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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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En mémoire de la petite Laïka ___ Chienne martyre pour la connerie humaine ! Laïka (du russe : ?????, « petit aboyeur ») est une chienne du programme spatial soviétique et le premier être vivant mis en orbite autour de la Terre. Elle a été lancée par l'URSS à bord de l'engin spatial Spoutnik 2 le 3 novembre 1957, un mois après le lancement du premier satellite artificiel Spoutnik 1. Après le succès de Spoutnik 1, Nikita Khrouchtchev voulait le lancement d'un second engin pour le 7 novembre afin de célébrer le 40e anniversaire de la révolution russe. Dans l'urgence, sans étude préalable, Spoutnik 2 a été construit en quatre semaines. Laïka mourut environ 7 heures après le lancement, de stress et de surchauffe, probablement due à une défaillance du système de régulation de température. La vraie cause de sa mort ne fut révélée que plusieurs décennies après la mission. Les versions qui subsistèrent jusqu'aux révélations du docteur Dimitri Malachenkov en 2002 affirmaient qu'elle était morte en consommant de la nourriture empoisonnée — qui avait été préparée pour lui éviter de souffrir de la chaleur lors du retour de Spoutnik 2 dans l'atmosphère — ou d'asphyxie à l'épuisement de ses réserves d'oxygène2. Par ailleurs, on pensait jusqu'alors que Laïka était restée vivante quatre jours dans l'habitacle de l'engin spatial2. La capsule spatiale se consuma le 14 avril 1958 en rentrant dans l'atmosphère terrestre. Malgré la mort de Laïka, l'expérience prouva qu'un être vivant pouvait survivre à une mise en orbite autour de la Terre et subir les effets de l'impesanteur (Laïka n'étant morte qu'après cette étape). La mission Spoutnik prépara le terrain pour le vol spatial de l'Homme en fournissant aux scientifiques les premières données sur les réactions des organismes vivants dans l'espace. Après le succès de Spoutnik 1, Nikita Khrouchtchev, le dirigeant de l'URSS, voulut envoyer un second satellite dans l'espace, « habité » cette fois-ci, à l'occasion du quarantième anniversaire de la révolution d'Octobre, le 7 novembre 1957. Un satellite plus sophistiqué, destiné à une mission habitée par un être vivant, était déjà à l'étude, mais ne pouvait être prêt avant décembre ; ce satellite devint Spoutnik . Pour respecter l'échéance imposée, un nouveau satellite, moins sophistiqué, devait être conçu. Selon des sources russes, la décision officielle du lancement de Spoutnik 2 fut prise le 10 ou le 12 octobre, laissant à l'équipe seulement quatre semaines pour concevoir et construire le satellite4. En conséquence, Spoutnik 2 fut réalisé dans l'urgence, la plupart des éléments du vaisseau étant construits à partir de croquis approximatifs, sans essais préalables5. En plus de sa mission principale — envoyer un être vivant dans l'espace — Spoutnik 2 contenait une série d'instruments scientifiques, notamment des spectromètres pour étudier les radiations solaires et les rayons cosmiques3. Spoutnik 2 était pourvu d'un équipement autonome de survie constitué d'un générateur de dioxygène ainsi que de dispositifs permettant d'éviter l'hyperoxie et d'absorber le dioxyde de carbone. Un ventilateur, qui s'activait lorsque la température de la cabine dépassait 15 °C, fut ajouté pour maintenir la chienne au frais. Elle était munie d'une combinaison et des sangles permettaient de limiter ses mouvements dans l'étroite cabine capitonnée. Un réservoir de caoutchouc, destiné à recueillir ses urines et excréments était fixé à son bassin. Un électrocardiogramme enregistrait la fréquence cardiaque et d'autres instruments surveillaient le taux respiratoire, la pression artérielle et les mouvements de la chienne . La chienne, qui plus tard serait appelée Laïka, fut trouvée errante dans les rues de Moscou. En 1960, un ouvrier peintre de Moscou, a prétendu, sans jamais pouvoir le prouver, que cette chienne était à lui et qu'on la lui avait volée. C'était une chienne bâtarde, âgée d'environ trois ans, et pesant près de 6 kg. Le personnel soviétique qui l'a recueillie lui a donné plusieurs noms et surnoms, parmi lesquels Koudryavka (« petite bouclée »), Zhoutchka et Limontchik8. « Laïka », nom russe désignant des chiens bâtards ressemblant au husky sibérien, fut le nom popularisé à travers le monde. La presse américaine la surnommait Muttnik (« mutt » signifiant « chien bâtard » + le suffixe -nik), calembour de « Spoutnik », ou l'appelait « Curly » (« bouclé »). Son pedigree est inconnu, bien qu'il soit couramment accepté qu'elle était probablement née d'un croisement d'un husky (ou d'une autre race nordique) et d'un terrier11. L'URSS et les États-Unis avaient précédemment envoyé des animaux en vols suborbitaux12, notamment sur des missiles soviétiques R-1 en 1951 et 1952. Trois chiens ont été formés pour le vol de Spoutnik 2 : Albina, Mouchka et Laïka. Ce fut le scientifique russe Oleg Gazenko qui sélectionna et entraîna Laïka. Albina vola deux fois sur une fusée-sonde lors de tests en haute-altitude, et Mouchka fut utilisée pour tester l'instrumentation et l'équipement autonome de survie. Pour habituer les chiens au confinement dans la cabine exiguë de Spoutnik , ils furent maintenus dans des cages de plus en plus petites pendant des périodes pouvant dépasser 20 jours. Leur étroit confinement eut pour