Les histoires d’enlèvement finissent souvent mal. Sauf quand le destin passe par là. Et ce n’est pas la famille Dumas, résidant à Ornex, qui dira le contraire. Deux mois après l’enlèvement de Guiness, leur golden retriever, les Dumas reçoivent enfin une bonne nouvelle. À l’autre bout du fil, le vétérinaire de Vires, à côté de Beaucroissant en Isère.

« Ce soir-là nous étions à un anniversaire. C’est notre fils Florian qui a reçu l’appel. Il s’est empressé de nous joindre :” Papa, met le haut-parleur. J’ai une super nouvelle. La clinique vétérinaire vient d’appeler, on a retrouvé Guiness !” ». La fin d’un calvaire pour toute cette petite famille.

La famille ne saura jamais ce qu’il s’est réellement passé

Tout a commencé dans la matinée du lundi 31 octobre 2011, quand Joëlle Dumas partait faire les courses. Une heure plus tard, lorsqu’elle rentre au domicile, le chiena disparu. « Au début, on pensait qu’il s’était caché. Alors on a fait le tour de la maison, une fois, deux fois, mais rien. On l’a cherché pendant deux journées entières.

On a ensuite pensé qu’il s’était enfui sauf que le vétérinaire a assuré qu’il serait forcément revenu de lui-même. Et puis, ce qui nous a interpellés, c’est qu’il n’y avait aucune boule de poils autour des grillages et que rien n’avait été forcé… ».

Les jours s’égrènent. Et la famille reste sans nouvelle. « Le pire, c’est de ne rien savoir. Franchement, à Noël, je pensais qu’il était déjà très loin de la France. Ce n’est pas la première fois qu‘on enlève un chien à Ornex, je soupçonne même qu’il y ait un trafic derrière tout ça »

Heureusement, cette mésaventure est déjà loin derrière eux. Tout ça grâce à une bonne âme.

« C’est une dame qui a retrouvé notre chien contre un grillage. Ce qui l’a interpellé c’est qu’il était prostré et qu’il était petit : il a été enlevé à 5 mois. Toujours est-il que cette dame a eu la bonne réaction puisqu’elle a vite contacté un vétérinaire. Et comme notre chien a une puce électronique, nous avons pu être identifiés. Je me suis empressée de contacter cette dame pour la remercier ! C’est un beau cadeau qu’elle nous a fait ».

Guiness était sain et sauf. Ne restait plus qu’à aller le chercher du côté de Grenoble. Ni une, ni deux, Yves, le mari de Joëlle, pose un jour de congé et avec sa femme, il file sur place. Ils peinent à reconnaître leur chiot, qui a grandi depuis son enlèvement. Mais rapidement, l’instinct reprend le dessus. « Guiness nous a fait la fête pendant un quart d’heure ! Mardi soir, on a célébré comme il se doit son retour parmi nous ».

Guiness est désormais sous haute protection puisque la famille a investi dans des caméras de surveillance. Un joli pied-de-nez aux ravisseurs.