L’écosystème de la protection animale. Chacun à notre façon nous apportons quelque chose à notre cause. Nous avons tous notre rôle. Il y a ceux qui signent des pétitions et partagent des annonces d’adoptions ainsi que des images fortes accompagnées de messages percutants, il y a ceux qui donnent un peu de leur temps dans les refuges pour s’occuper des pauvres loulous en les sortant et en leur donnant de l’amour, il y a ceux qui participent aux événements, tel que les manifestations, les journées de sensibilisations, et il y a ceux que certains nomment « extrémistes ». Ce sont ceux qui donnent leur vie pour la cause, ceux qui prennent des risques, ceux qui n’ont pas peur de faires des choses illégales qui pourraient leur couter leur liberté, ceux qui n’ont pas froid aux yeux et qui n’hésitent pas à agir dés que leur cœur leur en donne l’ordre. Certains les prennent pour des fous, mais moi je dirais qu’ils sont simplement des êtres hypersensibles pourvus de courage que beaucoup d’autre n’ont pas. Les activistes extrémistes ne sont ni fous, ni débiles, ils écoutent simplement leur cœur. Ils ne se demandent jamais s’ils peuvent le faire, mais simplement s’ils doivent le faire. Ils ne méritent aucun jugement, simplement nos louanges. Rien n’est plus noble que de donner ou de risquer sa vie pour sauver celle d’un être plus faible que soit. Mais il ne faut dénigrer personne. Quelque soit l’activiste, quelque soit ses actions, ses sacrifices, nous n’avons pas le droit de le juger pour ce qu’il fait, ni pour ce qu’il ne fait pas. Le peu que certains font c’est déjà beaucoup. Nous avons tous notre rôle dans la cause animale tout comme chaque espèce a son rôle dans la nature. Certains en font plus, d’autre en font moins, mais nous faisons tous quelque chose. Et ce qui compte ce n’est pas de faire mieux que les autres, mais de faire de notre mieux. La fourmi la plus forte et qui saura donner le meilleur d’elle-même arrivera à porter une feuille d’à peine 5 grammes. Tandis que l’homme le plus faible et qui donnera le minimum de lui arrivera à porter une branche de 500 grammes. La fourmi en fait moins que l’homme, mais elle en donne plus d’elle-même. Dans la protection animale c’est pareil. Ce qui compte n’est pas d’en faire plus que les autres, mais de faire de notre mieux. Certains donnent l’impression d’en faire plus tandis que d’autre donnent l’impression d’en faire moins. Mais celui qui en fait le plus n’est pas forcement celui qui donne le meilleur de lui-même. Quelque soit notre rôle, nos actions, nous faisons tous partie de l’écosystème de la protection animale. Le plus important n’est pas d’en faire plus que les autres, mais de jouer son rôle du mieux que nous le pouvons.