effet de les faire cesser leurs besoins et de les rendre agités, détériorant leur état. Alors que l'utilisation de laxatifs n'améliora pas leur état, les chercheurs constatèrent que seules de longues périodes de formation étaient efficaces. Les chiens furent placés dans une centrifugeuse, qui simulait l'accélération subie au lancement de la fusée, ainsi que dans des machines reproduisant les bruits à bord du vaisseau spatial. Ces conditions expérimentales eurent pour incidence le doublement de leur rythme cardiaque et l'augmentation de leur pression sanguine qui passa de 30 à 65 torr. On les habitua également à consommer un gel nutritif à base d'aliments en poudre et d'eau, leur seule nourriture dans l'espace . Selon un document de la NASA, Laïka fut placée dans le satellite le 31 octobre 1957, trois jours avant le début de la mission7. Les températures à Tyuratam, près du cosmodrome de Baïkonour, étaient extrêmement froides à cette époque de l'année, si bien qu'un tuyau relié à un radiateur fut utilisé pour maintenir sa cabine au chaud. Deux assistants furent affectés à sa surveillance avant le lancement. Juste avant le décollage, le 3 novembre 1957, le pelage de Laïka fut épongé à l'aide d'une solution faiblement alcoolisée et soigneusement toiletté. On enduisit d'iode les parties de son corps où des électrodes seraient implantées pour surveiller ses fonctions corporelles . Au maximum d'accélération lors du lancement, le rythme respiratoire de Laïka grimpa jusqu'à trois à quatre fois son rythme normal7. Les sondes montrèrent que sa fréquence cardiaque était de 103 battements/minutes (bpm) avant le lancement et avait atteint 240 bpm au début de l'accélération. Après que Spoutnik 2 eut atteint son orbite, la coiffe protectrice fut larguée avec succès. Cependant, le dernier étage du lanceur ne se sépara pas comme prévu, empêchant le système de régulation thermique de fonctionner correctement. Une partie de l'isolation thermique se déchira, ce qui éleva la température de la cabine à 40 °. Après trois heures en impesanteur, le pouls de Laïka était revenu à 102 bpm ; le retour au rythme cardiaque « normal » prit trois fois plus de temps que lors des essais au sol, signe du stress enduré par la chienne. Les premiers relevés indiquèrent que Laïka était agitée mais qu'elle mangeait sa nourriture. Cependant, au bout d'approximativement cinq à sept heures de vol, Laïka ne donna plus aucun signe de vie. Les scientifiques soviétiques avaient prévu d'euthanasier Laïka avec une portion de nourriture empoisonnée. Pendant plusieurs années, l'URSS donna des versions contradictoires, certains affirmant que Laïka serait morte d'asphyxie à la décharge des batteries, d'autres qu'elle avait été euthanasiée. Beaucoup de rumeurs circulèrent sur les circonstances exactes de sa mort. En 1999, plusieurs sources russes avançaient qu'elle était morte au bout de quatre jours, de la surchauffe de la cabine. En octobre 2002, le docteur Dimitri Malachenkov, l'un des scientifiques responsables de la mission, révéla que Laïka périt environ cinq à sept heures après le lancement, d'une défaillance dans le système de régulation de température et du stress. Selon un rapport qu'il présenta au World Space Congress à Houston (Texas), « il s'est avéré pratiquement impossible de créer un système de régulation de température fiable en si peu de temps » Spoutnik 2 fut finalement détruit (avec la dépouille de Laïka) en rentrant dans l'atmosphère terrestre le 14 avril 1958 au dessus des Antilles, cinq mois plus tard, après avoir effectué 2 570 rotations autour de la Terre . En pleine guerre froide, la forte concurrence entre Soviétiques et Américains dans la conquête spatiale éclipsa un certain temps la question des violations éthiques de cette expérience. Comme le montrent les coupures de journaux de 1957, la presse était davantage préoccupée par les perspectives politiques, alors que la santé et la récupération de la chienne étaient à peine mentionnées. Ce n'est que plus tard qu'eurent lieu des discussions sur le sort de Laïka. La mission Spoutnik 2 ne prévoyait aucune récupération de Laïka ; la chienne était donc condamnée à mourir dans l'espace. L'expérience déclencha un débat international sur la question du maltraitement et de l'expérimentation animale en général pour les besoins de la science. Au Royaume-Uni, la National Canine Defence League (depuis renommée Dogs Trust et travaillant pour le bien être des chiens20) appela tous les propriétaires de chiens à observer une minute de silence par jour pendant le vol de Laïka, tandis que la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals (RSPCA) reçut des protestations avant même que l'URSS ait fini d'annoncer le succès du lancement. Les associations de protection des animaux suggérèrent au public de venir manifester devant les ambassades soviétiques. En URSS, la polémique était plus faible. Ni les médias, ni les livres des années suivantes, ni le public ne remirent en cause la décision d'envoyer mourir un chien dans l'espace. Ce n'est qu'en 1998, après l'effondrement du régime soviétique, qu'Oleg Gazenko, l'un des scientifiques responsables de la mission, exprima ses regrets d'avoir condamné la chienne à mourir : « Plus le temps passe, plus je suis désolé à son sujet. Nous n'aurions pas dû le faire... Nous n'avons pas appris suffisamment de cette mission pour justifier la mort de la chienne »