A Rockbank, en Australie, un groupement de 26 membres comprenant la police, les autorités locales, et la RSCPA (SPA en Australie) ont fait une descente dans une ferme suspectée d’être un abattoir illégal.

A l’intérieur de l’établissement, c’est l’abasourdissement. Ils trouvent des chèvres, des poulets, des chevaux, des reptiles, des cochons et même des chiens… destinés à la consommation humaine !

Parmi la horde d'animaux, ce sont plus de 20 chiens qui ont été trouvés dans cette ferme. Mais ce n'est pas tout, ils ont aussi débusqué des instruments d’usines d’abattage et autres biens volés, de la drogue et des armes.

Plusieurs témoins ont alerté les autorités en affirmant que des chiens étaient abattus dans cet établissement pour leur viande, vendue plusieurs centaines de dollars à des clients.

L’un d’entre eux assure avoir vu un chien se faire égorger puis être pendu à un crochet de boucher après s'être fait retirer la peau au chalumeau.

Ce même témoin précise que ces chiens sont ceux que l’on trouve dans les petites annonces « donne chien contre bons soins ». Des chiens en état de malnutrition

Debra Tranter, à l’origine d’une loi qui punit plus durement les usines à chiots en Australie, s’est rendue sur les lieux de la triste découverte. Elle y a notamment trouvé une chienne qui vivait dans une cage si petite qu’elle parvenait à peine à se tenir debout. La pauvre chienne est clairement en état de malnutrition et ses os se dessinent sous sa peau.

« Les chiens me léchaient les doigts à travers leurs cages » déclare Debra Traner,

« C’est l’endroit le plus diabolique que j’ai vu dans ma vie. »

Désormais, les inspecteurs de la RSCPA font leur possible pour que les conditions de vie des animaux dans le domaine soient supportables et réfléchissent sérieusement à leur futur. Le propriétaire de la ferme est actuellement poursuivi pour possession d’objets volés, de drogue, d’armes, mais aussi pour possession d’animaux sauvages et de chiens non enregistrés. Il a déclaré à la police être un amoureux des animaux…