A l’heure où les colombes se cachent pour pleurer, je me demande ce que je vais bien pouvoir faire de mes prochaines années. J’aimerais te dire que l’inconscience me poussera forcément vers là où je dois aller, mais lorsque l’on voit ses proches pleurer , lorsque les murs qui vous ont toujours protégés ne cesse de s’effondrer, c’est peut-être le signe qu’il est temps de partir et d’apprendre à vivre…mais pour ne pas te mentir, je n’ai pas la moindre foutue idée de ce qui pourrait me convenir, pas plus que je ne sais comment je vais bien pouvoir me sortir des veines de son sourire. Gravé dans ma peau, son prénom, scellé à ma chair, cette chanson, et toujours ce même refrain qui jure qu’avec le temps. Regarde mon visage se creuse chaque fois un peu plus à mesure que mes larmes s’écoulent et tu comprendras que les anges ne sont certainement pas cachés dans la foule. Sûr que j’aimerais croire que certaines choses ne se détruiront jamais, mais tout fini fatalement par changer, par mourir, peut-être bien pour revivre qui sait ?! Tout ce que je sais, moi, c’est que j’en ai assez de tout ça. Le manque est sans doutes la plus traitresse des lacunes et mourir, mourir tout aussi vite que ma cigarette qui se consume. Tu vois, j’ai beau te dire que tout fini par changer, rien n’a réellement changé pour moi, rien n’a vraiment évolué et tu te rendras compte que je n’ai pas vraiment avancé. Je suis toujours cette femme perdu qui parle de ses regrets mieux que personne, mais qui n’ose pas franchir le pas pour les choses s’arrangent. Il faut croire que je suis tombée amoureuse de ma solitude, il n’y a qu’à voir comme le moindre engagement me fait fuir Maintenant que je suis perdu aux aurores.Quelques lignes en mémoire de mon âme défunte.Hommage à ceux et celles qui n’ont jamais cru en moi, ces mêmes personnes que j’ai aimé autrefois.