, a travers ces larmes et cette peine, mourante de regrets