Les secondes ne sont que des larmes qui perlent sur mes joues, les minutes passent mais sans le moindre goût, des semaines qui se suivent et se ressemble et rien n’y fait j’ai mal à en devenir fou, tous les mois se confondent dans le vide de l’absence, pourquoi tant de souffrance, je me suis enfoncé petit à petit dans les méandres de mes errances sans fin, sans savoir vraiment de quoi demain sera fait, une année c’est ainsi écouler et je n’ai comme trésor que le goût amer de mes propres regrets, je reste impuissant devant les peurs qui m’assaille; j’ai le souffle court et parfois je déraille, alors je ferme les yeux pour oublier ce temps si précieux qui pour moi et devenu un calvaire interminable, je voudrais suspendre le temps et rester ainsi prisonnier de mes pensées, je ne sais plus vers quel chemin me tourner, je sais bien qu’un jour tout ceci fera partie de mon passé à la couleur plus que tourmentée, mais pour l’heure le temps qui passe me blesse inlassablement , les minutes bien trop longues m’agressent et les heures interminables m’oppressent dans cette prison de l’âme ou je suis seul avec mon désespoir; je me complais ainsi à me noyer dans mes idées noires jusqu’au jour où je déciderais de faire renaître en moi l’espoir