Deux bonobos sont capables de se faire à manger : hamburgers, spaghettis, etc.

ETATS-UNIS C’est bien connu, les singes sont les animaux les plus intelligents de la planète, après les humains bien entendu. Sauf, peut-être, Kanzi et son ami Panbanisha . Déjà célèbres pour avoir réussi à assimiler environ 3.000 mots à la compréhension et plus ou moins 500 à la lecture, ces deux bonobos présentent des dispositions encore jamais observées dans le règne animal.

Suivi de très près et de longue date par la réputée primatologue Sue Savage-Rumbaugh, Kanzi sait faire du feu, repérer le sens du vent, récolter les brindilles, craquer une allumette ou gratter un briquet, voit-on sur une vidéo récemment postée sur internet et reprise par le site web francophone d’informations de Persgroep Publishing. Mieux, Kanzi se cuisine même des hamburgers. Panbanisha , son pote de toujours lui aussi éduquée par la primatologue, semble plus doué encore : il se prépare tout seul comme un grand un plat de spaghetti al dente à la sauce tomate sans l’aide de personne. “Kanzi fait du feu parce qu’il en a envie” , explique Sue Savage-Rumbaugh.

“Quand il était petit, il regardait souvent le film La Guerre du Feu, qui relate la façon dont l’homme a découvert le feu et l’a maîtrisé. Il était obsédé par ce film, il l’a regardé des centaines de fois.” Il a, également, “longtemps été fasciné par la manière dont les gardiens de son camp faisaient cuire les aliments, puis on l’a encouragé à interagir avec les humains et à les copier” , ajoute-t-elle sur son site internet.

Né le 28 octobre 1980 au zoo de San Diego, Kanzi fut rapidement adopté par une autre femelle dominante nommée Matata qui allait être l’objet de recherches au Georgia State University.

Une fois sevré, Kanzi se retrouva seul avec l’équipe. Il s’avéra qu’il avait appris sans aucune difficulté une dizaine de symboles du clavier et les utilisait pour annoncer ses intentions.

Ainsi, après avoir appuyé sur la touche pomme , il allait chercher ce même aliment. Sa façon spontanée d’apprendre les symboles différait des autres bonobos. Désormais, il tente d’apprendre son savoir à son fils Téco.

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