chiens coeur pensée homme animaux animal
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)
horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien
· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables
Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Il attendit là, sans bouger, bombant le torse, la balle de onze grammes qui traversa son ♥ de haut en bas.Il mourut avant d'entendre le fracas de la détonation, un coup de marteau contre la tôle du ciel.Il tomba du haut de la pierre et roula vers les chamois. L'homme vit alors une chose jamais vue jusque-là. Le troupeau ne se dispersa pas en s'enfuyant, il fit lentement le mouvement inverse. D'abord, les femelles, puis les mâles, puis les petits nés au printemps montèrent vers lui, à la rencontre du roi abattu. Un par un, ils penchèrent leur museau sur lui, sans une pensée pour l'homme aux aguets. Ils touchèrent de leurs cornes, d'un léger coup, le dos roux et épais de leur père à tous. Les femelles donnèrent deux coups, les petits frottèrent timidement leurs premiers centimètres sur le manteau hivernal, déjà combre, de leur patriarche. Rien n'était plus important pour eux que cet adieu, l'hommage rendu au plus magnifique des chamois qui eût jamais existé. L'homme regardait, l'arme encore sur l'épaule, le corps sur ses coudes. Il baissa son fusil. La bête l'avait épargné, lui non. Il n'avait rien compris de ce présent qui était déjà perdu. C'est à ce moment-là que la chasse prit fin pour lui aussi, il ne tirerait plus jamais sur d'autres animaux...