Aujourd'hui, lundi 06 février 2012 Nous fêtons les: GASTON

Etymologie du prénom: du germain gast, « hôte », et aussi « voyageur ».

Célébrités du prénom: plusieurs vicomtes de Béarn et comtes de Foix, dont Gaston de Foix, dit Phœbus, auteur d’un livre de la chasse – il légua toutes ses possessions à la France ; le chef vendéen Gaston ; l’homme d’État Gaston Doumergue ; l’écrivain Gaston Leroux ; sans oublier la rengaine de Nino Ferrer : « Gaston y a le téléfon qui son » ; le ministre Gaston Defferre ; l’éditeur Gaston Gallimard ; le philosophe Gaston Bachelard...

Historique du prénom: Évêque d’Arras, saint Gaston (saint Vaast) apprit le catéchisme à Clovis et évangélisa massivement les Francs du VIe siècle, semant nombres d’églises et d’actions pieuses sur son passage. À l’origine, la racine du prénom, gast, désignait l’hôte – à la fois le voyageur reçu et celui qui le recevait. On retrouve cette racine dans plusieurs noms germaniques, dont Gaston serait le diminutif – ainsi Gastram, Gastiwald ou Hiltigast. Dans le Sud-Ouest de la France, Gaston fut délibérément confondu avec « gascon ». Gaston, au caractère, est un émotif tendu par une sensibilité très vive. Tout « en dedans », Gaston sait que les artères qui partent du cœur y retournent, et son affectivité l’envahit en force, aussi bien pour le hanter que pour l’enchanter, avec tous les prestiges mais aussi les terreurs d’une mémoire infatigable. Sa très robuste volonté, la finesse de son intellect et une sociabilité bon enfant sauvent heureusement Gaston de son propre tourbillon intérieur, et lui offrent l’occasion des dévouements amicaux. Évidemment, Gaston, actuellement, semble passé de mode et fait un peu « grand-père » – à moins qu’il ne soit devenu héros de bande dessinée et « roi de la gaffe ». Rira bien qui aura le dernier nom..