Je n'ai même pas la force de creuser pour laisser s'échapper les mots de mon ressenti, je sais juste pourtant que j'ai besoin d'écrire pour ne pas me sentir sombrer. Toi ma plume, tu es témoin de mon vécu, la seule à comprendre que je puisse avoir peur, trop peur que le passé se répète, que l'éphémère frappe à nouveau. Les larmes, que je retiens quand elles se font pressantes, sont simplement la preuve que rien n'est jamais terminé et que le passé se fait présent dans chaque respiration que je tente de contrôler. Tu le sais toi, que je passe ma vie à combattre celle que mon vécu a forgé, cette femme à la confiance incertaine, trop douteuse d'elle même, pour arriver à ne pas écouter cette voix intérieure. Je crois que l'esprit est la pire tragédie de l'Homme, c'est ces pensées qui s'infiltrent en moi qui me détruisent, elles explosent les fondations que je peine à construire.