Le soleil est enfin parmi nous et pourtant mon cœur saigne. Mon âme se débat, comme prise dans les remous des bas instincts pervers de la froideur humaine. Une froideur qui me laisse un goût amer. Qui me déchire et qui m’entraîne dans un gouffre sans fin. Dans un avenir de plus en plus incertain. L’avenir des humains. Celui des chats , celui des chiens qui n’ont pas demandé à naître,et qui un jour deviennent des êtres,des êtres dont on a été fier. Dont soudainement on n’a plus rien à faire. Alors, très vite on s’en débarrasse. De préférence sans laisser de traces. Dans un box, dans une prison. Mais peu importe la raison. Il faut juste laisser une place pour le nouveau qui bientôt, marchera dans ses traces .Ce n’est que le début de la fin. La fin qui nous guette au détour du chemin. Parce que l’humain donne le jour et quand il en a marre, il n’hésite pas, il détruit tout…